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  • PORTES OUVERTES AU CENTRE SOCIO CULTUREL DE VANVES : l’ESCAL A UN POINT D'EQUILIBRE

    L’ESCAL organise des journées Portes depuis Jeudi durant lesquels les ateliers se mettent en scéne, présentent leurs créations artistiques et leurs spectacles montés durant toute l’année. Le point d’orgue est aujourd’hui après un défilé de l’atelier « mode et stylisme ados » hier soir avec projections et documentaires des ateliers cinéma, dessin animé, et une présentation des atelioers 2013/14 pour les adultes, les ados et les enfants.  Elles seront cloturées par une soirée privée pour les adhérents à l’espace Jean Monnet avec buffet et soirée dansante après un concert de l’atelier Gospel pendant le coktail.

     

    Ce centre socio culturel a été créé par Guy Janvier (PS) lorsqu’il dirigeait la mairie de Vanves et avait ouvert l’espace Gazier, baptisé du nom d’un ancien ministre du Front Populaire qui vécut sa retraite à Vanves : Albert Gazier. La dénominatin ESCAL (Espaces Socio Culturels d’Animations et de loisirs) n’est apparu qu’en 2010  lorsque ce centre culturel a déployé ces activités dans les espaces Gazier et Giner, puis Gazier et Jean Monnet en Septembre 2011. La période pionnière a été marquée par des activités concernant l’insertion des publics et une ouverture sur le monde (2004-06), auquel s’est ajouté un service d’aide à la parentalité avec une augmentation de sa fréquentation par les vanvéens (2007-09), l’intégration du service 11/17 ans en 2010/12, avec l’enraciment du forum famillles avec aide à la fonction parentale, point écoute psychologique, médiation familiale,  et le redéploiement des activités dans les deux bâtiments, Gazier devenant l’Escal, un meilleur accompagnement des adhérents  de leurs projets réalisés dans le cadre de multiples ateliers, en facilitant l’accés à la culture et aux loisirs.

     

    1900 vanvéens ont bénéficié au moins d’un prestation du centre au cours de la précédente saison de l’Escal dont les adhéents ne cesse de croître (+450 en 2011/12), les adultes représentant 75%,   les ados 30% et les enfants 5%. « Cet esssor est dû à la qualité des services à la population qu’il propose et à sa capacité à répondre aux besoins du public, parfois à les anticiper, dans tous les domaines dans lesquels il intervient : aide à la parentalité, accès aux loisirs, à la culture, au multimédia, soutient à la scolarité » expliquent ses responsables et animateurs qui  donnent le fil conducteur de leur action : « Faciliter l’accés à la découverte de techniques, de savoir-faire…et favoriser l’échange pour et entre tous les publics ».  Ayant trouvé son point d’équilibre tant dans les prestations proposées que dans les publics auquel il s’adresse, il vise à améliorer encore plus la qualité de ses prestations :

     

    - Le Club 11/17 s’est articulé autour de pluisieurs axes : l’aide à la scolarité (aides aux devoirs puis suivi scolaire avec un stage prépa à la rentrée), les sorties sportives, culturelles et artistiques du Mercredi  qui ont été vite abandonnés pour les activités semblables proposés plutôt pendant les vacances scolaires qui ont un énorme succés, des ateliers  manuels, des stages spécifiques et ponctuels, des séjours de vacances.

     

    - L’ESCAL organise a ensuite comme objectif  l’insertion de tous les publics grâce  plusieurs initiatives : Des ateliers à prix bas, dont les thémes ont variés au fil des années,  avec un succés immédiat des ateliers d’inuitiations  informatiques mis en place depuis 2003 dans les pôles multimédia de Gazier et de J Monnet. Et des permanences à caractére sociale qui ont connu des succés mitigés  dont un conseiller en insertion sociale et familiale de la CAF pendant une saison qui n’a pas pu être pérénnisé, ou n’ont pas pu être mis en place comme une permanence de défense des consommateurs. Par contre l’aide au courrier (assuré par les bénévoles du Secours Catholique), l’Avocat Conseil, Le conciliateur de Justice sont très fréquentées.

     

    - Enfin, l’ESCAL doit faciliter l’accés aux loisirs et à la culture grâce à des ateliers annuels (82)  avec un engouement pour les ateliers « bien être » (gym douce, yoga, Zupmba, Pilates), des animations  grâce à des Bœufs Jazz, les Ecrans du mardi, sorte de ciné club avec projection et débat, des activités durant le week-end, des soirées dansantes

  • 40 ANS DE ROSIER ROUGE A VANVES – 4) 2003 – 2013 : Du foyer d’accueil au relais hospitalier

    En 2003, pour ses trente ans, le Rosier Rouge avait acueillit depuis sa création, 116 000 accueils pour plus d’un million de journées d’hébergement.  Sachant qu’en 2002, il avait enregistré la plus forte activityé de son histoire avec 4 384 accueils pour 37 213 journées, et 102 personnes présentes chaque jour en moyenne (92,70% de taux d’occupation). « Depuis 30 ans, le Rosier Rouge a essayé de « ne pas fermer la porte » expliquait Antonio Dos Santos pour le 30éme anniversaire célébré les 14 et 15 Novembre 2003.  « Il a été pour les réseaux de santé et le monde hospitalier un phare, l’outil d’appoint depuis qu’il a été créé, qui a la réputation de faire ce que d’autres n’arrivent pas à faire ». Quatre ans plus tard, en Avri 2007,  il passait le relais à Pierre Nicolas, aprés 10 passés dans « cette formidable aventure qu’est le Rosier Rouge ». Son successeur  a engagé  la rédaction d’un projet d’établissement et engager l’équipes du Rosier Rouge dans une démarche participative : Etats des lieux, évaluations de son projet, orientations à court et moyen terme…  Un journal des résidents était lancé « Entre d’eux » grâce à des étudiants avec bien sûr un premier numéro consacré à la Polynésie Française,  et des ateliers commençaient à se développer pour divertir, partager quelque chose de nouveaux, notamment l’écriture.

     

    « J’ai notamment découvert une très forte richesse dans les relations humaines entre le personnel, les bénévoles, les résidents qui sont souvent de communautés très diverses. Un personnel extraordinaire, souvent peu diplomés, peu reconnus au niveau qui est le leur, et qui font preuve d’un engagement personnet et d’une volonté de communication étonnante. Notamment à l’accueil qui est un lieu, sûrement pas conçu pour cela, devenu un lieu de rencontres et de retrouvailles de toute la maison. C’est là que se concrétisent les échanges, les relations, les solidarités » expliquait Pierre Nicolas quelques temps après sa prise de fonction en se fixant un premier objectif : « Rédiger sur le papier ce que l’on fait en réalité et se fixer quelques objectifs pour les 5 ans qui viennent ».

     

    Au-delà du travail d’accueil et d’accompagnement, sa première année (2008) a été consacrée à la réalisation de ce projet d’établissement imposé par la loi 2002 dans tous les établissements sociaux et médico-sociaux, la seconde (2009) à une évaluation interne de ses prestations avec l’aide d’un consultant, et la participation des bénévoles, des salariés et des résidents. Ce long travail dont les résultats ont été présentés en Septembre 2010,  intervenait alors que le Rosier Rouge constatait une diminution de ses résidents, moins d’étrangers et un peu plus de métropolitains qui restaient moins longtemps, provoquant un turn over très important, donc plus de travail d’entretien des chambres, et des liens plus distendus…70% avaient de faibles ressources, 61% payaient le tarif le plus faible car non imposable (10 € par jour), les autres jusqu’à 45 € par jour. « Certains qui ont des revenus confortables préférent venir ici pour le confort et le bien être de la vie collective » constatait cette étude. Elle montrait que le Rosier Rouge  fonctionnait grâce à un faible nombte de salariès (19) qui au delà de leur compétence et de leur savoir-faire, mettaient en avant un « engagement authentique pour la personne » et des bénévoles qui connaissaient un problème de renouvellement de leurss effectifs et de disponibilités pour d’autres activités que l’accompagnement.  

     

    Cette évaluation a permis de dresser quelques perspectives d’avenir : limiter l’accueil des résidents malades à 25%, stabiliser les résidents étrangers à 10%, organiser un espace d’expression pour les résidents, améliorer la prise en  charge des enfants, renforcer la vigilance à l’égard des plus fragiles après leurs séjours, continuer à améliorer le bâtiment avec une réfection des 92 sanitaires en plusieurs tranches, des travaux d’accessibilité (mains courantes à des escaliers, bande d’éveil à la vigilance…),  avec un ascenseur de plus, l’ouverture d’une salle informatique, donner la possibilité aux résidents longs séjours de louer un téléviseur… Mais surtout, il s’inscrivait dans la loi Hopital-Patient-Santé-Territoire (HPST) en répondant à l’appel à projet lancé par l’IMCA pour proposer de domicilier des malades atteints du cancer en 2011 qui a fait l’objet d’une convention pour un an et lui a permit d’en accueillir prés d’une trentaine.

     

    Dans le même temps en 2009/10  le Secours Catholique planchait sur un projet d’extension à l’emplacement du dépôts de vêtements, derrière le bâtiment du Rosier Rouge, en partenariat avec le bailleur social Toît et Joie pour 110 à 130 logements à destination du personnel médico-social, dont une vingtaine pour un service d’hospitalisation à domicile pour des malades atteint du cancer, une halte garderie ou un relais parental d’éducation, une salle polyvalente etc… Ce projet a connu quelques évolutions après plusieurs réunions publiques avec les riverains entre 2010 et 2011, dont l’abandon du bâtiment prévu à l’emplacement du parking à l’angle Chevalier de la Barre/Général de Gaulle, pour le service d’hospitalisation à domicile. « On se doutait bien qu’installer un  bâtiment aussi important dans un quartier comme celui-là allait interpeller les voisins. Mais il faut que l’environnement renne en considération les besoins de la société à Paris et sa région, d’accuellir et d’héberger à des prix raisonnables des personnes actives (infirmières, aides soignants » constatait Pierre Nicolas Et le permis de construire a été déposé à la mairie en 2013.  

     

    Ainsi timidement, cette réflexion sur le projet associatif, ce projet d’extension très social  montrait que le « Rosier Rouge n’est pas une structure orthodoxe, car il se trouve à la confluence de l’hôpital, du logement, du social, de la solidarité. L’enjeu s’inscrit dans les soins, la bientraitance, la bienveillance, la protection, l’accompagnement, la gestioon de l’hébergement…qui dépasse notre structure »  selon Pierre Nicolas qui posait carrément la question de passer « d’un foyer d’acceuil à un   relais hospitalier  dans le parcours des soins des malades, notamment du cancer » et qui a fait l’objet d’une table ronde avec le professeuir Grunfeld

     

    A SUIVRE ….

  • OSICA LANCE UN VASTE CHANTIER DE REHABILITATION DE LA PLUS ANCIENNE RESIDENCE SOCIALE DE VANVES

    OSICA qui est l’un des multiples bailleur social privé intervenant sur la ville, a engagé la réhabilitation de la résidence sociale la plus ancienne de Vanves, datant des années 30,  dont il est propriétaire au 34/38 rue Jean Bleuzen. C’est la raison pour laquelle le Conseil municipal du 6 Février dernier avait donné son feu vert à la proposition de ce bailleur  de prendre en  location pour une durée de 55 ans, ce petit immeuble à l’angle J.BLeuzen/Verdun afin d’y réaliser 6 logements sociaux après sa réhabilitation. Ces logements devraient lui permettre de faire une opération tiroir avec la résidence des 34-38 rue Jean Bleuzen en étant utilisé pour le relogement provisoire des occupants de cette résidence pendant les travaux. Il a réunit mercredi soir ses 108 locataires à l’école Marceau pour présenter ce chantier en présence du maire Bernard Gauducheau.  

     

    « C’est une réunion qui nous tien à cœur, car nous essayons de mettre au point ce projet depuis plusieurs mois » a déclaré la chef d’agence OSICA avec le chef du projet un représentant du bureau d’étude Stud Etec, et du maître d’œuvre qui ont présenté ce chantier et répondu aux questions. Ce bâtiment de 108 logements qui comprend 108 Logements a la particularité d’avoir une majorité de T1 (et T2) donc des petites surfaces qui complexifient le chantier. Il commencera, avant les vacances, en Juin et Juillet par un diagnostic  avec visite par Stud Etec de tous les logements et les parties communes afin d’avoir la vision la plus compléte de l’immeuble, de faire un état des lieux de chaque logement et de sa situation, un diagnostic sur les matériaux (plomb, amiante..). Car le programme de travaux prévoit de réhabiliter à 100% les logements,  la toiture/terrase et son étanchéité, les balcons pour les sécuriser, les persiennes, la façade avec ravalement, les ascenseurs, les couloirs, les escaliers, le chauffage,  la remise aux normes de l’éclairage, de l’électricité, du gaz des colonnes d’évacuation… « ce qui représente un investisement de 3,5 M€, qui devrait se traduire par une augmentation de 5 € en moyenne des loyers, mais pas au-desus de 10 € » a-t-il été indiqué.

     

    Cette réunion de présentation était nécessaire pour informer ses locataires, les prévenir de ces visites, leur expliquer qu’il leur faudra quitter leur logement et le déménager pendant 4 semaines, grâce à cette opération tiroir que permettront ces 6 logements situés face à la boulangerie et quelques uns des 20 logements vacants. Le programme de travaux devrait être élaboré tout au long du second semestre 2013 pour être présenter aux locataires au début de l’année 2014 qui devront se prononcer par un vote, pour lancer un chantier qui devrait durer 17 mois. Un conseil des locataires doit être constitué afin à des représentants des locataires de suivre tout ces phases de programmation et de chantier. La grande majorité des locataires favorables à ce chantier important ont commencé à fait part de leurs inquiétudes sur la réalisation  du chantier, les démangements qu’il impliquera,  sur la qualité des travaux et des sociétés intervenants, sur les améliorations qu’il pourra appporter surtout en matière d’isolation phonique, car c’est un immeuble très bruyant, d’acessiblité pour les PMR et les personnées âgées. « L’objectif est de bien vous conaître afin de mener à bien ces travaux, avec votre participation ! »