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  • LA DERNIERE SAISON DE JOSE ALFARROBA AU THEATRE LE VANVES : « Ma plus belle aventure professionnelle a été à Vanves ».

    Il flottera comme un goût de nostalgie ce soir lors de la présentation de la prochaine saison du théâtre Le Vanves, la dernière pour José Alfarroba, qui « est à l’image de ce que j’ai défendu tout au long de ces 18 années : l’expérience artistique, l’audace, l’accompagnement de l’émergence, le parage, la découverte, les rencontres » écrit il dans la page d’accueil du livret consacré à cette nouvelle saison. « Dans cette période difficile, pour les intermittents, et la création artistique, nous réaffirmons également notre soutien à la recherche, convaincus qu’elle est fondamentale et indispensable au renouvellement des formes et des esthétiques » ajoute t-il en citant ses nouvelles collaborations avec  des écoles de théâtre, le LFTP (Laboratoire de formation au théâtre physique), et l’ESAD (Ecole Supérieure d’Art Dramatique), 3 universités parisiennes, le Centre Nationale de la Danse, le Théâtre des Tanneurs de Bruxelles, La Loge à Paris….

    « Vivre pour José Alfarroba, c'est oeuvrer pour que la culture soit accessible à tous, en frayant de nouveaux chemins, comme à Vanves, où il se passe toujours quelque chose, et où l'on va avec plaisir, parce qu'on s'y sent bien. Il n'y a pas de chichis, mais un bar nommé Pina, en hommage à Pina Bausch, avec des murs couverts de photos et des tables bricolées, où, pour 5 euros, les gens peuvent manger des assiettes préparées par l'équipe. Pareil pour le prix des places, qui flirte avec les 12 euros. Mais, le plus remarquable, c'est qu'on sort de Vanves sans être agacé, même quand le spectacle n'était pas bon. Et pourquoi donc ? Parce qu'il règne à Vanves un état d'esprit particulier. On y vient pour la découverte, on sait que José Alfarroba peut se tromper, mais qu'il sait fleurer l'air du temps. A quelqu'un qui lui disait un jour : "Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une ligne très précise dans votre programmation", il a répondu : "Il n'y a peut-être pas de ligne, mais il y a pêche à la ligne. On lance, et on essaie.". Ce "on" n'est pas de majesté. José Alfarroba se définit comme un "chef de collectif" : "La seule obligation que j'impose à mon équipe est d'aller voir des spectacles, et d'y aller ensemble. Ce ne sont pas nécessairement des choses que je programmerai, mais ça permet d'ouvrir le regard à d'autres esthétiques » écrivait à son propos un journaliste du Monde en dressant le portrait de ce « drôle d'homme, énergique et touchant » né au Portugal en 1950 sous la dictature.

    Revient à l’esprit lorsqu’on l’a entendu parler de lui, cette passion pour le 7éme art, son père l’ayant emmené très tôt dans une salle de cinéma (à 4 ans parait il), « pour la France et le français », avec  ce départ pour Paris où il a fréquenté la fameuse université de Vincennes, puis travaillé pour le Mouvement Culture et Liberté, la Fédération Léo Lagrange, au service culturel de Clichy et au théâtre Ruteboeuf recruté par Jacques Delors puis le Théâtre Le Vanves par Guy Janvier,  Art Danthé…José Alfarroba insiste toujours sur son « bonheur de parler français » qui ne lui a pas fait perdre son accent, de son « histoire d’amour fabuleux avec la France », de ce « terreau extraordinaire » qu’il a trouvé à Vanves où il a bénéficié « d’une liberté totale », où il a pu mener son projet comme il l’entendait. « Ma plus belle aventure professionnelle a été à Vanves ».

    Il va de nouveau se prêter à « cet un exercice ennuyeux »qu’est une présentation de saison « que l’on a essayé de faire plus court » comme il le dit chaque année, et ne respecte pas jamais, en présentant pièces, carte blanche, soirées jazz, festival de forme émergente, musique ancienne, Artdanthé…. Il avait confié au Blog Vanves au Quotidien les petits secrets de préparation d’une saison : « Quelquefois, elle est déjà pré-montée 3 saisons avant. A chaque fois que l’on rencontre des gens, que l’on va voir des spectacles, parce qu’on voit des choses ailleurs, on peut le retenir pour l’année d’après. Mais je n’ai jamais réussi à comprendre pourquoi. J’ai un peu le nez, j’ai acquis de l’expérience, et je vois beaucoup de choses. Dans ma tête, je me fais toujours un peu la saison idéale, pas pour moi, parce que j’essaie de ne pas forcément présenter ce que j’aime, et que je trouve intéressant,  à une population, à un public. Mais on ne peut pas non plus présenter des choses que l’on n’aime pas complètement. Il faut toujours qu’il y ait une petite accroche » confiait José Alfarroba. Il est  très rare qu’il programme sur dossier. « C’est souvent des réseaux de jeunes artistes qui nous disent « tu dois aller voir cela, c’est superbe ! ». Et Olivier, Tristan ou José y vont « car il est très rare que je programme sans que nous l’ayons vu  ou que je l’ai vu moi-même, même si je leur fais confiance. On aime bien être tous d’accord ! »

    Enfin, il faut vendre cette saison ! « On essaie par rapport à ce lieu – on  est tous conscient que c’est de l’argent public -  à faire très attention, en tirant les prix, en, faisant en  sorte qu’il n’y ait pas d’abus de quelque nature que ce soit. Le bâtiment est occupé pratiquement tout le temps, à part le mois et demi d’été où on se repose. La salle n’est jamais vide. Le projet que j’avais présenté aux élus c’était : « 300 jours par an, il se passe toujours quelque  chose à Vanves !». J’aimerais, mais c’est peut être  utopique  que le vanvéen se dise « qu’est-ce que je peux faire ce soir ? – Et il y en a – et qui vient au théâtre : « Ah il n’y a pas de ciné. Et bien ce n’est pas grave ! on vient ! ». Le travail est plus dur avec Internet, la TV, pour faire venir du monde, avoir de nouveaux spectateurs, garder ceux qui sont là, les appeler…avec un bar convivial où l’on se fait quelques petites assiettes ! ». Il racontait alors l’histoire de cette vanvéenne qui ne connaissait rien à la danse mais qui venait à tous les spectacles du festival Art Danthé. « Nous en discutions ensuite, surtout lorsqu’ils étaient quelquefois difficiles. Elle me disait alors : « Je ne pense pas être plus bête qu’une autre, je lis Le Monde,  mais là je ne comprends rien ». Et je lui répondais que « cela m’arrive. Des fois, je ne comprends rien. Mais je me fais ma propre idée, je voyage à l’intérieur d’un projet ». Et elle a continuée à venir, à prendre des abonnements tout en disant « Il y a des choses que je ne comprends toujours pas. Mais c’est vrai que je passe des bons moments…d’émotion ». Et en plus la danse est un spectacle pas très long ».    

    A l’occasion des trente ans du Théâtre et de sa remise des insignes  de Chevalier dans l’Ordre National des Arts et des Lettres, en 2012, il avait fait part  de son « véritable bonheur de travailler dans cette ville. La politique et la culture font bon ménage. C’est pourquoi je suis resté… » - Il est vrai qu’il avait prévu de rester 3 ans. Il en est à sa 18éme saison culturelle – « …avec une équipe extraordinaire, et un théâtre où tout est fait main, ce qui n’est pas négligeable en cette période de crise » précisait il

  • L ES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE ENTRE FETE DU COMMERCE, CONSEIL MUNICIPAL ET SAINT FRANCOIS

    Lundi 29 septembre 14

    A 10H à la Grande Pharmacie Bleuzen : Dégustation de thés et tisanes mêlant santé et plaisir dans le cadre du Mois du Commerce 

    Mardi 30  Septembre

    A 20H a théâtre : Soirée présentation saison culturelle 2014-15 du Théâtre Le Vanves. Ce sera la 18éme et dernière saison pour José Alfarroba qui devrait prendre sa retraite en 2015

    Mercredi 1er Octobre

    à 19H à l’hôtel de Ville : Conseil Municipal qui devrait fixer un objectif de réalisation de logements sociaux pour la période 2014-16, réviser son règlement local de la publicité, régulariser des emprises foncières avec la Ville de Paris concernant le parc des expositions, permettre de constituer un groupement de commandes avec GPSO pour permettre le diagnostic phytosanitaire et le recensement cartographique des arbres du territoire, décider de la mise en couverture des escaliers menant au parking  public Saint Remy, demander des subvention au titre de la dotation parlementaire pour les travaux de rénovation du 2éme étage de l’école élémentaire Marceau, la rénovation des façades de l’hôtel de Ville, mais aussi la dématérialisation des séances du conseil municipal.  Il devrait avaliser les rapports annuels des délégataires de services publics, décider du projet formation pour les 11-13 ans, approuver le règlement intérieur des Conseils de quartiers , décider du taux de rémunération des enseignants assurant les NAP dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires, voter une subvention exceptionnelle au Stade de Vanves, se prononcer sur le retrait de Velizy de GPSO 

    A partir de 20H au restaurant Le Paris : Soirée ligue des Champions avec des spécialités réunionnaises

    Jeudi 2 Octobre

    A partir de 20H au restaurant Il Giardino : Soirée « Quizz musical » avec spécialités italiennes

    A 20H30 à l’espace Tuilerie : Conférence sur la « graphothérapie » par l’association Artliance

    Vendredi 3 Octobre

    A 19H à Panopée : Deux créations sont présentées pour ouvrir la saison 2014-15 du Théâtre Le Vanves : « Did Eve Need make-up », premier volet d’une trilogie familale, et « To escape from el nothing bette thane els » qui est une introspection intime 

    A 20H45 à la salle des Cinéastes : Séance publique au cours de laquelle seront présentées des réalisations vidéos tournées sur le chemin de saint Jacques de compostelles, en présence des auteurs

    Samedi 4 Octobre

    A 10H à Eden Floor : Atelier Folral

    A 10H au GEM Le Cap: Portes Ouvertes de ce Groupe d’Entraide Mutuelle de l’association Simon de Cyréne avec présentation des activités

    A 10JH au Café Le Tout Va Mieux : Café Théo sur le théme « la famille on en parle » alors que s’ouvre au Vatican, le lendemain, le Synode desFamilles

    A 11H à l’école Marceau : « Exposition-vente »  de l’association Artisans du Monde

    A 12H au MacDonald : Animation exceptionnelle pour les petits vanvéens

    A 20H au Gymnase A .Roche : Match de Basket Vanves -  Vitré

    A Partir de 20H aux Platanes : Soirée Moules/frites et chansons françaises

    A 20H30 au théâtre Le Vanves (et à 17H Dimanche) : « Le No Show » - « un show must-go-on à tout prix » sur une idée originale d’Alexandre Fecteau avec le collectif « Nous sommes ici » & Théâtre du Bunker (Québec). Il a ouvert le festival Transamérique à Montréal cette année et ouvre la saison 2014-15 à Vanves

    Dimanche 5 Octobre

    A 10H à Saint François : Grande journée paroissiale en l’honneur de la fête de la St François avec à 10h : Messe solennelle à St François, à 12h : Déjeuner partagé. Venez avec plat salé ou sucre, à 14h30 : Présentation de la spiritualité franciscaine : « St François : une spiritualité pour chacun d’entre nous »

     

    A 15H au gymnase Marcel Bec (à Meudon) : Match de Handball Stade de Vanves/Cercle Paul Bert Rennes

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    JCE GPSO : Guillaume Benhamou a été élu président de la JCE (Jeune Chambre Economique) GPSO à l’unanimité jeudi dernier. Il remplace David Wajnsztok à la tête de cette association lancée fin 2012 sur l’agglomération de GPSO dont l’antenne de Vanves a été créée voilà maintenant un an. Cette JCE locale est très prometteuse car elle est devenue l’une des plus active et dynamique des Hauts de Seine et de l’Ile de France, avec une antenne maintenant dans chaque commune de l’interco, des partenariats notamment avec le Challenger club en matière de formations qui suscitent l’intérêt de nombreux jeunes, le projet de trophées de la Jeunesse pour récompenser et mettre en avant des initiatives lancées par des jeunes de 18/40 ans

    DEFILE DE MODE : Le défilé de mode organisé sur la place de la République, vendredi soir, par Vanv’en Poupe, a été un succès à écouter les réactions le soir même  ou les jours suivants : « Un grand étonnement », « la surprise » pour beaucoup. « Ils sont demandeurs » selon Barbara Lahiani qui a bénéficié d’un temps exceptionnel, la place prenant des couleurs dorées sur les façades de l’église Saint Remy et des immeubles pendant ce défilé de mode sur un rythme musical endaiblé. Le public, nombreux, avec beaucoup de jeunes,  ont regardé tous ces mannequins d’un jour, de 6 à 56 ans (Edem, Eva, Océane, Choarce, Manon, Noémie, Fanny, Justine, Janine, Emma, Carla, Sidonie, Sandrine,  et Lili 69 ans ex-mannequin chez Dior)    défiler quelquefois rapidement, sur la scéne, dans la bonne humeur, avec beaucoup d’applaudissements pour certains d’entre elles. Elles avaient toutes été coiffées par Sami et Mima, photographiées par le frére de Barbara qui était entouré de Marie France, Marie Claire et Stéphanie dans les coulisses pour les changements de vêtements. Vanv’en Poupe est prêt à recommencer l’année prochaine. « Mais c’est du travail ! »

    FOOTBALL : « Souvenir d'un 4° tour de coupe de France qui restera qu'un souvenir. Malheureusement nous avons perdu après prolongation 1 à 0 contre Le Bourget. Il y avait la place pour passer, mais sans buteur, c'est compliqué » témoigne  Jean Claude Vignal, un président de la section football déçu, malgré la fière allure de ses joueurs

    EXPOGRAPH VANVES : « Le contrat est rempli, la qualification assurée! On peut simplement regretter sur cette rencontre de samedi, un excès de suffisance, où, après avoir mené assez rapidement 3/0, nos joueurs sont tombés dans la facilité! Des buts de belles factures, avec un Anouar aussi bien buteur que passeur pour régaler ses équipiers, l'altruisme, voilà la différence avec l'an passé! Un petit manque de concentration dans l'axe de Sofiane, a donné la seule chance aux adversaires pour marquer en contre 3/1, de courte durée, car, piqué au vif Expograph retrouve son jeu et engrange 3 nouveaux buts qui reflètent plus la différence entre les 2 équipes. 7/1 au final » témoignait Jean Royer le coach de cette équipe après sa rencontre de samedi au PMS A.Roche, comme Cap Nord pour le 2éme tour du championnat de France AS  «  Satisfaction de tous, mais attention à ne pas tomber dans les travers de l'année passée. Nike nous attend de pieds fermes, samedi prochain, et leur 3 défaites ne reflètent pas leur valeur..!Prouvons notre classement et conservons notre place de leader.C'est le souhait de tous ».

    TRANSPORTS : En posant la question d’actualité du groupe UDI faisant part de ses inquiétudes  après la suspension de l’écotaxe et l’abandon  d’une taxe régionale de 2 € sur le financement du Nouveau Grand Paris des Transports, reprochant au président de la Région et du STIF (Syndicat des Transports Ile France) d’aller trop lentement, tout  en invoquant des infrastructures vieillissantes et la nécessité d’avoir un réseau de transports favorable à la compétitivité et l’attractivité de la Région Capitale, Bernard Gauducheau s’est fait rembarré par Jean Paul Huchon :  « Attention à ne pas verser inutilement dans le Francilian Bashing monsieur Gauducheau ! » leur a-t-il répondu. « Car c’est oublier le SDRIF, le plan de mobilisation, les investisseurs étrangers qui citent notre réseau de transports, sa densité, comme l’un des atouts de l’Ile de France parmi d’autres grandes villes du monde ». Occasion  d’expliquer que les efforts de la Région portent leurs fruits : Mise en service du T6  (Chatillon-Velizy) et du T8 d’ici la fin de l’année, accélération de la ligne 17 et du prolongement de la ligne 14 au sud  de Grand Paris Express (GPE) -  « Je vérifierai sur pièce au Conseil de surveillance de la SGP que ces accélérations ne compromettent pas les autres tronçons, ni le financement du plan de mobilisation » - et planning bien calé et suivi sans retard dans le calendrier et le financement de GPE, avec le démarrage fin 2014/début 2015 du chantier de la ligne Rouge Sud.

    RATP : Isabelle Debré ne siége plus au Conseil d’administration de la RATP e tant que parlementaire, représentante du Sénat, depuis le mois de Juillet dernier où il a été renouvelé, Pierre Mongin, son PDG étant reconduit dans ses fonctions : « La RATP est une belle maison, dirigée par Pierre Mongin, bon gestionnaire et aussi visionnaire. Il a su projeter la RATP à l’international avec de réels succès. C’était pour moi une excellente opportunité de prendre part à cette aventure qui a duré cinq ans et m’a beaucoup appris sur la gestion très particulière d’un EPIC (Établissement public à caractère industriel et commercial). Malheureusement l’aventure s’est arrêtée pour moi. En effet, mon mandat était de 5 ans et le gouvernement a naturellement nommé une personne de sa sensibilité politique » a-t-elle confié à Vanves au Quotidien.

    TOUR TRIANGLE : Le Collectif Contre la Tour Triangle devrait une nouvelle fois se mobiliser au début du mois d’Octobre car le Conseil de Paris devrait examiner à la mi-Novembre une délibération permettant le déclassement de la parcelle sur laquelle la SCI Triangle, filiale de Viparis envisage de construire cette tour de 180 M de haut. « Le rejet d’une telle délibération bloquerait durablement, vioire définitivement le projet, rendant impossible sa construction » espérent les responsables de ce collectif. « A cette heure, une majorité de conseillers de Paris de sensibilités politiques diverses (EELV, Parti de Gauche, UDI, Modem, UMP, FdeG/PC …) semble vouloir s’opposer à cette délibération ».