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josé alfarroba

  • OUVERTURE DE LA 26e EDITION DU FESTIVAL D’ARTDANTHE DE VANVES

    Pour la 26e édition, le Théâtre convie les vanvéens à venir célébrer la diversité de la création chorégraphique française et internationale, autour d'artistes qui proposent de nouvelles formes, joyeusement hybrides, souvent indisciplinaires, du 9 au 23 Mars 2024. «Une nouvelle fois : inventons de nouveaux regards sur le monde et bricolons les imaginaires de demain, en acceptant de nous rendre proreux et ouverts à des visions singulières, en prenant le risque de la création, en se regroupant autour d'un projet spectaculaire qui en est parfois à ses premiers pas. Les artistes que vous retrouverez dans cette programmation proposent de créer, tous à la manière, le commun qui nous manque, peut-être fragile, délicat ou instable, mais qui, de spectacle en spectacle, viendra se poser dans nos vies comme une absolue nécessité» expliquent les organisateurs de  ce festival défricheur, lancé par José Alfarroba en 1998, aujourd’hui reconnu comme un acteur essentiel dans la mise en avant des nouvelles écritures chorégraphiques. «Les artistes que vous retrouverez dans cette programmation proposent de créer, tous à leur manière, le commun qui nous manque, peut-être fragile, délicat ou instable, mais qui, de spectacle en spectacle, viendra se poser dans nos vies comme une absolue nécessité.» 

    Artdanthé 2024 c’est 20 spectacles, avec des rencontres, des ateliers notamment de d anse, qui se dérouleront au Théâtre et à Panopée, ainsi qu’au LEP Louis Dardenne  pour l’un des spectacles de la soirée de clôture, «Histoire(s) Décoloniale(s)». C’est 21 projets, 7 pays représentés avec des spectacles d’artistes belges, espagnols, hongrois, autrichiens ou finlandais, 4 créations avec la piéce «Infra » de Vincent Dupuy (le 14 Mars), 4 premières françaises, comme «Fatigue», du chorégraphe hongrois Victor Szeri ou «Cosmic Latte», de la finlandaise Sonya Lindfors. Mais aussi 6 projets accueillis en résidence, 4 coproductions, et une exposition de l’artiste Guillaume Dégé, se tiendra du 9 mars au 3 avril, dans la galerie du Théâtre. Cette installation, pleine de poésie, est gratuite et ouverte à tous les publics.  «Nomadics , chorégraphié par Lisbeth Gruwez ouvre le festival ce soir au théâtre : une création où les danseurs se transforment en un paysage frénétique éphémère. Les danseurs dépeignent la manière dont la nature perçoit les êtres humains, tout en subissant leur empreinte.

  • LA POLITIQUE CULTURELLE DE VANVES : UNE OCCASION MANQUEE DE S’OUVRIR

    Souvenez-vous, le blog avait fait état d’un travail de la commission « Education  et Culture » du Conseil Economique, Social, environnemental de Vanves, sur les usages et pratiques des vanvéens en matière culturelle grâce à une enquête auprès de la population, considérée par la municipalité comme une autosaisine inutile.

    Mais le sumum de la bêtise a été atteint par la réponse de la direction de la culture elle-même, c’est à dire la direction du théâtre lorsqu’elle a expliquée que «la direction de la culture est en mesure de recevoir elle-même les remarques ou les besoins du public que ce soit théâtre, musique ou cinéma, et en assure le traitement ou la remontée auprès de PHARE grâce à sa connaissance réciproque des équipes et du public d’habitués, la présence de ses équipes à la fin des spectacles, les entrevues possibles avec les acteurs…Mais ne peut pas recueillir les besoins du public non habitué car il n’y a pas de délégué aux relations publiques ».

    Un refus de service en bonne et dû forme à une commission du CESEV qui proposait de questionner les vanvéens qui ne fréquentent pas le théâtre finalement. C’est-à-dire les vanvéens, en dehors des habitués qui forme un petit cercle fermé d’artistes et de compagnies vanvéens pour certains. Quel contraste avec l’ex-direction de la culture dirigée par José Alfarroba qui, avec son festival Artdanthé, avait réussi à faire découvrir à quelques vanvéens la danse contemporaine par une attitude ouverte et compréhensive. Là, manifestement, la nouvelle direction de la culturelle a décidé urbi et orbi de tourner en rond sur elle-même et de n’écouter personne. Dommage pour la culture devenue parisianniste de Vanves

  • FESTIVAL ARTDANTHE A VANVES : 20 ANS DE CREATION ET D’EMERGENCES CHOREGRAPHIQUES

    « Quand José Alfarroba (sur la photo avec des créateurs) est arrivé au théâtre Le Vanves à la fin des années 90, il a repris une salle municipale où il n’y avait pas de projet culturel, ni vraiment de saison culturelle, quelques spectacles parsemés dans l’année. On lui a demandé de faire un projet culturel, et il a monté sa saison,  fort de l’expérience qu’il avait surtout de la musique au théâtre Ruteboeuf de Clichy. Il était un passionné de danse, de théâtre, fan de  Pina Bausch, et un grand spectateur de danse contemporaine. Comme il est difficile  d’amener le public à être curieux sur la danse,  encore que ce n’est pâs toujours vrai, qui  était un peu « la discipline pauvre » du spectacle vivant, il s’est dit pourquoi ne pas se présenter comme un lieu qui peut aider des artistes qui ont besoin d’être diffusé. Il a  créé un festival,en 1998,  avec le concours des fréres Ben Aïm, compagnie de danse avec laquelle il a monté la première édition, sans l’aide des institutions, ainsi que  huit compagnies au maximun, sur une durée plus courte qu’aujourd’hui. Différentes formules ont par la suité, été essayée, avec des spectacles de danses parsemés dans la saison, un petit festival court, puis un peu plus long, un festival en 4 temps dans l’année… » racontait au Blog de Vanves au Quotidien un des assistants de José Alfarroba voilà quelques temps en rappelant que beaucoup de chorégraphes aujourd’hui y ont fait leurs premiers pas et pris leur envol.

    Ce festival a pris progressivement de l’ampleur, José Alfarroba mettant l’artiste au cœur du projet, ce qui permettait au public de se sentir investi, concerné puisqu’il voyait l’importance que cela représente pour un artiste de participer à ce festival. D’année en d’année, de plus en plus de compagnies ont été aidées…avec l’idée de mettre en confrontation un artiste confirmé avec un artiste émergent, grâce aux doubles-soirées. Le théâtre s’est ajouté à la danse, dans le cadre de ce festival, grâce à l’ouverture de Panopé en 2008, où la compagnie du D’Ores et Déjà, collectif autour de Sylvain Creusot, a été accueillie, puis le collectif « In Vitro »

    Toute cette émergence autour du Théâtre dans et hors festival Art Danthé, a permis au théâtre le Vanves,  d’avoir une visibilité au niveau du public francilien, des institutions qui aident et soutiennent le théâtre en France, beaucoup plus rapide que pour la danse… Du coup,  les grandes salles parisiennes venaient à Vanves pour faire leur marché : « Beaucoup de professsionels venaient au théâtre de Vanves pour regarder ce qui se fait, et prendre éventuellement un spectacle pour leur prochaine saison, ou proposer à un jeune artiste de monter chez eux leur prochaine création, avec des  moyens de productions que nous n’avons pas à Vanves où on ne peut pas réellement produire de spectacles ». Frédéric Mitterand alors ministre de la culture était venu pour sa 14édition,  assister  à la nouvelle création d’Anna Halrpin et Anne Collod « parades & changes in expansion ».

    Avec le départ de José Alfarroba à la retraite, remplacé par Anouchka Charbey, ce festival, pour sa 18éme édition a du  recentrer sa programmation sur la danse et la performance, tout en restant ouverte aux formes innovantes, théâtrales et musicales, ainsi qu’aux arts plastiques  en commençant à investir d’autres lieux vanvéens comme le conservatoire de musique, l’ODE et le prieuré des Bénédictines. Pour des raisons d’économies budgétaires, à cause d’un contexte difficile pour les collectivités locales, il a  évolué et s’est concentré sur un mois au lieu de trois, « tout en restant fidèle à la fougue et à l’esprit de partage insufflé par José Alfarroba qui l’a créé et développé pendant 17 ans » assurait –elle . Artdanthé n’en est pas moins resté un festival ambitieux, reflet de la vitalité de la jeune création contemporaine tant en danse qu’en performance ou en théâtre, comme le dé »montre cette  20éme édition