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malakoff - Page 5

  • A COTE DE VANVES : INAUGURATION A NOTRE DAME DE FRANCE

    Bernard Gauducheau avec Xavière Martin, adjoint au maire chargé de l’éducation ont participé, hier matin,  à l’inauguration du nouveau bâtiment « Dujarié » de l'Institution Notre-Dame de France par Patrick Devedjian Président du Conseil Départemental des Hauts de Seine,  Luc-Olivier Vignaud, président du conseil d'administration de l'OGEC et d'Alain Bossard, chef d'établissement du collège. La déconstruction/reconstruction du nouveau bâtiment « Dujarié » de l'Institution Notre-Dame a été réalisée en 2016 dans un temps record malgré desproblèmes de carrières, d’inondations et de vols. Le nouveau bâtiment abrite désormais 1 grande salle polyvalente, des salles de classes, le centre de documentation, les salles des enseignants et un espace collégiens. « Le Département s’est engagé régulièrement auprés de vous comme il le fait pour l’enseignement privé », a expliqué Patrick Devedjian,   avec une enveloppe dédiée de 3 M€ pour l’équipement de ses établissements (sur un budget de 163 M€ consacré à l’éducation dont 71 M€ pour les travaux dans les colléges). Pour ND de France, il  a alloué deux subventions de 343 011€ chacune en 2015 et 2016 pour la réalisation de ces travaux. Cet établissement privé accueille 850 enfants de la maternelle à la 3éme dont beaucoup devanvéens. Au moins un ancien éléve de Vanves, chef scout à Saint Remy, a assisté à l’événement

  • LA SECURITE AU CŒUR DES REUNIONS PUBLIQUES DE QUARTIERS DE VANVES

    L’un des thèmes abordés lors des 3 réunions publiques de quartiers dont la dernière s’est tenu jeudi soir dans le préau de l’école Larmeroux pour les Hauts de Seine de Vanves, a été la sécurité. Si le commissaire de police était présent à l’hôtel de ville (Centre Ancien-Saint Remy), c’était le capitaine Olivier Marquant qui a planché devant les vanvéens à Marceau (Plateau)  et à Larmeroux (Hauts de Vanves).

    Rappelons que le commissaire de police avait indiqué que la police avait revu les priorités données aux appels - Atteintes à l’intégrité physique des personnes en premier lieu,  atteintes aux biens, incivilités qui sont de plus petites infractions contraventionnelles (en deça des autres) -   à cause de l’Etat d’urgence qui mobilise par ailleurs ses effectifs, la baisse des effectifs  de 10 fonctionnaires de police (en étant passé de 93 à 83), ce qui a des conséquences sur la présence des agents de police sur la voie publique, mais aussi des moyens, la police ne disposant plus que d’un véhicule. « On a un véhicule pour 4 communes » indiquait son capitaine pour les patrouilles de nuit.  Et Vanves a la chance de disposer du commissariat sur son territoire, ce qui n’est pas le cas de Malakoff qui bénéficiait d’un poste de police qui a été fermé faute d’effectifs. D’ailleurs sa maire, Jacqueline Belhomme doit déposer lundi au ministère de l’intérieur une pétition demandant sa réouverture et rencontrer un collaborateur du ministre Cazeneuve.

    Selon le capitaine, le seul effet positif des attentats est d’avoir fait baisser la délinquance en 2015 grâce à Vigipirate, avec un contrecoup au début de l’année 2016 : les faits de délinquance sont remontés. Les cambriolages ont augmentés, avec le vol de deux roues, d’automobiles, d’accessoires, ainsi que portables qui ont augmentés notamment autour de la station de métro où circulent plus de 3 millions de voyageurs par an. « On a mis en place un dispositif de surveillance qui a donné quelques résultats avec des arrestations ».  De même  le taux d’élucidation des vols  a augmenté. Par contre se sont développées, les agressions aux distributeurs automatiques de billets de la part d’individus venant du 93 par la ligne 13. Et la situation s’est stabilisée autour des établissements scolaires. Il a reconnu que la problématique à Vanves provient de regroupements d’individus dans les rues (République, Châtillon) et les halls d’immeubles  qui amènent à des incivilités, provoquent des nuisances sonores qui nuisent à la tranquillité publique.

    Beaucoup de témoignages  de riverains de la rue de la République, d’habitants du Plateau et de la rue de Châtillon ont montré leur exaspération, leurs craintes lorsqu’ils ont affaire à des « molloses » qui occupent leur hall d'immeuble, pour leurs enfants lorsqu’ils rentrent du collège avec tous ces jeunes qui traînent et font des barbeccues le soir devant l'école Lemel, demandant même au capitaine quelle doit être leur attitude, comment ils doivent réagir par rapport à ces jeunes… « Appelez-nous pour avoir des remontées » les a-t-il invités en faisant non pas le 17 mais le numéro du commissariat… Sachant que quelquefois la BAC intervient comme ce fut le cas rue de Châtillon et place de la République. Occasion pour le maire de rappeler sa philosophie en la matière : « La sécurité est une mission régalienne de l’Etat. Nous faisons le maximum pour qu’elle l’assume. La police municipale a un rôle de complémentarité avec la police nationale. Il n’est pas question que le maire devienne un shériff  comme aux USA » a-t-il expliqué sur le Plateau.  Tout en reconnaissant à l’école Larneroux Jeudi soir que « les Pouvoirs Publics sont en train de se rendre compte que les choses se détériorent et qu’on ne peut pas continuer ces réductions d’effectifs de police ». Et de raconter sa rencontre et son dialogue avec quelques jeunes qui était sur la place de la République lorsque la BAC est intervenu. Ce qui devrait aboutir à une rencontre avec ses jeunes, le maire et des éducateurs (de rue). 

  • FUSION ISSY/BOULOGNE : VANVES RATE LE COCHE…COMME D’HABITUDE

    Comme le Blog l’avait indiqué la semaine dernière, la fusion Issy les Moulineaux/Boulogne est en bonne voie. La première étape, grâce à  deux délibérations des deux villes,  devrait être franchie finJuin/début Juillet. D’autant plus que l’Etat voit cela d’un bon œil. Rappelons que le préfet de Région avait déclaré que « c’était un bon signe » pour d’autres fusions en région Ile de France où, pourtant, il n’y avait pas réellement une tradition  d’intercommunalité par rapport à la province. Mais voilà, Vanves ne serait pas de la partie ! Pierre Baguet aurait déclaré à propos de son maire « qu’il se débrouille ! » lorsqu’était évoqué l’idée de voir Vanves rejoindre cette commune nouvelle. La tentative de putsch de la présidence de GPSO de PC Baguet a été laissée des traces, dans laquelle s’était fortement impliqué Bernard Gauducheau contre son collégue de Boulogne. D’autant plus que Pierre Christophe  Baguet devrait se retrouver  maire de la commune nouvelle formée par Boulogne et Issy les Moulineaux, et André Santini président de GPSO.  Ainsi Vanves risque de rester à l’écart d’un mouvement qui commence à se dessiner. Notamment dans GPSO avec un projet similaire entre les villes de Meudon-Sévres-Ville d’Avray-Chaville et Marnes La Coquette. Faudra t-il que Vanves se tourne vers Malakoff et Montrouge, à moins que ce soit Paris à défaut ? A moins de connaître un sort qui va à l’encontre de la tendance générale et de devenir le petit village gaulois, comme l’histoire l’a montrée 

    La fusion est une solution qui s’inscrit dans l’histoire de la capitale. Elle s’est construite au fil des siécles en repoussant ses frontières au-delà de la petite couronne. Le 1er Janvier 1860, elle annexait toute une partie de sa banlieue pasant de 3 370 à 7 802 ha et augmentait sa population de 500 000 habitants. Car à l’époque, Montmartre, Les Batignolles, La Villette, Belleville, Grenelle, Vaugirard… ne sont pas des quartiers parisiens, mais des villages, situés au-delà de l’enceinte dite des fermiers Généraux qui protège Paris. La frontière était bien marquée car quiconque la franchissait devait s’acquitter de l’octroi, un impôt sur les produits qui rentraient dans la ville. Vanves en a bénéficié jusqu’après la 1ére guerre mondiale, ses recettes s’étant atténuée pendant la guerre 1914-18. Napoléon III, avec pour bras armé le baron Haussmann, avait l’idée de constituer une grande capitale capable de rivaliser (déjà) avec Londres en absorbant ses villages ou en annexant une partie des territoires des communes riverains comme Issy les moulineaux (Plaine Vaugirard où se trouvent l’héliport, l‘Aquaboulevard..), Aubervilliers, Saint Ouen, Gentilly…

    Mais voilà 23 ans plus tard, par décret du 8 Novembre1883, Vanves était amputée du territoire constituée par la ville de Malakoff, alors que notre commune s’étendait jusqu’à Montrouge, lui permettant d’être chef lieu de canton au cours du XIXéme siécle, avec tribunal d’instance, gendarmerie, poste….Sa population d’alors tombait de 12 000 à 6000 habitants et elle devenait la plus petite commune et la plus dense  des Hauts de Seine, mais plus tard.  C’est le chemin de fer qui en a été principalement la cause, coupant ce territoire communal en deux parties inégales, la partie Malakoff étant alors baptisé «le « Petit Vanves » et s’étant développé petit à petit à la limite de la petite ceinture et des fortifications de Paris (aujourd’hui occupé par le Périph).

    Des lotissements et des pavillons à bon marché furent construits par Alexandre Chauvelot qui reçut l’autorisation de Napoléon III de baptiser ce nouveau quartier « la Nouvelle Californie » après avoir fait érigé une tour baptisé « Malakoff » en souvenir de la célébre bataille. Ce quartier s’était tellement peuplé avec restaurants, guinguettes et même un parc d’attraction, que la municipalité de Vanves envisageait de construire une école, d’ouvrir des rues nouvelles…jusqu’au jour où les élus représentant ce nouveau quartier, ont jugé que leur municipalité n’en faisait pas assez, provoquant des crises municipales, avec des voeux demandant l’érection de Malakoff en commune distincte  au début des années 1880 qui aboutirent 3 ans plus tard. Ce qui démontre que Vanves a plutôt subit ses mutations territoriales qu’initié. Et que malheureusement l’histoire risque de se répéter !