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prieuré saint balthilde

  • COMMENT A VANVES VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE… CHEZ LES SOEURS BENDECTINES : «Un véritable chemin de dépouillement et de communion !»

    « On a décidé de s'adapter au jour le jour avec rigueur, celle du cadre imposé et souplesse, celle de l'Esprit pour demeurer dans la Présence le plus sereinement possible... » explique Sœur Marie Madeleine Caseau, mére prieure des bénédictines de Vanves sollicité par le blog de Vanves au Quotidien pour témoigner du quotidien que ses sœurs vivent au prieuré Saint Bathilde fermé au public depuis ce week-end, durant ce confinement historique. Premier témoignage d’une série que le blog va essayer de recueillir au fil des jours à venir.

    Vanves au Quotidien - Comment vivez-vous ce confinement au prieuré Saint Bathilde quotidiennement ?

    Sœur Marie Madeleine Caseau : «Notre confinement est un peu particulier car nous sommes 26 au prieuré, et donc nous poursuivons notre vie fraternelle avec des aménagements d'autant nécessaires que nous n'avons plus de personnels soignants et qu'il a fallu former au moins une soeur les soins de M Bénigne. Nous avons fermé le monastère, plus d'office public, plus d'accueil, et fermeture de la librairie. Nous vivons dans notre clôture avec la chance du jardin qui a plein de couleurs et de richesses. Nous avons donc gardé notre horaire, et chacune peut si besoin se reposer un matin. 

    Nous sommes livrées pour l'alimentation et nous faisons nôtres les recommandations sanitaires et sociétales. Pas de sorties, pas de contacts sans nécessités absolues, le formulaire en poche et l'attention aux autres. Les consignes sont inscrites dans le monastère et je suis disponible pour toutes les questions qui peuvent surgir. J'ai une permanence chaque fin de matinée. Nous avons toutes un téléphone encore. L'interdit étant finalement l'obstacle majeur psychologiquement. 

    VAQ - N’est-ce pas une forme de « retraite », comme vous le vivez souvent en cours d’année, surtout en ce temps de carême ?

    Sœur M.M.C. : « C'est un véritable chemin de dépouillement et de communion. Nous ne savons pas ce qui arrive, nous vivons comme tout le monde l'inconnu de demain, et cette sorte de menace qui se fait anxiogène. La marche du peuple au désert dans le livre de l'Exode éclaire notre chemin, entendre ce récit, ce matin à 6h45 proclamé dans l'Eglise donne sens à la journée et permet de partager la hâte d'une attente sans escamoter le présent. Pour le moment, c'est le désert, le dépouillement, le non-savoir. A nous de le vivre, pas seulement de le penser ou de cogiter. Nous lui donnons chair.

    VAQ- Comment gardez-vous des liens suivis avec l’ensemble des vanvéens qui vous suivent, et avec lesquels vous avez l’habitude de travailler ou d’agir ou de prier ? 

    Sœur M.M.C. : « Nous avons le téléphone, et nous allons mettre en place sur le site un coin spécial. Nous lisons au réfectoire, tous les midis les infos et nous sommes en lien avec les responsables par circulaire, tél. 

    VAQ - En fonction du prolongement de confinement, comment prévoyez-vous cette semaine sainte pour l’instant ?

    Sœur M.M.C. : « Nous ne prévoyons rien, nous attendons, pour le déroulement des célébrations avec un célébrant. Nos offices qui ponctuent la semaine sainte sont déjà fort développés, sans célébrants... aurons-nous la possibilité de célébrer la Sainte Cène, ou Pâques ? Nous attendons avec confiance et surtout en communion avec les catéchumènes les personnes isolées ceux qui dans le monde sont si souvent sans célébration. Nous rejoignons fort nos communautés de Madagascar, la petite fondation en Ethiopie, les communautés chrétiennes d'Amazonie... la lecture de l'Exhortation après le synode revêt un autre appel. Nous apprenons à mesurer la grandeur de la Présence de Celui qui nous aime et qui a donné sa vie pour nous, une fois pour toutes. Comment goûtons-nous sa présence agissante au quotidien, dans l'Esprit ? Belle ouverture sans frontière ni confinement...!

    VAQ- Quel message pourriez-vous adresser aux vanvéens en cette période exceptionnelle qu’lls vivent ?

    Sœur M.M.C. : « Un message de communion, d'espérance et de vrai sens de la Vie. Elle est fragile et unique, belle et donnée.  Recevons-la avec gratitude et si les maisons sont fermées, pas les coeurs !

    VAQ - Avez-vous des intentions de prières particulières à cette période  

    Sœur M.M.C. : «Le monde est en feu disait Ste Thérèse d'Avila... que faisons-nous ? Bien entendu, nous portons tout spécialement le corps médical dans notre prière, mais encore toutes les personnes seules, isolées à travers le monde, les gens qui subissent la violence, la guerre, et ceux qui sont sur les routes, sans rien. L'urgence appelle par mille et un visages, avec Marie, mettons notre humanité sous son manteau !

    VAQ- Invitez-vous comme l’archevêque de Paris, Mgr Aupetit, Archevêque de Paris,  tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté à réciter chaque jour et jusqu’à la fin de la pandémie la prière à Sainte Geneviève ?

    Sœur M.M.C. : «Oui, et nous avons aussi la neuvaine de Lourdes, pour l'Annonciation. Chaque soeur est invitée à prier en allant faire une promenade salutaire et sanitaire dans le jardin. Nous marchons comme disait Ste Thérèse de l'Enfant Jésus pour la sortie de cette pandémie et les retrouvailles d'un monde plus humain, jamais trop humain !

  • UNE PREMIERE MONDIALE A VANVES : LA MAISON RELAIS SIMON DE CYRENE !

    C’est l’événement de l’année qui se déroule aujourd’hui à Vanves avec la première pierre de la maison relais pour handicapés « Simon de Cyréne ». Le maire de Vanves parlait d’une « première mondiale », lundi dernier à la première réunion publique de quartier. Et de très  nombreuses personnalités de Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en œuvre du Plan de relance et président du CG 92 à Laurent de Cerisey, directeur général de cette association, devraient être présent ce matin, au Prieuré Saint Bathilde pour porter sur les fonds baptismaux, une première mondiale et en posant la première pierre de la résidence « Simon de Cyrène » à Vanves : Laure Lechatellier, vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, Pierre-Christophe Baguet, Député-Maire de Boulogne-Billancourt, président de Grand Paris Seine Ouest, Christian Dupuy, vice-président du Conseil général en charge de la coordination des politiques de solidarité, Bernard Gauducheau, Maire de Vanves et Conseiller régional, Daniel Biard, Président du Comité exécutif du groupe Polylogis posent la première pierre de la résidence « Simon de Cyrène » à Vanves. Tous contribuent au financement de ce projet qui  se monte à 7,13 ME : le Conseil régional,  92 (1 146 082 E), l’Etat (1 146 081E), la Région d’Ile-de-France (855 000 E), le 1% logement (450 000 E) et la commune de Vanves (302 000 E),  l’association Simon de Cyrène ayant souscrit des emprunts à hauteur de 3 232 850 E.

    Ce projet innovant, à mi-chemin entre la maison relais « classique » et le foyer d’accueil médicalisé, permettra d’accueillir des handicapés qui ont basculés dans l’handicap en cours de vie (après un anévrisme, des troubles neurologique, un accident de voiture.. ) et doivent ré-apprendre à vivre avec un  handicap lourd,  tout en pouvant mener une vie autonome. Elle est initiée et développée par l’association Simon de Cyrène – personne qui a aidé le Christ à porter sa croix -  dont l’idée est de porter les handicapés sur leur chemin. « Ce n’est pas un foyer traditionnel que l’on voit partout. Il recrée ainsi une cellule familiale et ses résidents, handicapés un peu perdus par leur handicap,  qui vivent en autonomie» explique l’un des chefs de ce projet à Logirep qui en est le maître d’ouvrage.  L’immeuble et le terrain ont été acquis auprès de la communauté religieuse des Bénédictines de Vanves par l’association Simon de Cyrène. L’association a concédé un bail à construction à l’ESH LOGIREP pour une durée de 50 ans. L’opération comporte une partie en acquisition-amélioration (8 logements) et une partie en construction neuve (19 logements) pouvant accueillir 25 à 27 personnes handicapées et 12 assistants volontaires avec 3 hôtes. Le lieu s’avère particulièrement adapté au projet : proximité du centre ville et du métro, grand jardin et salles communes

     

     

    LE PROGRAMME DE LA MATINEE :

    A 10H30, Patrick Devedjian et Laurent de Cherisey visitent l’appartement pilote, ouvert en janvier 2010, qui accueille pour des séjours d'essai des personnes dont la vie a basculé (traumatisme crânien, accident cérébro-vasculaire, lésion cérébrale,…). D’une surface de 320m² et 400m² de jardin, il peut accueillir 5 résidents simultanément. Ceux-ci partagent leur vie avec 4 assistants (maîtresse de maison, étudiants, volontaires associatifs) dans un projet de « vivre ensemble ». Chacun dispose de son studio. Un grand salon, salle à manger, cuisine, jardin, leur permettent des temps amicaux de qualité (repas, soirées, fêtes, jeux...).30 candidats viennent faire des séjours réguliers dans l'esprit de la loi de Février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées; cela leur permet de confirmer leur projet de vie.

    A 11H30, Patrick Devedjian et Laurent de Cherisey en présence des personnalités cités plus haut, posent la première pierre de cette résidence Simon de Cyréne