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nuisances sonores

  • CHANTIER DU GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : DES DEROGATIONS MALGRE LES NUISANVCES POUR EVITER LE REPORT DU RIPAGE DE LA DALLE

    A l’occasion d’une question sur les nuisances sonores du chantier de la future gare Fort d’Issy – Vanves – Clamart, localisée à la jonction d’Issy-les-Moulineaux, de Vanves, de Clamart et de Malakoff, du Grand Paris Express posée par le groupe PS au Conseil municipal du 31 Mai, Pascal Vertanessian a été amené à apporter des précision sur les mesures tendant à sécuriser le planning d’exécution des travaux du Grand Paris Express.

    « Elles consistent en la possibilité pour la Société du Grand Paris (SGP) de demander aux Maires concernés par les travaux, d’accorder une dérogation à la réglementation relative aux nuisances sonores en vigueur sur leur territoire, notamment concernant les travaux bruyants et chantiers de BTP. Sur Vanves l’arrêté municipal du 28 mai 2002 « de lutte contre le bruit » établit dans son article 6 que : « sauf urgence caractérisé, les travaux bruyants sur la voie publique ainsi que les chantiers sont interdits de 19 h à 7 h 30 les jours ouvrables, les dimanches et les jours fériés ». La SGP nous a signalé le 14 mars dernier par courrier que les travaux entraient dans leur phase de génie civil sous tabliers ferroviaire SNCF du 17 avril au 12 août 2017. Une étape décisive visant la réalisation des parois moulées de l'enceinte de la station et de la dalle préfabriquée destinée à la recouvrir, à la suite d'une opération de ripage devant se dérouler du 12 au 16 août 2017. Cette opération de ripage imposant l'interruption de la circulation des trains SNCF, sur environ 4 jours, le créneau avait été défini avec SNCF il y a plus de 3 ans. Or des aléas découlant de problématiques liées à la libération d'emprises de la SNCF ou à des aspects géotechniques ont provoqué des retards nécessitant un ajustement temporaire des horaires de chantier…Sans lequel la prochaine interruption de circulation devrait être reportée à l'été 2019, décalant d’autant la poursuite du chantier et l'ouverture de l'ensemble de la ligne 15 sud. En conséquence dans son courrier la SGP demandait un aménagement des horaires comme suit : 7h00 à 22h00, du 17 avril au 5 mai 2017 et du 6 juillet au 11 août 2017 (excepté les samedis, dimanches et jours fériés). Et, entre ces 2 périodes, sans interruption (24/24, 7/7) du 8 mai au 5 juillet 2017. L’accord donné à ces dérogations a été clairement conditionné au respect des engagements pris par la SGP pour limiter au maximum les nuisances sonores générées pour les riverains. La SGP a en effet détaillé en réunion publique du 25 avril dernier les mesures, d’ordre technique ou organisationnel, prises pour limiter les nuisances sonores notamment la nuit : Ajout de bâches acoustiques autour du chantier. Camions de livraisons (béton, ferraillage…) stockées sous la dalle, après la bâche acoustique.  Limitation au maximum des bips de recul de jour, interdiction la nuit. Aménagement de la zone de chantier afin de limiter la marche arrière des véhicules. Création d’une aire de retournement côté Montholon afin d’éviter le recul des camions de livraison. Le chantier arrivant, par ailleurs, dans une phase enterrée, les nuisances sonores devraient être atténuées » a-t-il indiqué en assurant que « la Commune reste vigilante sur cette question et travaille en étroite coordination avec la SGP ainsi que les associations de riverains qui sont régulièrement informés de tous les évènements concernant la vie du chantier et qui peuvent faire valoir leurs propositions ».

  • LE MUR ANBTI BRUIT FERRE DE VANVES RELANCE PAR LA REGION

    Enfin, une éclaircie dans la longue opération de lutte contre les nuisances de la voie ferrée Paris Montparnasse, avec le coup d’accélérateur donné par le conseil Régional Vendredi matin dans sa politique en faveur de la résorption des nuisances sonores provoqués par les voies ferrées et la route.

     

    40 M€ seront investis pour  finaliser les dernières opérations identifiées au programme 2001 pour lutter contre les points noirs ferrioviaires, notamment à Vanves-Malakoff (Transilien) avec 4 autres opérations. Elles font partie du coup d’accélérateur que la Région a donné dans sa lutte contre les nuisances sonores  avec un engagement de 290 M€ sur les 10 prochaines années, soit pour le ferré un effort financier multipié par 4 par rapport à la période 2000/10  jusqu’en 2025, et 25% de plus pour le routier avec la résorption des 10 principaux points noirs. D’ici 2020, la Région lancera de nouvelles études de chantiers expérimentaux et à définir, mais elle demandera à la RATP et à la SNCF de lancer un programme de  recherche sur de futurs matériels roulants plus silencieux.

     

    C’est une bonne nouvelle pour les vanvéens concernées au premier chef qui ne cessaient d’interroger le maire lors des réunions de quartier pour savoir où en était le mur anti bruit,  comme ce fut le cas en Juin dernier : « On a réussit à faire prendre en compte ce dossier. Mais on se heurte à RFF qui fait traîner le dossier à cause d’une technostructure qui considére que notre affaire n’est pas importante. Nous avons financé les études qui permettent de déterminer s’il faut mettre là le mur anti bruit et dans un autre endroit, des doubles-vitrages. Mais encore faut il maintenant que les agents de RFF rendent visite aux riverains sur le terrain pour le déterminer » avait répondu Bernard Gauducheau.

     

    Il faut rappeler que le projet consiste, entre la gare de Vanves et le Clos Montholon à réaliser un mur anti bruit de 700 m de long accompagné d’isolation de façades et de fenêtres. Des mesures et les études acoustiques avaient définis un secteur entre la gare de Vanves/Malakoff et le Pont du Clos Montholon sur la ligne Paris-Montparnasse, où le bruit s’étend dans un rayon de 300 m de part et d’autre de la voie ferrée. 27 bâtiments avaient été déterminés à Vanves, 5 à Malakoff, mais plus d’une centaine étaient plus ou moins impactés.

     

    Le traitement choisi devrait être des écrans acoustiques étalé sur 730 m à Vanves de prés de 2 m de haut, couplés pour certains immeubles (plus haut que l’écran acoustique)  par des isolations de façades. A l’époque de son lancement le coût de cette opération se montait à 600 000 € si l’isolation des façades était retenu ou 3,5 M€ si les écrans acoustiques étaient choisis en sachant que le financement est assuré à 50% par RFF, et 50% pour les collectivités locales (25% pour la Région, et 25% à se répartir entre le départements et les deux communes de Vanves et Malakoff).  

    Malakoff avait accepté d’y participer même si l’impact du bruit est moins important de son côté. Mais dés le lancement de la phase de l’étude, RFF considérait que Vanves n’était pas un des secteurs les plus prioritaires. Mais voilà, le chantier ne pouvait commencer qu’après la réalisation d’une série d’enquêtes individuelles auprès des riverains qui devaient être consultés sur le choix d’une isolation phonique individuelle (fenêtre et./ou façade) ou collective (mur anti bruit).