Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

hôtel de ville de vanves

  • A COTE DE VANVES, LE MUSEE DE LA CARTE A JOUER ACCUEILLE UNE EXPOSITION SUR LE PEINTRE DE LA BANLIEUE POST IMPRESSIONNISTE

    Quel vanvéen n’est pas allé au Musée Français de la Carte à Jouer d’Issy les Moulineaux qui est tout proche de Vanves pour découvrir ses trésors concernant les jeux de carte à travers les siècles. Il organise régulièrement des expositions qui n’ont rien à voir avec les cartes, mais plutôt sur l’histoire de la banlieue. Et c’est le cas actuellement, avec l’artiste Constant Pape, important paysagiste francilien, inspiré par l’École de Barbizon et les Impressionnistes : Il a consacré sa vie aux paysages de l’ouest parisien au tournant du siècle, livrant une image fidèle de la banlieue entre sous-bois, paysages de carrières et fêtes champêtres. Cette exposition est l’occasion de faire découvrir au public cert artiste qui a vécu au tournant du siècle, présent dans les musées et de nombreuses mairies, dont les œuvres sont rarement visibles du public, et dont certaines ont été restaurée à cette occasion.

    L’exposition qui s’ouvre sur un paysage monumental représentant Paris vu de la butte des Moulineaux (musée d’Orsay), par Antoine Guillemet, propose de découvrir l’œuvre de Pape à travers les différents formats privilégiés par le peintre : les pochades ou petits paysages réalisés sur le vif représentant des vues urbaines, les rues de Meudon, Clamart et Issy-les-Moulineaux, les décors de mairie ou leurs projets (Fresnes, Noisy-le-Sec, Vanves) à travers une sélection d’esquisses peintes conservées dans les collections du Petit Palais, avec les trois grands formats de Salon conservés dans les collections municipales d’Issy-les-Moulineaux qui ont fait l’objet d’une restauration. Ils ont été exceptionnellement décrochés des salons de l’Hôtel de Ville pour être présentés au public pour la première fois et constituent le cœur de l’exposition :

    - «La Seine à Issy-les-Moulineaux» et sa vue bucolique des bords de Seine  qui a bénéficié, peut-être dès l’origine, d’accrochages de prestige : dans le bureau du maire jusqu’en 1951, puis dans la salle des Commissions jusqu’en 1994, elle orne aujourd’hui le Salon Bonnier.

    - «Les Brillants » à Meudon qui offre une vue plongeante sur Paris. A l’arrière-plan se dessine la Colline de Chaillot avec les tours de l’ancien palais du Trocadéro construit par les architectes Jules Bourdais et Gabriel Davioud pour l’exposition universelle de 1878, et la silhouette de la Tour Eiffel qui transparait à travers les grands arbres.

    - «Vieille carrière»,  l’imposante vue de carrière d’argile à ciel ouvert prés de la porte de Versailles (sur la photo)  qui rappelle l’importance de cette industrie du Bassin parisien, qui permettaient la fabrication, après cuisson, de tuiles de «Vaugirard», utilisées dans la construction. Cette peinture est à rapprocher de l’une des  fresques d’Henri Darien  qui orne l’un des murs de la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Vanves qui représente aussi cette carrière qui s’étendait à l’emplacement du Palais Sud (Hall 7 du parc des expositions) le long de la rue du Moulin, face à l’autre mur où est représenté le lycée Michelet. Avec, entre les deux, cette immense fresque représentant la vue que l’on avait de la capitale à partir de Vanves au début du XIXéme siécle, et réalisé presque à la même époque de Constant Pape

    Aux côtés d’autres peintures, ses oeuvres illustrent toute la maîtrise d’un artiste, coloriste talentueux, et véhiculent une image de la banlieue empreinte d’une certaine nostalgie. «Cette exposition ambitionne de faire découvrir un paysagiste talentueux, grand coloriste, animé d’une certaine vision idéalisée voire nostalgique de la banlieue, entre sous-bois, fêtes champêtres, et paysages de carrières» indique la conservatrice qui a conçu cette exposition.

  • LE CONSEIL MUNICIPAL RETROUVE SON LIEU ORIGINEL ET HISTORIQUE

    Après deux ans de Covid et de confinements, le conseil municipal s’est, de nouveau, réunit à l’hôtel de ville, mercredi. « Le covid s’éloignant, l’état d’urgence étant levé, on retrouve notre lieu original » se réjouissait le maire Bernard Gauducheau qui y tenait.  Tout simplement par c’est là que sont prises les grandes décisions de la commune depuis sa construction vers la fin des années 1800. Mais la disposition de la grande salle Henri Darien a été inversée, retrouvant l’originelle, du temps d’André Roche (1965-1980) et de Gérard Orillard (1980-1991) et de leurs prédécesseurs, où le maire préside sous la statue de Marianne posée sur l’horloge et la grande fresque représentant les carrières qui se situaient rue du Moulin à l’emplacement du parc des Expositions et du Palais Sud, le public étant à l’autre bout sous la fresque représentant le lycée Michelet. Avec deux entrées, l’une par la salle des commissions pour les élus, l’autre par le petit couloir menant à l’escalier des Archives municipales. Mais petit problème récurent, la sono est toujours aussi déficiente, surtout si les élus ne parlent pas distinctement proche du micro 

    Avec ses 17 délibérations sur lesquelles le blog reviendra, ce fut un conseil municipal très technique et administratif - rapports annuels des DSP du marché, de la restauration collective,  d’enlèvement et mise en fourrière de véhicules,  ouverture des commerces le dimanche, actualisation du tarif des exposants du 17e village des terroirs en décembre, bilan accessibilité, où les vanvéens présents ont pu avoir un bilan de cet été et de la Rentrée et un avant goût de ce qui les attend sur fond d’inflation, de crise énergétique à travers les échanges, les déclarations, les réponses de la municipalité aux questions orales.

    Ainsi la ville comme beaucoup de ses consoeurs, a augmentée la taxe sur les résidences secondaires de 50% sachant que son taux est de 23,57%  pour faire face à des charges qui ont augmentés du fait de la hausse des coûts  de l’énergie et des matières premières comme l’a expliqué Bertrand Voisine, 1er adjoint aux finances en parlant de +25% pour l’électricité, +20% pour le gaz, par exemple, parlant d’une hausse de 13% du budget fonctionnement en 2023. « On est plutôt sur la position des communistes de Malakoff avec cette décision. Alors que des retraités vanvéens ont souhaité garder un pied à terre dans notre commune »  constatait Jean Cyril Le Goff (Renaissance, ex-LREM). «Je prends des idées où il y en a » lui a répondu le maire en citant Paris. «A Issy les Moulineaux, c’est 0% »  a-t-il répliqué. «Je ne me situe ni à droite, ni à gauche, sur sur le plan communal » lui a répond Bernard Gauducheau. «Mais c’est très violent ! » rajoutait Séverine Edou (Renaissance)… sous l’œil des verts qui souscrivaient à cette augmentation comme le remarquait l’un d’entre eux.

    Dans la communication sur le bilan des travaux de l’été 2022 assez conséquent qui sera sûrement présenté lors des réunions publiques d’Octobre  dans les 3 quartiers vanvéens (création de l’école temporaire du Parc, réfection des vestiaires de la piscine et contrôle d’accès, nouveau centre de loisirs de Larrmeroux, la médiathèque, la piste d’athlétisme…pour les plus importants), Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme,  en a profité pour répondre à ceux qui critiquaient la fermeture de la piscine cet été pensant la canicule : «Si la ville ferme l’été comme cela été le cas pour tous les travaux les étés précédents, c’est pour éviter de perturber l’initiation à la natation des écoliers durant l’année scolaire ».

    A l’occasion des questions orales, Pascal Vertanessian a indiqué durant cet été caniculaire, des brumisateurs ont été mis en place au Parc Pic et au Square Jarousse, ainsi qu’une fontaine à jets verticaux qui  a été installée dans le Square de l’Insurrection. Tout en rappelant, la plupart des parcs sont équipés de bornes fontaines permettant aux usagers de se désaltérer. Sandrine Bourg adjointe au maire aux affaires sociales a indiqué que 362 vanvéens s’étaient inscrits sur le registre  ouvert par le pôle Senior pour suivre les personnes fragiles pendant cette période caniculaire. 1980 appels ont été passés, 185 visites réalisées, 53 personnes visitées. Enfin Xaviére Martin, maire adjointe à l’éducation a rapidement tracé un bilan de la Rentée scolaire avec 706 écoliers en maternelles et 1061 en primaires.

  • UN PATRIMOINE EXTREMEMENT RICHE A DECOUVRIR A PIED DANS VANVES

    Le patrimoine vanvéen est à  l’honneur  durant ce week-end à l’occasion des journées européennes du patrimoine (JEP). Un focus est fait sur  Marina Tsetaeva ((1892-1941) grande poétesse russe qui a vécut à Vanves de 1934 à 1938 avec des animations et des visites au 65 rue Jean Baptiste Potin où elle a vécu. Il y a les incontournables : Le lycée Michelet, l’église Saint Remy, l’église des nouveaux martyrs de la terre russe, la cité Payret Dortail, label patrimoine d’intérêt régional depuis le printemps 2018, le prieuré Saint Bathilde qui fait partie du patrimoine remarquable d’Ile de France  où sont organisé des visites ce week-end qui les mettent en avant.

    Mais le patrimoine de Vanves ne se résume pas seulement à ces sites mis en avant, car il y en a d’autres bien sûr que vous pouvez découvrir au gré d’une promenade dominicale : Le parc F.Pic sauvé des lotisseurs par le maire dont il porte le nom, vec ses anciens pavillons de  la maison de santé du docteur Arnaud, le restaurant de la Tourelle, la créche du parc, mais aussi sa glacière et sa chapelle que les habitués du parc devinent sous son monticule de terre 

    Le lotissement voisin du lycée Michelet et du parc des expositions, dit des artistes, encadré par les rues J.Jaurés, M.Yoll, Jullien et V.Hugo,  implanté sur des parcelles en lanières issus des anciens terrains agricoles et viticoles (Ouest des Hauts de Vanves) ou il est l’héritage d’un passé ouvrier de la commune : Ses pavillons avaient été construit par la SA de la Plaine de Vanves dont le promoteur était l’ingénieur Emile Cacheux, spécialiste des maisons ouvrières qui exerça ses activités jusqu’à la fin du XIXéme siécle à Vanves. Ses caractéristiques : étroitesse des parcelles, constructions sur les limites séparatives et en recul de la voie laissant place à un jardinet à l’avant. Sans parler de certains pavillons dans les Villas, petites voies privées, desservant plusieurs maisons étroites implantées sur de petits terrains : Quincy, Dupont, Léger…  Avec quelques immeubles de l’Immobiliére 3 F entre S.Carnot et V.Hugo, à l’angle Barbés/J/Bleuzen, place de la République au dessus de la pharmacie ou du bâtiment HLM sur pilotis de la rue J.B. Potin.

    « L’époque contemporaine a marqué le paysage par une profonde restructuration urbaine où s‘illustrérent bien des architectes comme Henri Sauvage, les frères Perret, et les fréres Marne » ces derniers ayant construits notamment dans le style Bauhaus, jouant avec le béton et un parti pris de transparence  : La créche-maison de retraite Larmeroux (ex-maisons de retaites des vieux travailleurs) avec son entrée ornée de deux hauts reliefs des sculpteurs R. Coutin et l Piron sur les thémes de la vieillesse, de l’enfant et dela femme, avec  sa chapelle rénovée  ou le LEP Dardenne avec ses 3 étages de grandes verrières horizontale qui viennent aérer les murs de briques. Plus loin, l’hôtel de ville avec sa fresque d’Henri Darien , ou le tribunal d’instance construit en 1857 pour accueillir la première mairie de Vanves puis en 1897,  le premier tribunal de paix, la gare-pont de Vanves-Malakoff qui était une proussse architecturale à l'époque.