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  • PLU DE VANVES : VANVES DIVISE EN 8 ZONES

    Le projet de PLU voté par le Conseil Municipal mardi dernier a délimité huit sont six au regard des formes urbaines

     

    Huit zones ont été délimitées par le projet de PLU de Vanves  : Six au regard des formes urbaines :

    - Des zones de centralités (UAa pour le Centre Ancien et UAb pour les axes structurants comme Bd du Lycée-rues A.Fratacci-E.laval, rues J.Bleuzen-R.Marcheron-Larmeroux et les pôles de centralités que sont les abords de la gare Vanves-Malakoff et du carrefour de l’Insurrection, et la partie comprise entre le carrefour A.Legris et la rue J.Bleuzen) dans lesquels les objectifs poursuivis sont le maintien de la diversité des fonctions et la création de 3 fronts urbains continus avec, pour le centre historique, la volonté égalementde prévoir des régles d’implantation et des gabaris respectueux de l’identité de ce quartier. Le PLU impose dans la zone UAb des axes structurants de prévoir lors des opératuions de consruction de logemlents de plus de 1500 m2 de SHON (Surface Hors Œuvre Nette), 25% au moins de logements aidés

    - Une zone UB de tissu urbain continue mixte qui est la première couronne autour des axes structurants et  des pôles de centralités, constitués d’immeubles collectifs et pavillons implantés à l’alignement ou en retrait de celui-ci. Si le maintien de la diversité des fonctions est là encore un objectif, les gabarits aurotisés sont moins importants que pour les axes structurants (UAb).  

    Une zoner UC composée de résidences d’habitat collectif (Plateau, Lotissement Larmeroux, Les Chariots, Av.de Verdun et square Payret Dortail. Dans ses ensembles, le principal objectif consiste à accompagner les ttravaux d’amélioration des logements existants

    - La zone UD à dominante d’habitat collectif et pavillonnaire qu couvre une partie du plateau, les secteurs entre les rues de Châtimllon et Georges Clemenceau, et une partie du quartier des Hauts de Vanves, le Clos Montholon caractérisé par un  tissu urbain plus aéré et une trame parcellaire spécifique (parcelles très allongées dites en lanières). Les principaux objectifs sont de conforter la vocation à dominante d’habitat, de maintenir des formes urbaines variées (petits collectifs, maisons de ville, pavillons).

    - La zone UE avec des ensembles pavillonnaires à caractére patrimonial tels que la villa Dupont, le pavillonaire en bande rues Murillo, Raphaël et Marcellin Berhelot, la villa quincy, la villa Jeanne… Le principal objectif consiste ici à préserver les caractéristiques urbaines et architecturales de ces ensembles, en particulier depuis la rue et l’espace public, tout en permettant sur certains d’entre eux des évolutions restreintes du bâti.

    Deux zones sont ensuite délimitées au regard de l’affectation spécifiques des constructions existantes :

    - La zone UF d’activités et d’emplois, avec les pôles emplois rue J.Bleuzen mais aussi l’emprise du Parc des expositions de la Porte de versailles.

    - La  zone N, zone naturelle couvrant les deux grands espaces verts de la commune (parc F.Pic et du lycée Michelet), les différents squares et le cimmetière. La volonté de préserver l’environnement s’est traduite par la délimitation d’espaces verts à protéger dans les parces et les squares, sur le talus de la voie ferrée, dont une partie est entretenu par l’association Espaces, mais aussi les espaces communs des grandes résidences d’habitat collectif.

     

    Demain : Les principales dispositions du PLU

  • VANVES UNE PETITE VILLE DE BANLIEUE DANS LE GRAND PARIS

    Nous profitons des week-ends ou des dimanches pour sortir de l’actualité immédiate  pour vous éclairer  soit sur un point de notre histoire vanvéenne, soit sur notre région capitale. Aujourd’hui, nous revenons sur les origines et le développement de Vanves à l’occasion du projet de PLU voté par le conseil Municipal Mardi dernier. Sachant que voilà 200 ans, Vanves cmptait 1400 habitants, s’étendait bien au-delà de ses limites contemporaines sur une partie du 15éme et du 16éme arrondissement de Paris, englobant Malakoff e débordant sur Montrouge

     

    C’est sous la Monarchie de Juillet que Vanves est devenue une petite ville de banlieue avec l’arrrivée du chemin de fer (Paris-versailles en 1840), l’apparition de villégiatures, avec le développement de villas bourgeoises, des routes structurantes qui se dessinent. Le vilage rural devient une petite ville de Banlieue et se peuple pasant de 3700 à 8500 habitants entre 1885 et 1866. La première véritable mairie est bâtie (tribunal d’Instance actuel) avec le premier groupe scolaire (du centre) aujourd’hui en reconstruction. En 1860,  voilà 150 ans, le Préfet Haussmann annexait toute une partie du territoire de Vanves dont l’actuel 15éme arrondissement, et en 1883 le chemin de fer aboutissait à une nouvelle division avec la création de la commune de  Malakoff. Entretemps, en 1880, à l’emplacement du Palais Sud du Parc des Expositions, des glaisiéres feront l’objet d’une exploitation industrielle avec les sociétés Chevalier et Bouju, Mortier et Etienne qui s’associent en 1881 pour fonder la Société Centrale des Briqueteries de Vaugirard. Cette fabrique contribuera à l’essor des lotissements sur la commune et notamment sur le Plateau

     

    UN BOURG RURAL

    Ainsi en 1900, Vanves comptait 10 000 habitants, la séparation de Malakoff en 1883 ayant provoqué une baisse à 6000 habitants dont le nombre commença à ré-augmenter grâce au développement de l’urbanisation sur le Plateau, l’ouverture des voies Sadi Carnot et Victor Hugo, ainsi que de nombreuses petites rues privées autour desquelles furent construits de nombreux petits pavillons avec quelques maisons à étages et industries. Il y avait alors un millier de maisons dont la plupart de 0 à 2 étages, une quarantaine de maisons à 3 étages et 5 maisons à 5 étages. Une population constituée d’ouvriers et d’employés s’installait à Vanves dans des pavillons et quelques immeubles à étages. L’industrie était représentée en grande majorité par des blanchisseurs (80 entreprises emlployant 1000 ouvriers) avec 2 briquetteries, une usine de produits chimiques et diverses autres petites usines. Les terrains « nus » occupaient encore une grande surface : 57 ha de terres labourées, 26 ha de cultures fourragéres et 55 ha de cultures florales ou potagères. Vanves conservait ainsi, à la veille de la première guerre mondiale un caractére de bourg rural, avec ses anciennes rues étroites et irrégulières.

     

    L’ANCETRE DU PLU

    Dans les années 1930,  sous l’impulsion de Frédéric Pic, Vanves a arrêté un plan d’aménagement et d’embellissement de Vanves  qui est en quelque sorte l’ancêtre du POS puis du PLU de notre ville : « Il est urgent de déterminer sans plus de retard le plan d’aménagement communal pour que soient réservés les opérations indispensables tant pour la circulation que pour l’hygiéne, l’esthétique et les besoins des services publics » expliquait il. A l’époque, Paris annexait la zone des fortifications – occupée aujourd’hui par le boulevard Périphérique – pour la couvrir de constructions HBM (Habitat à Bon Marché) et le maire F.Pic s’inquiétait des conséquences de cettre urbanisation.. Et il créait bien sûr le parc municfipal qui porte son nom.

     

    REQUALIFICATION  

    Après la seconde guerre mondiale, son tissu urbain s’est transformé de façon spectaculaire, avec l’apparition d’immeubles collectifs, une densification du tissu urbain : Rénovation de l’ilôt des Chariots dans les années 1960 qui a permit d’accueilir beaucoup de pieds noirs fuyant l’Algérie, puis reconstruction du Plateau entre 1970 et 1984 qui a profondément modifié la physionomie de la ville et de ce quartier, le long du Bd Périphérique aménagé dans les années 60. Un nouveau collége (Saint exupery) est construit et inauguré en 1966, un vaste complexe comprenant le marché, le centre administratif, la bibiothéque et le théâtre est construit en 1979 avec la tour d’habitation, et l’élargissement de la rue Antoine Fratacci puis Ernest Laval… suivi par d’autres opérations jusqu’à aujourd’hui : Le lotissement Larmeroux dans les années 80, le triangle MacDonald/Albert Gazier avec des logements fin des années 90, l’îlot du Métro et Audiens au débit des années 2000, l’îlot Cabourg en 2010 … sachant que le territoire est entièrement bâti et que son dévelopement passe par des opérations de renouvellement et de requalification du tissu existant : Marcheron autour du nouveau commissariat, Bleuzen avec la résidence hôtelière, après Effidis prés du Rosier Rouge…

  • LE PLU DE VANVES : COMPLEMENTAIRE MAIS PAS REVOLUTIONNAIRE ! BON PERE DE FAMILLE ET REACTIONNAIRE !

    Le projet du PLU (Plan Local d’Urbanisme) de Vanves a été voté par la majorité municipale lors du conseil municipal de mardi soir, le PS/PC s’abstenant et les Verts-Europe Ecologie votant contre. A partir de là et avant l’approbation définitive prévu fin Jui 2011, consultation des personnes publiques associées, mise à enquête publique durant un mois (début 2011), analyse des remarque et des avis par le Commissaire Enquêteur qui fera un rapport

     

    Cinq grands axes ont été définis  dans le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) qui accompagne les documents réglementaires (écrits et graphiques) et les annnexes qui accompagnent ce PLU : Valoriser l’identité d’une ville à proximité immédiate de Paris et au sein de GPSO, Relever le défi d’une offre renforcée en logements, préserver la dynamique économique, promouvoir des pratiques de mobilité durable, préserver l’environnement et ses ressources…. Sur lesquels le maire a insisté dans son exposé préliminaire en reconnaissant que « le POS arrêté en 1997, auquel j’avais participé en tant que conseiller municipal d’opposition nous a permis de fonctionner jusqu’à ce jour. Nous avons envisagé un nouveau PLU parce que les attentes des habitants ont évolués. Il n’est pas révolutionnaire, mais complémentaire au précédent ».   Chacun  de ces axes se traduit par des dispositions en terme de zonage (8) qui font l’objet de régles sur lesquels Vanves Au Quotidien reviendra et d’un exposé du cabinet Codra. Enfin Julien Gazel a dressé le bilan de la concertation avec des réunions publiques et de quartiers, des articles dans V.I., des réunions des différents Comités Consultatifs à chaque étape de la procédure (diagnostic, définition des enjeux, PADD, phase réglementaire) puis exposition. Tout le monde a reconnu la qualité du travail effectué mais chacun en a tiré ses conclusions au travers des interventions, en ne sortant pas malheureusement des généralités et des positons connûes de chacun.

     

    Fabian Estellano (PS)  a constaté que « chaque quartier de Vanves a besoin d’un effort » en citant le Clos Montholon qui doit faire face aux projets urbains de Malakoff et d’Issy les Moulineaux avec le fort Numérique, qu’il y a un manque de vissibilité sur le paysage de Vanves  en citant les rues Jean Bleuzen et de la République, que l’absence de COS laisse la porte ouverte à des grosses opérations foncières du genre Bouygues comme l’a laissé entendre aussi G.Janvier. Il a souhaité qu’un effort de rénovation de l’habitat soit menée comme dans le Centre Ancien dans les autres quartiers de la commune, « Vanves comptant 5% d’habitat médiocre contre 2% dans les Hauts de Seine », qu’il y ait plus de mixité sociale, plus de logement social, une amélioration de l’offre et de la signalétique commerciale, un maillage plus important des serrvices publics, une ambiton énergétique pour les bâtiments communaux.

    « Ce n’est pas révolutionnaire par rapport à 1997. Nous avions alors prévu des modalités pour favoriser l’installation de résidences hôtelières » a constaté Guy Janvier, conseiller Général (PS) en soulevant 4 points : Le logement social où il y a un problème « car des gens ne peuvent pas s’installer à Vanves. Il est possible de transformer des immeubles non entretenus en logements sociaux » a-t-il expliqué. Les espaces verts en regrettant que « les surfaces réservés aux espaces verts soient infimes (square Jean monnet, angle V.Hgo/H.Marin) ». Les équipements publics  car « on a besoin de créches ! Mais rien n’est prévu ! ». Enfin, il a posé la question du devenir du terrain rue A. Briand (ex-sécurité sociale et DDE) occupé pour l’instant par la Maternelle du Centre.

     

    Pierre Toulouse (Verts-EE) a considéré « qu’on a un PLU bien lisse. On peut regretter d’être à Vanves où les contraintes sont telles qu’il n’y a pas de marges pour faire tout ce que l’on voudrait pour loger les gens. Et là où on pouvait faire quelque chose, on ne l’a pas fait notamment sur un point : Le COS qui a été renforcé par la Loi sur Le Grenelle 2 de l’Environnement  afin notament pour aider les habitants qui réalisent des travaux d’économies d’énergies ou des installations genre compost ». Il a dénoncé un « PLU de pére de famille, très réactionnaire, en continuité avec ce qui a été fait ! », même s’il a reconnu que des efforts ont été fait pour augmenrer la surface de stationnement des vélos. Lucile Schmid (EE) a posé une question sur la bilan de la concertation : « Dans quelle mesure avez-vous le sentiment que l’on a réussit une véritable concertation avec les habitants, compte tenu de la longueur du processus ? ».

    Le maire a laissé monter au créneau ses collégues avant de répondre : « On vous sent déconnecté de la réalité en vous entendant parler du monde ouvrier, du manque de logements sociaux alors que nous ne sommes pas le plus mauvais éléve des Hauts de Seine par rapport à vos amis » a déclaré Julien Gazel. « Après le magnifique programme présenté par FabianEstallano » a ironisé Bertrand Voisine avant d’apporter quelques réponses : « Si vous aviez assisté aux réunions publiques, vous auriez vu que certaines remarques ont été prises en compte ».

     

    « Je préfére afficher des objectifs accessibles » a attaqué d’emblée Bernard Gauducheau en répondant sur la concertation : « On déploie beaucoup de moyens pour consulter la population. Est-ce suffisant ? La grande majorité reste certes silencieuse, mais elle s’exprime à travers les votes. Et les électeurs peuvent rester vigilants sur la réalisation des engagements et s’exprimer à ce moment. Il est clair lorsqu’il y a un sujet épineux, les populations réagissent et s’xpriment. Nous voulions mettre la ville en conformité à certaines évolutions et ne pas la transformer totalement, car la population est atachée à sa ville. Nous ne sommes pas en régle avec le SDRIF qui nous demande de densifier. Mais ce n’est pas ce que veulent les vanvéens qui souhaitent préserver leur qualité de vie. Et en matière de densité, on a déjà donné ! Comme en matière de logement social, par rapport à d’autres. Quant au devenir de certains sites, il est encore rop tôt pour se prononcer » a-t-il expliqué en concluant : « J’avais atttendu une position modérée des votes des Verts qui ont participé aux travaux de ce PLU ».