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ville de vanves - Page 1247

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 9 – L’ŒUVRE D’ARISTIDE DURU

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de chaque week-end (d’ici le 11 Novembre) et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans. Vers la fin de l’année 1915, la municipalité décide de créer (le 27 Novembre)  une œuvre des prisonniers de guerre et des combattants de vanves qui organise le 5 Décembre une journée pour les prisonniers de guerre et combattants durant laquelle furent vendus des trèfles couleurs à 4 feuilles porte-bonheur. C’était une volonté d’Aristide  Duru, maire de Vanves qui a toujours été proche de tous ceux qui partaient au front.

    Fin 1914, il adressait « un salut affectueux à tous les mobilisés de la commune et un souvenir ému à la mémoire de ceux qui sont tombés au champ d’honneur, ainsi que les condoléances du maire, de la municipalité et du conseil municipal à leurs familles éprouvées ». Fin 1915, le 27 Novembre, il créait l’œuvre des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves : « Cette Œuvre est destinée à aider les familles nécessiteuses des prisonniers et des combattants qui peuvent difficilement leur envoyer des colis » expliquait il. L’une de ses premières actions s’est déroulé dés le 5 Décembre 1915 lorsque des bénévoles offrirent la « Pensée de la Journée de Vanves » et le « trèfle porte-bonheur à 4 feuilles ». Et toute souscription de 1 frs donnait droit à un « charmant objet » c'est-à-dire une médaille ou une broche. Mais ce n’est pas tout, car, même le curé de Vanves, le père Semblant organisait le 26 Décembre 1915 un concert au profit de cette œuvre. Enfin, le conseil municipal du 26 Février 1916 décidait d’ouvrir un crédit de 3000 frs pour cette Oeuvre des prisonniers de guerre et Combattants de Vanves.

    En moins de 3 mois, elle avait aidé une centaine de prisonniers et plus de 200 combattants, et recevait chaque jour de nombreuses d’aides (plus de 30 en 3 jours. « Le conseil municipal est d’avis de répondre, prioritairement, aux demandes des soldats présents sur le front, sans famille ou appartenant à des familles nécessiteuses » décidait Aristide Duru le 26 Février 1926 tout en faisant aussi voter un crédit de 100 000 frs pour des secours aux réfugiés, et en s’associant à une pétition lancée par les pouvoirs publics en faveur de « l’amélioration du sort de nos prisonniers » en demandant « l’égalité de traitement des prisonniers français et allemandes », ceux-ci ayant constaté que « les français étaient mal nourris, mal couverts et mal soignés, souvent brutalisés ». Quelques mois plus tard, le 21 Octobre 1916 le rapporteur du budget, M .Fournet expliquait  qu’avec « l’envoi de colis par l’œuvre à nos soldats français, nous cherchons ainsi à adoucir leur sort. Nos combattants ne sont pas oubliés et reçoivent ainsi des douceurs qui leur rappellent que nous pensons toujours à eux et aux dangers qu’ils affrontent pour libérer leur pays de l’invasion ».

    Ainsi, le conseil municipal a toujours prévu une subvention dans son budget municipal pour l’œuvre : 5000 frs en 1917 alors qu’elle a dépensé 30 000 frs en colis (3780 dont 2280 aux prisonniers et 4100 aux combattants. Et la Municipalité a organisée des opérations pour récolter des fonds : « La semaine de l’économie pour les prisonniers de guerre et les combattants vanvéens » du 21 au 28 Janvier 1917 qui a rapportée 5732,85 frs, puis une seconde entre le 2 et le 8 Juillet 1917. Mais ce n’était pas suffisant car elle avait dépensée 28 081,6 frs en 1917 couvert en partie par des recettes se montant à 13 189,86 frs provenant de dons, et des journées d’économies, la différence étant compensée par la subvention municipale de 14 891,74 frs. Une fête est organisée le 1er Décembre 1918 après l’armistice à son profit sous la présidence du sénateur Magny. Camille Audigier ou Frédéric Pic, ont rendu hommage, après guerre, à ce maire qui avait suscité « une phalange de dévouement » grâce notamment à cette « œuvre des prisonniers de guerre et des combattants » qui « adoucissait le sort de ceux qui se battaient ». Mais le plus bel hommage a été celui rendu par ses combattants qui, en permission, « ne manquaient pas de venir en mairie serrer la main celui qui s’acquittait dignement de ses fonctions »

    A Suivre…

  • SECTION ATHLETISME DU STADE DE VANVES : LA FIEVRE DU SAMEDI MATIN

    Ils sont 300 à courir ou à faire des exercices athlétiques, mais surtout courir chaque samedi matin, les enfants de 4 ans aux poussins  et leurs parents, encadrés par une quinzaine d’animateurs de la section athlétisme du Stade de Vanves. C’est assez impressionnant à voir. Et cela depuis presque 3 ans. « Au tout départ nous avions commencé par organiser des cours et des initiations à l’athlétisme  le samedi matin, parce que beaucoup de parents qui voulaient que leurs enfants fassent de  l’athlétisme, ne pouvaient pas le mercredi aprés-midi  à cause d’activités plus culturelles (conservatoire…). Du coup, nous nous sommes dit pourquoi pas ne pas essayer de faire participer les parents, plutôt que les voir attendre sur le bord de la piste d’athlétisme, avec les enfants. Et cette formule a pris voilà 2 à 3 ans, avec une dizaine de parents au début. Ils venaient pour se maintenir en forme. Ils ont trouvé l’ambiance  sympa, en ont parlé autour d’eux, et le bouche à oreille a pris… Maintenant, ils sont entre 60 et 70 parents. Avec les enfants, on n’est pas loin de 300 dans le stade de Vanves » raconte Ghislaine Guilbert, présidente de la section athlétisme.

    « Certains animateurs s’occupent des enfants selon leur âge, parce qu’ils ne font pas tous la même chose, en fonction des catégories : les plus petits sont pris à partir de 4 ans et on s’arrête aux poussins pour le Samedi, benjamins et minimes ont leur entrainement en semaine. Ainsi le samedi matin s’adresse à l’école d’athlétisme  et aux poussins avec une heure et demie d’exercice pour les plus grands, une heure pour les plus petits. Ils ont des petits parcours à faire avec de petites haies, tourner autour des poteaux, s’entraîner  pour apprendre les gestes lancer du javelot et du poids. Nous leur faisons du trampoline pour leur apprendre à aller en hauteur pour la perche, et  sauter dans les sautoirs en longueur lorsqu’ils peuvent,  au dessus d’une petite haie pour leur apprendre à monter en hauteur pour aller le plus loin possible. Tout est basé sur des jeux, avec de temps en temps des relais contre les parents. Ces derniers sont pris en main par d’autres animateurs pour les entraîner, sans objectif de compétition, mais pour se faire plaisir ».  L’autre temps fort de la section se déroule en semaine,  en fin d’après midi le Mardi et le Jeudi pour les seniors qui font de la compétition, car Claude, l’un des entraîneurs,  est là tous les soirs. « Ils sont une centaine sur 350 adhérents, dont peu de compétiteurs vraiment purs, entre 20 et 30 maximums, tandis que les autres peuvent participer à  des courses sans le dire toujours.  Certains viennent juste pour le plaisir, bien souvent pour améliorer leurs performances, mais sans faire forcément des compétitions » indique t-elle sans dire qu’ils s’entraînent quel que soit le temps pour les plus fanas, été comme hiver, sous la pluie comme dans le brouillard…. 

    LES CHAMPIONS NE RESTENT PAS !

    Cette section athlétisme frise  les 350 adhérents qui devraient être dépassé grâce à l’arrivée de quelques anciens. « Plus des trois quart ont moins de 18 ans, et plus de la moitié sont des jeunes inscrits à l’école d’athlétisme ou poussins. Ils  ne sont pas encore réparties par discipline, car la fédération ne veut pas les spécialiser jusqu’aux cadets. Nous  essayons de faire en sorte que ces jeunes touchent à toutes les disciplines. Nous ne les poussons pas à la compétition. Ils y viennent tout seul, grâce à leur  petit copain. Les petits n’ont pas beaucoup de compétitions, essentiellement des animations en salles ou sur stade durant la belle période, avec les Jeux des Hauts de Seine en Juin, qui se rapprochent d’un mini décathlon parce qu’ils ont une course, un saut et un lancer, sans beaucoup d’épreuves individuelles mais plutôt par équipe. Ils peuvent participer à certains cross, mais c’est très cadré, insistant plus sur la durée qu’un nombre de tour pendant un laps de temps ou une distance à parcourir le plus vite possible. Au niveau championnat, ils n’ont qu’un tour à effectuer comme pour  les benjamins, mais les 20 premiers, en cross,  sont sélectionnés pour constituer une équipe départementale qui coure au 3éme tour aux inte régionaux. Ainsi les petits restent au niveau départemental, les plus grands peuvent aller jusqu’au national s’ils répondent aux critères de temps et de places, comme les cadets qui participent aux mêmes épreuves que les adultes » explique t-elle en  citant quelques noms de jeunes athlètes qui ne restent pas longtemps « parce que ce n’est pas leur intérêt » : Elisa Pinot, 15 ans , qui est partie,sollicitée un peu partout dans les différents de formation de la FFA. « Pour sa carrière, c’était mieux car elle n’avait personne de son  niveau à Vanves ». Christéle Vertueux qui a fait de nombreux podiums. « Quand ils sont bons, il leur faut une équipe pour progresser, donc ils partent. Nous  n’avons  pas suffisamment de monde pour les entraîner, et nous n’avons pas le même budget que les gros clubs » reconnait elle. Djamel Mastouri bien sûr qui a participé aux Jeux Paraolympique

    LE SYNTHETIQUE INQUIETE !

    Les J.O., les championnats du monde ou d’Europe comme Zurich, cet été, créént une émulation :  « Nous avons eu un effet « Zurich » à la Rentrée car au Forum, les parents étaient tous venus d’un seul coup, de craindre de ne pas avoir de places. Mais on n’a pas refusé jusqu’à présent de jeunes » indique t-elle. Seul sujet d’inquiétude : le terrain synthétique : « S’il y a un terrain purement synthétique comme pour le terrain Y.Saccard, c’est la fin de la section d’athlétisme. On ne pourra plus s’entraîner car il n’est pas bon de s’entraîner sur une telle piste, parce que cela fait mal. Les footballeurs sont aussi d’accord avec nous, car jouer sur un terrain complètement synthétique suscite beaucoup plus de blessures. Il y a certaines disciplines que l’on ne pourra plus pratiquer comme le lancer de javelot et du poids. Cela perdra de l’intérêt si on leur fait faire que des courses autour du terrain de football, sans pouvoir plus rien planter dans la pelouse pour leur faire faire des disciplines de façon ludique.  Les adhérents iront ailleurs. Il y a  peut être d’autres solutions pour contenter tout le monde ». Le Service des sports en aurait trouvé une pour satisfaire tout le monde.  

  • REMISE DU LABEL QUALITE FFF A L’ECOLE DE FOOTBALL DU STADE DE VANVES

    80 footballeurs de 6-11 ans ont envahi la salle Darien de l’Hôtel de ville, tout de rouge vêtu, avec leurs petites chaussures cloûtées pour certains. Ils venaient du PMS André Roche où ils s’étaient entraînés pendant l’après-midi avec leurs éducateurs pour recevoir des mains des dirigeants de la FFF le Label Qualité FFF de Football/Adidas décerné, pour la première fois,  à l’école de Football du Stade de Vanves, en présence de Bernard Gauducheau, maire, Maxime Gagliardi maire adjoint (Sports), de Jean Claude Vignal président de cette section, Bruno Chauvet président du Stade de Vanves, de Pierre Petit président du district 92. « C’est ici que se déroule tous les grands événements de la commune, conseil municipal, mariage… et pour vous remettre aujourd’hui ce label » a expliqué le maire devant tous ces jeunes assis en tailleur sur le paquet, entouré de leurs entraîneurs et éducateurs, ainsi que de quelques parents.

    Le maire a félicité la section et l’école de football pour « être parvenu à cette qualité d’enseignement  et d’apprentissage, pour le temps consacré aux enfants ». Il leur a demandé de « faire honneur à la ville, au Stade, au District en vous illustrant de manière exemplaire sur le terrain. C’est sur vos épaules que repose le football de demain, pour promouvoir le football du plaisir et du jeu. Le football ce n’est pas l’argent, ni la TV…Ce sont des valeurs de courage et d’audace ». Jean Claude Vignal a dédié ce label à son prédecesseur, Yves Saccard, qui y est pour quelque chose. Et il le sait que trop bien puisqu’il a commencé à jouer dans cette section en 1975, avant de la présider aujourd’hui. Il a néanmoins rappelé qu’elle avait reçu voilà deux ans, le label de la ligue régional. Maintenant c’est celui de la FFF grâce à tous les encadrants, et notamment JC Boudet et D.Vignoix qui managent cette école du foot,  les équipements grâce à la ville et au service des sports,  et à la disponibilité de la section aux demandes du district. « C’est la première fois que la FFF récompense Vanves par ce label. 26 Clubs ont cette distinction sur 175 postulants. Vous l’avez pour 3 ans, mais vous êtes sous surveillance. Ce n’est pas un petit diplôme » leur a expliqué Patrice Petit.

    D’ailleurs le DST (directeur technique) du district, Ronald Hamon, est entré les détails en donnant   les critéres très précis qui permettent aux clubs d’engranger des points  pour obtenir et garder ce label : accueil des joueurs dans les meilleurs conditions,  fidélisation des effectifs, encadrement grâce à une équipe qui s’est formé, a obtenue des diplômes pour amener ses jeunes footballeurs à progresser, éducation à travers des actions de sensibilisation, de citoyenneté, de prévention selon le programme fédéral, promotion de l’esprit sportif, du respect des lois du jeu, disponibilité des dirigeants par rapport au District… pour trois saisons. Ainsi Jean Claude Vignal et Bruno Chauvet ont reçu ce label des mains de Pierre Petit et du Maire  avec ce diplôme de labellisation qui sera affiché au club, accompagné d’une dotation d’un kit matériel Adidas (jeux de chasubles, ballons, Tee-shirts éducateurs, gadgets Adidas ou FFF…). « Ce label est destiné à s’étendre jusqu’au – de 19 ans, c'est-à-dire la section » a annoncé le DST 92 qui a parlé  "d’école de la vie" pour l’école de football.