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malakoff - Page 9

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : COLLECTES, DONS, REUNIONITE, RUCHE, TRAVAUX, INAUGURATION

    Vanves connaît un week-end aussi chargé que la semaine dernière que les blogs ont du mal à couvrir, même ceux des élus qui reviennent dessus prés d’une semaine après : Les dix ans de l’association vanvéenne l'Ecole des Sables qui aide à la  scolarisation des enfants des nomades touaregs de l'Aïr (Sahara nigérien) et dont la présidente, Mme Momdon, s’est vu décerné les palmes académique le vendredi 19 Novembre. La Coupe de L’amitié du CIV les 19 et 20 Novembre qui a primé un film amateur sur les chemins de Compostelle, trois vanvéens faisant parti du jury, dont une actrice et un journaliste. Le village des associations le 20 Novembre avec un ensemble d’associations de solidarité notamment décentralisées qui présentaient leurs actions à la salle Panopée, ouvrant le bal des appels aux dons comme c’est le cas ce wek-end avec la collecte de la  banque alimentaire réalisé par les bénévoles du Secours Catholique, de Saint Vincent de Paul, de la Croix Rouge… devant CarrefourMarket, Intermarché, LIDL, Franprix.

    France 3 Paris Ile de France a consacré un reportage samedi dans son journal de 19H à la collecte devant Intermarché, avec ses deux mamies qui sont venus spécialement faire des achats pour 20 € et les donner aux bénévoles présents. « C’est ce que l’on peut faire avec notre retraite » expliquaient elles. Avec des images aussi du garaghe municipal où étaient centralisés les produits rassemblés collectés avant d’être renvoyé à la Banque alimentaire  D’ailleurs la paroisse protestante Saint Luc a ouvert,  hier, les ventes dites de « charité » qui devrait être suivi par celles des paroisses de Vanves le week-end prochain, et auxquels se doivent d’être présent nos élus en campagne en dehors de leurs réunions de quartiers (quelquefois confidentielles) et de leurs porte à porte. Enfin GPSO a organisé un forum de l’éco-rénovation à Boulogne pour présentrer notamment la carte thermiquer de ses 7 communes membres dont a beaucoup parlé la presse, avec aux premières loges, notre maire qui est chargé du vaste secteur des économies d’énergie avec l’agenda 21 dans cette communauté urbaine. Un sujet qui est devenu son « dada » et dont il parle (à juste titre) à chacune de ses réunions publiques avec passion. 

    Enfin, pour la petite histoire, sachez que deux membres de l’équipe de Bernard Gauducheau ont été victimes sans gravité des chantiers de la ville : Ils ont chuté en revenant d’une réunion à la mairie, l’un à cause des travaux du site propre, l’autre à cause duchantier de la maison relais pour handicapés (Simon de Cyréne) où il a glissé à cause d’une plaque métallique, mais sans gravité avec quelques douleurs aux bras.

     

    SECURITE : Autant la réunion avec les seniors a été un succés mardi dernier, autant la réunion avec les commerçants a été un flop total avec 2 participants. Il parait que la commissaire de Vanves était très mécontente d’avoir perdu son temps. Pourtant un courrier avait été envoyé à l’ensemble des commerçants et artisans pour relayer la campagne commune à la Préfecture et aux Chambres consulaires (Commerce et Industrie, Métiers). Peut être trop longtemps à l’avance et pendant une période où ses acteurs économiques préparent la période de Noël où ils ont autre chose à penser qu’à se réunir.

     

    RUCHES : Deux ruches ont donc été installées dans l’ile aux cygnes du parc F.Pic depuis deux mois grâce à un apiculteur bénévole. Bruno Clochon a commencé par en installer dans son jardin avant de chercher d’autres lieux comme le parc F.Pic lorsqu’il a pris contact avec la mairie. « L’idée est de faire une expérience. Le choix de l’île permet de régler le problème du  vandalisme et de la triop proche proximité de ces ruches vis-à-vis du public » explique t-il. Elles s’ajoutent aux riches installées depuis maintenant deux ans au lycée Michelet.

     

    CAMELINAT : Malakoff a mis en sens unique depuis une semaine le boulevard Camelinat dans le sens Vanves vers Malakoff et Châtillon (terminus dela ligne 13 du métro) afin de limiter le trafic sur cette voie départementale devenue communale qui servait d’itinéraire malin pour deux qui voulaient éviter le CD 50. Ansi plus de trafioc reportée mais uniquement de transit pour le quartier qu’il dessert. La vitesse a été limitée à 30 (zone 30) avec des plateaux surelevés aux carrefours, et des chicanes tout le long.  Ce qui a bien sûr des répercussions pour les vanvéens qui passaient par là. Mais la ville de Vanves n’a pas l’intention, dans la foulée, de mettre la rue Jézéquel en sens unique. Elle restera dans les deux  sens comme le maire l’a indiqué lors de la dernière réunion de quartier jeudi dernier.   

     

    INAUGURATION : Le maire et son équipe municipale avec Maxime Gagliardi ont inaugutré hier, dans un froid de canard, une piste (d’athlétisme) rénovée, et un parquet (du gymnase) remplacé, l’ancien datant de 1976, au PMS André Roche. En présence là de Guy Janvier, Conseiller Général que le maire n’a pas oublié de présenter mais presque à la fin de son discours sous la tente installée sur le parking. Chocolat et vin chaud ont été servis après en attendant le match de basket organisdé dans le cadre du championnat mais aussi au profit du Téléthon comme c’est le cas chaque année, mais cette fois-ci avec une semaine d’avance, car l’équipe première jouerra en extérieur le week-end prochain.  

  • VANVES ENTRE HISTOIRE, ARTS ET LETTRES, PARIS ET ZACK

    Il y a des moments où tout s’entrechoque, l’hommage à une artiste vanvéenne arrivée à Vanves par le hasard de l’histoire et ses dramatiques conflits qui ont marqué la première moitié du XXéme siécle, et le rappel d’un certain passé de Vanves où Paris comme d’autres ont essayé de grignoter son territoire à l’occasion des 150 ans de l’extension de Paris.

     

    DECORATION : « VOTRE SCULPTURE DONNE DE L’AME AU MARBRE »

    « En remettant ses insignes de chevallier dans l’ordre National des Arts et des Lettres, c’est une bien modeste reconnaissance eu égard à votre œuvre » a déclaré hier en fin d’après midi, Bernard Gauducheau face à  à Iréne Zack, sculptrice vanvéenne, entouré par de nombreux atistes, artistes, familiers et bien élus vanvéens comme Guy Janvier et Isabelle Debré. « C’est un moment important et émouvant lorsque l’on distincte un artiste, expression de la reconnaissance d’une œuvre désintéressée, pas toujours reconnue tout de site » a-t-il déclaré en insistant sur le fait « que nous avons beaucoup d’admiration pour les artistes à Vanves. Et certains, comme vous, marquent leur temps, leur passage et bien au-delà des frontières pour ce qui vous concerne ». Il a bien sûr rappelé «la discrétion » de cette artiste qui « laisse parler ses œuvres à sa place », son passé russe, puisqu’elle est né pas loin d’Odessa, notamment d’un pére peintre, auteur notamment des vitraux de Notre Dame des Pauvres à Issy les Moulineaux. Elle a fuie son pays avec sa famille la révolution pour s’installer à Paris en 1924 puis à Vanves en 1945 travaillant alors dans la décoration, puis professeur, tout en commençant à se consacrer à la sculpture, en travaillant la pierre puis le marbre, dans son atelier de la rue Vieille Forge où elle a commancée sans eau, ni électricité. Elle a ainsi fournit des œuvres à de nombreuses collectivités locales dont Vanves, puisqu’en 1998, alors que Guy Janvier était maire de Vanves, elle a été désignée pour réaliser une stèle en souvenir des victimes vanvéennes du nazisme au carrefour de l’insurrection dont « le sens symbolique est très fort » a reconnu Bernard Gauducheau avant de lui remettre ses insignes.

     

    VANVES FACE A L’EXTENSION DE PARIS : UN SUJET D’ACTUALITE

    Le Grand Paris et la Capitale célébre actuellement les 150 ans du décret d’extension du 1er Janvier 1860 qui a permis à Paris de s’agrandir jusqu’aux fortifications construites par Tiers qui correspondent au tracé de l’actuel périphérique, faisant disparaître l’enceinte des fermiers généraux, et passer les arrondissements de 12 à 20. Une exposition à la galerie des Bibliothéques (22 rue Malher 4éme arr.) rappelle jusqu’au 24 Octobre ses 150 ans, et une table ronde se déroule ce soir à 18H30 au Pavillon de l’Arsenal sur le théme « Du Paris d’Haussmann à la métropole ». « Cette annexion à la Capitale des territoires sururbains renfermés dans l’enceinte des fortifications valut à Vanves une nouvelle et sensible diminution de son territoire ». Heureseument, ils n’étaient pas habité. « Vanves abandonnait à Paris une partie du 14éme arrondissement actuel, compris entre les fortifications au sud, la rue de Vanves à l’Ouest, la rue des Plantes à l’Est et l’avenue du Maine au Nord » raconte Hyppolite Chailley sans son livre « des origines au début du XXéme siécle ». N’oubliez pas qu’à l’époque Vanves s’étendait jusqu’à Montrouge et dans le 14éme arrondissement de Paris. Mais voilà, ses élus ne tardérent pas à s’apercevoir que cette extension avait été onéreuse pour Vanves, à cause de l’amoindrissement des recettes de l’octroi, calculant le déficit à 12 000 frs de l’époque dans les recettes de 1861.

    Mais cette histoire allait avoir une suite, 70 ans plus tard lorsque la ville de Paris commença à annexer la zone des fortifications pour les couvrir de constructions d’HBM (ancêtre des HLM), et que le maire de l’époque, en 1931, Frédéric Pic s’inqiétait justement des conséquences de cette urbanisation mais aussi des rejets « sur la banlieue de toutes les activités nuisantes » de la ville de Patris. Pour réagir, il mit en place finalement l’ancêtre du PLU sur lequel travaille actuellement la Mairie : Au Conseil Municipal de Mai 1931, il lançait la mise en œuvre d’un plan d’aménagement communal « pour que soit réservé les opérations indispensables tant pour la circulation que pour l’hygiéne, l’esthétique et les besoins des services publics ». Et il mobilisait le conseil municipal contre le projet de création d’une gare à charbon par les chemins de fer et d’un dépôt pour les négociants de charbon parisien du côté de la rue Jean Bleuzen (de Paris à l’époque) au niveau du Macdo et du centre culturel Albert Gazier actuellement.  Mais ces annexions ou projets nuisants ne furent pas le plus terribles par rapport au choc que provoqua l’érection du quartier de Malakoff en commune distincte de Vanves en 1883  qui fit tomber sa population de 12 000 à moins de 6000, et réduisit son territoire de près des deux tiers. Conséquence malheureusement logique du chemin de fer qui traversait alors (et toujours) Vanves.   

  • COUVERTURE DU PERIPH : LE JARDIN D’A COTE DE VANVES

    L’équipe municipale de Vanves s’est fait plaisir Mardi soir en accueillant la réunion publique de présentation du jardin prévu sur la dalle qui recouvre le Périph et permet surtout de relier Paris XIVéme à Malakoff et vice et Versa. Mais Bernard Gauducheau l’a déjà si bien expliqué « La couverture du périphérique permet de retrouver la continuité entre les villes de Vanves, Paris et Malakoff. Elle symbolise également le renforcement des liens entre ces communes, dans un espace de rencontre et de détente ouvert à tous ». Et rouler tambour ! « Amélioration du cadre de vie, protection des nuisances sonores et de pollution… À l'heure du Grand Paris, la couverture d'un tronçon du boulevard périphérique au niveau de la Porte de Vanves est une opportunité pour Vanves ».

    Le probléme, c’est que la situation n’a guére évolué sur la seule partie qui relie véritablement Vanves et Paris : La porte Brançion. Elle aura dû faire l’objet d’un réaménagement prévu dans un protocole d’accord Vanves-Paris qui s’est traduit par rien du tout. Si, le projet de construction d’un  dépôt sur l’ex-parking entre les deux bretelles de sortie et d’entrée du Périph vers l’ouest… Contre lequel s’est bien sûr prononcé Bernard Gauducheau  Alors qu’à Vanves, la ville a aménagé au niveau des Papillons des terrains de jeux pour les ados.

     

    Mais revenons à cette fameuse dalle sur le Périph qui représente plus de 8000 m2 d’espaces publics dont l’aménagement et la maquette ont été présenté devant les maires du XIV2me, de Vanves et de Malakoff : La dalle de couverture accueillera à l'est, dans le prolongement du mail Maurice Noguès, un espace principalement destiné aux adolescents : aire de jeux de ballons, espace libre d'activités (roller...). Sur la grande dalle centrale, est prévu le jardin public de plus de 6 000 m² s'articulera sur deux niveaux : la terrasse haute avec ses jardins partagés et son belvédère. La partie basse offrira des lieux de repos et de détente (pelouses notamment qui ont été optimisées...), des secteurs de jeux pour les enfants, des espaces de promenade et d'observation de la nature dans une ambiance de lande boisée. Les paysagistes ont choisi ce parti à cause de la dalle : un paysage de lande avec des arbres (pins et chênes), des massifs de bruyères et de gravinés, des éléments rocheux. « L’idée est de laisser se développer la nature… Et nous allons travailler sur la clôture avec du bois, pour susciter la transparence » ont précisé les paysagistes.

     

    Ce projet n’a pas suscité beaucoup de questions – peut être à cause du match Portugal-Espagne  - mais quelques vanvéens sont intervenus : « Pourquoi sépare t-on les deux dalles (par une rue) ? On aurait pu gagner un peu d’espaces verts ! » a constaté Claire Papy (Verts). Jacques Dumont a demandé « Qui va payer ? » -  « La ville de Paris : 13 ME pour le projet dont 6ME pour le jardin » - Pierre Toulouse sur la circulation des piétons et des  vélos. Catherine Margaté a posé une question sur les jardins partagés. Pascal Cherki, Maire du XIVéme arrondissement qui venait pour la première fois à vanves a indiqué que « ce projet n’était pas simple, car faire un jardin sur une dalle n’est évident, avec tous les problémes de portances, toutes les contraintes posées par une telle dalle ». D’ioù un accouchement un peu long. Mais c’est pratiquement une première, même si le jardin sur dalle de la porte des Lilas est plus avancé.