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plateau de vanves - Page 36

  • DES ANNNIVERSAIRES A PROFUSION A VANVES EN 2014

    Le Blog Vanves Au Quotidien termine ce cycle historique par quelques rappels d’anniversaires dont certains seront marqués ou célébrés d’une façon ou d’une autre

    Voilà 150 ans, en 1864 : 3 jours après la visite du jeune prince impérial à Vanves, Napoléon signait le 6 Août 1864, un décret par lequel le petit collége Louis-le-Grand installé en 1853 à Vanves, était érigé en lycée autonome. « C’était le premier lycée parisien établi hors les mur de la capitale, au grand air, lycée jardin » et non plus « lycée caserne » raconte Hyppolite Chailley dans son livre « Des origines au début du XXéme siécle ». « Sous le nom de lycée Impérial, le nouvel établissement allait bénéficier de la faveur du gouvernement qui lui donnait pour chef, avec  des collaborateurs d’élites, le proviseur même de Louis Le Grand, Jean Baptiste Jullien, recteur honoraire. Ce fut tout de suite le lycée à la mode. Les élèves affluèrent, l’effectif passant de 350 internes en 1864 à 767 en 1869 ».  Xavier Renard explique dans son livre consacré au Château et au lycée de Vanves,  que « la personnalité de M.Jullien a beaucoup contribué à fonder la réputation du lycée dés l’origine. Agé de 62 ans, en 1864, il offrait l’image rassurante du pater familias à qui les familles confiaient personnellement leurs enfants qui, ne l’oublions pas avaient moins de 11 ans »

    Voilà 130 ans, en 1884 : Création de la Bibliothéque le 1er Octobre 1884 sur la proposition d’un professeur du lycée Michelet qui fut élu maire quelques années plus tard : Eugéne Baudoin (1896-1900). L’assemblée municipale lui attribuait une somme de 1000 frs et demandait au Conseil Général  de la Seine une subvention de 21 500 frs. En 1885, les livres étaient rangés dans une armoire installée dans un couloir ou une pièce de l’hôtel de ville. Elle s’est installée plus tard dans l’un des pavillons qui entouraient la mairie, puis un baraquement avant de se trouver dans son emplacement actuel. C’est grâce à la persévérance d’Annie Jouhet, maire adjoint chargée de la culture avec l’aide de Dominique Lahary qui s’occupait alors du Bibilobus,  que son aménagement actuel a pu se faire lors de la construction du Centre Administratif avec son théâtre, son marché et la tour d’habitation. Les locaux au départ étaient mal adaptés, les architectes n’ayant pas consultés les spécialistes afin de réserver, par exemple, plusieurs piéces aux bibliothécaires pour entreposer  les livres et les documents afin de les préparer à la consultation. Elle réussit alors à récupérer des pièces qui étaient réservées au Stade de Vanves. Elle a ouvert ses portes en 1979.

    Voilà 100 ans, en 1914 : Aristide Duru, maire  de Vanves entre 1911-1919, est  l'un des plus méconnus alors qu’il a été très proche des vanvéens lors du premier conflit mondial (1914-1918). Au Conseil Municipal du 31 Juillet 1914, il faisait voter à l’unanimité le vœu suivant : « Considérant que dans les circonstances présentes, tous les français doivent se serrer autour du drapeau et de ceux qui le portent. Adresse au gouvernement de la République et à l’armée nationale, l’expression de son ardente confiance patriotique et un salut affectueux à ceux de ses membres mobilisables qui vont aller combattre pour la défense sacrée de la patrie »… alors que Jean Jaurés était assassiné à Paris. Deux jours plus tard l’Allemagne déclarait la guerre à la France. On imagine l’ambiance alors qui devait régner à Vanves comme ailleurs, avec ses affiches placardées appelant à la mobilisation. Aristide Duru indiquait alors à ses collègues que la Mairie faisait face à ses obligations de mobilisation et pour rassurer ceux qui partaient sur le sort de leur famille. Frédéric Pic, lorsqu’il lui a succédé en 1920,  a toujours pris soin de rappeler tout le bienfait qu’il a fait à Vanves pendant cette guerre, parlant de son urbanité, sa courtoisie, sa grande bonté qu’il a toujours su montrer envers ses administrés.

    Voilà 40 ans, en 1974 : Création du biblio club, première réalisation d’une politique du livre et de la lecture en direction des enfants : En moins de 4 ans, 560 enfants étaient inscrits, et pouvaient utiliser un fonds de 2000 livres. 10 ans plus tard, ils étaient 1550 disposant de 7150 livres. Le Foyer Danton était ouvert avec son restaurant pour les aînés vanvéens 

    Voilà 30 ans en 1984 : L’opération de rénovation du Plateau prenait fin. Si la première ZAC a été achevé en 1978, la seconde le fut en 1984 non sans mal, avec un déficit de11 M€ à cause de la crise immobilière qui a faillit mettre en cause la bonne fin de cette opération qui a demandé 25 ans pour aboutir. Le mode de cadencement des feux tricolore en 3 phases était mis en place au carrefour du Maréchal de Lattre de Tassigny. Un rond point était aménagé au carrefour de l’Insurrection pour éviter de trop nombreux accidents. La section de la LICRA qui était créée en 1984, a tenu sa première réunion avec JP Bloch qui avait dédicacé son livre « jusqu’au dernier jour » et reçu sur son stand du forum des association Richard Berry et Jane Masson qui vivaient alors ensemble. Pierre Bousquet était nommé à la Rentrée 1984 proviseur du lycée Michelet et remplaçait M.Jehl qui prenait sa retraite après 14 ans de service. La police municipale était créée avec un seul agent municipal, sous la direction de Marcel Gaumard, délégué Sécurité auprès du maire. Saint Français lancait la construction de son église actuel dessiné par l’architecte vanvéen, Alain Lamy. Enfin, Vanves accueillait le Congrés Départemental de l’UNC 92 à la mi-Mai. Projet que souhaiterait rééditer en 2018 le président actuel de l’UNC Vanves, Paul Guillaud.

    Voilà 20 ans, en 1994 : Les travaux de rénovation de la Maison de retraites Larmeroux prenaient fin après 3 ans de chantiers pour transformer les dortoirs en 41 chambres avec sanitaire lavabo-douche, un second ascenseur, réfection des cuisines et accessibilités

  • REUNIONS PUBLIQUES DE QUARTIER : PREMIERES ESQUISSES D’UN PROGRAMME POUR VANVES EN 2014-20

    La toute dernière des 36 réunions semestrielles de quartier du maire de Vanves, à l’école Larmeroux, lundi soir,  a été tout à fait représentative de ses 3 dernières réunions publiques de la mandature : Bernard Gauducheau a donné quelques pistes sur ce que sera son programme municipal pour son 3éme mandat, pour ceux qui ont été très attentif, notamment sur le plan de l’aménagement et d’équipement de Vanves : Le quartier Aristide Briand tout autour de l’axe formé par les terrains et la rue du même nom dont il a parlé lors de cette réunion. Le Plateau qui  présente certaines faiblesses comme l’ont exprimé des habitants lors de la réunion à l’école Marceau, et nécessite un vaste plan de requalification de ses espaces et voies publics (place des Provinces, rue Auguste Compte, Square E.Jarrousse..)  que devrait faciliter l’étude de domanialité réalisée ses derniers mois avec GPSO. « La ville ne peut pas le faire tout seul, sans les copropriétés (et les bailleurs). Ce sera très complexe à monter. IL faudra le faire tronçon par tronçon. Ce sera un chantier pur l’avenir ». Donc pour la prochaine mandature

    Il en a profité pour commenter l’actualité : le projet de rénovation et de requalification  du parc des expositions – « son évolution va vers un centre de congrés, de rencontres moins  perturbant que les salons comme Bâtimat qui iront à Villepinte. Nous avons tout intérêt à avoir un centre de congrés qui créé des flux, génére des activités donc de la richesse » expliquait il – et  le projet de métropole du Grand Paris : « c’est théorique. Mais il est important que vous sachiez ce qui se trame ! J’ai été surpris dans les précédentes réunions publiques de voir que  les vanvéens sont conscient que des jours sombres qui nous attendent. Je n’ai jamais connu une époque avec une telle incertitude, ce qui est inquiétant » indiquait il en constatant qu’avec tout ce qui a été fait, les chantiers en cours, et les projets déjà bien avancés, « il ne restera plus d’espaces contructibles à Vanves ». Et c’est très bien, puisque l’un des objectifs de cette future métropole est de s’attaquer au logement en densifiant la petite Couronne. Vanves qui fait partie des communes les plus denses, ne se prêtera pas ainsi à cette politique. 

    Le secteur Aristide Briand sera inscrit dans le programme car il s’agit de mener l’opération prévu sur les terrains (1658 m2) de la CPAM,  du Conseil Général (CVS), de l’ex-DDE 92 où devraient être construit 130 à 150 logements dont 25% sociaux. Le maire a indiqué que le jury constitué pour choisir le projet qui sera retenu, en a sélectionné  6 dont il a demandé des compléments d’informations à leurs auteurs. Ils ont six semaines pour répondre. « On devrait savoir où on en est en Février 2014 ». Gérard Laubier a fait le point sur les 5 autres chantiers  en cours de réalisation dans ce quartier : Le chantier rue René Coche (GFBI) qui pose le moins de problèmes, devrait se termine rà la fin 2014. A contrario, Martek   est celui qui en pose le plus, avec les fissures apparues dans certains pavillons de la villa des Matrais provoquées par le chantier des fondations durant l’été 2013. Les deux niveaux de sous-sol sont terminés. Depuis la Rentrée et jusqu’en Juin, un agent de sécurité présent dés 6H du matin,  est chargé d’éviter que les camions ne bloquent le quartier dés potron-minet, et à partir de 7H30 de régler la circulation et éviter leur stationnement.

    « Si ce quartier subit une forte transformation et évolution, c’est tout simplement parce que le PLU voté par le conseil municipal lui a donné plus de constructibilité, ce qui a incité les propriétaires à faire des transactions immobilières. Après tous ces chantiers nous requalifierons cette rue Aristide Briand. Et nous demanderons au Conseil Général de faire de même avec la rue Raymond Marcheron car cette voie départementale est l’un des derniers axes à travailler après Pasteur-Marcel Martinie-Jézéquel » a indiqué le maire qui a été interrogé tout d’abord sur l’enquête publique sur la rue de l’Avenir et le calendrier : « Les procédures se mettent en place. L’enquête publique devrait se dérouler début 2014. Nous programmons des crédits à GPSO (40 000 €) pour mener les étdes de requalification ». Ensuite sur les travaux réalisé actuellement à l’angle des rues Hoche et du Docteur Arnaud : « C’est un petit bâtiment qui appartient à une famille qui a beaucoup de biens et n’habite pas Vanves. La ville a proposé de le racheter pour faire un square à cet emplacement. Elle a refusé prétextant vouloir le  préserver car c’est là que le grand père a ouvert son premier atelier. Du coup, un petit immeuble d’habitations est en construction. Mais ce n’est pas grandiose ! ».

  • ELECTIONS MUNICIPALES DE MARS 2014 : DES PANS ENTIER DE LA VIE A VANVES SONT A REPENSER POUR LE FRONT DE GAUCHE

     Le Front de Gauche (FdeG) a tenu une assemblée citoyenne, hier soir, à l’école Max Fourestier, en même temps que la réunion publique du Plateau avec le maire à l’école Marceau. Il s’agissait de faire « le bilan des 5 années de la droite et de ses insuffisances », «  de réfléchir ensemble et de s’interroger sur ce que nous voulons pour Vanves. Des pans entier de la vie à Vanves sont à repenser» indique Claudine Charfe conseilllère municipale Fdeg/PC qui répond aux questions du Blog Vanves Au Quotidien. C’est une entrée en campagne pour le Front de Gauche qui n’a pas encore décidé de créer une liste autonome ou de rejoindre, soit le PS, soit les Verts , dans la mesure il n’a pas eu de réponses à ses questions de leur part

    Vanves Au Quotidien - Qu’attendez-vous de cette assemblée citoyenne ? 

    Claudine Charfe : « Elle a été décisée par le groupe du FdeG qui a commencé à travaillé sur les lignes d’un programme. Nous avons pensé qu’il serait intéressant de savoir auprès de la population, ce qu’elle attendait d’un nouveau dynamisme de Vanves défendu par une liste qui porterait de nouveaux projets. Pourquoi ne pas faire une asemblée pour les écouter - parce qu’il y a eu aussi un grand renouvellement de la populationn sur Vanves -  pour savoir comment ils ressentaient la poliique du maire actuel qui est là depuis deux mandats, qu’est-ce qu’ils attendaient comment nouvelles propositons. On a mis quelques projets sur notre tract pour entamer la discussion 

    VAQ - Quels sont ses pans entiers de la vie à Vanves à repenser ?

    C.C. : « Une démocratie locale insatisfaisanten, même si l’on sait que c’est difficile à mettre en place.

    Une politique de la jeunesse qu’il faut revoir avec les jeunes, comme cela s’est fait dans certaines villes, en travaillant avec eux, en essayant de savoir ce qu’ils attendent. Beaucoup de jeunes ne se retrouvent pas dans les propositions faîtes par la municipalité.

    Le Plateau où beaucoup de ses habitants ne sont pas satisfait, ayant l’impression d’être abandonné à leur sort à l’heure actuelle  dans ce quartier où les commerces ferment et sont  remplacés par des banques et des opticiens, qui n’animent pas la vie commerciale. Ils  ont l’impression que tout est resté figé, on a encore des plantations qui datent de M.Orilard, sans parler du square Jarrousse. Ce quartier  aurait bien besoin d’un coup de peinture !  

    Nous ne sommes pas satisfait de ce qui est fait en matière de culture en ne mettant pas assez l’accent sur Chorus, sur le festival (de  marrionnettes)  Marto, par exemple, en mettant trop l’accent sur le théâtre contemporain au lieu de diversifier, avec du théâtre classique. Il faut jouer la diversification qui attirera du public, car il y a beaucoup moins d’abonnements, alors qu’on a une bonne image avec le festival Artdanthé

    Il en est de même pour le logement avec des immeubles de standings et des résidences étudiantes en partenariat avec des sociétés privés qui pratiqsuent des loyers hors prix, au lieu de le faire avec le CROUS. On aurait souhaité que dans l’interco, il y ait une action menée pour bloquer les surloyers  dans les logements sociaux.

    VAQ - Quelles sont les principales critiques que vous faîtes de la gestion de l’équipe municipale conduite par Bernard Gauducheau ?

    C.C. : « C’est une gestion que l’on pourrait qualifier d’autoritaire. On a dû mal à avoir des réponses à nos questions, même en commissiosn, où il y a des réticences à répondre. D’où coup, on pose les mêmes questions en conseil municipal où on nous dit qu’il fallait le faire en commissions. Le meilleur exemple est celui de la résidence Danton qui a fait l’objet d’un audit pour voir si elle pouvait être gérer par un organisme spécialisé dans les maisons pour personnes âgées (EPHAD …), ce qui a duré plus d’un an. Et on a apprit, lors d’une réunion de CCAS, que tout était stoppé, alors que nous avions posés des questions, suite aux inquiétudes des personnes âgées qui y habitent, sans réponses bien sûr ! 

    VAQ - Quelles suites allez-vous donner à cette assemblée citoyenne ?

    C.C. : « Nous avons commencé à travailler assez sérieusement sur un programme où chacun d’entre nous a pris un théme. Nous avons rencontré nos  partenaires de gauche, les socialistes et les Verts, à leur demande. Nous avons été très étonné d’être aussi sollicité, peut être par rapport à nos résultats aux élections présidentielles où nous avons vraiment ressenti quelque chose de nouveau. Il n’y a pas eu de décision concréte pour l’instant. Mais nous n’avons pas eu beaucoup de réponses à nos questions concernant le  programme, et aucune  sur la place que nous pourrions avoir sur les listes. Nous continuons à avancer comme cela avant de prendre une décision de faire ou on une liste.  Je souhaiterais savoir à quoi m’en tenir avant les fêtes de Noël et de fin d’année.

    VAQ – Ces élections municipales ne sont elles  pas une occasion de surfer sur le mécontentement vis-à-vis du gouvernement, d’Hollande ?

    C.C. : « Il y a de cela, mais en même temps, ce qui se passe dans les communes est un peu différent. Certes, les gens sont mécontents, mais dans une commune, c’est le maire qui prime. S’ils ont envie de changer, ils veulent savoir ce que les candidats, les partis proposent. Mais je ne sais vraiment pas si ce sera la politique gouvernementale qui sera sanctionnée dans cette éléction. C’est le candidat qui va primer !