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place de l'insurrection

  • VANVES EN 2012 : ET SI L’ON REMONTAIT LE TEMPS

    Comme chaque nouvel an, le blog Vanves Au Quotidien remonte le temps pour rappeler quelques événements, créations inaugurations  qui ont marqué la ville voilà 10, 20, 30, 40 ans…

     

    Voilà 10 ans, Bernard Gauducheau présentait ses premiers vœux en 2002 avec un slogan  « Servir », 9 mois après être arrivé à la tête de la Mairie. Il  indiquait déjà que 2002 serait difficile au niveau de la gestion de la ville à cause du départ de SFR amorcée en 1999 qui a entrainé une baisse de 30% de la taxe professionnelle (16 à 18 M€). Il expliquait alors que la seule façon pour Vanves de s’en tirer, était  de jouer la carte de l’intercommunalité qui se mettait en place avec Arc de Seine créée le 1er Janvier 2003. Le projet définitif du marché était présenté aux vanvéens. Le bureau de poste du Plateau était inauguré, ainsi que la nouvelle place de l’Insurrection le 4 Octobre 2002 en présence de Charles Pasqua.  Lucile Schmid se présentait pour la première fois aux élections législatuves avec Thomas Puijalon  d’Issy les Moulineaux commme suppléant sous les couleurs socialistes, avec pour directeur de campagne, Fabian Estellano. Et le bus au colza du candidat François Bayrou s’arrêtait à Vanves le 5 avril 2002

     

    1992 était aussi une année électorale avec les cantonales et les régionales à laquelle s’était présenté Didier Morin, alors maire de Vanves, sur la liste RPR conduite par Michel Giraud qui était venu jusqu’à la Mairie de Vanves pour s’assurer de son soutien lors de l’élection du président du Conseil Régional d’Ile de France.  La ville de Vanves avait lancée le 12 Mars 1992 avec le Logement Français le label Senior Habitat afin d’assurer le maintien à domicile des personnes âgées. Ce qui l’avait amené à commencer à créer un véritable pîole gérontologique pour coordonner et gérer toute une série de prestations en lien avec Corentin Celton. La résidence Arpage pour personne âgées construite sur une partie des terrains de l’Institut Lannelongue, ouvrait ses portes le 16 Mai 1992.

    Le Pavillon des Sports avec les sections Tennis et Boules Lyonnaise était inauguré le 20 Avril 1992  avec sa salle de réunion qui devrait bientôt être baptisé du nom de Marcel Dambron, ex-maire adjoint d’André Roche et de Gérard Orillard qui a été un stadiste forcené. C’était une  préfiguration de l’inauguration le 17 Octobre 1992 des travaux du PMS A.Roche qui lui ont donné son aspect actuel mais sans les tennis couverts et le terrain de football synthétique aménagés par la suite.

    Le premier épisode de la série Julie Lescaut avec Véronique Genest était tourné à Vanves durant l’été 1992 puisque la société de production s’était installé dans les locaux de DEF Incendie,  à l’emplacement de l’immeuble en construction place de la République,  qui servaient de décor pour le commissariat. Beaucoup de vanvéens avaient joué les figurants dans les premiers épisodes que diffusent actuellement TV Breizth. Enfin le projet de la  ZAC Saint Remy était abandonnée à la fin 1992

     

    Enfin en 2012, la piscine municipale a 40 ans, inaugurée en novembre 1971, par Jacques Baumel alors président du Conseil Général des Hauts de Seine avec André Roche,  la Navette Municipale a 30 ans car elle faisait son premier circuit le 25 Janvier 1982 à 14H. L’Hôtel Mercure ouvrait ses portes le 23 Avril 1982 alors que 30 ans après, il a complétement réaménagé son bar et sa brasserie. L’architecte Martinet avait conçu cet hôtel de 395 chambres répartis sur 8 étages formant un énorme quadrilatére renfermanr un vaste atrium, le premier en France alors, sur lequel donne un tiers des chambres. « A chaque fois qu’un client arrivait pour la première fois, il levait la tête automatiquemet étonné par ce vaste espace intérieur » avait remarqué l’un de ses premiiers directeurs.

    Le théâtre Le Vanves était inauguré  le 22 Octobre 1982. L’importante réhabilitation du lycée Michelet qui lui a donné son aspect actuel avec la nouvelle entrée et ses deux pyramides, était lancée voilà 30 ans alors que Pierre Bousquet venait d’arriver comme proviseur. L’amicale des Pieds Noirs était créée au printemps 1982 par Rolande Rivail. Vanves Infos devenait mensuel voilà 30 ans. Enfin, le carrefour de l’Insurrection était réaménagé une première fois en 1982.  

  • VANVES ET LA LIBERATION : RETOUR SUR UN 66éme ANNIVERSAIRE ET DEUX FAITS HISTORIQUES

    A l’occasion du 66éme anniversaire de la libération de Paris…et de Vanves, célébré dans notre commune mercredi en fin d’après-midi,  Vanves Au Quotidien revient sur deux événements qui ont marqué cette période : Le premier s’est déroulé place de l’Insurrection le 20 Août 1944 et il est à l’origine de ce nom donné à ce carrefour à la demande des communistes qui dirigeaient alors notre commune. Le second est bien sûr ce 25 Août qui était un vendredi ensoleillée. Le premier qui était jusqu’à ces dernières années célébrés surtout par la municipalité communiste et les anciens combattants de Malakoff, ne l’est plus. Le second est toujours marqué par un dépôt de gerbe au monument aux morts, comme ce fut le cas Mercredi dernier à 18H30. Le petit monde politique de notre ville en profite pour faire sa Rentrée, malgré beaucoup d’absents qui profitent des derniers jours de vacances. André Santini, Bernard Gauducheau, Isabelle Debré étaient présents avec quelques adjoints et élus dont Laurent Lacomére, David Mahé, Lucille Schmid (verts) qui s’en revenait de Nantes où s’est déroulé le week-end dernier l’université des Verts-Europe Ecologie, et du nouveau commissaire de Vanves : Camille Chaize qui est sorti Major de sa promotion de l’ENSP.

    Cette cérémonie a été très simple comme d’habitude, sans discours, avec dépôt de gerbe, sonnerie aux morts, minute de reccueillement, Marseillaise  et interprétation de la marche de la 2me DB dont certains participants  chantaient les paroles. Comme cette retraité qui était à Paris ce jour, sur les Champs Elysées, pour voir le Général de Gaulle et participer à la liesse populaire. « Mais voilà, il y a eu des coups de feu sur la place de la Concorde, puis le long de la rue de Rivoli. On a essayé de traverser le parc des Tuileries, mais il a fallu ramper par terre, parce qu’il y avait des tireurs dans les arbres. Toute ma robe blanche était maculée de terre » racontait elle à la fin de cérémonie. Lorsque je suis rentré chez moi, j’ai pris une gifle par mère pour être sortie. Et lorsque j’ai dit que c’était pour voir le Général de Gaulle, j’en ai pris une seconde… Plus tard, elle n’aimait pas que je lui rappelle ce souvenir ».    

     

    LA PLACE DE L’INSURRECTION : POURQUOI ?

    Les anniversaires de la libération de Vanves (et de Paris) donne l’occasion de rappeler l’événement dramatique qui s’est déroulé le 20 Août 1944 à Vanves et qui  a donné son nom au carrefour de l’Insurrection à la demande des communistes qui dirigeaient alors la ville de Vanves. La trêve demandée par les allemands le 20 Août à 14H n’avait pas été respectée à Vanves en raison de deux drames. Le premier s’était déroulé le 20 Août ou le lendemain au Clos Montholon : deux tractions occupées par des résistants avaient croisé une colonne de camions allemands. La fusillade fut dramatique : 5 allemands et 4 résistants furent tués et 10 civils blessés. « Ce fut un véritable massacre » racontait une mercière qui avait assisté au drame de sa fenêtre au 3éme étage d’un immeuble.  « Les allemands tiraient sur les résistants mais aussi sur les passants et même ceux qui regardaient à leur fenêtre. Il y avait des flaques de sang sur une centaine de mètres ». Selon le témoignage de Louis Kerautret (Maire de Vanves), à la suite de ces échanges de coups de feu, « les premières ambulances arrivent. Des blessés sont étendus à terre, une infirmière leur donne les premiers soins. Une camionnette à bord de laquelle se trouvent 2 FTP, Gabriel Crié et Marcel Guittet stoppe. Les deux hommes chargent dans leur véhicule l’un des blessés qu’ils proposent de conduire chez un médecin, le docteur Gillet, avenue Marcel Martinie. Ils n’y parviendront pas. Au carrefour de l’Insurrection, des SS postés dans un blindé, assurent la protection des allemands en fuite. En voyant la camionnette dont le capot est orné d’un drapeau tricolore, ils tirent à la mitrailleuse. Gabriel Crié et Marcel  Guittet sont tués et le véhicule incontrôlé ira s’écraser contre un arbre ». Seul Emile Beauchamps, le blessé qu’ils transportaient, véritable miraculé en a réchappé grâce à l’intervention du docteur Gillet qui l’aurait alors transporté dans son cabinet, contre l’avis de ses habitants qui craignaient des représailles. Il lui aurait prodigué les premiers soins en attendant l’ambulance qui l’a transporté à Corentin Celton. Témoignage confirmé par Louis Kerautret qui indique alors que « deux heures plus tard, le blessé qu’ils convoyaient sera retrouvé et conduit à l’hôpital où il sera sauvé ».

     

    UN 25 AOUT 1944 A VANVES : UN  VENDREDI ENSOLEILLE 

    C’était un vendredi ensoleillé. Tous les immeubles étaient pavoisés de drapeaux : « On vit alors un spectacle étonnant. De chaque fenêtre surgissait comme par miracle, un drapeau tricolore. Tout Vanves était « Bleu, Blanc, Rouge » racontait alors un témoin. Beaucoup d’habitants se précipitaient aux portes de Paris pour voir les chars américains et français. Le tambour municipal Dumez passa dans les rues pour annoncer une cérémonie des couleurs à 15H. « Tout Vanves était là. Les couleurs furent hissées à un mat fixé devant la mairie sous les applaudissements de la foule qui entonna la Marseillaise. Les cloches des églises sonnèrent à toute volée. Le nouveau maire A.Pallegeay qui portait un brassard FFI a prit la parole. La marseillaise fut de nouveau chantée. Puis la foule se rendit au cimetière pour un hommage aux morts. Plusieurs salves de fusils ont été tirées. Enfin, un coussin de fleurs fut déposé devant le monument aux morts » racontait Mme Lemonnier dans son journal. « C’était épique » constatait Pierre Panetier. Un concert a été donné par l’Harmonie Municipale en fin d’après-midi devant le commissariat. Mais le répit fut de courte durée : des bombes incendiaires envoyées sur Paris la seconde nuit de liberté ont terrorisé plus d’un vanvéen qui retrouvèrent le chemin de la cave. « Nous étions dans le parc Falret avec quelques camarades pour fêter l’événement » ajoutait-il.