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malakoff - Page 2

  • LE COLLECTIF IN’C RAPPELENT AUX HABITANTS DE VANVES, QUILS SONT CONCERNES PAR L’ENQUETE PUBLIQUE SUR LA TOUR INSEE

    L’association Agir Pour le Plateau a relayé l’appel de Jean Christophe Hanoteau, président de  l’Association IN’C, regroupant un collectif de malakoffios qui se sont mobilisés contre la démolition de la tour INSEE. Il s‘agit d’un rappel car une enquête publique se déroule actuellement jusqu’au 6 Décembre pour savoir si le projet mené par l'état est d'intérêt général ou pas.  « Pour ma part je ne pense pas que la démolition puis la reconstruction d'un bâtiment soit d'intérêt général à l'heure du réchauffement climatique, de la pénurie de matériaux. De même je ne pense pas qu'il soit dans l'intérêt des malakoffiots qu'un bâtiment en la forme d'un mur de 120 mètre de long sur 65 de hauts, se dresse entre eux et Paris. Vous admettrez qu'à l'heure du « grands paris » cela interroge ! » explique t-il.  Et les vanvéens sont concernés, car ils peuvent faire part de leur avis sur le site de l'enquête publique ( https://www.ep-sgsac.fr/documents)  ou à la mairie de Vanves.

    Ce collectif  a même  préparé quelques idées qu’ils ont résumés dans un document qu’ils distribuent actuellement

    -Démolir des surfaces de bureaux pour en reconstruire autant est une aberration écologique. Le coût d’une démolition et reconstruction est très supérieur au coût d’une réhabilitation et restructuration.

    -L’État a pris sa décision de démolir avant de consulter les habitants et n’a tenu aucun compte de leurs avis. L’enquête sur les procédures alternatives et notamment la restructuration a été effectuée après la décision de démolir. Dans le dernier numéro du magazine des Hauts de Seine, est indiqué qu’il « est impensable qu'il puisse être plus avantageux de procéder à des démolitions/reconstructions qu'à des réhabilitations et à des rénovations ». Alors pourquoi ce projet ?

    -La démolition de la Tour privera Malakoff du signal qui marque son entrée depuis 50 ans.  Réhabiliter la tour INSEE, c’est la rendre belle et conforme aux occupations à venir.  On ne construit pas l’avenir en rasant le passé mais en l’adaptant et en l’améliorant.

    - Le projet suppose l’abattage de deux grands arbres place de la République. Qui les remplacera ?

    -La barre de 120 mètres du projet de l’État plutôt que de nous ouvrir sur Paris nous en sépare et va définitivement nous couper du jardin public Anna Marly. «Nous avions réussi à couvrir le périphérique d’un jardin, voici que l’on dresse un mur de béton et de verre».

    - «Installer l’entrée du nouveau bâtiment vers Paris montre bien que ce bâtiment n’est pas pour nous.  Le nouveau bâtiment fera 15 mètres de plus que l’actuel. Tout sera écrasé autour»..

    -Le nouveau PLU parisien intra-muros affirme que « le renforcement des protections patrimoniales et la transformation des bâtiments existants sont privilégiés ». Quel contraste lorsque l'on franchit le périphérique !  «Le bâtiment voulu par l’État s’oppose à son environnement urbain proche dans lequel il n’est pas intégré »

  • MALGRE L’AVIS DE VANVES ET L’OPPOSITION DE MALAKOFF, LA DEMOLITION DE LA TOUR INSEE A DEMARRE

    Comme l’ont pu constaté les vanvéens qui circulent porte de Vanves, le grignotage de la cafeteria  a démarré au pied de la tour Insee à Malakoff, la justice ayant validé la poursuite des travaux de démolition qui toucheront bientôt le tripode lui-même. Les ministères sociaux (qui regroupent les ministères du travail et de la santé) prévoient sur ce site, à l’entrée de la ville de Malakoff, la reconstruction d’un bâtiment de surface quasiment similaire au tripode actuel ( 35 000  m2) pour accueillir 1800 agents

    La ville avait déposé un référé-suspension, fin août, pour demander l’arrêt immédiat du chantier en cours. Le tribunal administratif de Cergy vient l’a rejeté en septembre dernier, en faisant valoir que le permis de démolir a été accordé et purgé de tout recours. Il n’a pas pris en compte que, dans le projet de permis de construire, l’autorité environnementale avait émis de sérieuses réserves sur l’évaluation des travaux de démolition. Le conseil de la municipalité arguait également d’une « opposition massive » de la population et des élus au projet de l’État. Les écologistes parlaient d’un « désastre écologiste ».

    Le conseil municipal de Rentrée  de Vanves,  a eu l’occasion de donner son avis sur l’étude d’impact portant sur ce projet : « Pour Vanves, les enjeux importants de ce dossier sont les déplacements et l’impact du chantier. En phase d’exploitation du site, les interrogations portent sur les effets du projet en matière de déplacements compte tenu du nombre d’agents attendus estimé à 1800, alors que l’ex-siège de l’INSEE accueillait 1 200 agents » indique la délibération de la ville en soulignant que « les développements de l’étude d’impact consacrés aux déplacements mériteraient d’être approfondis et d’intégrer tous les projets de requalification de l’espace public en réflexion dans les abords du site du projet»

    Dans son avis qui n'a pas été voté par les écologistes vanvéens,  il a  constaté que « les développements de l’étude d’impact consacrés aux déplacements mériteraient d’être approfondis et d’intégrer tous les projets de requalification de l’espace public en réflexion dans les abords du site du projet ». Il a demandé « qu’une concertation soit menée avant le démarrage des travaux sur les questions relatives à la circulation et plus précisément sur les flux des véhicules poids-lourds nécessaires à l’évacuation des déblais ainsi qu’à l’apport des matériaux ».

  • UNE REUNION STOP GALERE DANS LES TRANSPORTS FRANCILIENS A COTE DE VANVES

    «Les usagers des transports d’IDF subissent des conditions de voyage particulièrement dégradées : temps d’attente exceptionnellement longs, ponctualité en baisse, rames bondées... Alors que le réseau de transport francilien, notamment grâce au tarif unique du passe Navigo, doit être un outil d’équité et de liberté, il est devenu un marqueur sensible des inégalités territoriales et déséquilibres sociaux de la région, pour celles et ceux les plus éloignés des centres économiques. La récente crise des carburants creuse ces inégalités de manière exponentielle. Les crises qui affectent nos concitoyens nécessitent des réponses en matière d’infrastructures de transports abordables, fiables et sécurisées» expliquent les communistes franciliens qui ont lancés le 20 Octobre 2022, une campagne d’information baptisée «Stop galére» pour rassembler autour de mots d’ordre d’intérêt général - gel les tarifs, mobilisation de nouveaux financements, rétablissement de 100% de l’offre de transport, arrêt la privatisation…- plus de 10 000 usagers qui ont signé une pétition. 

    24 Maires et 1 Président de territoire ont rejoint  la démarche pour peser sur l’amélioration et l’avenir des transports franciliens. Ils sollicitent, aux côtés des Conseillers régionaux à l’initiative de la mobilisation, un rendez-vous auprès de la Première Ministre pour faire entendre la voix des usagers et des élus franciliens Malakoff qui fait partie des communes mobillisés organise ce soir à 19H une réunion dédiée à la situation des transports franciliens (Salle des fêtes Jean-Jaurès, 11 avenue Jules-Ferry). Cette soirée permettra aux usagers de témoigner de leurs difficultés et d'analyser les causes de cette situation avec les associations d'usagers, des agents de la RATP et de la SNCF et des  élu sde la Région.