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  • PETITE FETE DE FAMILLE A VANVES POUR UN GRAND MAITRE DE LA TAPISSERIE : JACQUES BRACHET, OFFICIER DES ARTS ET DES LETTRES

    Une petite fête de famille s’est déroulée mardi soir à l’hôtel de ville de Vanves, comme les apprécie son maire,  pour un grand monsieur de la tapisserie : Jacques Brachet s’est vu ainsi remettre les insignes d’officier des arts et des Lettres par Bernard Gauducheau, avec à ses côtés, Monique Corsi, son épouse, ses amis et particulièrement « ceux du 13 » dont quelques artistes, ainsi que de l’avenue du Parc où ils séjournent, tous les deux, lorsqu’ils ne sont pas à l’île d’Yeu, leur second port d’attache après Vanves.  Sylvie Griotte, maire adjoint de ce village était présente. Il avait fait installer dans cette grande salle Henri Darien, des affiches de ses expositions, des photocopies d’articles, quelques extraits de catalogues de ses œuvres et expositions, avec la lettre d’Aurélie Filipetti, ministre de la Culture qui lui annonçait cette distinction dans la promotion de Janvier 2014

    Il est un acteur important du mouvement de la Nouvelle Tapisserie, avec des artistes qui se sont extirpés du statut de simple peintre cartonnier, pour se collecter directement avec la matière, comme le fit à la même époque Grau Garriga. Le maire a rappelé, en quelques mots la vie et l’œuvre de cet artiste qui a redonné ses lettres de noblesse à la tapisserie en utilisant la laine, la teinture pour pouvoir jouer avec les couleurs comme l’a expliqué ce dernier. Il a formé des tas d’élèves et exposé dans de nombreux pays, après être sorti de l’école des Arts Appliqués en 1947 à 19 ans, en  commençant à s’adonner, après la peinture, à la tapisserie, dans son atelier de Montmartre. Il  a connu l’aventure du théâtre de l’Est Parisien pour lequel il a conçu décors et costumes, créé un atelier expérimental au CIEP de Sévres et organisé ses premières expositions de tapisseries en France et à l’étranger dans les années 50… qui l’ont emmené loin, jusqu’au Japon… avant de s’attaquer à des œuvres monumentales comme « d’Yeu que la mer est jolie » bien sûr, mais aussi la grande aventure de la Roche sur Yon, avec cette œuvre textile tridimensionnelle – La 3 D avant l’heure -  pour son bicentenaire. Ce fut la dernière comme il l’a confié dans les quelques mots qu’il a dit après sa décoration : « La vie est un long fleuve tranquille et je subis les impacts du mascaret. J’abandonne des choses petit à petit, comme les œuvres monumentales. La peinture revient avec force à cause de mes yeux et de mon dos ». Allusion à un échange avec Max Pol Fouchet qu’il a côtoyé bien sûr, avec bien sûr  Andy Warhol, Jacques Chancel pour une « radioscopie » historique  « L’expérimentation est son terrain de jeu apportant toute sa dimension à la tapisserie » a conclu le maire avant le décorer

     

    Mais Jacques Brachet a tenu à parler de Vanves où il s’est posé en 1959 avec Monique Corsi et où il a conçu et  réalisé ses plus belles créations : « On a cherché un  atelier et on l’a trouvé au 13 de la rue de Châtillon dans cet ensemble d’immeubles typique avec leurs ateliers d’artistes et ses petits jardins bien entretenus au fond ». Il avait alors  installé son atelier à Vanves dans une ancienne épicerie à côté de la boucherie (devenu l’espace Latapie) où oeuvrait les époux Chapizot. Et de raconter cette anecdocte du tournage d’un reportage TV sur lui  pour le Centre Pompidou où l’on voyait l’épouse du boucher faire le guide dans son atelier en présentant des œuvres  (qui avaient déjà disparues emportés pour une exposition) avec quelques commentaires : « C’était devenu le reportage TV sur Madame Chapizot, car son mari avait installé un téléviseur dans sa boutique où il le diffusait sans discontinuer à ses clients ». Réticent au début de s’installer là, il a raconté qu’il a aimé ce quartier et ce « 13 de la rue de Châtillon » où il y avait un « mélange d’ethnies et de cultures différentes qui a suscité et permis de nombreux échanges ». Surtout lorsqu’il faisait sécher dehors ses bouts de tapisserie. « J’ai voulu que la tradition perdure lorsque j’ai quitté cet atelier où s’est installé maintenant un autre artiste! » a-t-il indiqué. Rappelons que Monique Corsi, son épouse, avait reçu les insignes de chevalier des Arts et lettres en 2002 des mains du maire.  Jacques Brachet qui forme un couple indissociable avec Corsi, avait alors expliqué que chacun vivait sa vie d’artiste de son côté, dans leur atelier respectif, et découvrait leurs œuvres comme les autres lorsqu’elles étaient terminées, se refusant à interférer sur le travail de l’autre. Et ils continuent tous les deux entre l’île d’Yeu l’été et les beaux jours et Vanves en hiver. 

  • HANNA SASPORTAS JEUNE CONSEILLERE MUNICIPALE DE VANVES ETAIT EN ISRAEL PENDANT L’OPERATION « BORDURE PROTECTRICE » : « J’ai refusé de rentrer, car je ne voulais pas laisser le terrorisme me dicter ma conduite »

    Hanna Sasportas, jeune Conseillère municipale, a séjourné en Israël au moment de la crise et de l’opération « Bordure Protectrice ». Elle devait passer 4 mois de stage à l’étranger, dans le cadre de ses études en école de commerce en spécialisation marketing/communication. Ayant des facilités en Israël où elle a de la famille et connaît quelques personnes, elle a pu trouver un stage dans une start up de chasseurs de têtes, en tant que « community manager », située à Tel Aviv.  « J’ai décidé de partir à un moment où c’était très calme, en avril 2014. Je devais rester 8 mois, mais j’ai dû écourter mon stage, pour revenir début septembre » explique-t-elle au Blog Vanves Le Quotidien à qui elle raconte son séjour.

    Vanves Au Quotidien – Au moment de votre arrivée en Israël, tout était calme ?

    Hanna Saspportas : « Je suis arrivée juste avant les événements c'est-à-dire le meurtre de trois adolescents israéliens en Juin 2014, perpétré par des membres du Hamas basés en Cisjpordanie, suivis de l'arrestation en Cisjordanie de 400 sympathisants ou membres du Hamas et de l'assassinat d'un adolescent palestinien (acte isolé perpétré par des extrémistes, depuis condamnés) d’où tout est parti. A partir de ce moment, une pluie de roquettes a atterri sur le territoire israélien plus qu’à l’habitude, dans la mesure où de nombreuses roquettes tombent sur le sud Israélien à Ashkelon, Sderot ou à Ashdod, entre autres. Les habitants de ces trois communes, avaient 15 secondes pour aller s’abriter, malgré le système anti-aérien qui n’arrête pas tout. Quand on a une dizaine de tirs par heure, ce n’est pas possible de tout arrêter. Cette protection revient très cher et l’économie israélienne ne peut pas se permettre de la financer et la supporter indéfiniment. Au fur et à mesure, ces roquettes ont visé de plus en plus l’intérieur du pays, atteignant Tel Aviv par exemple, ce qui commençait à devenir difficilement supportable pour la population. Et je l’ai vécu pour savoir que ce n’était pas une petite alerte de rien du tout, c'est assez traumatisant. J’étais dans la rue lorsque j’ai entendu ma première explosion !

    VAQ – Qu’est-ce qui se passe lorsqu’il y a une alerte ?

    H.S. : «  Quand on entend la sirène, on a à peu près 90 secondes pour s’abriter. Parfois, il n’y a même pas d’alarme, et tout de suite l’explosion, avec le sol qui tremble comme si un métro passait, avec un bruit très sourd.  Très traumatisant lorsqu’on est seule dans la rue à 22H alors que l’on sort juste pour rejoindre des amis et prendre un verre. Et si l’on n’est pas loin, on court à l’abri ou dans la cage de l’escalier pour s’abriter dans la cave, avec des situations assez drôles malgré tout. Car au début, on en parle, on essaie de dédramatiser la situation parce qu’on ne peut rien faire d’autre. Lorsque les tirs de roquettes sont allés encore plus loin, vers le nord, l’inquiétude s’est faite sentir, avec beaucoup de questions. Des amis qui étaient dans l’armée, ont commencé à me dire qu’elle allait justement réagir face  à ces tirs de roquettes. Toutes les troupes se sont amassées autour de Gaza, pas forcément pour intervenir d’une manière terrestre dans un premier temps, mais dire que l’on est prêt à réagir, à se défendre.

    LES « TUNNELS »

    VAQ – Notamment avec tout l’épisode de la destruction des tunnels

    H.S. : « Le but de cette opération était d’arrêter les roquettes. Mais on sait, depuis des années, qu’il y avait des tunnels en construction, et on a appris qu’une opération de large envergure était prévue : les utiliser pour rentrer sur le territoire israélien et perpétrer des assassinats dans les villes limitrophes, le jour de Roch Hachana, le nouvel an juif, à la fin du mois de septembre. D’où l’objectif de détruire tous ces tunnels pour ne pas renouveler le traumatisme de la guerre du Kippour.

    VAQ – On n’en a rien su au travers des médias internationaux ?

    H.S. : « C’est bien le problème. Même si cela a été dit, expliqué par les portes-paroles de l’armée, car parmi les personnes arrêtées, beaucoup confirmaient ce projet d’attaque sur des civils. Pendant l’opération terrestre, il y a eu une désinformation, sur les chiffres des victimes civiles, dont la plupart étaient transmis par le ministère de la santé du Hamas. On connaît bien leur manière de faire, et c’est très frustrant de voir qu’une organisation classée terroriste par l’ONU et l’UE, est plutôt crue, et que personne ne dit de quelle source proviennent les chiffres. J’ai pu rencontrer à l’hôpital des victimes parmi nos jeunes soldats qui racontaient que les palestiniens leur envoyaient les enfants équipés de ceintures d’explosifs. Ce qui n’est pas revenu aux oreilles médiatiques françaises et européennes. On a tellement voulu accuser l’armée israélienne d’exactions sans évoquer les méthodes du Hamas qui sont des plus condamnables. 

    LE QUOTIDIEN A TEL AVIV

    VAQ – Comment vivent au quotidien les israéliens lors d’une telle crise ?

    H.S. : « Pas très bien. Et cela a été mon cas. Mes parents voulaient que je rentre, ainsi que mon fiancé,  car ils  comprenaient que je ne le vivais pas très bien. J’ai refusé car je ne voulais pas laisser le terrorisme me dicter ma conduite. Mais les Israéliens sont habitués à la guerre. Sauf que là, ce conflit a été perçu d’une manière différente, parce que l’on a senti que nous étions à un tournant. Dans leur tête, il fallait aller au bout des choses, mais c’était difficile, avec les pertes de ces jeunes soldats, avec ces roquettes qui leur tombaient sur la tête, ne pouvant plus, du coup vivre normalement. 

    VAQ – Quelles étaient les signes qui montraient que le vie n’était pas normale ?

    H.S. : « Tel Aviv est une ville qui ne dort pas, car 24H sur 24, les supermarchés et les bars sont ouverts. Mais il n’y avait plus personne le soir dehors. Les habitants préféraient rester chez eux pour regarder les informations, et être à l'abri au cas où il y aurait une alerte. Et pourtant c’est la saison où généralement, on n’a pas de place à la plage qui, cette fois, était déserte. Au bout d’un certain temps, les Israéliens se sont arrêtés de vivre, avec beaucoup de menaces d’infiltrations à Tel Aviv, amenant les autorités à fermer le bord de mer un soir. Bord de mer qui est le centre de la vie nocturne. Ce qui créait une ambiance bizarre parce qu’en même temps, ils voulaient montrer qu’ils n’avaient pas peur, qu’ils ne voulaient pas se laisser envahir par ce sentiment que tout le monde ressentait de toute façon. C’était vraiment une guerre psychologique.

    Et je l’ai mal vécue personnellement, car je n’ai pas beaucoup dormi, parce que j’avais de la famille et des amis à l’armée, que je connaissais des gens dans le sud qui subissaient des roquettes pratiquement toutes les minutes  Avec le temps, on s’habitue, mais on regarde toujours en l’air, au moindre petit bruit, on a peur. Maintenant dès que j’entends pétarader une moto, je sursaute et je regarde dans le ciel, de même je me retourne lorsque j’entends une ambulance. Là-bas beaucoup ne mangent plus, somatisent en quelque sorte cette ambiance qui créée en chacun de nous un vrai traumatisme. Je me souviens d’un samedi soir de juillet où les palestiniens du Hamas avaient annoncé par communiqués qu’ils enverraient des roquettes jusqu’à ce que Tel Aviv soit en ruines. C’est la soirée où j’ai eu le plus peur, car ils en ont envoyées beaucoup.    

    PERCEPTION ISRAELIENNE

    VAQ - N’avez-vous pas l’impression que cela n’en finira jamais ?

    H.S. : « Tant que le pouvoir international ne réalisera pas que les Palestiniens sont victimes d’un régime totalitaire. A partir du moment où on accuse Israël de vouloir exterminer les palestiniens du Hamas, c’est sûr que l’on ne peut pas en finir. Beaucoup en sont venus aujourd’hui à justifier les roquettes sur Israël. Que l’on soit contre la politique d’Israël ou que l’on soit pour, cela ne change pas les choses. On ne vise pas des populations civiles. Tant que l’on n’aura pas pris conscience que c’est le Hamas qui est la cause de tout cela, on n’en sortira pas.

    VAQ  - Même des Israéliens ont manifesté dans la rue contre les interventions de l’armée israélienne ?

    H.S. : « C’étaient surtout des parents de soldats morts dans les précédents conflits et qui demandaient d’arrêter la guerre parce qu’on en a assez. Des parents qui ont perdus leurs fils. De nombreux sondages ont montré que les Israéliens étaient convaincus, dans leur grande majorité, qu’il fallait se débarrasser du Hamas et remettre les clefs de la bande de Gaza à Mahmoud Abbas.

    VAQ – La droite et l’extrême droite qui  dirigent Israël ne sont-elles pas en  cause ?

    H.S. : « La politique en Israël n’a rien à voir avec la politique française. L’extrême droite française n’a rien à voir avec l’extrême droite israélienne. Sur les décisions d’une telle opération comme « Bordure protectrice » c’est le Cabinet de sécurité du gouvernement, composé de centristes, de centre droit, de la droite et de partis un peu plus à droite qui les prend. Et j’ai vu un premier ministre, Benyamin Netanyahou, attentif à ce qui se passait, se déplaçant sur le front. Cette opération était nécessaire pour calmer les tirs de roquettes.

    PERCEPTION FRANCAISE

    VAQ- Comment réagissez-vous  face à la perception qu’ont les français de ce conflit et qui a fait débat jusqu’à ces derniers jours ?

    H.S. : « La plupart des gens sont mal informés. On a une perception de ce qui se passe en Israël qui n’est pas réelle, et aussi en Palestine d’ailleurs. Ce n’est pas seulement Israël qui fait blocus, mais aussi l’Egypte, car il y a eu énormément d’attentats visant les soldats égyptiens, notamment dans le Sinaï à cause du Hamas. Des tonnes de denrées humanitaires sont envoyées à Gaza par Israël toutes les semaines sur lesquelles le Hamas fait main basse. Il y a beaucoup d’idées fausses, confuses, de préjugés. On a l’impression qu’il y a un mur de séparation entre les juifs et les palestiniens, ce qui est vrai dans certains endroits, mais faux dans d’autres. Des Palestiniens viennent quotidiennement travailler en Israel et d’autres y vivent bien.

    VAQ – En voulez-vous à ceux qui prennent fait et cause pour la cause palestinienne en France

    H.S. : « Non, pas du tout, parce que je les comprends d’une certaine façon. Mais j’en veux à ceux qui condamnent Israël sans savoir vraiment ce qui s’y passe et sans avoir vu quelle est la réalité des choses. Ils ne comprennent pas la complexité de la situation, car si sur Gaza c’est une chose, sur la Cisjordanie ou la Judée Samarie, c’est encore autre chose. Mais sur Gaza, lorsque les Israéliens sont partis, ils ont laissé beaucoup d’équipements et d’aménagements urbains en bon ordre. Mais aujourd’hui, tout a été détérioré et pas seulement par les différents conflits. Je ne comprends pas comment les Palestiniens peuvent accepter d’être gouvernés par le Hamas. Il faut les libérer du Hamas. 

  • LA SECTION PS DE VANVES ENTRE HOLLANDAIS, VALLSIENS, FRONDEURS, AUBRYSTES ET NI NI

    A l’occasion de la déclaration de politique générale du Premier Ministre, les frondeurs vont se compter. Mais qu’en est il à Vanves ? Le Numéro de Libération consacré le samedi 29 Août à l’université d'été du PS à la Rochelle, était édifiant, puisque deux socialistes vanvéens apparaissaient en photo sur la p.2 avec un article consacré aux états d'âmes des militants socialistes. Curieusement, les propos de Valérie Mathey conseillère municipale PS étaient repris, puisqu’elle se range parmi les frondeurs : « Avant le changement de gouvernement, on débattait entre nous sur la social-démocratie, mais depuis lundi, on parle de social-libéralisme. Dans quelques mois, on sera au libéralisme, mais sans le social », avec ce commentaire très clair du journalisme qui constatait : « désabusée, cette mère de famille avait choisi Martine Aubry, elle n’en peut plus de Manuel Valls ». Par contre, les propos de Guillem Gervilla, jeune candidat sur la liste conduite par Antonio dos Santos aux dernières municipales, n’avaient pas été repris. Et pour cause, il fait partie des Vallsiens qui s’organise dans les Hauts de Seine, dans une section PS vanvéenne plutôt hollandaise, ce qui ne le gêne aucunement, pour soutenir l'action du Premier Ministre.   

    Guillem Gervilla fait parti de la trentaine de jeunes socialistes, qui ont ouvert une page facebook  à travers laquelle ils  dialoguent avec  prés de 270 jeunes. « Ce n’est pas un courant pour l’instant, juste quelque chose en externe du PS qui nous permet de nous regrouper, comme dans les Yvelines… Mais cela devrait vite s’arrêter pour être intégré au PS et devenir un courant (socio-démocrate), de soutien au Premier Ministre et même au couple exécutif car on  soutient la ligne du Premier Ministre qui applique la ligne qui lui est donnée par le président » expliquait l’un de ses jeunes vallsiens  - à Première Heure tout récemment  - qui ne veulent pas trop se mettre en avant pour l’instant. Ce qui ne les empêchent pas de commencer à se structurer, et de réfléchir à la création d’un mouvement « Jeunes réformistes et Républicains » : « Quand on a, en face, une telle opposition en interne de la famille socialiste, on ne peut pas rester sans broncher. C’est sympa d’avoir des oppositions, mais ils vont trop loin » ajoute t-il. Il est ainsi dans la lignée des Le Goff, Mondon, Dos Santos qui ont fait campagne pour François Hollande en 2012 avec Gabriel Attal et Philippe Goavec qui sont plus directement engagés puisque l’un est conseiller parlementaire de la ministre Marisol Touraine, et l’autre travaille au Service d’information du gouvernement et gère le site internet du gouvernement.

    « Les frondeurs de Vanves ne sont pas des frondeurs à la gauche de la gauche, mais de position. Ils se positionnent surtout en tant que frondeurs, pas parce que la politique menée les gêne beaucoup, mais parce qu’ils veulent faire monter les Aubrystes qui ont perdus la fédération des Hauts de Seine au profit de Philippe Sarre » explique un Vallsien-Hollandais. C’est vrai que cela devient compliqué comme chez les écologistes. Car derrière les frondeurs, il y aurait les « Aubrystes » - vous suivez- avec au plan national Martine Aubry, bien sûr, Pascal Lamy, et Jean Marc Germain, le député de Clamart ex-dircab de Martine Aubry et époux d’Anne Hidalgo. Au plan départemental, les Aubrystes n’ont pas du tout accepté d’avoir perdu la fédération PS 92 au profit du hollandais Philippe Sarre. Pascal Buchet, aubryste ce coeur, ex-maire et toujours conseiller général de Fontenay aux Roses se démène pour la lui reprendre au prochain congrés du PS.  En attendant, il lorgne sur la présidence du groupe PS au Conseil Général des Hauts de Seine  qui paraissait dévolu à Guy Janvier, Conseiller Général de Vanves qui est rentré de l’étranger ce week-end pour assister à la Commission permanente d’hier après-midi.    

    Notre conseiller général ferait parti des socialistes qui sont  ni frondeurs, ni sociaux libéraux,  ni godillots, à l’image d’Alexis Bachelay, député PS de la 1ére circonscription des Hauts de seine (Gennevilliers) qui a lancé le mouvement « Cohérence Socialiste » avec 3 autres députés,  Yann Gallut anciens de la Gauche Forte,  Karine Berger et Valérie Raimbaud. La rumeur laissait entendre que Guy Janvier pourrait en être le porte parole. Ils devraient réunir les socialistes franciliens qui souhaitent rejoindre leur mouvement, jeudi prochain, à l'assemblée nationale. Ils ont commencé à aborder de nombreux thèmes comme la politique économiques, l’Europe, les Institutions… et mis sur papiers leurs propositions dans un livre : «Contre la mort de la gauche ». Ils devraient jouer le jeu des Etats Généraux du PS mais, ce n’est pas suffisant à leurs yeux.  Ils demandent la tenue d’un congrés dans les délais impartis c'est-à-dire en 2015. Ils veulent « ré-inventer un  socialisme du XXIéme siécle qui ne soit pas, effectivement, un abandon et un renoncement à toutes nos valeurs, ni une crispation sur une autre histoire et une façon de regarder dans le rétroviseur ». Pour eux, il faut se réarmer politiquement ou sinon, comme certains le craignent et l’ont dit, le PS est mort. L’un des jeunes du PS Vanvéen les a plus ou moins rejoint : Remi Carton a déjà assisté à quelques unes de leurs réunions, en étant chargé d’en faire les comptes rendus. Il n’est ni frondeur, ni Vallsien. « Quant à savoir si le Hollandisme existe seulement.. » répond il lorsqu’on l’interroge. Il est ainsi plutôt dans la lignée de « Cohérence socialiste », ce qui ne devrait pas beaucoup plaire aux « hollandais" vanvéens.