La série de réunions publiques consacrées aux projets immobiliers dans notre commune a pris fin par la présentation du projet d’Hachette Livre rue Jean Bleuzen qui inquiétait les riverains, notamment de la Villa Colsenet, depuis plus d’un an, la majeure partie ayant peur de perdre leur « part de soleil ». Il n’est pas sûr que certains d’entre eux soient rassurés après la réunion de mardi soir à l’école Marceau
« On souhaite toujours organiser une réunion publique sur tout projet d’envergure concernant Vanves » a déclaré d’emblée Bernard Gauducheau en présentant les poersonalités présentes à ses côtés, le directeur de la communication d’Hachette Livre et surtout l’architecte Jacques Ferrier qui a réalisé le pavillon français de l’exposition universelle à Shanghaï. «Vanves ne compte pas beaucoup de grandes entreprises. C’est pourquoi nous souhaitons les garder. Nous sommes très ataché à ce que cette entreprise reste à vanves comme France 3 Paris Ile de France ».
Le Dircom d’Hachette Livre a présenté cette filiale d’Hachette, toute petite entreprise séculaire fondée en 1826 qui est devenu le 1er éditeur mondial ave 2,2 miliards de chiffre d’afaire, 100% propriété du groupe Lagardére. Elle a connue des métamorphoses dans une internationalisation de l’entreprise, les bâtiments de Vanves abritant plusieurs services et devant bientôt en accueillir d’autres, dont la direction générale, installés à Grenelle dans un bâtiment qu’ils doivent quitter. De surcroît, l’immeuble de Vanves arrivait à l’âge limite de 40 ans, plus du tout aux normes, avec différents problèmes de fonctionnalités, de confort…. « Nous allons raser cet immeuble pour en construite un neuf afin de loger la direction générale du groupe, les services supports, des maisons d’éditions (Hachete Education, achette Tourisme…) » a-t-il expliqué en indiquant que le nouveau siége accueillera 600 personnes, d’un âge moyen de 40 ans, dont 75% de cadres. Pendant la période de reconstruction, il va s’installer momentanément à Malakoff et il réintégrera Vanves après. Enfin, il a rapidement parlé de la procédure suivie pour désigner le cabinet d’architecte Ferrier
Jacques Ferrier a présenté un projet déjà bien avancé sur l’emprise foncière déjà utilisé, après une étude très précise et poussée du contexte urbain. « Notre travail a portée sur l’idée d’échelle avec des bâtiments de bureaux assez massifs autour » a-t-il expliqué en parlant d’un immeuble fragmenté en hauteur et en vertical, notamment sur la façade côté rue, d’un bâtiment clair, lumineux, transparent, à l’intérieur de la parcelle, avec des loggias pour éviter des façades en verre lise, d’un jardin mettant à distance le bâtiment de la villa Colsenet, avec un porche d’entrée, d’espaces verts en pleine terre à la place du parking, offert à la vue des utilisateurs et des voisins. Tout en faisant remarquer que la surface de bureaux double tout en construisant un bâtiment plus réduit au niveau hauteur (27,50 m au lieu de 32) en étant très généreux au niveau des espaces et des articulations, sachant qu’il occupe une emprise de 2800 m2 au lieu de 3500 m2. « Nous avons fait un travail de dentelle sur la dématialisation du bâtiment, sur le côté découpoé et affirmé du bâtiment qui n’a rien à voir avec des bureaux classique », « sur la toiture qui ne sera pas banale et sera à la ême hauteur que France 3 Ile de France »
Les questions ont concernées bien sûr l’ensoleillement – « on a travaillé sur une optimisation maximum de l’ensoleillement » - les zones d’ombres en limitant leur impact sur le voisinage - « nous ne développons pas d’ombres sur la vlla Colsenet » - le maire demandant un commentaire sur les esquisses des tracés de l’ombre en fonction de la période de l’année – « on a étudié l’immeuble pour un impact minimum » - les hauteurs – « inférieures au bâtiment existant » - certains riverains insistant, pinaillant sur ces questions, parlant de « mur de l’Atlantique » car « il n’y a pas beaucoup de villa Colsenet à Vanves ». Ce qui a provoqué l’intervention du maire qui a précisé que « la ville avait demandée de préserver la villa Colsenet et son ensoleillement qui était quasiment celui d’avant. Elle faisait partie des exigences que la mairie a indiqué ». Le Dircom a expliqué qu’ils avaient veillé sur les équipements techniques, le bruit, l’aspect visuel, les toitures en envisageant des toitures paysagéres, le jardin qui est l’un des enjeux du projet tout en notant que la Villa Colsenet aura à la place d’un parking, un jardin qui la valorisera. Mais il semble qu’il n’ait pas été entendu