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  • LE CENTRE ANCIEN DE VANVES : UNE REUNION DE QUARTIER TRES MILITANTE

    Une partie de la salle des fêtes de l’hôtel de ville était remplie, mardi soir, en dehors de quelques vanvéens non encartés et de fonctionnaires municipaux, d’élus, de conseillers de quartiers et de militants UMP, UDI et Modem. D’ailleurs, pour un observateur averti cela se sent tout de suite. Par exemple, par des questions sur un sujet qui n’en suscite pas généralement, comme se fut le cas après la présentation du budget 2013 par Bertrand Voisine, maire adjoint des finances, et qui ont été sûrement suscités car extrêmement bien préparées. Ou par une invitation à poser la question à un participant en l’appelant par son prénon. Mais le sumum a été atteint à la fin de la réunion, lorsque le maire s’en est pris carrément au modem de Vanves qui a fait circuler un tract où ses auteurs lui posaient des questions. Ce qui a eu le don particulier de l’énerver et l’amener à leur rappeller qu’il organise de telles réunions pour que les vanvéens puissent justement le questionner – les deux militants son restés étonnament silencieux pendant ses deux heures – et qu’il est souvent en ville où les vanvéens peuvent l’aborder très facilement pour le questionner et discuter avec lui.

    Ainsi ses quelques signes  montrent les premiers et très timides prémices d’une campagne municipale qui est déjà dans la tête de tous les politiques vanvéens. Et notamment quelques explications comme celles-ci : « Je ne porte pas de jugement de valeur sur ceux qui nous ont précédé. On a fait un travail formidable depuis 10 ans. Notre sauveur est GPSO. Sans lui, nous n’aurions pas pu faire tout cela.  Surtout avec une baisse de ressources dû au départ de SFR. Or, il est important de ne pas s’arrêter à ce que fait la mairie. En faisant jouer les leviers, on a eu des initiatives publiques et privées, car des gens ont compris qu’ils pouvaient investir dans Vanves. Malheureusement les prix des métres carrés ont augmentés à 7000 €, 7500 € bientôt. L’écart entre l’ancien (5000/6000 € le m2) et le neuf (7000/7500 € le m2) se réduit. Les dépenses d’éclairages et de voiries représentent des sommes énormes. Nous allons peut être entrer dans une phase où l’on dépense moins pour éviter de jouer sur la fiscalité, alors que les familles font attention à leurs dépenses ! »

     

    Il n’en reste pas moins que cette réunion a commencé sans le maire qui inaugurait le cabinet d’un nouveau pédiatre à Vanves, par un exposé sur le budget communal 2013, puis selon « l’ordre du soir, et non du jour » selon un « bon mot » de Bernard Roche qui animait ce début de réunion, une présentation des travaux par Yann Texier, représentant territorial de GPSO que le maire-adjoint président du Conseil de Quartier Centre Ancien-Saint Remy a fait monter en grade en le qualifiant de directeur technique : Rénovation de l’éclairage public desrues René Sahors et Falret (50 000 € chacune), ainsi que Marcel Martinie/Pasteur  avec la rénovation de la voirie. Le maire en annonçant, un peu plus tard,  la requalification de la rue René Jézequel pour 2014, a ainsi constaté que c’est tout un axe de la place des Insurgés de Varsovie jusqu’à la gare SNCF qui aura été entièrement renové..en 2015. La ville procédera de la même façon que la rue Louis Dardenne avec consultation des riverains sur leurs désidératas, puis présentation d’un projet, ce qui n’a pas  empêché une riveraine de Louis Dardenne de se plaindre de n’avoir pas été informé de la dernière réunion publique. « Les services ont quelquefois du mal à entrer dans certains immeubles ! Nous sommes en phase de consultation des entreprises. Les travaux devraient se terminer à la Toussaint » a répondu le maire. Il faut ajouter la mise en place de zone 30 avec contre sens vélo dans les rues René Sahors, Guy Mocquet et Marie Besseyre, ainsi que les rues de l’Eglise et Gaudray avec des ralentisseurs comme ceux qui ont été installés rue de la République, et les rues Jullien, Gabrielle d’Estrée et Jullien dans le triangle Parc des expositions, Michelet, Manufacture.

     

    Le maire est revenu sur le chantier du conservatoire qui n’a pas bougé depuis quelques mois : « Les travaux devraient démarrer cet été pour prendre fin en 2014/15, et une ouverture pour la Rentrée 2015. Nous avons eu des difficultés juridiques avec les voisins, des problèmes de sondage et de dépollution (avec l’amiante notamment). Mais nous avions anticipé la démolition pour éviter les squatters ». Puis sur les terrains Aristide Briand (entre Coche/A.Briand et Diderot) qui font l’objet d’une consultation d’architecte : 50 dossiers ont été retirés. 44 seront éliminés. 6 seront retenus par un jury qui a été spécialement créé pour cela, selon plusieurs critères, et notamment la philosophie du projet : « Nous voulons uin projet de très haute qualité. Le théme est retenu : Une architecture d’inspiration contemporaine, avec des espaces verts, de l’eau » a-t-il expliqué en rappelant que « cet aménagement devrait nous permettre de financer le désendettement de la ville provoqué par l’emprunt engagé pour construire les équipements de l’école Cabourg qui fonctionnement très bien, et financer d’autres équipements comme la rénovation du gymnase André Roche ».

    Occasion de rappeler que la ville travaille avec le lycée Michelet, et la Région, pour rénover ses équipements sportifs avec, en contrepartie, la possibilité de les utiliser en dehors du temps scolaire. Par contre, à l’occasion d’une question d’un riverain du LEP Dardenne qui se plaignait que des jeunes trainent dans le hall de son immeuble, car ils n’ont pas de lieu où se retrouver à l’heure du déjeuner, le maire a indiqué que, malgré ses interventions, la région n’a rien voulu entendre, se limitant à dire qu’ils ont la possibilité d’aller déjeuner à Michelet, et ayant même refusé deux propositions de la ville : Un local spécifique dans les équipements publics de Cabourg au moment de sa construction, ou l’aménagement d’un auvant dans la cour du LEP. Sans commentaires lorsque les responsables régionaux expliquent à longueur d’inauguration de lycées qu’ils font tout pour améliorer la vie quotidienne des lycéeens.

     

    Devant le peu de questions, il a continué, en donnant des informations tout d’abord sur l’orgue de l’église Saint Remy, en cours de construction par l’entreprise Kerg, qui devrait être prêt pour la fin de l’année. Ensuite sur les nouveaux commerces : Une parapharmacie devrait s’installer à côté de Picard tenue par les pharmaciens de l’avenue de Verdun, à défaut d’un restaurant. Par contre, il n’y aura pas de pizzeria tenue par la championne des pizzas rue René Coche, à côté de la nouvelle boulangerie, les banques ayant refusées de l’aider ( ?), en parlant aussi d’un cabinet médical. Un participant l’a interrogé sur les nuisances provoqués par certains commerçants et notamment la teinturerie d’avenue Ernest Laval : « J’ai deux soucis  avec BTH et ses 7 camionnettes. Si on leur interdit de se garer rue de la République, BTH ferme. Et on n’a pas trouvé de solutions jusqu’à présent. Pour la teinturie, le niveaj de l’activité – elle est en sur-activité – n’est plus adaptré à ses locaux ! » a-t-il reconnu. Enfin, avec l’ouverture de l’EHPAD sur une partie des terrains de la rue Raymond Marcheron, Vanves dispose de 400 places d’accueil pour les personnes âgées avec Larmeroux, Arpage et Medicis. Il a en tête d’organiser des conférences animés par quelques des 30 prêtres de cet EHPAD qui sont des hommes remarquables.     

  • VANVES ET LA TOUR TRIANGLE : UNIBAIL POURRAIT ÊTRE RECONDUIT !

     La commission ad hoc constituée pour l’attribution de la concession du Parc des Expositions de la Porte de Versailles  s’est réunie la semaine dernière. Elle devait choisir entre Viparis (Unibail) et GL Events dans un climat de fortes tensions entre élus PS et UMP au sein du Conseil de Paris, les conditions consenties par la ville de Paris  à Unibail laissant plus que « perplexe » les élus de l’UMP. La commission s’est prononcée pour Unibail  grâce aux voix des élus PS,  PC, PRG, EEELV s’étant abstenu, l’UDI n’ayant pas participé au vote, l’UMP ayant boycotté la réunion au motif « qu’Anne Hidalgo avait démissionné de la présidence de la commission d’attribution, composé de  14 élus, sans explication satisfaisante ». Ce choix devrait être validé lors du Conseil de Paris prévu les 8 et 9 Juillet prochain où les débats risquent d’être chaud. Alors que la ville de Paris était censée récupérer quelques millions d’euros dans cette opération, les responsables d’Unibal auraient réussi à démontrer qu’il fallait lui verser 20 M€ à titre de compensation…pour les retards pris et les changements intervenus entretemps. Puisque  le Conseil de Paris devra aussi voter la révision simplifié du PLU pour cette opération Triangle mais aussi pour la modification entraîné par l’aménagement de la partie Est/Grand Parc lié à cette tour qui accueillera un hôtel, un centre des congrés. 

  • VANVES ET GRAND PARIS METROPOLE : LA REGION SUPPLANTE LE DEPARTEMENT DANS LA TETE DES ELUS

    Les élus franciliens étaient très remontés et divisés sur ce projet de loi sur les métropoles examiné par le Sénat depuis Jeudi dernier, avec une interruption ce week-end. Le débat a repris lundi après-midi, en commençant l’examen des articles et surtout des 900 amendements. Un tir d’amendements UMP et PC ont permis de supprimer  les articles traitant de l’organisation de Paris et de l’Ile de France. Comme les centristes se sont abstenus, éclogistes et socialistes se sont retrouvés en minorité. Ont été ainsi supprimé l’article 10 qui obligeait les départements de la petite couronne à constituer des intercommunalités couvrant tout leur territoire, les autres articles  qui prévoyaient la création de la future métropole de Paris constituée de la Ville de Paris, de ces intercommunalités de la petite couronne, plus une partie contigüe de la grande couronne. Ce qui n’est guére étonnant puisque la plupart des élus franciliens, et notamment ceux des Hauts de Seine défendaient la Région, comme Roger Karoutchi sénateur UMP du 92,  la commune comme Hervé Marseille sénateur maire UDI de Meudon, alors que certains à gauche verraient d’un très œil  la disparition du département, tout au moins dans les grandes métropoles cmme MM Kaltenbach et Janvier (PS).

     

    Les maires franciliens n’ont pas manifesté devant le Sénat comme leur colléges des Bouches du Rhône pour dénoncer la création de la Métropole Aix-Marseille-Provence, mais tous sont unanimes pour dire que « ce systéme (mis en place par le gouvernement) est fou » comme l’a expliqué notamment le sénateur Roger Karoutchi : « En IDF, vous créez une métropole qui rassemble 85 % à 90 % de la population. Que restera-t-il de la région ? Qu'est-ce que ce monstre, sinon un contre-pouvoir à la région ? Un monstre qui absorbe tout, sauf, évidemment, les zones rurales… Nous sommes tous d'accord pour remettre à plat l'existant. Mais vous créez un nouveau monstre bureaucratique, une strate supplémentaire qui aura des coûts de fonctionnement, dans une logique de compétition avec la région. L'une et l'autre s'affronteront - pour le plus grand bien de nos concitoyens ? Vous niez les efforts réalisés en matière d'intercommunalité en petite couronne, vous dessaisissez les départements » a-t-il délaré en défendant la Région : « La région devrait se voir conférer les compétences des métropoles…. Nous avons en IDF beaucoup de problèmes de logement, de transport, de précarité, d’inégalité des territoires, et nous avons besoin que la gestion, le lien entre les départements et les communes, se fasse dans le cadre d’une structure qui existe : la Région. L'IDF a besoin de liberté, de souffle, pas de structure supplémentaire ».

     

    Hervé Marseille sénateur maire UDI de Meudon considére que « le pouvoir des maires, en IDF, est confisqué » par un établissement public composé de la ville de Paris  et des EPCI à fiscalité propre... dont les dirigeants ne sont pas élus au suffrage universel direct. Le transfert au Grand Paris Métropole de prérogatives communales dessaisit les maires, élus légitimes…de la politique d'urbanisme, alors que c'est au plus près du terrain que l'on peut corriger les inégalités ». Seul Philippe Kaltenbach, sénateur maire PS de Clamart  a fait entendre un autre son de cloche en considérant que « ce Gouvernement a pris le taureau par les cornes » en posant la question du département : « il faudra certainement aller vers la suppression de ceux de la petite couronne. Dans la France rurale le département demeure légitime mais dans la France urbaine, le fait métropolitain s'impose ». Guy Janvier,  conseiller général PS de Vanves, pense la même chose : « La création de grandes métropoles (plus de 400 000 habitants) qui se verront confier des compétences importantes, notamment dans le domaine du logement, et à terme, des politiques sociales, devrait conduire à s'interroger sur le maintien de la collectivité départementale. C'est notamment le cas en région parisienne. Les départements consacrent entre 60 et 70 % de leurs budgets à financer des prestations qui relèvent de la solidarité nationale (RSA, Allocation personnalisée d'autonomie pour les personnes âgées, allocation de compensation pour les personnes handicapées...). Celles-ci, pour être efficaces, doivent être gérées au plus près de nos concitoyens. La nouvelle métropole, avec pour relais, les centres communaux ou intercommunaux d'action sociale dans nos villes et communautés d'agglomération, pourrait très bien se les voir confier » écrivait il voilà quelques jours sur son blog.