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LA POLITIQUE CULTURELLE DE VANVES : UNE OCCASION MANQUEE DE S’OUVRIR

Souvenez-vous, le blog avait fait état d’un travail de la commission « Education  et Culture » du Conseil Economique, Social, environnemental de Vanves, sur les usages et pratiques des vanvéens en matière culturelle grâce à une enquête auprès de la population, considérée par la municipalité comme une autosaisine inutile.

Mais le sumum de la bêtise a été atteint par la réponse de la direction de la culture elle-même, c’est à dire la direction du théâtre lorsqu’elle a expliquée que «la direction de la culture est en mesure de recevoir elle-même les remarques ou les besoins du public que ce soit théâtre, musique ou cinéma, et en assure le traitement ou la remontée auprès de PHARE grâce à sa connaissance réciproque des équipes et du public d’habitués, la présence de ses équipes à la fin des spectacles, les entrevues possibles avec les acteurs…Mais ne peut pas recueillir les besoins du public non habitué car il n’y a pas de délégué aux relations publiques ».

Un refus de service en bonne et dû forme à une commission du CESEV qui proposait de questionner les vanvéens qui ne fréquentent pas le théâtre finalement. C’est-à-dire les vanvéens, en dehors des habitués qui forme un petit cercle fermé d’artistes et de compagnies vanvéens pour certains. Quel contraste avec l’ex-direction de la culture dirigée par José Alfarroba qui, avec son festival Artdanthé, avait réussi à faire découvrir à quelques vanvéens la danse contemporaine par une attitude ouverte et compréhensive. Là, manifestement, la nouvelle direction de la culturelle a décidé urbi et orbi de tourner en rond sur elle-même et de n’écouter personne. Dommage pour la culture devenue parisianniste de Vanves

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