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malakoff - Page 10

  • VANVES ENTRE HISTOIRE, ARTS ET LETTRES, PARIS ET ZACK

    Il y a des moments où tout s’entrechoque, l’hommage à une artiste vanvéenne arrivée à Vanves par le hasard de l’histoire et ses dramatiques conflits qui ont marqué la première moitié du XXéme siécle, et le rappel d’un certain passé de Vanves où Paris comme d’autres ont essayé de grignoter son territoire à l’occasion des 150 ans de l’extension de Paris.

     

    DECORATION : « VOTRE SCULPTURE DONNE DE L’AME AU MARBRE »

    « En remettant ses insignes de chevallier dans l’ordre National des Arts et des Lettres, c’est une bien modeste reconnaissance eu égard à votre œuvre » a déclaré hier en fin d’après midi, Bernard Gauducheau face à  à Iréne Zack, sculptrice vanvéenne, entouré par de nombreux atistes, artistes, familiers et bien élus vanvéens comme Guy Janvier et Isabelle Debré. « C’est un moment important et émouvant lorsque l’on distincte un artiste, expression de la reconnaissance d’une œuvre désintéressée, pas toujours reconnue tout de site » a-t-il déclaré en insistant sur le fait « que nous avons beaucoup d’admiration pour les artistes à Vanves. Et certains, comme vous, marquent leur temps, leur passage et bien au-delà des frontières pour ce qui vous concerne ». Il a bien sûr rappelé «la discrétion » de cette artiste qui « laisse parler ses œuvres à sa place », son passé russe, puisqu’elle est né pas loin d’Odessa, notamment d’un pére peintre, auteur notamment des vitraux de Notre Dame des Pauvres à Issy les Moulineaux. Elle a fuie son pays avec sa famille la révolution pour s’installer à Paris en 1924 puis à Vanves en 1945 travaillant alors dans la décoration, puis professeur, tout en commençant à se consacrer à la sculpture, en travaillant la pierre puis le marbre, dans son atelier de la rue Vieille Forge où elle a commancée sans eau, ni électricité. Elle a ainsi fournit des œuvres à de nombreuses collectivités locales dont Vanves, puisqu’en 1998, alors que Guy Janvier était maire de Vanves, elle a été désignée pour réaliser une stèle en souvenir des victimes vanvéennes du nazisme au carrefour de l’insurrection dont « le sens symbolique est très fort » a reconnu Bernard Gauducheau avant de lui remettre ses insignes.

     

    VANVES FACE A L’EXTENSION DE PARIS : UN SUJET D’ACTUALITE

    Le Grand Paris et la Capitale célébre actuellement les 150 ans du décret d’extension du 1er Janvier 1860 qui a permis à Paris de s’agrandir jusqu’aux fortifications construites par Tiers qui correspondent au tracé de l’actuel périphérique, faisant disparaître l’enceinte des fermiers généraux, et passer les arrondissements de 12 à 20. Une exposition à la galerie des Bibliothéques (22 rue Malher 4éme arr.) rappelle jusqu’au 24 Octobre ses 150 ans, et une table ronde se déroule ce soir à 18H30 au Pavillon de l’Arsenal sur le théme « Du Paris d’Haussmann à la métropole ». « Cette annexion à la Capitale des territoires sururbains renfermés dans l’enceinte des fortifications valut à Vanves une nouvelle et sensible diminution de son territoire ». Heureseument, ils n’étaient pas habité. « Vanves abandonnait à Paris une partie du 14éme arrondissement actuel, compris entre les fortifications au sud, la rue de Vanves à l’Ouest, la rue des Plantes à l’Est et l’avenue du Maine au Nord » raconte Hyppolite Chailley sans son livre « des origines au début du XXéme siécle ». N’oubliez pas qu’à l’époque Vanves s’étendait jusqu’à Montrouge et dans le 14éme arrondissement de Paris. Mais voilà, ses élus ne tardérent pas à s’apercevoir que cette extension avait été onéreuse pour Vanves, à cause de l’amoindrissement des recettes de l’octroi, calculant le déficit à 12 000 frs de l’époque dans les recettes de 1861.

    Mais cette histoire allait avoir une suite, 70 ans plus tard lorsque la ville de Paris commença à annexer la zone des fortifications pour les couvrir de constructions d’HBM (ancêtre des HLM), et que le maire de l’époque, en 1931, Frédéric Pic s’inqiétait justement des conséquences de cette urbanisation mais aussi des rejets « sur la banlieue de toutes les activités nuisantes » de la ville de Patris. Pour réagir, il mit en place finalement l’ancêtre du PLU sur lequel travaille actuellement la Mairie : Au Conseil Municipal de Mai 1931, il lançait la mise en œuvre d’un plan d’aménagement communal « pour que soit réservé les opérations indispensables tant pour la circulation que pour l’hygiéne, l’esthétique et les besoins des services publics ». Et il mobilisait le conseil municipal contre le projet de création d’une gare à charbon par les chemins de fer et d’un dépôt pour les négociants de charbon parisien du côté de la rue Jean Bleuzen (de Paris à l’époque) au niveau du Macdo et du centre culturel Albert Gazier actuellement.  Mais ces annexions ou projets nuisants ne furent pas le plus terribles par rapport au choc que provoqua l’érection du quartier de Malakoff en commune distincte de Vanves en 1883  qui fit tomber sa population de 12 000 à moins de 6000, et réduisit son territoire de près des deux tiers. Conséquence malheureusement logique du chemin de fer qui traversait alors (et toujours) Vanves.   

  • COUVERTURE DU PERIPH : LE JARDIN D’A COTE DE VANVES

    L’équipe municipale de Vanves s’est fait plaisir Mardi soir en accueillant la réunion publique de présentation du jardin prévu sur la dalle qui recouvre le Périph et permet surtout de relier Paris XIVéme à Malakoff et vice et Versa. Mais Bernard Gauducheau l’a déjà si bien expliqué « La couverture du périphérique permet de retrouver la continuité entre les villes de Vanves, Paris et Malakoff. Elle symbolise également le renforcement des liens entre ces communes, dans un espace de rencontre et de détente ouvert à tous ». Et rouler tambour ! « Amélioration du cadre de vie, protection des nuisances sonores et de pollution… À l'heure du Grand Paris, la couverture d'un tronçon du boulevard périphérique au niveau de la Porte de Vanves est une opportunité pour Vanves ».

    Le probléme, c’est que la situation n’a guére évolué sur la seule partie qui relie véritablement Vanves et Paris : La porte Brançion. Elle aura dû faire l’objet d’un réaménagement prévu dans un protocole d’accord Vanves-Paris qui s’est traduit par rien du tout. Si, le projet de construction d’un  dépôt sur l’ex-parking entre les deux bretelles de sortie et d’entrée du Périph vers l’ouest… Contre lequel s’est bien sûr prononcé Bernard Gauducheau  Alors qu’à Vanves, la ville a aménagé au niveau des Papillons des terrains de jeux pour les ados.

     

    Mais revenons à cette fameuse dalle sur le Périph qui représente plus de 8000 m2 d’espaces publics dont l’aménagement et la maquette ont été présenté devant les maires du XIV2me, de Vanves et de Malakoff : La dalle de couverture accueillera à l'est, dans le prolongement du mail Maurice Noguès, un espace principalement destiné aux adolescents : aire de jeux de ballons, espace libre d'activités (roller...). Sur la grande dalle centrale, est prévu le jardin public de plus de 6 000 m² s'articulera sur deux niveaux : la terrasse haute avec ses jardins partagés et son belvédère. La partie basse offrira des lieux de repos et de détente (pelouses notamment qui ont été optimisées...), des secteurs de jeux pour les enfants, des espaces de promenade et d'observation de la nature dans une ambiance de lande boisée. Les paysagistes ont choisi ce parti à cause de la dalle : un paysage de lande avec des arbres (pins et chênes), des massifs de bruyères et de gravinés, des éléments rocheux. « L’idée est de laisser se développer la nature… Et nous allons travailler sur la clôture avec du bois, pour susciter la transparence » ont précisé les paysagistes.

     

    Ce projet n’a pas suscité beaucoup de questions – peut être à cause du match Portugal-Espagne  - mais quelques vanvéens sont intervenus : « Pourquoi sépare t-on les deux dalles (par une rue) ? On aurait pu gagner un peu d’espaces verts ! » a constaté Claire Papy (Verts). Jacques Dumont a demandé « Qui va payer ? » -  « La ville de Paris : 13 ME pour le projet dont 6ME pour le jardin » - Pierre Toulouse sur la circulation des piétons et des  vélos. Catherine Margaté a posé une question sur les jardins partagés. Pascal Cherki, Maire du XIVéme arrondissement qui venait pour la première fois à vanves a indiqué que « ce projet n’était pas simple, car faire un jardin sur une dalle n’est évident, avec tous les problémes de portances, toutes les contraintes posées par une telle dalle ». D’ioù un accouchement un peu long. Mais c’est pratiquement une première, même si le jardin sur dalle de la porte des Lilas est plus avancé.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    LA VANVEENNE : 520 sportifs du dimanche ont participé à cette course de 5 ou 10 km dans les rues de notre commune dont deux élus : Gérard Laubier et David Mahé. Mais pas d’élus de l’opposition cette fois-ci. Les premiers des 10 Km l’ont parcouru en moins de 45 mm avec une très foulée à l’arrivée qui en a étonné plus d’un..spectateur dont le maire, le sénateur, le maire adjoint chargé des Sports.

     

    FETE DES 3 COMMUNES : C’est plutôt la fête du quartier parisien de la Porte de Vanves que de Malakoff et de Vanves. C'est-à-dire des habitants de ses immeubles prôtégés du bruit par la couverture du Bd Périphérique non encore aménagé. Le maire est bien allé faire un tour dans ce village constitué de stands de cuisine, d’une scéne pour divers concert, et de quelques associations dont la Ruche. Mais les quelques vanvéens présents ont bien sentis qu’ils étaient étrangers dans cette fête des 3 communes. Peut être la dernière, car le projet d’aménagement devrait prendre forme

     

    HISTOIRE DE MUR : Ce n’est pas le plus beau mur qui a été préservé. C’est en tous les cas l’avis partagé par beaucoup de vanvéens après la destruction totale du bâtiment DEF Incendie où s’était installé l’équipe de la série TV Julie Lescaut entre 1994 et 2008, place de la République. Beaucoup ne comprennent pas pourquoi cette façade en meulière très belle, a été détruite, même si elle devrait être reconstitué sur une partie de la façade du futur immeuble. Il n’en reste pas moins que c’est ce mur qu’il aurait fallu préserver plutôt que le mur de la rue Raymond Marcheron à côté de l’ancienne porte Henri IV, qui n’a aucun intérêt… que d’alourdir sûrement la facture du chantier.