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  • REUNION AUX HAUTS DE VANVES (suite) : QUESTIONS POUR UN CHAMPION

    A l’occasion de cette seconde réunion publique qui s’est déroulée lundi dernier dans la salle des cinéastes de la piscine municipale,  Bernard Gauducheau a répondu à toutes les questions comme un champion et apportés des informations supplémentaires ou des précisions sur la vie de ce quartier en réussissant à être précis comme d’habitude et plus court que d’habitude.

     

    PLU ET INTERCO

    Il a confirmé que notre ville a une vocation résidentielle. « Elle n’est pas destinée à subir des changements profonds. Nous avons la chance de faire partie d’une intercommunalité en s’attelant à des locomotives comme Issy les Moulineaux et Boulogne qui peuvent nous assurer un train de vie. Alors que Vanves est à la pointe Ouest de GPSO (Grand Paris Seine Ouest). C’est une garantie de développement, de pérennité financière. Nous arrivons à mener plusieurs projets de fonds qui tendent à moderniser notre ville » a-t-il expliqué en reconnaissant que « Vanves se situe dans les 15 ou 16 villes les plus chères de France. C’est une garantie pour les vanvéens d’avoir des biens qui ont une certaine valeur ».

     

    GARAGE « AFRICAIN »

    Les habitants de la rue Larmeroux se sont plaints de l’installation d’un nouveau garage  dénommé « le garage africain » qui génère des pollutions, et occupe des places de stationnement avec ses véhicules garés à l’extérieur  dont beaucoup sont plutôt des épaves : « comment va-t-on s’en sortir » ont demandé les riverains qui ne veulent pas que « la rue Larmeroux devienne la Nationale 7 » : « Je n’ai pas été informé avant que cette opération se fasse. J’ai été mis devant le fait accompli. Il s’est installé sans prévenir alors que ce n’est pas le quartier idéal, mais rien ne l’obligeait à le faire. Le gérant de ce garage est conscient de la pression. Il ne serait pas hostile à trouver un autre point de chute si nous l’aidions ».

     

    RUES ET RESEAUX

    Les échanges sur les travaux d’assainissement dans le quartier du Parc Municipal des Sports ont glissé sur la réfection des rues et l’enfouissement des réseaux : « J’ai fait inscrire la réfection de la rue Mansart pour 2011, avec enfouissement des réseaux. Nous agissons dans l’ordre : Tout d’abord les travaux d’assainissement, ensuite l’aspect qualitatif pour améliorer l’état des rues » a-t-il précisé à des questions sur l’état de cette rue qui a été déformée suite aux travaux d’assainissement, avec beaucoup d’ornières. A ce moment là, une riveraine a demandé « si, après ses travaux, était envisagé une réfection de la rue du Docteur Arnaud où des câbles arrachés par les camions, pendent le long de poteaux » – « Mais elle a été déjà refaite, les autres rues sont plus prioritaires ! » - puis  un autre a posé la question de la réfection de la rue de l’avenir – « Tant que vous ne serez pas d’accord sur le transfert de propriété de cette voie – qui serait semi public, semi privée – à la ville, nous ne pouvons rien faire. Essayez de vous mettre d’accord entre riverains. Et après on interviendra » a répondu le maire. Mais le riverain a insisté en soulevant la question de l’accessibilité des pompiers, les problèmes de stationnement. « La rue de l’avenir fait partie des rues à refaire ! Mais il faut en préciser son statut juridique avant d’intervenir »  

     

    MUR ANTI BRUIT

    Un riverain de la voie SNCF a demandé « où on en était du mur anti-bruit prévu entre les gares de Vanves-Malakoff et Clamart ? » – « Tout a été mis en œuvre par la commune et GPSO. RFF (Réseau Ferré de France) n’a pas jugé utile d’inscrire le financement de ses travaux, car il ne juge pas prioritaire le chantier de Vanves par rapport à d’autres » a expliqué le maire en reconnaissant que l’on devrait perdre un an.

     

    STATIONNEMENT

    La polémique sur les actes de vandalisme sur certaines voitures a fait long feu lorsqu’une riveraine s’est adressé à l’auteur de la pétition sur Internet qui demandait la mise en place d’un moyen de surveillance : « Ce monsieur ne dit pas que son 4x4 est toujours garé au même endroit » - « On a les mêmes ennemis et on ne se connaît pas » a tenté de lui répondre le propriétaire du 4x4 qui a expliqué qu’il ne pouvait pas faire autrement et qu’il a porté plainte au commissariat sans être entendu – « Mais vous gênez la circulation  des piétons et des véhicules » a-t-elle ajoutée  soutenu par quelques voisins, alors que le maire tentait de ramener le calme en élevant le débat sur la question du stationnement. « Nous avons prévu la mise en œuvre d’un nouveau règlement du stationnement. J’avais prévu l’achat de 90 horodateurs dans le budget 2010. Mais cette compétence (stationnement) dépend maintenant de l’interco (GPSO), ce qui a retardé les choses d’un semestre (et peut être plus) » a-t-il expliqué. « L’objectif est d’instaurer le stationnement payant sur l’ensemble de la commune. Au début, cela a été difficile. Notamment rue de Châtillon. Maintenant, tout le monde s’accorde pour dire que le stationnement payant a solutionné beaucoup de chose » 

  • REUNION AUX HAUTS DE VANVES : LES POLEMIQUES FONT « PSICHTT ! »

    « Tout cela est soporifique ! J’en conviens. Mais tout cela est important. Il s’agit d’élaborer des règles d’urbanisme et d’aménagement pour notre ville afin que cela n’aille pas à l’encontre de notre volonté pour ce qui sera fait par la suite » a déclaré Bernard Gauducheau en prenant la parole après l’exposé du cabinet Caudra sur l’état d’avancement des travaux du PLU devant plus d’une soixante d’habitants des Hauts de Vanves lundi soir pour la seconde réunion publique de quartier semestrielle. « Je vais tâcher de ne pas être trop soporifique » a même rajouté Bertrand Voisine, adjoint au Maire chargé notamment des finances lorsqu’il a commencé son exposé sur le budget 2010 de la ville.

     

    Preuve s’il en était besoin, que des efforts avaient été fait pour animer cette réunion qui permet au maire  - qui a réussi à être court dans ses réponses cette fois-ci – et à son équipe de répondre aux questions et aux préoccupations de leurs administrés. Seul progrès à faire encore : le « power point » sur le budget mérite quelques photos pour illustrer la partie investissement de la ville, mais il parait que le service communication n’a pas été associé à sa réalisation. Prendre exemple sur le représentant de Sequalium qui a présenté les enjeux du THD 92, c'est-à-dire le déploiement de la fibre optique qui permettra de recevoir le très haut débit sur le département et bien sûr à Vanves, avec un power point clair et simple, et surtout des textes lisibles et visibles (de loin).

     

    Mais si les habitants des Hauts de Vanves étaient venus écouter les informations  et les messages du maire et de son équipe sur ses sujets importants, ils étaient aussi là pour se faire entendre, et notamment sur les travaux d’assainissement entrepris depuis bientôt un an dans le quartier du stade municipal André Roche (Rues Gresset, Mansart, du Docteur Arnaud). Sans rentrer dans le détail des faits précis soulevés  par les riverains de ses rues, ils n’étaient manifestement pas contents des travaux  - dont certains n’ont pas été réalisés alors qu’ils étaient prévus dans le projet initial comme l’inversion du collecteur de la rue Gresset -  des conditions de réalisations du chantier qui ont provoqué des ornières sur certains chaussées, et surtout de ses conséquences sur certains pavillons (fissures, bateaux détériorés…).

    La discussion a tournée autour des constats d’huissier fait par l’entreprise sur l’aspect extérieur des pavillons,  sur la fuite de gaz importante à cause d’un malencontreux coup de pelle, qui a provoqué une évacuation temporaire de plusieurs pavillons, et d’autres incidents sur des branchements de gaz en mauvais état mis à découvert. Mais le responsable du service Assainissement de GPSO, un représentant du Bureau d’études, et le maire ont essayé, avec un calme « olympien », de répondre et d’éclairer des riverains remontés, en leur rappelant tout de même que « ses travaux ont été initiés pour lutter contre les inondations… dont ils sont victimes » comme l’a fait le maire en faisant remarquer, à propos des fuites de gaz « qu’à Vanves, car c’est une habitude, beaucoup de gens parlent sans être au courant ! ». Quant aux constats d’huissier, ils leur ont fait remarquer que les propriétaires de ces pavillons auraient très bien pu faire des référés préventifs, mais que ce n’était pas à l’entreprise  à faire des constats d’huissiers dans leurs intérieurs. Enfin, le maire a rassuré les riverains sur l’état des chaussées qui seront bien sûr refaites après ses travaux.

     

    Un autre sujet avait été annoncé avec cette pétition sur Internet par un habitant de ce  quartier qui se plaignait d’actes de vandalismes sur son véhicule.  Mais cette tentative a fait « pschitt » lorsqu’après son intervention très argumentée, une participante a demandé s’il était bien le propriétaire de ce 4X4 qui était mal garé dans le quartier (au niveau de l’accès au parking et entrées des HLM de la rue Hoche), gênant souvent la circulation tant des piétons et des véhicules. Ce qui a tout de suite calmé la discussion, le maire ramenant le calme dans l’assistance.

     

    A SUIVRE…   

  • REUNION PUBLIQUE A VANVES : LE MAIRE FACE AUX DEGRADATIONS ET AUX RUMEURS

    Cette seconde réunion publique de quartier qui se déroule à 19H à l’école Larmeroux concerne les Hauts de Vanves avec le Clos Montholon. Elle intervient à un moment où des riverains ( ?) ont fait circuler une pétition sur Internet pour se plaindre de dégradations faîtes à leurs véhicules. Le maire leur a déjà répondu la semaine dernière dans son blog et devrait de nouveau aborder ce sujet ce soir. Enfin, cette réunion sera l’occasion d’aborder d’autres thèmes : l’arrivée de la fibre optique avec le THD (Très Haut Débit), le budget communal 2010, et surtout un point d’étape  PLU en cours de révision. Il intervient à un moment où à l’assemblée nationale lors du débat sur le Grenelle de l’Environnement, les députés ont protégé le droit des maires sur leur territoire : Un amendement déposé par 3 des 4 rapporteurs de ce projet de loi et soutenu par le gouvernement et les Verts visait à faire de l’élaboration des PLU une compétence intercommunale.

     

    PLU : VANVES L’A ECHAPPE BELLE

    Cet amendement, examiné dans la nuit de Mercredi à Jeudi dernier par l’Assemblée Nationale,  retirait aux maires un de leurs principaux pouvoirs en les accusant implicitement d’être trop irresponsable pour l’exercer. Ses défenseurs expliquaient que le PLU intercommunal est le plus sûr moyen de répondre aux enjeux du Grenelle de l’environnement (Lutte contre l’étalement urbain, développement des transports en commun etc…) : « Aujourd’hui chaque commune fixe ses réserves foncières et ses règles en ignorant ce qui se passe chez le voisin, ce qui aboutit à une surconsommation d’espace » expliquait l’un des rapporteurs, Michel Piron. « Ce que nous proposons ici, ce n’est pas de déposséder les maires d’un pouvoir que nombre d’entre eux n’ont déjà plus en termes de moyens mais de leur permettre de partager la réflexion sur un territoire plus large, dans le cadre du PLU intercommunal »  en prévoyant un consensus plus large que la simple majorité et « la possibilité pour les maires de faire valoir des éléments de leur carte communale dans le cadre du PLU intercommunal »…« Une commune qui ne maîtrise pas ses sols, ne maîtrise ni son destin, ni sa physionomie » répliquait un opposant, François Grosdidier pour qui cette décision risquait de transformer tous les 36 000 maires l’hexagone en « maire d’arrondissement »… « Cela aboutirait à l’élaboration d’une véritable usine à gaz : on aura des PLU intercommunaux et des sous-PLU intercommunaux ! » constatait il en précisant que l’AMF était contre. « Le PLU est un travail de dentellière, effectué parcelle par parcelle, où chaque commune définit la hauteur maximale des bâtiments, leur couleur, leur densité, la proportion de végétal par rapport au minéral. Comment faire ce travail dans des intercommunalités comptant plus de cent communes, ou simplement – je pense à un cas situé dans mon département – une quarantaine, mais dont la population totale est de 230 000 habitants ? C’est absolument impossible, car nous devons prendre en compte des enjeux liés à l’histoire, à l’architecture. Une commune qui ne maîtrise pas ses sols ne maîtrise ni son destin, ni sa physionomie. Je le répète, si les problèmes posés sont réels, la réponse est totalement inappropriée ». Il est intéressant de savoir que les Verts étaient bien sûr pour ce PLU intercommunal qui déssaisit les conseillers municipaux de leurs pouvoirs.  

     

    RETOUR SUR LA DERNIERE REUNION DE QUARTIER

    En dehors du PLU, deux autres sujets ont été abordés lors de la réunion de quartier à la Mairie pour le Centre Ancien, le 3 mai dernier : Le budget 2010 de la commune qui mérite une présentation plus dynamique et imagée. Le développement de la fibre optique qui permettra à l’ensemble des vanvéens d’accéder au THD (Très Haut Débit). « L’intérêt pour Vanves est de voir ce réseau se déployer le plus rapidement dans la ville » a expliqué David Mahé, conseiller municipal chargé de ce dossier en donnant quelques informations sur ce déploiement : La tête de station ou le nœud optique à partir duquel ce réseau se développera se trouve dans l’îlot Cabourg (derrière le pavillon de l’ex-commissariat) et devrait être aménager durant cette année 2010. Il  permettra un déploiement du réseau entre 2011 et 2014 en 4 tranches  sur prés de 14 400 prises. « Nous serons ainsi l’une des premières villes à être équipée » a insisté Bernard Gauducheau. Guy Janvier, conseiller général PS a fait entendre un autre son de cloche tout en se félicitant de cette initiative : « C’est quand même une opération du département qui versera une subvention publique 57 M€ à une entreprise privée (Numéricâble). Elle aurait très bien pu se faire sans verser une telle somme à une société privée ! » - « Mais dans ce cas, on n’aurait pas pu desservir tout le monde. Sans subvention publique, le réseau fibre optique n’aura pas pu se déployer dans des sites non rentables » a répondu David Mahé soutenu par Bernard Gauducheau qui a insisté sur « l’accessibilité à tous », s’étonnant que « l’on soit contre une telle subvention qui permettra justement cette accessibilité ».  

    Après les trois exposés, le dialogue s’est vraiment installé entre le maire et l’assistance, Bernard Gauducheau donnant des informations sur le quartier pour susciter les questions.  

    Le nombre de chantiers : « C’est délibéré de jumeler Cabourg-Marcheron-Bleuzen. Un autre chantier devrait démarrer avec le réaménagement de la rue A.Fratacci avec site propre pour le bus 126 ) ainsi que la première phase du réaménagement de Sadi Carnot ».

    L’éclairage : Une vanvéenne s’est plainte de l’éclairage de la rue A.Frattaci : « Il est nul. Il éclaire les arbres ! » - « Il sera remplacé à l’occasion du réaménagement de cette rue et des nouvelles plantations ».

    Le nouveau mobilier urbain : « Nous l’avons changé car nous étions arrivé au bout du marché. Il y a eu un appel d’offres auquel n’a pas répondu Decaux pensant que personne ne se présenterait. Et le nouveau concessionnaire l’a emporté. Cela ne coûte rien à la ville car il se finance grâce à la publicité » a-t-il expliqué reconnaissant qu’il manquait pour les arrêts de bus, la poubelle et l’info sur le temps d’attente.

    Population : Lucile Schmid, conseillére municipale PS  a demandé si la population du quartier du centre ancien bouge alors « que la question de son réaménagement se posera de plus en plus dans les années à venir ? » -  « C’est la population la plus stable de Vanves, car les familles restent le plus longtemps possible, comme vers la rue de Châtillon et le Clos Montholon. Le  Plateau connaît un plus grand turn over ».

    Zone piétonne : Un jeune et nouveau vanvéen a posé la question d’une zone piétonne en donnant l’exemple de Rueil où quelques rues sont rendues aux piétons le week-end. « Dans notre démarche, nous tendons à cela, car nous avons adopté des scénarios qui nous permettent de le faire. Et on commencera à le faire de manière momentanée. Et on espére récupérer ainsi un peu plus de dynamisme commercial et économique. D’ailleurs les commerçants commencent à prendre conscience que les rues leur sont plus favorables. Ce qui n’était pas le cas voilà quelques années » a expliqué le Maire.