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vanvesauquotidien - Page 289

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    ZFE (Suite) : SURSIS

    Alors que la MGP entendait bannir les véhicules Crit'Air 3 au printemps l'an prochain, et les diesel d'ici à 2024, le gouvernement a annoncé lors du comité ministériel sur les ZFE (Zones à Faibles émissions)  que les Crit'Air 3 ne seront interdits que d'ici à 2025. Alors qu’ils devaient renoncer à rouler dans la ZFE francilienne d'ici à la fin 2023, les franciliens et donc les vanvéens auront au moins un an de plus pour circuler. Le calendrier est désormais le suivant : dès le 1er janvier 2023, les véhicules Crit'Air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) seront interdits. Au 1er janvier 2024, ce sera au tour des Crit'Air 4 (diesel avant 2006) puis des Crit'Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) le 1er janvier 2025

    REVISION DU PLU

    Les écologistes pu organiser leur réunion publique jeudi dernier à l’école Marceau, sur la révision du PLU de Vanves qui maintenant change d’échelle en devenant intercommunal sur l’ensemble du territoire de GPSO. Il n’en reste pas moins qu’à l’échelle de la commune, les enjeux sont important pour les vanvéens qui constatent une  bétonisation de la Ville à marche forcée, avec l’apparition régulière de panneaux annonçant une opération immobilière comme rue Georges Clemenceau ses derniers jours, la disparition de pavillons remarquables comme cela devrait être le cas pour l’un d’entre d'eux, voisin de la chapelle protestante Saint Luc, la suppression d’arbres ou d’espaces verts du même coup, une circulation toujours plus intense et le manque de logements à des prix abordables…. «Toutes ces actions qui détériorent notre cadre de vie au profit des promoteurs c’est le PLU qui les permet. Cela n’est pas inéluctable. Au moment où les différentes crises impactent notre société de plein fouet, il faut que ces règles évoluent pour répondre aux enjeux de demain. C’est le PLUI en cours de préparation à GPSO qui les fixera» ont-ils soulignant en expliquant que le premier étage de la fusée (le PADD) sera adopté en fin d’année : «Les diagnostics du bureau d’étude n’ont pas été rendus publics. Les choix qu’ils entraînent ont été proposés aux maires mais même pas aux conseillers municipaux. La concertation en cours se limitera aux conseils de quartiers et à une réunion publique de la mairie le 8 novembre» ont-ils regretté. 

    PENURIE D’ESSENCE

    Les vanvéens commencent à être excédé. Pas une seule station service de la ville, mais aussi à proximité aux alentours n’a été réapprovisionné depuis que le mouvement de gréve aurait pris fin. Cela commence à peser pour certains vanvéens qui comptent sur leur véhicule pour pouvoir se déplacer et sont confinés chez eux comme au temps du Covid. D’autant plus q’e lorsqu'ils sont âgées, ils ne disposent plus d’une navette municipale, et que le dispositif Vanves Express leur semble bien compliqué et limité, pour faire leurs courses ou leurs démarches.

    Malheureusement  l'Île-de-France compte parmi les régions les plus touchées par cette pénurie qui persiste, en raison notamment de la grève qui continue dans la raffinerie de Gonfreville (Manche) approvisionnant principalement la Région Capitale. "la poursuite des blocages est 'inacceptable' pour Gabriel Attal après l'accord majoritaire signé chez Total Energies.  De surcroît , la situation est très tendue dans les Hauts-de-Seine (62% en manque de carburant), à Paris (50%) ou encore en Seine-Saint-Denis (42%). De surcroît, la densité de population par rapport au nombre de stations-service disponibles accentue le phénomène de pénurie. 

     

  • A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE, LA ZFE EST PEU ACCEPTEE

    Il a été beaucoup question hier, de ZFE-m, acronymes barbares de l'administration française, pour zones à faibles émissions-mobilité visent à limiter la circulation des véhicules les plus polluants à l'intérieur d’une agglomération. Tout simplement parce qu’un comité ministériel se tenait pour la première fois, hier,  sous la présidence des ministres Christophe Chenu (Transition écologique et cohésion des territoires) et Clément Beaune (Transports). 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants sont concernées, 11 l’ont instauré dont le Grand Paris dans l’enceinte de la métropole délimité par l’A 86 (Paris et la Petite Couronne) où Vanves est incluse.

    Elles ont été pensées pour lutter contre la pollution de l'air : Les particules fines et les dioxydes d'azote émis par les véhicules sont en effet responsables de 47.000 morts chaque année, selon Santé publique France. Avec un objectif : le zéro diesel en 2024 et la disparition de la voiture thermique d’ici 2030. Mais le calendrier ne sera pas tenu explique-t-on à la métropole du Grand Paris compétente depuis 2021, la ville de Paris ayant été la première à l’instaurer en 2015 interdisant la circulation des véhicules les plus anciens durant la semaine, entre 8 heures et 20 heures. La dernière étape de restriction remonte à juin 2021 : elle concerne les véhicules classés Crit’Air 4, soit les diesels mis en circulation avant 2006. Depuis, plus rien.

    L’étape suivante, à savoir l’exclusion des Crit’Air 3, les diesels de plus de onze ans et aussi les essences d’avant 2006, concerne 1,4 million de véhicules immatriculés en IDF, soit le double du nombre de véhicules aujourd’hui interdits. Prévue en juillet 2022, elle a été reportée en juillet 2023. Pour parvenir à l’exclusion de tous les véhicules diesel, une dernière marche devait être franchie le 1er janvier 2024 avec l’interdiction des Crit’Air 2, qui comprend les diesels immatriculés après 2011 et les essences immatriculées entre 2006 et 2011. « Rien que pour la zone intra-A86, cela représente 1,3 million de véhicules, c’est un saut quantitatif impossible », explique-t-on à la métropole pour laquelle , ce n’est pas seulement l’objectif de fin du diesel qui est en péril mais la sortie du thermique en 2030: « A force de retarder, on va échouer

    Ce qui n’est pas sans réjouir certains franciliens, parmi lesquels, peut être des vanvéens, car ce  dispositif qui, bien qu'il permette de réduire la pollution de l'air, est encore peu accepté par les franciliens, notamment les moins aisés : «Les gens qui ont de vieilles voitures sont ultra majoritairement des gens qui ont de bas revenus» expliquait au micro d'Europe 1 Jacques Baudrier maire adjoint (PC) Paris. «Les cadres travaillent beaucoup plus souvent là où il y a des grands pôles de bureaux. Ils vont donc en transports en commun au travail alors que les ouvriers et les employés, sont beaucoup plus nombreux à utiliser leur voiture». A ses yeux,  les ZFE pénalisent les ménages aux plus faibles revenus, qui n'ont pas d'autres solutions que de garder un véhicule polluant. Désormais, les élus se retrouvent face à un casse-tête : améliorer la qualité de l'air des centres-villes, sans pénaliser les plus pauvres. Leurs décisions seront particulièrement surveillées par les Franciliens, alors même que 55% d'entre eux déclarent prendre leur voiture pour aller au travail, surtout les banlieusards

  • A VANVES LES LOCATAIRES DE HAUTS DE SEINE HABITAT RALENT CONTRE LA HAUSSE DES LOYERS

    Les locataires vanvéens de Hauts Seine Habitat ont vu leurs charges augmenter à la Rentrée de 20/40 à 120 € par mois comme tous ceux des Hauts de Seine, Beaucoup rale contre cette hausse qui s’ajoutent à d’autres, sans voir pour autant leurs salaires augmenter. La direction de cet office départemental des Hauts de Seine les avait informé en juillet que c’était en raison fait de la flambée des prix de l’énergie (gaz et électricité) mais aussi de celle des carburants et d’une inflation jamais connue depuis des décennies. l’UNLI, association représentative des locataires s’est opposée à l’augmentation des loyers de 3,50 % prévu en 2023 et annoncé par Hauts de Seine Habitat, tout en s’associant à la démarche de cet organisme d’HLM pour demander à l’Etat, de  prendre en compte la détresse des locataires du secteur social et réduise les charges considérables qui pèsent sur leur quittance

    Son conseil d’administration du 21 Octobre, auquel l’UNLI est représenté,  a voté à l’unanimité une motion de défense du pouvoir d’achat des locataires. Elle demande au Ministre du Logement de prendre des mesures d’urgence face à l’inflation générale, aux coûts des matériaux du bâtiment et à l’envolée des coûts des énergies.. «Nous chercherons par tous les moyens à préserver le pouvoir d’achat de nos locataires qui paient déjà un très lourd tribut dans cette crise sans précèdent. Nous ne voudrions devoir nous résigner à augmenter les loyers faute de mesures d’urgence de l’Etat» a souligné Remi Muzeau, son président. «A l’approche de la présentation du budget nous sommes face à une situation de plus en plus compliquée. Nous devons à la fois faire face à une augmentation de nos dépenses liée à la crise de l’énergie et à l’inflation et à une amputation de nos recettes. Faute de mesures concrètes et d’urgence de l’Etat, cette situation nous obligerait soit à augmenter les loyers soit à réduire de manière significative le budget d’entretien et de réhabilitation de notre patrimoine ce qui aurait un impact sur le bien-être de nos locataires» ajoutait Damien Vanoverschelde, Directeur général de Hauts-de-Seine Habitat.

    Dans cette motion, Hauts de Seine Habitat demande donc à l’Etat de prendre plusieurs dispositions :

    - La baisse de la TVA sur les consommations énergétiques (gaz et électricité) de 20 % à 5,5%, pour tous, de manière à réduire l’impact des augmentations pratiquées par les producteurs sur les ressources des ménages.

    - La suppression de la Réduction de Loyer de Solidarité, pour redonner des marges de manœuvre d’investissement à l’ensemble des organismes HLM, notamment afin d’engager des rénovations thermiques, qui réduiront les consommations et coûts énergétiques des locataires.

    - La Baisse de la TVA à 5,5% pour la construction de tous types de logements sociaux, afin d’accélérer le développement de logements de première nécessité, pour du logement abordable pour tous.

    - Le gel de l’augmentation du taux du livret A, qui par sa progression réduit les capacités de production des organismes.

    «A défaut de la prise en compte de ces mesures, Hauts-de-Seine Habitat sera contraint de procéder à une hausse de ses loyers de 3,5% pour assurer son équilibre économique» indique l’OPHLM 92 qui  demande qu’une délégation puisse être reçue au plus tôt par les ministres concernés et en particulier le Ministre délégué à la Ville et au Logement, Monsieur Olivier Klein, «afin de lui faire part de nos inquiétudes, et des impacts sociaux immédiats et à court terme de la crise actuelle».