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malakoff - Page 7

  • ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES ET LE NOUVEAU PROJET DE SCRUTIN CANTONAL : UNE USINE A GAZ !

    Le Blog Vanves Au Quotidien a recontré Isabelle Debré sénateur des Hauts de Seine et 1ére maire adjoint de Vanves sur le projet de loi instituant un scrutin binominal paritaire pour l’élection cantonale qui a été rejeté par le Sénat par 164 voix (UMP et UDI-UC) contre 143, les groupes CRC et EELV s’étant abstenus. Il s’est heurtée finalement à trois objections. Tout d’abord la parité, avec ce binôme homme-femme : « Faciliter la mixité, ce n'est pas passer de 13% à 100% d'un coup ! Ce sera très difficile à faire »…  « beaucoup de femmes risquent de se retrouver dans le rôle de potiches : les hommes s'occuperont des dossiers nobles et les femmes des affaires sociales » a-t-on entendu. Ensuite parce qu’il implique une division par deux du nombre de cantons et donc un découpage. Ils ont alors dénoncer un système « baroque », « loufoque », « invivable ». Enfin, ils ont jugé qu'il défavorise les territoires ruraux : « Ce scrutin exotique et incompréhensible » aura pour effet de « supprimer cette spécificité des assemblées départementales qu’est la représentation des territoires ruraux ». Avec un échange sur la parité qui a fait le « buzz » sur Internet

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi la question « Qui c’est cette nana ? » a-t-elle déclenché cet échange dont tout le monde a parlé alors que si son auteur avait dit « qui c’est ce mec ? » à propos d’un collègue, on n’en aurait rien su ?

    Isabelle Debré : « Nous étions dans un débat sur le scrutin paritaire dans les départements. Je m’explique : le Gouvernement propose, au nom de la parité, que pour les prochaines élections, après redécoupage des cantons, nos concitoyens élisent un couple, un homme et une femme, qui auront chacun un suppléant du même sexe. Certaines et certains de mes collègues se sont emportés avec, je le reconnais, des termes peu appropriés. Pour autant, s’il y avait de l’excitation voire des maladresses, je n’ai ressenti aucune violence excessive. Et avec un peu d’ironie, je trouve paradoxal que la Gauche nous impose un couple homme/femme dans ces élections en même temps qu’elle supprime la différenciation du sexe dans les couples mariés !

     

    VAQ - Est-ce que ce projet n’a pas été victime de son obsession de la parité ?

    I.D. : « Si tout à fait. Je me suis d’ailleurs exprimée à ce sujet. En rendant hommage à Jacques Chirac qui a fait en sorte d’inscrire un objectif de parité (et non pas une obligation) dans la Constitution, je ne souhaite pas que l’on prenne la parité comme alibi pour nous imposer un scrutin « abracadabrantesque ».

     

    VAQ - Ce projet ne créerait-il pas une usine à gaz avec ce binôme et ce redécoupage de la carte cantonale ?

    I.D. : « C’est ce que je pense. Une fois élus, les deux membres du conseil départemental exerceront leur mandat indépendamment l’un de l’autre. Comment se répartiront-ils les dossiers du canton ? Sauront-ils s’entendre s’ils sont de sensibilités politiques différentes ? Et que penser du redécoupage qui s’annonce, dont l’objectif n’est sans doute pas si désintéressé que cela à l’heure où la popularité du Président de la République et de son gouvernement baisse chaque jour ? Il est, de plus, prévu que pour accéder au second tour de l’élection cantonale, un candidat devra avoir recueilli 10 % des suffrages des électeurs inscrits au lieu des 12,5 % comme cela est le cas actuellement. Cette mesure est sans aucun doute possible destinée à provoquer des triangulaires défavorables à la droite qui  feront indiscutablement le jeu du Front National. Nous retrouvons là une constante du mitterrandisme des années 80 !

     

    VAQ - En quoi défavoriserait-il les territoires ruraux et avantagerait-il les territoires urbains ?

    I.D. : « Clairement, le redécoupage fait courir le risque d’une perte de proximité entre les futurs élus départementaux et les habitants du canton. Dans les Hauts-de-Seine, le redécoupage impliquera la réduction du nombre de cantons de moitié (mais pas du nombre des conseillers départementaux !...) et l’augmentation de la population moyenne de 35 000 habitants à plus de 68 000 ! Mais cela n’aura pas de conséquences aussi graves que dans les départementaux ruraux dans la mesure où notre département est peu étendu et présente une densité de population élevée.

     

    VAQ - En avez-vous profité pour étudier ce qu’il donnerait comme résultat en Ile-de-France et dans les Hauts-de-Seine ? Avec quel canton a ville de Vanves serait-elle regroupé : Issy Est ou Malakoff ?

    I.D. : « Les ordinateurs du ministère de l’intérieur et du Parti socialiste doivent tourner à plein régime et seul Manuel Valls doit connaître avec précision les résultats de cette manœuvre qui relève quelque peu de la manipulation électorale.

     

    VAQ - Le Sénat n’est-il pas devenu un lieu de contestation de la gauche par sa gauche ?

    I.D. : « En partie oui, puisque les socialistes n’y détiennent pas la majorité absolue et sont dépendants d’alliés peu disciplinés, en particulier les communistes qui ont des exigences, notamment sur le plan économique et social, tout à fait excessives. Je vous signale d’ailleurs que ce projet de loi sur le scrutin paritaire a été rejeté par le Sénat, ce qui démontre le manque d’unité de la Gauche sur ce sujet !

  • LE MUR ANBTI BRUIT FERRE DE VANVES RELANCE PAR LA REGION

    Enfin, une éclaircie dans la longue opération de lutte contre les nuisances de la voie ferrée Paris Montparnasse, avec le coup d’accélérateur donné par le conseil Régional Vendredi matin dans sa politique en faveur de la résorption des nuisances sonores provoqués par les voies ferrées et la route.

     

    40 M€ seront investis pour  finaliser les dernières opérations identifiées au programme 2001 pour lutter contre les points noirs ferrioviaires, notamment à Vanves-Malakoff (Transilien) avec 4 autres opérations. Elles font partie du coup d’accélérateur que la Région a donné dans sa lutte contre les nuisances sonores  avec un engagement de 290 M€ sur les 10 prochaines années, soit pour le ferré un effort financier multipié par 4 par rapport à la période 2000/10  jusqu’en 2025, et 25% de plus pour le routier avec la résorption des 10 principaux points noirs. D’ici 2020, la Région lancera de nouvelles études de chantiers expérimentaux et à définir, mais elle demandera à la RATP et à la SNCF de lancer un programme de  recherche sur de futurs matériels roulants plus silencieux.

     

    C’est une bonne nouvelle pour les vanvéens concernées au premier chef qui ne cessaient d’interroger le maire lors des réunions de quartier pour savoir où en était le mur anti bruit,  comme ce fut le cas en Juin dernier : « On a réussit à faire prendre en compte ce dossier. Mais on se heurte à RFF qui fait traîner le dossier à cause d’une technostructure qui considére que notre affaire n’est pas importante. Nous avons financé les études qui permettent de déterminer s’il faut mettre là le mur anti bruit et dans un autre endroit, des doubles-vitrages. Mais encore faut il maintenant que les agents de RFF rendent visite aux riverains sur le terrain pour le déterminer » avait répondu Bernard Gauducheau.

     

    Il faut rappeler que le projet consiste, entre la gare de Vanves et le Clos Montholon à réaliser un mur anti bruit de 700 m de long accompagné d’isolation de façades et de fenêtres. Des mesures et les études acoustiques avaient définis un secteur entre la gare de Vanves/Malakoff et le Pont du Clos Montholon sur la ligne Paris-Montparnasse, où le bruit s’étend dans un rayon de 300 m de part et d’autre de la voie ferrée. 27 bâtiments avaient été déterminés à Vanves, 5 à Malakoff, mais plus d’une centaine étaient plus ou moins impactés.

     

    Le traitement choisi devrait être des écrans acoustiques étalé sur 730 m à Vanves de prés de 2 m de haut, couplés pour certains immeubles (plus haut que l’écran acoustique)  par des isolations de façades. A l’époque de son lancement le coût de cette opération se montait à 600 000 € si l’isolation des façades était retenu ou 3,5 M€ si les écrans acoustiques étaient choisis en sachant que le financement est assuré à 50% par RFF, et 50% pour les collectivités locales (25% pour la Région, et 25% à se répartir entre le départements et les deux communes de Vanves et Malakoff).  

    Malakoff avait accepté d’y participer même si l’impact du bruit est moins important de son côté. Mais dés le lancement de la phase de l’étude, RFF considérait que Vanves n’était pas un des secteurs les plus prioritaires. Mais voilà, le chantier ne pouvait commencer qu’après la réalisation d’une série d’enquêtes individuelles auprès des riverains qui devaient être consultés sur le choix d’une isolation phonique individuelle (fenêtre et./ou façade) ou collective (mur anti bruit).

  • LES HAUTS DE VANVES EN REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER (suite) : Des chantiers à la circulation !

    Dans les échanges entre le maire et les habitants des Hauts de Vanves, il a été beaucoup questions de circulation et de transports. C’est d’ailleurs parti de la réflexion d’un riverain de la rue René Coche se plaignant « que ce soit la panique chaque matin entre les parents qui déposent leurs bébés à la créche, ou leurs enfants à l’école, les livreurs qui choisissent toujours la bonne heure et les automobilistes fûtés qui ont trouvé un chemin malin par René Coche et la gare » et d’une riveraine qui considérait que l’aménagement de la rue Georges Clemenceau n’avait pas été terminée « à cause de chantiers su’on me dit plus urgents », juste au moment où le maire arrivait dans le préau de l’école Larmerox, Jeudi soir.

     

    Bernard Gauducheau :

    « Il faut aller avoir ailleurs…ce qui ne se fait pas ! 

     

    « Le festival des camions et des véhicules peut être important autour des chantiers. Mais cela diminue après, car l’école provisoire du Centre va retrouver l’îlot Cabourg, que les résidents de la résidence hôtelière ou étudiante ne se déplacent pas en voiture….ou peu. D’ailleurs les riverains de la rue Marc Sangnier où j’habite, qui craignaient qu’un nouveau parking ne crée des embouteillages dans cette voie, ont pu s’apercevoir qu’il n’en a rien été, et qu’il n’y a pas plus de problèmes qu’avant » a expliqué le maire  en se voulant rassurant. Par contre, il s’est élevé en faux face à l’habitante de la rue Georges Clemenceau en afformant que « les travaux ont été achevé, en ce qui concerne les enrobés et le marquage au sol. Par contre, sur l’enfouissement des réseaux, nous ne nous sommes pas précipité. A partir de maintenant, nous le ferons à chaque opération de voirie, en fonction de notre budget, comme c’est le cas pour la rue Sadi Carnot. Pour la rue Mansart, les riverains y auront le droit l’année prochaine. L’essntiel est que la voie soit en bonne état ».

     

    A une autre question sur les trottoirs de l’avenue du Général de Gaulle, il a expliqué qu’il ne connaissait pas « au millimétre prés les 16 km de rues, dont 32 km de trottoirs de la commune », invitant les vanvéens à signaler les problèmes. « Je me dis quelquefois que depuis 20 ans, nous avons fait des choses importantes. Mais nous sommes arrivés à un tel niveau d’exigence que le moindre détail prend des proportions incroyables. Il faut aller avoir ailleurs…ce qui ne se fait pas ! » a-t-il expliqué. Une riveraine de la rue Diderot a reposé la question de sa mise en sens unique : « II y a un problème ! Ma régle d’or est d’être le garant de l’intérêt général. Dans ce cas là, l’avis des riverains est très partagé sur la mise en sens unique ou le statu quo en gardant les deux sens de circulation » - « Mais beaucoup se servent de cette rue pour éviter le carrefour de l’insurrection et prendre le parcours malin de la gare ! » répond un autre riverain – « Mais si on met la rue Diderot en sens unique, ils en trouveront une autre rue ! » a-t-il argumenté. Tout en faisant part d’une idée pour réduire ses parcours malins : Inverser le  sens unique de l’avenue de Verdun, « car certains y font le grand détour pour rejoindre la rue J.Bleuzen et éviter le carrefour de l’insurrection ». Et d’un autre projet qui n’est pas nouveau avec la mise en sens unique de la rue Jean Bleuzen, dans le sens Paris-vanves et se servir de l’axe Martnie-Pasteur ou du Bd du Général de Gaulle à Malakoff pour l’autre sens. « Les choses ne resteront pas en l’état ! » a-t-il prévenu.

     

    Il n’a pas caché qu’à ses yeux, le plus urgent est de refaire la rue Raymond Marcheron, dossier sur lequel il travaille avec GPSO et le Conseil Général, car il s’agit d’une route départementale, à qui il a demandé  « de prendre en charge ce projet ». Un axe sur lequel circule le trafic le plus important de la commune et sur lequel il n’y a pas eu beaucoup de ré-aménagements faits. Il subit des nuisances importantes, surtout avec les nouvelles constructions et les chantiers de ses derniers temps

    A Suivre....