BRUIT ET PERIPH
A l’occasion de cette réunion, le maire avait souhaité aborder le thème du bruit qui est l’une des principales nuisances subis par les habitants de la région parisienne, et notamment ceux qui sont proches du Périph comme c’est le cas pour ceux du Plateau. « Cette campagne sur le bruit n’a pas été commandée par la ville. Mais Vanves est concernée par la proximité du Périph. Et elle mène une action pour protéger les riverains de la voie SNCF qui prend du retard car RFF traîne les pied » a-t-il expliqué comme il l’avait déjà dit aux habitants des Hauts de Vanves, en laissant la parole au représentant de BruitParif qui a présenté les résultats de cette étude réalisé entre Mars et Avril 2009, grâce à plusieurs stations de mesure. Il ressort de cet exposé trop long (trois quart d’heure) pour une réunion qui n’était pas uniquement consacré à ce thème – cela vaudrait le coup de le faire en l’élargissant à d’autres nuisances oubliées ce soir là - que « le Périph fait du bruit »…. « tout le temps ». Ce qui est évident. A tel point que vers la fin de l’exposé, certains participants avaient décroché, parlaient entre eux… et ont même fait semblant d’applaudir pour l’arrêter.
Bernard Gauducheau a bien sûr rappelé que « la commune et GPSO oeuvrent dans ce domaine. Nous affinons les résultats mesurés pour déterminer les mesures les plus adaptées à prendre. Vanves est vraiment très proche du Périph. Même si la couverture nous apporte des avantages, il n’en reste pas moins qu’il est polluant ». Une seule question a été posée sur les nuisances de l’héliport (d’Issy les Moulineaux) : « On essaie de placer une station à Montrouge pour calculer et mesurer les nuisances des hélicoptéres. Et on fait des relèvements d’altitude » a répondu le représentant de BruitParif.
QUESTIONS DIVERSES
Il était 21H30 lorsque les questions diverses ont été abordées et auxquelles ont été consacrée seulement une demi heure :
Le mail Sadi Carnot : « Il sera réalisé en 3 tranches et on en profitera pour refaire l’assainissement ».
Le revêtement anti pollution de la rue J.Bleuzen : « Nous avons une réduction de 30% de la pollution sur la partie aménagée (entre France 3 et la place de l’insurrection). Je ne regrette pas cette expérimentation qui nous a permis de refaire cette voie sans que cela coûte un sou aux vanvéens. Et nous avons résolu la question des trottoirs qui n’étaient pas bien nettoyés pour des raisons techniques (éviter de décoller les plaques). Dorénavant nous pourrons utiliser les auto-laveuses ».
Le stationnement : Le maire a confirmé que le stationnement réglementé sera réalisé à 100%, mais le transfert de compétence à GPSO
Le Mobilier Urbain : Bernard Gauducheau a expliqué les raisons de la couleur choisie : « C’est moins salissant ! ». Et il a raconté qu’à Vanves « on est champion ! A peine installé, les 3 siéges de l’abri bus de la place de la République, ont été volés ».
Réserve Communal de Sécurité Publique : Cette initiative de la Croix Rouge présenté lors de telles réunions de quartier voilà prés d’un an, a fait l’objet d’une question venant sûrement d’une des bénévoles qui s’y était inscrite : « Il ne faudrait pas laisser en jachère ceux qui ont été formés ! » s’est elle inquiétée. « D’autres initiatives sont prévues ! Les équipes se constituent ! Mais on a peu de monde ! » lui a-t-on répondu
Le Crédit Mutuel : Il parait que le directeur d’agence a été trouvée selon le maire qui voulait rassurer les habitants du Plateau qui s’en plaignaient
Porte Brançion : Le maire a reconnu qu’il y avait des difficultés sur l’aménagement des jardins au dessus de la couverture du Périph : « La démarche de concertation a retardée le projet ». Quant à l’ex-parking devenu un appendice inoccupé entre les deux bretelles du Périph, sur lequel la mairie de Paris souhaitait installer un dépôt, la ville de Vanves a fait savoir qu’elle souhaitait un aménagement semblable à celui prévu sur la couverture.
Kiosque à Journaux prévus sur la dalle face à la police municipale et à côté de la créche : Les immeubles riverains de la rue Jean Jaurés sont consultés. Et la résistance de la dalle devant l’accueillir fait l’objet de mesures.
LES QUESTIONS NON POSEES…
Elles sont nombreuses vu le peu de temps consacré à une libre discussion entre le maire et ses administrés, à moins que la timidité de certains l’ait empêché. Une partie concerne ce que l’on pourrait appeler « les chiens écrasés ». Par exemple pour le Plateau : Pourquoi la Rue Jullien n’a toujours pas de plaques pouvant indiquer à des gens venant d’ailleurs s’ils se trouvent dans la bonne rue ou non en rendant visite à des amis. Il n’y a pas que des gens qui vont au lycée Michelet. Côté Mairie, c’est silence radio… depuis très longtemps, malgré quelques appels, courriers…des riverains… Le Maire attend il une pétition ?
Une autre concerne les questions de fond. Notamment à propos d’Hachette Livre. Au moment où le maire expliquait que cette société devrait installer son siége à Vanves en accueillant 600 employés au lieu de 300, ce qui inquiètent certains riverains comme les habitants de la Villa Colsenet, un article paru le jour même de la réunion publique de quartier du Plateau sur le site Internet « Actual Litté » laissait plutôt entendre que Hachette Livre quitterait le 43 Quai de Grenelle dans le XVéme arrondissement pour se retrouver à Malakoff d’ici à 2011 auquel le blog Vanves 92170 se référait : « Hachette migrera des services de sa direction à Malakoff - Et quelque 9900 m² de bureau tout neufs ». Extraits : « Près de 10.000 m² (9900 m² précisément) seront bien loués à compter de 2011 rue Paul Bert, à Malakoff, pour une durée de 9 ans. Cependant, ce sont certains services de la direction de Hachette qui sont actuellement à Vanves (toujours dans les Hauts de Seine) qui vont migrer. En tout, 10.000 m² de bureaux, situés rue Paul Bert que Sodearif a réalisé et que le groupe va louer à CNP, pour une durée de bail de neuf années »…. « La construction du bâtiment doit débuter à la fin du mois et sa livraison est prévue pour fin 2011 »…. « Quelque 620 employés pourront ainsi y trouver le réconfort d'un nouveau lieu de travail, tout cela grâce à Bouygues Bâtiment Île-de-France - Construction privée, qui en assure la mise sur pied ». De quoi finalement rassurer les habitants de la villa Colsenet qui ne voulaient pas « qu’on leur vole leur part de soleil ». Pourquoi le Maire n’en a-t-il pas parlé ce soir là ? Pourtant une question lui avait été posée sur ce sujet ?