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association simon de cyréne - Page 14

  • RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (SUITE) : ILOT CABOURG, NUMERICABLE, SIMON DE CYRENE, OPAH SAINT REMY, ESCAL ET GAZIER

    Tous ces événements passés – 18 Juin, fête de la Musique, Mondial…nous ont empêché de traiter complètement le Conseil Municipal du Mardi 15 Juin. C’est pourquoi Vanves au Quotidien (VAQ) revient sur cette réunion où des décisions importantes ont été prises.

     

    ILOT CABOURG ET NUMERICABLE

    La démolition-reconstruction du local de Numéricâble devrait coûter 23 121 € dont 3600 € pour la démolition, et 19 521 € pour la reconstruction. Mais il faudra rajouter 2776,25 € pour des travaux d’étanchéité du local. C’était nécessaire car il se situait dans l’enceinte de la future cour de l’école maternelle. Un nouvel emplacement a été proposé à proximité du local existant, au fond de l’espace Marcheron, au droit de l’entrée de l’ancien commissariat, futur centre de loisirs. Sequalum qui est le regroupement d’entreprise réalisant le réseau fibre optique THD Seine a souhaité un emplacement dans ce local pour réaliser un nœud de raccordement optique pour desservir l’ensemble de la commune. Les Verts ont voté contre et le PS s’est abstenu avec le PC. 

    Sachant que d’autres travaux ont fait l’objet d’avenants pour restructurer le plancher (haut) du rez-de-chaussée de l’ancien commissariat (12 400 €), la réalisation d’un voile de souténement en paroi projeté entre la rue J.Cabourg et le local transformateur ERDF, la dépose, l’évacuation et le traitement du transformateur à pyraléne situé dans l’ancien commissariat (15 500 €) etc….

    MAISON RELAIS POUR HANDIPACES SIMON DE CYRENE

    Logirys qui réalise cette Maison Relais pour adultes handicapés a sollicité auprès de la ville de Vanves uine subvention pour surcharge foncière de 84 150 €. Il apparait que le coût de revient des 27 logements conventionnés est prés de 6,8 M€ avec une surcharge foncière de 3 038 781 €. Cette subvention représente 2,78% de la surcharge foncière. En contrepartie la ville bénéficiera d’un droit de réservation sur un logement supplémentaire, soit 6 au total. Il en est de même pour la Communauté d’Agglomération GPSO qui a apporté un soutien financier à hauteur de 243 000 €  et qui aura en contrepartie un droit de réservation sur 3 logements.

    DECLASSEMENT :

    Le Conseil Municipal a déclassé un bâtiment du domaine public communal qui n’est plus affecté au service de restauration du collége St Exupery. Il devrait permettre d’agrandir les locaux dont bénéficie l’association ACCIV pour ses activités cultuelles et culturelles qu’elle exerce déjà dans cette ancienne cuisine municipale… transformée bien sûr et donnant sur le square Etienne Jarrousse. Ce qui a fait réagir les élus Verts qui ont dénoncé le manque de transparence dans cette affaire alors que des riverains s’inquiétent des projets de cette association. « C’est votre point de vue » a répliqué Bernard Gauducheau à Pierre Toulouse qui n’a pas manqué de souligner la différence de traitements entre l’ACCIV et Vivre Ensemble, cette dernière utilisant dans des conditions draconiennes, la salle Gérard Orillard (ex-Michel Ange).

     OPAH SAINT REMY :  

    Depuis le démarrage de l’OPAH Saint Remy, le 26 Septembre 2007, la ville a versée différentes aides à des propriétaires privées (particuliers, bailleur etc..) pour un montant total de 20 218,98€ : 18 subventions pour conservation du patrimoine  à hauteur de 9 651,49 €, 7 subventions pour surcoût architectural pour un total de 6 835,07 €, 8 subventions au Clos et au Couvert pour un total de 3 328,41 € et 3 subventions à la confortation des structures et au traitement de l’humidité au sous sol pour 404,01 €. Enfin 14 propriétaires ont bénéficiés de différentes aides d’accompagnement social pour un montant total de 10 790, 50 €.

    ESCAL :

    Le Conseil Municipal a avalisé la création d’ESCAL (Espaces Socioculturels d’Animations et de Loisirs ) pour le secteur qui regroupe maintenant le Club Enfant, le Club Jeunesse (11-17 ans), les Adultes, un Service d’Aide à la Parentalité(Forum des Familles) qui utilise les espaces Albert Gazier et Sébastien Gîner. « L’objectif est de mettre fin à des confusions entre l’appellation des locaux de la rue J.Bleuzen et celle du Centre socioculturelle pris dans sa globalité et une interrogation sur la place du club jeunesse 11/17 ans dans cette organisation » explique t-on à la Mairie.  Guy Janvier s’est inquiété d’une possible débaptisation de l’espace Albert Gazier, nom d’un ancien ministre de la 4éme République qui a vécut à Vanves – « On ne vous aurez pas fait cela » répliquait Bernard Gauducheau -  alors que Claire Papy (Verts) rappelait fort justement que l’ancien maire PS de Vanves en avait été le fondateur. « L’espace Gazier était destiné à la solidarité que mon successeur a supprimé » a alors précisé Guy Janvier en rappelant « qu’aujourd’hui le Conseil Général travaille sur l’Economie Solidaire et Sociale (ESS) ».

  • UNE PREMIERE MONDIALE A VANVES : LA MAISON RELAIS SIMON DE CYRENE !

    C’est l’événement de l’année qui se déroule aujourd’hui à Vanves avec la première pierre de la maison relais pour handicapés « Simon de Cyréne ». Le maire de Vanves parlait d’une « première mondiale », lundi dernier à la première réunion publique de quartier. Et de très  nombreuses personnalités de Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en œuvre du Plan de relance et président du CG 92 à Laurent de Cerisey, directeur général de cette association, devraient être présent ce matin, au Prieuré Saint Bathilde pour porter sur les fonds baptismaux, une première mondiale et en posant la première pierre de la résidence « Simon de Cyrène » à Vanves : Laure Lechatellier, vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, Pierre-Christophe Baguet, Député-Maire de Boulogne-Billancourt, président de Grand Paris Seine Ouest, Christian Dupuy, vice-président du Conseil général en charge de la coordination des politiques de solidarité, Bernard Gauducheau, Maire de Vanves et Conseiller régional, Daniel Biard, Président du Comité exécutif du groupe Polylogis posent la première pierre de la résidence « Simon de Cyrène » à Vanves. Tous contribuent au financement de ce projet qui  se monte à 7,13 ME : le Conseil régional,  92 (1 146 082 E), l’Etat (1 146 081E), la Région d’Ile-de-France (855 000 E), le 1% logement (450 000 E) et la commune de Vanves (302 000 E),  l’association Simon de Cyrène ayant souscrit des emprunts à hauteur de 3 232 850 E.

    Ce projet innovant, à mi-chemin entre la maison relais « classique » et le foyer d’accueil médicalisé, permettra d’accueillir des handicapés qui ont basculés dans l’handicap en cours de vie (après un anévrisme, des troubles neurologique, un accident de voiture.. ) et doivent ré-apprendre à vivre avec un  handicap lourd,  tout en pouvant mener une vie autonome. Elle est initiée et développée par l’association Simon de Cyrène – personne qui a aidé le Christ à porter sa croix -  dont l’idée est de porter les handicapés sur leur chemin. « Ce n’est pas un foyer traditionnel que l’on voit partout. Il recrée ainsi une cellule familiale et ses résidents, handicapés un peu perdus par leur handicap,  qui vivent en autonomie» explique l’un des chefs de ce projet à Logirep qui en est le maître d’ouvrage.  L’immeuble et le terrain ont été acquis auprès de la communauté religieuse des Bénédictines de Vanves par l’association Simon de Cyrène. L’association a concédé un bail à construction à l’ESH LOGIREP pour une durée de 50 ans. L’opération comporte une partie en acquisition-amélioration (8 logements) et une partie en construction neuve (19 logements) pouvant accueillir 25 à 27 personnes handicapées et 12 assistants volontaires avec 3 hôtes. Le lieu s’avère particulièrement adapté au projet : proximité du centre ville et du métro, grand jardin et salles communes

     

     

    LE PROGRAMME DE LA MATINEE :

    A 10H30, Patrick Devedjian et Laurent de Cherisey visitent l’appartement pilote, ouvert en janvier 2010, qui accueille pour des séjours d'essai des personnes dont la vie a basculé (traumatisme crânien, accident cérébro-vasculaire, lésion cérébrale,…). D’une surface de 320m² et 400m² de jardin, il peut accueillir 5 résidents simultanément. Ceux-ci partagent leur vie avec 4 assistants (maîtresse de maison, étudiants, volontaires associatifs) dans un projet de « vivre ensemble ». Chacun dispose de son studio. Un grand salon, salle à manger, cuisine, jardin, leur permettent des temps amicaux de qualité (repas, soirées, fêtes, jeux...).30 candidats viennent faire des séjours réguliers dans l'esprit de la loi de Février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées; cela leur permet de confirmer leur projet de vie.

    A 11H30, Patrick Devedjian et Laurent de Cherisey en présence des personnalités cités plus haut, posent la première pierre de cette résidence Simon de Cyréne

  • « VANVES S’AFFIRME COMME UNE VILLE RESIDENTIELLE »

    Les participants à la réunion publique de quartier (Saint Remy) ont échangé sur le PLU Lundi soir après une présentation de ces futures zones (verte, commerciale, d’activité, pavillonnaire, d’habitat collectif…). « Ce n’est pas une affaire simple, mais technique et très stratégique » a expliqué Bernard Gauducheau ans un long monologue. « On s’inscrit sur une période de 7/8 à 10 ans. Nous avons une ville assez avancée, largement urbanisé et construite. Nous n’avons pas beaucoup de possibilité d’action. Il faut agir parcelle par parcelle » a-t-il ajouté en insistant sur le fait que « Vanves s’affirme comme une ville résidentielle. Les Pouvoirs Publics invitent à densifier notamment autour des pôles où se trouvent les transports en commun. Mais la municipalité ne veut pas aller trop dans ce sens là, car elle est déjà assez bien densifié » a-t-il annoncé conscient du débat entre l’habitat collectif et l’habitat individuel. « Nous ne voulons pas signer l’arrêt de mort des pavillons, mais au contraire les conserver et leur donner la possibilité de s’agrandir. D’autant plus que Vanves posséde 4 ou 5 villas avec une unité architecturale comme la Villa Dupont qu’il ne s’agit pas de perturber en permettant par exemple l’ajout d’un étage. Par contre c’est possible dans d’autres sites pavillonnaires plus disparates ».

    Un participant a demandé « s’il a-t-il une référence pour la hauteur des immeubles qui sera donnée ? » - « On ne bouleversera pas la physionomie de Vanves, malgré les pressions sur le foncier de propriétaires privés » a répondu le maire en faisant état « de gens qui sillonnent nos rues pour récupérer des terrains ». Un second a souhaité ne pas voir se répéter ce qui s’était passé lors de la précédente révision du POS entre 1997 et 2000 avec un projet immobilier proche de l’église Saint Remy. « Si nous devions faire faire des choses abracadabrantes, vous vous en seriez rendu compte ! » a-t-il répondu en laissant entendre que l’interco a été une chance pour Vanves. « Si nous n’avions pas été en communauté d’agglomération, ce n’est pas ce schéma là car les zones d’activités ne représentent que 10% du territoire vanvéen – qui doivent faire vivre le reste – et la pression fiscale aurait été plus forte sur les ménages ».

    Du coup Guy Janvier, conseiller général socialiste est intervenu pour dire que « ce débat sur le PLU est intéressant », rappeler que « nous avions organisé pendant 2 ans une concertation sur la (précédente) révision du POS. A l’époque, la proximité de Paris nous permettait d’accueillir des résidences hôtelières, et Vanves n’était pas en communauté d’agglomération ». Et constater après l’intervention d’une vanvéenne qui se plaignait de ne pas être reçu par le maire pour évoquer une question de logement « qu’il y a un vrai problème de logement social à Vanves ». Ce qu’a réfuté bien sûr Bernard Gauducheau en parlant du projet unique en France de l’association Simon de Cyréme avec 30 logements dans une Maison Relais  pour adultes handicapés physiques dont la première pierre sera posée Vendredi prochain. « On n’en a pas fait autant qu’il en faudrait, mais on n’a pas à rougir. Notre objectif est d’atteindre 25% de logements sociaux. Et je constate que beaucoup de villes en ile de France n’en sont pas encore là ! »