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stif - Page 2

  • LA RENTREE 2015 A VANVES ET EN ILE DE FRANCE EN PLEINE REVOLUTION DES TRANSPORTS ET CAMPAGNE

    Ce 1er Septembre est une date historique pour l’IDF avec la mise en place du Pass Navigo unique pour faire simple, Toutes Zones ( à 70 € par mois) pour les spécialistes. La paternité en reviendra pour l’histoire francilienne à Jean Paul Huchon (sur la photo en train de recharger son pass navigo mardi dernier en gare de Sartrouville)  car son nom  restera attaché à cette mesure qui intervient dix ans après la décentralisation du STIF ayant permis aux élus de prendre en main le destin des transports franciliens. Il en est la meilleure preuve, même si tous les leaders franciliens en revendiquent la paternité après l’avoir combattu chacun à leur tour. « C’est la chose la plus gratifiante que j’ai fait ! » confiait il  en confirmant que « c’est la seul expérience de ce type dans le monde. J’espère que les franciliens vont réfléchir à changer leur mode de transport et que cette mesure aura un effet considérable sur la fréquentation »

    Avant la campagne de 2010, c’était la droite qui avait porté cette idée alors que la gauches s‘y opposait : le sénateur Roger Karoutchi dés 2002/03, l’ex-Président de l’UMP Jean François Copé qui l’avait proposée pendant la campagne de 2004 dont il était la tête de liste, l’ex-ministre Yves Jégo qui a même déposé une proposition de loi fin 2005… face à des socialistes qui les traitaient de « démago », parlaient de « chèque en bois »… « L’UMP et la zone inique » avaient  même clamé les communistes.  « La droite rase (presque) gratis » réagissaient alors les écologistes en expliquant que « la priorité pour les usagers n’est pas une tarification unique mais une rénovation du matériel roulant, de nouvelles offres et dessertes, et une tarification  sociale… ». Curieusement, la campagne des Régionales 2010 a marquée une rupture lorsque la majorité régionale a inscrite cette proposition dans son programme à l’initiative des Verts, après l’accord EELV-PS, même si le PRG défendait le dézonage les week-ends et jours fériés considérant que «  la priorité des franciliens n’est pas de payer le même prix sur tout le territoire  …Compte tenu des contraintes financières ». L’UMP parlait alors « double peine pour les franciliens » car « dans l’hypothèse d’un tarif mensuel unique, plus de 50% des franciliens détenteurs d’un Pass Navigo paieraient plus cher ».

    Un  joli coup politique à 3 mois du scrutin régional dont les socialistes comptent bien profiter. Les jeunes socialistes de Vanves n’étaient pas les derniers ces jours-ci, grâce à Philippe Dos Santos, responsable des militants des Hauts de seine pour la campagne du PS 92,   à distribuer à la station de métro et à la gare SNCF un petit tract « Une IDF humaine, 70 € par mois pour le Pass Navigo…jusqu’à 434,50 € d’économies/a, pour les abonnés » avec au verso une photo de Claude Bartoloné déclarant : « Le Pass Navigo à tarif unique est une grande avancée pour tous les Franciliens. C’est plus de pouvoir d’achat, plus de mobilité, plus de respêct de l’environnement…C’est le choix politique qu’ont fait Jean Paul Huchon, la gauche et rien que la gauche. Une gauche réunie qui tient ses engagements ». Il est d’ailleurs ce matin à la Défense pour distribuer ce tract avec les candidats et militants altoséquanais …. Matignon s’était même  fendu d’un communiqué dithyrambique – du jamais vu – lorsque les négociations avaient abouties durant l’hiver 2015. « Cela prouve qu’on peut tenir des engagements pris à l’occasion de campagnes électorales » s’exclamait le PRG.

    « Cet aboutissement est une oeuvre collective et une bataille qui n’était pas gagnée d‘avance. Cela a été appuyé par les groupes EELV, FG/PC, PS avec le président Huchon. A un moment donné, un travail conjoint, sans posture (politique) peut marcher, débloquer les choses car techniquement, ce n’était pas simple, notamment avec la RATP et la SNCF » insistaient les écologistes par la voix de Pierre Serne le vice Président transports. Des écologistes qui ont fait une fête « illimitée » en invitant les franciliens à danser, à travers une vidéo se déroulant dans les transports en communs, mais qui proposaient d’aller plus loin avec des RER et métros la nuit le week-end avec une pause entre 3h et 5h du matin ;  un billet unique pendant 1h30 sur l'ensemble des modes de transport du réseau (métro, RER, tramway, bus)…

    Mais si les banlieusards sont content car ce pass unique navigo leur fera économiser prés de 500 € par mois, les parisiens et les riverains de la capitale comme les vanvéens peuvent faire grise mine, car pour eux, le Pass Navigo Unique a augmenté entre 3,50 et 5 €, car ils le payaient 65 € jusqu’à présent. Si l’ensemble des jeunes des étudiants et apprentis jusqu’aux lycéens et collégiens pourront voyager à 35€ par lois sur toute l’ile de France avec la carte Imagin’R, ce n’est pas le cas d’autres populations comme les seniors titulaires de la carte améthyste. Ce que n’a pas manquer de relever l’opposition régionale qui demeure sceptique :  « Nos interrogations demeurent. Vous laissez à vos successeurs le soin de les régler » constatait Frank Cecconi (UDI), collègue de Bernard Gauducheau au Conseil régional,  en citant les 300 M€ qui manquent. « Le coût de cette mesure (500 M€) sera financé par la dette, alors qu’il pourrait l’être par une diminution drastique des dépenses de fonctionnement de la région, et la lutte contre la fraude » surenchérissaient Les Républicains, sa tête de liste en IDF, Valérie Pécresse  rassurant tout le monde en déclarant qu’elle ne reviendrait pas sur cette décision si elle gagnait les élections.

    Il est vrai qu’il n’en reste pas moins un flou  sur l’équilibre financier de cette mesure avec une perte de recettes de 181 M€ en 2015 et de 485 M€ en 2016 que la Région espère combler grâce à la hausse du Versement transports payé par les entreprises  franciliennes (210 M€) et l’augmentation de la fréquentation, +1% de voyageurs représentant 80 M€. Mais en Région Ile de France, les politiques n’auraient ils pas un métro de retard. Car au moment où s’instaure ce tarif unique dont ils parlent depuis plus de 15 ans, les spécialistes des transports, à l’heure du smartphone préconisent  de «réfléchir à une tarification qui tienne compte de la distance, du moment de la journée et/ou du nombre de déplacements effectués par période»... "Ce qui n’arrangeait pas les affaires des franciliens qui  échappent  aux incompréhensibles variations tarifaires qu’ils subissent pour le train ou l’avion" constatait la spécialiste du Grand Paris du journal Libération.

  • VANVES ET GPSO FETENT LE TOUR DE FRANCE ET LE VELO QUI A DOUBLE SES ADEPTES EN 10 ANS

    A l’occasion de la fête du vélo qui se déroule ce week-end sur les thémes du « vélo en ville » et « découverte du patrimoine en famille », plus de 1000 animations gratuites et accessibles sont organisées dans 450 villes françaises ce week-end dont Paris qui invite à « pédaler à la suédoise »…et surtout les 8 communes de GPSO qui organisent une « fête du tour » au complexe sportif de Marcel Bec dans la forêt de Meudon,  7 semaines avant la dernière étape  du Tour de France le 26 Juillet. Et pour cause, puisqu’elle est baptisée Sévres-GPSO/Paris-Champs Elysées : Le village départ sera installé dans ce complexe sportif  avant le départ de la dernière étape qui sillonnera toutes les villes de la Communauté d’Agglomération de GPSO avant de se diriger vers les Champs Elysées. Le départ fictif de la course se fera à Sévres et le départ réel à  Ville d’Avray où le peloton passera là où s’était achevé en 1903 le premier tour de l’histoire. Le peloton passera ensuite par  Chaville, Meudon, Vanves, Issy les Moulineaux, et les bords de Seine de Boulogne avant de filer vers les champs Elysées.

    Les passionnés se rappelleront qu’en 1986, le prologue s’était déroulé à Boulogne avec une première étape qui avait conduit les coureurs à passer dans toutes les communes des Hauts de seine. Une exposition qui repose sur une partie de la collection d’Emmanuel Déhan, historien du cyclisme et ancien coureur amateur, est organisé à l’hôtel de ville de Boulogne : « La grande histoire du cyclisme boulonnais ».  Elle rassemble beaucoup de documents, d’affiches d’époques, fanions, trophées, photos de champions, premiers vélocipédes…qui plantent le décor d’une discipline dont les premières compétitions notables se déroulérent dans l’ouest parisien et sur le territoire boulonnais. Et d’un club, l’ACBB qui a largement contribué à construire la légende et la tradition du cyclisme amateur de haut niveau en France totalise 5 médailles olympiques, 10 titres de champion du monde, 117 titres de champion de France en ayant compté dans ses rangs, Anquetil, Darrrigade, Stablinski, Thévenet, Roche, Anderson et Millar. A l’occasion de cette fête du Tour aujourd’hui, parmi les animations,  une randonnée cyclotouriste de 34 km  est prévue à 13H30 pour parcourir une partie du circuit qu’emprunteront les coureurs le 26 Juillet prochain, avec deux parcours de marche nordique, le traditionnel Trail du muguet (dés 10H) sur 10 et 21 Km, une randonnée équestre entre le parc de St Cloud et le bois de Meudon avec un pique-nique géant.

    Cette fête intervient alors que l’utilisation du vélo a doublé en dix ans avec plus de 650 000 déplacements sont effectués à vélo chaque jour en Ile de France comme le montre une étude du STIF (Syndicat des Transports Ile de France). IL est ainsi devenu un mode de transport au quotidien : « S’il ne représente encore que 2 % des déplacements en ÎDF, le vélo a su s’imposer comme un atout du quotidien, largement utilisé pour se rendre au travail, et non plus seulement pour les loisirs. Ainsi, près de la moitié des déplacements à vélo sont liés au travail ou aux études. Il  est avant tout utilisé par des actifs (61 %), suivi par les scolaires et étudiants (23 %). Par ailleurs, 60 % des déplacements à vélo sont effectués par des hommes. Les adeptes du vélo habitent principalement à Paris ou en petite couronne, le vélo étant un mode de transport idéal pour des trajets de proximité (2 kilomètres en moyenne en Île-de-France) » indique cette étude. Les politiques de déplacements en faveur du vélo menées jusqu’alors par l’ensemble des collectivités de la Région aux communes ont permis la réalisation de 2 400 km d’aménagements cyclables dont 900 pour le réseau régional structurant, le développement de l’offre de vélos en libre service (dont Vélib’) qui  ont fortement contribué à l’augmentation de l’utilisation du vélo.

  • VANVES ET SA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS : RETARDS ET CONTESTATIONS

    Une réunion publique est prévue le mardi 5 Mai à 19H à l’école Larmeroux pour présenter le projet et le chantier de la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart de la ligne 15 sud du futur réseau Grand Paris Express. Elle tombe en pleine actualité ! Tout d’abord parce que Philippe Yvin qui préside le directoire de la SGP (Société du Grand Paris) vient d’annoncer deux ans de retard pour la réalisation définitive de cette ligne qui reliera Pont de Sévres à Noisy Champ.  Ensuite,  des riverains et des habitants de cette future gare,  ont crée un collectif, des citoyens qui  réclament un véritable projet urbain pour ce quartier de la gare de Clamart

     

    Ce premier  tronçon (sud)  de la ligne 15 de 33 kilomètres avec 16 gares que la SGP va  réaliser d'une traite -  « Une véritable première en France » selon Philippe Yvin - n’est finalement pas simple à réaliser. A l’entendre, il nécessite « un peu plus de temps d'études, d'optimisation de la phase achats pour permettre aux entreprises de génie civil de répondre à ces appels d'offres complexes dans les meilleures conditions, et l'allongement de la phase de travaux ». Les travaux préparatoires avec les opérations de déviations des réseaux souterrains existants (gaz, électricité, télécom, eau…) qui doivent préparer les travaux de génie civil vont demander certainement plus de temps que prévu aux concessionnaires, à cause de surprises et d’imprévus. D’autant plus que les équipes de la SGP sur le terrain n’ont pas caché que ces travaux qui viennent tout juste de commencer, permettront de reconnaître le terrain pour parfaire les méthodes de construction, afin de permettre d’ajuster le dimensionnement des ouvrages (tunnel, gares, puits de travail) et d’adapter les méthodes constructives. Vu l’ampleur de ce projet, et depuis son début, tout le monde reconnait qu’il faut renforcer les équipes de la SGP notamment et en terme d’ingénierie. Jean Paul Huchon, est prêt pour que le STIF (Syndicat des Transports de l’Ile de France)  qu’il préside apporte son appui technique et son expertise en  ce sens.

    L’autre cause de ce retard était inévitable, même si la SGP a cherchée à l’éviter par tous les moyens  (enquête parcellaire, servitude d'utilité publique...) : Les contentieux qui découlent des expropriations des terrains nécessaires à ce réseau, notamment pour y aménager les bouches d’aération ou les accés secours, et peuvent rallonger les délais, comme ce fut le cas pour d’autres projets en Ile de France   

     

    Dans le même temps, et plus localement, un collectif de citoyens et d’habitants de la gare de Clamart vient de se créer pour réclamer un véritable projet urbain pour le quartier de la future station de métro Fort d'Issy/Vanves/Clamart/Malakoff, et fait signer une pétition qui aurait recueillie plus de 1000 signatures. Ils ne décolérent pas depuis que le passage souterrain entre le clos Montholon et la place de la gare a été supprimé, que les marronniers du parkings ont été abattus, et l’abri vélos déplacé, avec l’installation de palissades…et le projet du maire Jean Didier Berger (UMP° de déclasser du domaine public cette place de la gare afin de vendre ce terrain à un promoteur immobilier privé pour y construire 4 immeubles de bureaux (et de logements ?). 

    Pour ces habitants du quartier de la Gare « l'arrivée de la station Fort d'Issy / Vanves / Malakoff est un rendez-vous majeur à ne pas gâcher. Le site de la gare présente bien des atouts : une desserte exceptionnelle, un foncier disponible de 2,5 ha, un enjeu partagé entre 4 communes, un pôle stratégique où tous les modes de déplacements doivent pouvoir converger et cohabiter ». Ils ont créé ce collectif « pour rassembler tous ceux qui veulent s'engager, dans un esprit constructif et indépendamment de toute formation politique, pour un projet urbain transparent et concerté au quartier de la gare ». Il a même lancé une pétition pour demander au maire de Clamart d'engager une concertation et de renoncer au déclassement et à la vente de la place de la gare.