Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

plu - Page 18

  • « VANVES S’AFFIRME COMME UNE VILLE RESIDENTIELLE »

    Les participants à la réunion publique de quartier (Saint Remy) ont échangé sur le PLU Lundi soir après une présentation de ces futures zones (verte, commerciale, d’activité, pavillonnaire, d’habitat collectif…). « Ce n’est pas une affaire simple, mais technique et très stratégique » a expliqué Bernard Gauducheau ans un long monologue. « On s’inscrit sur une période de 7/8 à 10 ans. Nous avons une ville assez avancée, largement urbanisé et construite. Nous n’avons pas beaucoup de possibilité d’action. Il faut agir parcelle par parcelle » a-t-il ajouté en insistant sur le fait que « Vanves s’affirme comme une ville résidentielle. Les Pouvoirs Publics invitent à densifier notamment autour des pôles où se trouvent les transports en commun. Mais la municipalité ne veut pas aller trop dans ce sens là, car elle est déjà assez bien densifié » a-t-il annoncé conscient du débat entre l’habitat collectif et l’habitat individuel. « Nous ne voulons pas signer l’arrêt de mort des pavillons, mais au contraire les conserver et leur donner la possibilité de s’agrandir. D’autant plus que Vanves posséde 4 ou 5 villas avec une unité architecturale comme la Villa Dupont qu’il ne s’agit pas de perturber en permettant par exemple l’ajout d’un étage. Par contre c’est possible dans d’autres sites pavillonnaires plus disparates ».

    Un participant a demandé « s’il a-t-il une référence pour la hauteur des immeubles qui sera donnée ? » - « On ne bouleversera pas la physionomie de Vanves, malgré les pressions sur le foncier de propriétaires privés » a répondu le maire en faisant état « de gens qui sillonnent nos rues pour récupérer des terrains ». Un second a souhaité ne pas voir se répéter ce qui s’était passé lors de la précédente révision du POS entre 1997 et 2000 avec un projet immobilier proche de l’église Saint Remy. « Si nous devions faire faire des choses abracadabrantes, vous vous en seriez rendu compte ! » a-t-il répondu en laissant entendre que l’interco a été une chance pour Vanves. « Si nous n’avions pas été en communauté d’agglomération, ce n’est pas ce schéma là car les zones d’activités ne représentent que 10% du territoire vanvéen – qui doivent faire vivre le reste – et la pression fiscale aurait été plus forte sur les ménages ».

    Du coup Guy Janvier, conseiller général socialiste est intervenu pour dire que « ce débat sur le PLU est intéressant », rappeler que « nous avions organisé pendant 2 ans une concertation sur la (précédente) révision du POS. A l’époque, la proximité de Paris nous permettait d’accueillir des résidences hôtelières, et Vanves n’était pas en communauté d’agglomération ». Et constater après l’intervention d’une vanvéenne qui se plaignait de ne pas être reçu par le maire pour évoquer une question de logement « qu’il y a un vrai problème de logement social à Vanves ». Ce qu’a réfuté bien sûr Bernard Gauducheau en parlant du projet unique en France de l’association Simon de Cyréme avec 30 logements dans une Maison Relais  pour adultes handicapés physiques dont la première pierre sera posée Vendredi prochain. « On n’en a pas fait autant qu’il en faudrait, mais on n’a pas à rougir. Notre objectif est d’atteindre 25% de logements sociaux. Et je constate que beaucoup de villes en ile de France n’en sont pas encore là ! »  

  • REVISION DU PLU DE VANVES : BIODIVERSITE ET ECO SYSTEMES EN AVANT

    Nous terminons la présentation des 5 objectifs inscrits dans le PADD (Projet d’aménagement et de Développement Durable) du PLU en cours de révision et qui seront l’un des thèmes des réunions publiques de quartier de ce mois de Mai. Préserver la biodiversité, l’environnement  à Vanves

     

    5) PREVERSER L’ENVIRONNEMENT ET SES RESSOURCES

     

    « Le PLU constitue une importante opportunité de participer localement à la lutte contre le changement climatique et de façon globale contribuer à limiter les impacts humains sur notre environnement immédiat et élargi »

    Un des objectifs complémentaires à la question de l’énergie, en dehors des déplacements, vu hier, porte sur les performances énergétiques des constructions. Le PLU prévoit de favoriser les démarches d’isolation thermique des constructions existantes en faveur de moindre consommation énergétiques, le recours aux aux énergies renouvelables (solaire notamment), les constructions bio climatiques, les matériaux peu émetteurs de gaz à effet de serre lors de leur production et de leur destruction, la construction de bâtiment à basse consommation, voire à énergie positive

    Dans le cadre de la préservation de la bio diversité en ville, le PLU prévoit plusieurs mesures portant à la fois sur les espaces publics et privatifs visant à maintenir les éco-systémes locaux (assurer le maintien des corridors écologiques) et à préserver le ration moyen de 6,7 d’espaces verts par habitant, voire à l’augmenter, chaque habitant se trouvant à moins de 300 m d’un square et de 500 m d’un parc. Le PLU vise à préserver nos espaces verts et parcs, à favoriser la mise en œuvre d’une liaison entre les parcs F.Pic et Michelet, faciliter la création de nouveaux squares de proximité, préserver les alignements d’arbres sur les espaces publics et les arbres remarquables, ainsi que les espaces végétalisés en bordure de voies ou en cœur d’ilôts, développer les toitures terrasses plantées, les murs végétalisés…

     

    Afin d’améliorer la gestion de l’eau pour préserver la ressource (protection  des eaux souterraines des risques de pollution, gestion des eaux pluviales…) plusieurs axes d’interventions sont mis en œuvre de façon complémentaires : Dans le cadre du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de la gestion de l’Eau) du Bassin Versant Seine-Normandie, il s’agit de maîtriser les rejets polluants, limiter le ruissellement et l’érosion des sols, améliorer la qualité de l’eau afin d’atteindre l’objectif d’un bon état de toutes les eaux à l’horizon 2015. Mais il s’agit aussi de veiller à la qualité des eaux souterraines et du rû traversant le parc F.Pic à ciel ouvert, gérer et assurer la qualité de ressource en eau (réduire la consommation d’eau potable, limiter l’imperméabilité des terrains, la mise en œuvre de procédés de rétention à la parcelle, inciter à la récupération et à la réutilisation de l’eau pluviale, développer des modes de gestions alternatives des eaux pluviales), poursuivre les démarches en faveur de la performance des réseaux d’assainissement comme c’est le cas avec le bassin de rétention des eaux pluviales à l’entrée du parc municipal des sports.

     

    Ce PLU prend en compte d’autres objectifs : L’amélioration de la gestion des déchets dans le cadre du PDED (Plan Départemental d’Elimination des Déchets) des Hauts de Seine  qui vise à la prévention et à la réduction à la source, la valorisation matière et organique, la valorisation énergétique, Sachant que Vanves fait parti du SYCTOM et de GPSO (ex-Arc de Seine) qui a souhaité mettre en place une gestion  unique de collectes des déchets.

    Les risques naturels, Vanves étant surtout concernés par le risque de mouvement de terrains liés aux anciennes carrières (anciennes briqueries) dans les quartiers du Plateau, du Parc des Expositiobns, le côté Nord de la rue Marcheron.

    Enfin la réduction des nuisances auprès des habitants, la principale étant sonore, à cause de la proximité d’infrastructures comme le Périp)h, la voie SNCF, les axes routiers (et  notamment Larmeroux-Marcheron-Bleuzen et Fratacci-Bd du Lycée),  la proximité de l’héliport… Dans  ce cadre là, le PLU prend en compte la nécessité de prévoir des mesures en faveur de l’aménagement des voiries (type de revêtement) et de traitement acoustique des bâtiments, l’aménagement de protections acoustiques sur les secteurs sensibles le long de la voie ferrée.   

  • RENTREE POLITIQUE A VANVES

    Le lundi 3 Avril 2010 a été marquée par 3 événements qui ont donné un aire de « rentrée politique » à Vanves après ses quinze jours de vacances scolaires sur lesquels le Blog Vanves Au Quotidien reviendra. Isabelle Debré (UMP) est le référant sénatorial d’une proposition de loi de l’UMP sur la suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire répété et injustifié. Florian EStellano (PS) a lancé un nouveau journal pour créer du mouvement et de la réflexion nouvelle dans la ville. Enfin Bernard Gauducheau (NC) a tenu sa première réunion de quartier  consacrée au Centre Ancien (Saint Remy) très informative mais quelque peu soporifique.

     

    NOUVEAU DOSSIER POUR ISABELLE DEBRE

    La proposition de loi prévoyant la suspension des allocations familiales pour les élèves absentéistes devrait être examinée le 16 juin par l'Assemblée nationale, en vue d'être « applicable pour la rentrée prochaine » a expliqué lundi le député Eric Ciotti (Alpes Maritimes)  à l'initiative du texte, aux côtés d’Isabelle Debré, référent du texte au Sénat, et de Xavier Bertrand, Secrétaire National de l’UMP . Le nouveau dispositif, se voulant « très simple, très pragmatique » place l'inspecteur d'académie dans le rôle de « pivot » du système. Ce dernier remplace le conseil général, qui était chargé de demander la suspension dans l'ancien système prévu par la loi de 2006. Après quatre demi-journées d'absence constatées en un mois, le chef d'établissement devra signaler l'élève à l'inspecteur d'académie, lequel se chargera de convoquer la famille pour lui adresser un « avertissement », une forme de « carton jaune » selon l'expression de M. Ciotti. Les parents seront alors informés « de tous les dispositifs d'aide, d'accompagnement, de soutien scolaire qui existent ». Si l'élève réitère, l'inspecteur d'académie demandera à la Caisse d'allocation familiale « la suspension de la part d'allocations familiales associée à cet enfant », soit le « carton rouge », avec « possibilité de réactiver le dispositif d'aide sociale si l'enfant retourne à l'école » selon le député.

    « Nous cherchons à responsabiliser les parents » a ajouté Isabelle Debré, précisant que l'article 3 de la proposition de loi donne la « possibilité pour les parents de demander le contrat de responsabilité parentale ». Ce dispositif existait depuis 2006 dans le cadre de la loi prévoyant que le Conseil général puisse suspendre les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire. Ce contrat rappelait « les obligations des titulaires de l'autorité parentale et comporte toute mesure d'aide et d'action sociales de nature à remédier à la situation ». En cas de non respect, la suppression des allocations était prévue. « Il ne faut pas arriver jusqu'à (la) sanction » a souhaité Isabelle Debré. « Il faut justement que cette sanction soit dissuasive et que l'on parte sur la prévention, sur le soutien, sur l'accompagnement des familles ». La sénatrice UMP des Hauts-de-Seine, Isabelle Debré, a ainsi insisté sur la « dissuasion » plus que la « sanction » en soulignant la nécessité de mettre en place les contrats de responsabilité parentale qui « apportent un accompagnement à des parents dans des situations extrêmement difficile avec des enfants qui ne sont pas toujours très faciles ». Cette mesure avait été défendue par Nicolas Sarkozy lors d'un déplacement en Seine-Saint-Denis sur le thème de la sécurité, le 20 avril. « Désormais, la décision de suspendre les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire injustifié et répétitif d'un élève devra avoir un caractère systématique » avait déclaré le président de la République.

     

    « Mon Socialisme Vanvéen »

    C’est le titre du « nouveau journal électronique et vanvéen, à tous » selon Fabian Estellano, conseiller municipal et Secrétaire de la section PS de Vanves. « Ces derniers mois de campagne menées par le PS dans le monde des idées comme dans notre travail de terrain m’ont permis de vivre des instants de grande réflexion et de partage » explique t-il en parlant de « bonheur » pour les résultats des Régionales dont il a mené la campane à Vanves. « Le travail que je méne depuis plusieurs années aux côtés des vanvéens socialistes de gauche ou même tout simplement amoureux du mouvement du progrés et de leur ville, me guide aujourd’hui à publier ce journal pour tous ceux qui veulent poursuivre cette quête »… « Ensemble nous devons construire un lieu d’échange sur notre avenir, nos devons dévoiler de vrais projets pour une ville nouvelle, nous devons créer. Ensemble nous allons innover »

     

    INFORMATIVE MAIS SOPORIFIQUE

    Pour la première des 3 réunions publiques semestrielles de quartier, Bernard Gauducheau entouré par une partie de son équipe, a tenu le micro pendant prés de 3H hier soir dans la salle des fêtes de la Mairie avec 3 sujets à l’ordre du jour : une nouvelle présentation de l’état d’avancement de la révision du PLU avec une présentation des différentes zones d’aménagement et du PADD (Projet d’Aménagement et de Développement durable) que ce blog aborde depuis Samedi dernier. Un exposé de Bertrand Voisine sur le budget 2010 de la Ville avec un power point qui aurait besoin d’être re-loocké par le service communication, notamment sur la partie – la plus intéressante – des investissements où les documents – illisibles – étaient plutôt brut de béton. Un second exposé de David Mahé sur l’équipement en fibres optiques de la ville en lien avec le Conseil Général et son plan THD 92.

     

    Peu de questions sur ces trois sujets d’un public acquis qui a plutôt abordé des sujets plus terre à terre vers la fin de la réunion. Des interventions trop longues du maire qui s’engageait dans de longs monologues qui rendaient la réunion soporifique. Même l’opposition présente, par la présence de Guy Janvier, Conseiller Général PS et Lucile Schmid (Verts), a été plutôt respectueuse mais ferme dans ses convictions, comme le Conseiller Général l’a fait en rappelant que certains élus altoséquanais étaient opposés à ce plan THD 92 qui versait une subvention publique à une entreprise provée (Numéricâble).

    C’est une femme venue avec ses deux enfants en bas âge qui a animée cette réunion en interpellant le maire pour un problème de logement. Elle lui reprochait de ne pouvoir le rencontrer et a raconté ses démêlées pour vivre et travailler seule avec ses enfants. Elle demandait finalement à être écouté : « C’est pour cela que  je suis venu vers vous pour vous le dire en face » - « Vous êtes bien la seule personne à Vanves à ne pas avoir pu me voir ! » s’est étonné Bernard Gauducheau qui est revenu sur les problèmes de logements à Vanves qui ne sont pas simples mais où ces services essaient de faire finalement l’impossible.