Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de paris - Page 14

  • UN VACCINODROME AUX PORTES DE VANVES DANS LE PARC DES EXPOSITIONS

    «La préfecture de police, l’Agence régionale de santé, en collaboration avec la Ville de Paris, se mobilisent pour ouvrir, à compter de début du mois de mai, un centre de vaccination de très grande capacité, avec la mobilisation de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris(BSPP). Ce centre sera implanté au sein du parc des expositions de la Porte de Versailles» ont écrit ces autorités dans un communiqué de presse commun. Début avril, Anne Hidalgo avait demandé aux autorités de l'Etat «d'anticiper l'aménagement d'un ou de plusieurs vaccinodromes à Paris», lors d'une visite au centre de vaccination installé au Stade de France. Pour l’heure, aucune information n’a été communiqué concernant sa capacité.

    Mais il a suscité quelques réactions dans les villes riveraines notamment à Vanves : «Ceci est une excellente nouvelle car il vient densifier le maillage territorial dans le Sud-ouest parisien. Je souhaite cependant que l’ouverture de ce vaccinodrome ne se fasse pas au détriment du centre de vaccination mutualisé Issy/Vanves qui ne tourne pas encore à plein régime faute de doses suffisantes. L’approvisionnement de ces centres doit passer la vitesse supérieure si nous voulons une campagne de vaccination efficace. La vaccination comme le respect des gestes barrières sont les clés de la réussite dans notre combat contre ce virus » a déclaré Bernard Gauducheau son maire sur le site Internet. Sans parler de l’ouverture d’un centre de vaccination propre à Vanves à la Palestre. De toute façon, sans vaccinodrome à proximité de Vanves jusqu’à présent, cela n’a pas empêché beaucoup de Vanvéens d’aller se faire vacciner ailleurs, à Paris, jusqu’à Bonneuil sur Marne, vu les difficultés qu’avaient les plus de 75 ans à obtenir un rendez-vous jusqu’à présent au centre Issy/Vanves. Même si une partie du parc des expositions est sur le territoire de  Vanves, il n’en reste pas moins que ce vaccinodrome est sur le territoire de la ville de Paris. C’est important car l’objectif du gouvernement est d’ouvrir un vaccindrome par département dans les grandes métropoles comme la région capitale.   

    Pour les Hauts de Seine, son vaccinodrome devrait ouvrir prochainement à Paris La Défense Arena, dans la grande salle de concert située à Nanterre «dès que la cible de vaccination sera élargie et que les dotations en vaccins le permettront» indiquait, récemment,  la préfecture des Hauts de Seine. Ce centre géant accueillerait une vingtaine de lignes de vaccination. Mais l’administration des vaccins ne se ferait non pas sur la pelouse synthétique de l’arena -les matchs continuant d’être joués à huis-clos- mais dans les salons de l’arena -il y en a huit en tout- ou bien dans sa salle événementielle. Pour faire tourner ce vaccinodrome la préfecture qui planche actuellement sur son fonctionnement compte s’appuyer sur des médecins, des infirmiers mais aussi du personnel administratif. Il est sûr que ce sont les riverains les plus proche qu’ils en profitaront comme tous ces habitants et salariés du quartier de La Défense

    Ce nouvel vaccidrome au parc des expositions s’ajouterait au Stade de France et au vélodrome de Saint Quentin en Yvelines, Et à Disneyland Paris où « un grand centre de vaccination ouvrira par ailleurs à partir de samedi, dans ce parc d’atttraction situé à 30 km à l'est de la capitale française, et fermé temporairement à cause de la pandémie» a annoncé mercredi la préfecture de Seine-et-Marne. Le vaccinodrome sera installé au sein du centre de convention du Disney's Newport Bay Club de Disneyland Paris, d'ordinaire utilisé pour des événements professionnels, a précisé la préfecture, qui pilote cette opération avec l'ARS-IDF et le conseil départemental de Seine et Marne. Le lieu retenu se situe à proximité des hôtels, en dehors du parc d'attractions en lui-même. Aucune animation thématique liée au parc n'est prévue. Après avoir cessé son activité entre le 13 mars et le 15 juillet 2020, Disneyland Paris, qui emploie 17.000 personnes, est à nouveau à l'arrêt depuis le 30 octobre à cause des restrictions sanitaires. Le centre «vaccinera au minimum 1.000 personnes par jour», mais aura la particularité de n'être ouvert que les week-ends, grâce à la mobilisation d'une soixantaine de médecins, infirmiers, pompiers et personnels d'accueil » selon les organisateurs

    Ces annonces interviennent à un moment où  Emmanuel Macron s’était félicité que la vaccination «s'accélère» en citant le chiffre de 13 millions de personnes  ayant reçu première dose. Mais la tension sur le système de santé reste forte, avec plus de 31.000 patients hospitalisés, dont presque 6.000 en soins intensifs, selon les derniers chiffres.

  • DEUX ANS APRES L’INCENDIE A VANVES BEAUCOUP SUIVENT LE CHANTIER DE RESTAURATION

    Comme lors des temps forts de notre histoire, tout le monde se souvient de ce qu’il faisait ce soir là, lorsque par exemple rentrant de son travail en voiture, écoutant la radio France Infos sur laquelle un journaliste faisait état d’une fumée provenant du toit de Notre Dame, puis intrigué et inquiet en même temps, allumait sa Tv plus rapidement sur BFM pour finalement resté scotché devant l’écran, avec cette fléche qui tombe et ses flammes rougeantes, pendant une bonne partie de la soirée.  

    «Je l’ai appris par un texto « horreur ! Notre dame brûle ! Allume la TV». J’ai découvert alors des images saisissantes, des souvenirs de temps forts télévisuels me revenant comme l’apparition de l’image de F..Mitterrand en mosaïque, l’attentat de Jean Paul II au Vatican, les town tower. C’était un peu pareil ! De la sidération ! On n’y croit pas ! La fléche qui tombe. Les tours de Notre Dame qui ne tombent pas.. Le courage des Sapeurs Pompiers de Paris. Après un rapide dîner chez des amis, de retour chez moi, j’ai ré-allumé la TV. Des journalistes m’ont appelé» témoignait Bertrand Auville curé de Vanves sur le Blog de Vanves au Quotidien, alors qu’il se préparait à célébrer le semaine Sainte et Pâques, en ajoutant : «J’ai reçu des témoignages, notamment du prêtre orthodoxe de Vanves « bien triste de ce qui se passe ! », qui rappellent que l’Eglise est universelle. Notre Dame est un lieu de culte qui appartient au patrimoine national. C’est dramatique, mais pas tragique. Notre Dame a connu des moments heureux (La libération de Paris), de deuils nationaux (hommage aux victimes des attentats)… mais ce n’est pas tragique, parce que ce qui compte, c’est qu’ils n’y aient pas de morts. Pour nous Chrétiens, l’Eglise est une architecture, des œuvres d’arts…Mais c’est aussi des pierres vivantes ! »

    Deux ans après, il y a plus d’espoir, pour beaucoup de français et d’étrangers, comme la plupart des habitants de Vanves, car  le chantier de restauration  a bien avancé malgré les triples contraintes auxquelles il est soumis avec le plomb, la crise sanitaire et l’arrêté de péril.  La phase de sécurisation, commencée au lendemain de l’incendie, est désormais en voie d’achèvement et des opérations importantes ont été réalisées depuis deux ans (16 Avril 2019- Eté 2021) : La plus spectaculaire et la plus délicate a été la dépose de l’échafaudage sinistré (de juin à novembre 2020), qui entourait la flèche au moment de l’incendie, dont il a patiemment fallu scier un à un les 40 000 tubes de métal qui avaient fondu. En paralléle, a été menée,  la dépose et l’évacuation du grand orgue (d’août à décembre 2020), dont il fallut déposer les 8000 tuyaux répartis en 115 jeux... qui ont fait l’objet de reportages remarquables à la TV notamment  sur TF1 grâce au journaliste Michel Izard. Une dernière opération importante est en cours : la sécurisation des voûtes réalisée en montant des échafaudages à l’intérieur de la cathédrale sur prés de 27 m de hauteur dans le chœur, les transepts et la nef  et en posant des cintres en bois sous les voûtes pour les consolider. La sécurisation des pieds de gerbe, laissés à nu par l’effondrement de la voûte de la croisée du transept  Enfin, la pose d’un parapluie au niveau de la croisée du transept permettra d’assurer la mise hors d’eau de la cathédrale, avec la consolidation des six voûtes les plus fragilisées par la pose de cintres en bois

    Deux opérations majeures, préalables à la restauration, ont été menées : Tout d’abord un chantier-test mené entre septembre 2020 et Janvier 2021 sur deux chapelles – Saint Ferdinand et Notre-Dame de Guadalupe – pour définir un protocole de nettoyage et de restauration qui sera généralisé à l’ensemble des 24 chapelles que compte la cathédrale, qui a donné des résultats très satisfaisants. Ensuite, la sélection et récolte des 1000 chênes nécessaires à la restitution de la flèche, du transept et des travées adjacentes grâce à la mobilisation de l’interprofession France Bois Forêt et de la générosité de l’ensemble des acteurs de la filière, entre Janvier et Mars 2021 L’ensemble des chênes a été offert.

    Les travaux de restauration à proprement parler commenceront cet hiver (hiver 2021), à la suite des appels d’offres de travaux dont certains sont d’ores et déjà engagés. L’examen par l’établissement public des études de diagnostic réalisées par Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, et ses équipes est en cours et permettra de finaliser le programme d’ordonnancement des travaux, le calendrier précis et le budget de la restauration. Le calendrier précis des travaux permet de tenir l’objectif de rendre la cathédrale au culte en 2024

    Enfin, durant cette semaine, lors de la session du Conseil de Paris, Anne Hidalgo a présenté une projet de réaménagement des abords de la cathédrale en lien bien sûr l’Etat et le diocése, auquel seront associés les parisiens. «Deux ans après le terrible incendie de Notre Dame, qui a ému les parisiens, les français et plus largement le monde entier, la Ville de Paris prendra toute sa place dans la renaissance de ce site exceptionnel. En écho à la restauration de la cathédrale, la Ville de Paris souhaite ainsi engager un projet de réaménagement et de valorisation de ses abords qui participera à la mise en valeur de Notre Dame et à un meilleur accueil des visiteurs»  La ville de Paris souhaite repenser son parvis et ses espaces souterrain concernant la crypte archéologique et le parking sur deux niveaux les quais haut et bas, les square Jean XXIII et de l’IDF à la pointe de l’ile de la cité et les rues adjacentes (du Cloitre Notre- Dame, rue de la Cité, rue de l’Archevêché) qui s’inscrira dans le renouveau du centre de Paris à travers les démarches d’apaisement piétonniers et d’aménagements réalisés dans le cadre d’Embellir votre quartier

  • COVID-19/VANVES : L’analyse des eux usées, un outil pour détecter précocement des traces du virus

    En juillet dernier, l’Académie nationale de médecine préconisait de renforcer le contrôle des eaux usées dans le cadre de l'épidémie de Covid-19. L’objectif est de détecter précocement des traces de coronavirus dans les selles et les urines afin d’observer la progression de l’épidémie avec plusieurs jours d’avance sur le taux d’incidence, calculé lui, sur la base des tests virologiques, de limiter sa propagation, et d'estimer le nombre total d'infections.

    Dans le cadre d'un projet baptisé «Obépine» (Observatoire épidémiologique dans les eaux usées), des prélèvements sont effectués depuis le début de l'épidémie. Ainsi les dernières données, fournies par Obépine fin Février/Début Mars, confirmaient la diversité des situations selon les villes et grandes métropoles. «On voit des endroits avec une circulation stationnaire et d'autres où la circulation est très forte» confirme Yvon Maday, professeur à Sorbonne-Université en mathématiques appliquées, membre du réseau. Même si, de façon générale, «le niveau de circulation reste globalement assez haut». En Ile de France, la tendance était à la baisse, mais la concentration du virus dans les eaux usées restait élevée. Cette diminution modérée mais durable était la preuve selon les scientifiques du réseau Obépine du bon respect des gestes barrières et du couvre-feu.

    Il apparait très nettement que leur utilisation n’est pas nouvelle puisque la Ville de Paris l’a fait pour la polio dés 1975, et plus récemment pour suivre les effets des médicaments et des drogues, et maintenant pour le coronavirus, via des stations d’épurations du SIAAP (50) en Ile de France. Ce qui a permis de détecter une montée du coronavirus durant l’été, avant le second confinement et la dynamique après Noël, maintenant sur un niveau très fort, d’une façon globale et par station, grâce à deux prélèvements par semaine. Sur Paris, une surveillance spécifique a été mise en place sur l’eau non potable utilisée pour l’arrosage, puis les stations d’épuration, et les égouts :«l’intérêt pour la ville de Paris est de disposer d’éléments de  connaissances pour anticiper les évolutions potentielles du Covid-19 , ce qui permet de mettre en place des mesures dans la zone de santé publique pour prévenir les résurgences, développer les vaccinations vers des publics ciblés et développer une sensibilisation aux gestes barrières. Ce modèle est transposable à d’autres phénomènes épidémiologiques» expliquait on à la direction de l’eau.

    Dans les Hauts de Seine, une ville l’a fait pour scruter les eaux usées de deux groupes scolaires, parce qu’il apparaissait pour son maire, Philippe Juvin, essentiel de laisser les écoles ouvertes tout en mettant en place une veille sanitaire. «C’est efficace ! On gagne quelques jours avant qu’un cluster se forme. Mais c’est lourd à organiser ! On a pu détecter un enfant et un enseignant» indiquait récemment ce maire qui est aussi  médecin chef des urgences de l’hôpital Georges Pompidou. Peut être est-ce une idée à retenir pour Vanves?