Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique - Page 27

  • VANVES ET LES PRESIDENTIELLES : LE LONG CHEMIN DE CROIX DE PECRESSE ET DES MILITANTS LR

    On commence à comprendre pourquoi certains républicains à Vanves, élus, militants sympathisants, commencent à avoir des états d’âmes comme l’un d’entre eux l’a fait savoir sur le blog, voilà quelques jours, et à la veille d’un grand meeting à la porte de Versailles où ils devraient se rendre en voisin

    «Toute porte à croire que, dans notre société machiste, une femme n’a rien à faire dans un campagne » constatait Franz-Olivier Giesbert qui comparait ce qui arrivait à la présidente de la Région au lingchi, ce supplice chinois infligé par l’Empire du milieu qui consistait à leur trancher des fines lamelles de muscles  ou d’organes avant de leur couper la tête.. Mais ce n’est pas tout, à lire ou entendre les commentateurs politiques, tous prévoient les heures plus sombres et les noires aux Républicains après une troisième défaite pour LR. Et de laisser penser que Macron aura finalement rétréci la Droite pour reprendre le titre d’un livre politique paru récemment des journalistes Olivier Beaumont et Nathalie Schuck. D’autant plus que tous à droite attendent de savoir qui Sarkozy va soutenir. D’aprés Le Point, il ne devrait pas soutenir Pécresse, ni officiellement Macron. Il ne sera pas au meeting de la porte de Versailles dimanche prés de Vanves

    Contrairement à Hidalgo, bien mal en point aussi, où le retour à la maire de Paris va être compliqué, chez Pécresse, c’est moins compliqué avec un 1er Vice Président, Jean Didier Berger, maire de Clamart, fidèle parmi les fidèles, qui a assuré l’intérim sans état d’âme, présidant à « la manière Pécresse », Commission permanente et séance plénière depuis la Rentrée 2021. Mais c’est un véritable chemin de croix qu’elle a subit avec le Covid qui l’a obligée à faire campagne à distance la semaine dernière. Depuis le Zénith, les nuages noirs s’accumulent sur la tête de Valérie Pécresse, où c’est la débandade autour de la candidate. Une partie de ses fidèles reconnaissent de vraies difficultés : «Il n’y a pas de démobilisation chez nos militants en revanche, nous avons du mal à parler aux électeurs qui ne sont pas dans le truc».

    Valérie Pécresse reste convaincue que le sérieux de son programme peut encore faire la différence :  «Je veux montrer que je suis prête, que personne ne m’arrêtera, ou ne bloquera les mesures que les Français attendent» clame-t-elle. «Si je suis candidate à la présidence, c’est pour en finir avec l’impuissance publique que nous subissons depuis dix ans, qui nourrit les extrêmes, qui éloigne les Français des urnes», indique-t-elle encore. Mais voilà, devant des proches, le deuxième personnage de l’Etat aurait déjà acté la défaite de sa candidate, rapportait Le Canard enchaîné. «Valérie ne sera pas au second tour, elle ne peut plus l’être. Il s’agit maintenant de limiter les dégâts aux législatives », aurait déclaré Gérard Larcher qui est également président de son comité national de soutien. Certains chez LR, lui reprochent de s’être bunkérisée au dernier étage de son QG de campagne, repliée sur sa garde rapprochée francilienne, des collaborateurs historiques de la Région jugés par beaucoup «trop parisien» et «trop technos», avec lesquels elle pilote sa campagne en «vaste clos »

    Pendant ce temps, beaucoup de leaders républicains et ex-LR s’agitent en coulisses pour sauver les législatives dans un premier temps, puis LR dans un second temps, avec la parenthèse de la campagne élyséenne pour éviter «la bérzina. Le PS a connu ça : Il faudra vendre le siège de Vaugirard comme Solférino ! ». En attendant, comme on le lit dans la presse,  certains se tournent vers Horizons créé par Edouard Philippe que Christian Etrosi a rejoint, d’autres voient ré-apparaître Laurent Wauquiez qui a rencontré Eric Ciotti. Du côté Bertrand certains n’hésitent à parlerde tout reconstruire du sol au plafond. Et même Rachida Dati qui n’a pas cachée qu’elle est prête à succéder à Christian Jacob qui doit se retirer de la présidence à l’été,  pour refonder un nouveau parti. Elle consulte, rencontre du monde… et le fait savoir. « Il est possible qu’elle y aille. Elle en a l’envie, elle est actuellement comme un lion en cage» glisse une élue parisienne qui la connaît bien. D’ailleurs, la maire du 7e arrondissement de Paris a confié dans les colonnes de L'Obs : «J'envisage de me présenter à la présidence de LR (...). (pour) reconquérir les catégories populaires abandonnées par la droite», indique Rachida Dati. Face à tout cela certains LR Vanvéens sont dégoutés, ne savent plus trop quoi faire et se sont même démobilisés. Mais ils restent silencieux !

  • CHRONIQUES DES PRESIDENTIELLES A VANVES : ATTAL ADOUBLE PAR SANTINI

    A lire les propos d’André Santini sur Gabriel Attal rapporté par le Figaro, certains vanvéens n’en sont pas revenus . «C’est un garçon qui a su s’imposer par son travail. Il a réussi à négocier avec moi, ce qui est une preuve d’intelligence. Il est réellement politique», confiait ce ex-député et ex-ministre qui l’a vu atterrir dans sa circonscription qui couvre sa ville voilà 5 ans.  Quel beau cadeau d’anniversaire pour cet élu vanvéen-porte parole du gouvernement qui a célébré ces 33 ans ces jours-ci.   «Les accrochages de 2017 sont oubliés, alors que Gabriel Attal devrait sans surprise briguer un deuxième mandat de député en juin prochain. Fort d’une popularité soudaine, acquise à la faveur des crises successives, sur lesquelles il a été amené à s’exprimer. Grâce aussi à la confiance du président: c’est lui qui est choisi, la semaine dernière, pour participer au JT de 20 heures de TF1 devant plus de 6 millions de téléspectateurs» remarquait le journaliste.

    «En devenant porte-parole du gouvernement, en 2020, la mission semblait pourtant hasardeuse. «On m’a dit: “Dans six mois, tu seras cramé”. Ça fait un an et demi et je ne me sens pas cramé», sourit-il» ajoutait il en notant qu’il suscite quelques jalousies et irritations chez certains ténors de la Macronie. Lui qui rêvait de quitter le gouvernement pour rejoindre l’équipe de campagne comme porte parole du candidat, est obligé est de rester à son poste vu les événements  : «La crise en Ukraine a profondément changé la donne. J’ai compris que, dans ce contexte de forte inquiétude des Français et de mobilisation de l’État, on me considérait comme étant plus utile au gouvernement» confiait il au Figaro. «Ça ne m’empêche pas de défendre la candidature du président quand j’en ai l’occasion, comme tout membre du gouvernement». Cette double casquette, de «sniper» en campagne et de porte-parole du gouvernement, ulcère l’opposition remarque le Figaro 

  • LES MAIRIES AUX COULEURS DE L’UKRAINE ! ET VANVES ?

    L'Hôtel de Ville de Paris, avec la tour Eiffel (sur la photo) et la porte de Brandebourg à Berlin se sont illuminés aux couleurs de l'Ukraine dés mercredi dernier pour marquer le soutien de ces deux villes au pays qui subit une «violation» de sa «souveraineté». «La Russie et son président ont reconnu unilatéralement l'indépendance des républiques séparatistes du Donbass, en violation du droit international et de la souveraineté territoriale de l'Ukraine» indiquait la Ville de Paris dans un communiqué. Le fait que les deux capitales illuminent ces édifices symboliques au même moment en «soutien au peuple ukrainien et à la démocratie» marque «la nécessaire solidarité et l'unité dont doit faire preuve l'Europe dans ce conflit, alors que la guerre menace notre continent», estime encore la mairie de Paris.

    Depuis l’Association des maires de France a invité enfin les communes de France qui le souhaiteraient à pavoiser et/ou illuminer les bâtiments publics aux couleurs de l’Ukraine, comme l’ont fait les mairies d’arrondissements de Paris. Mais le soutien au peuple Ukrainien ne s’arrête pas là, car elle a appelée les communes de France à se mobiliser, en lien avec les services de l’Etat, pour accueillir si nécessaire le moment venu des réfugiés, dans les centres d’hébergements ou tout autre dispositif d’accueil. La Ville de Paris a mis en place une cellule de crise afin de mettre tous les moyens en œuvre pour assurer l'hébergement des Ukrainiens bloqués à Paris ou qui viendraient s'y réfugier. Des mesures d'aides complémentaires seront précisées dans les prochains jours. La Région Ile de France a décidée d’envoyer une aide d’urgence humanitaire de 500 000€ pour l’Ukraine. Afin de témoigner de la solidarité de Paris envers la capitale ukrainienne, aujourd'hui assiégée par les forces armées russes, Anne Hidalgo, Maire de Paris, proposera que le prochain Conseil de Paris attribue la citoyenneté d'honneur à la Ville de Kyiv (Kiev). «Résistants à une attaque d'une violence inouïe, les habitants de Kyiv (Kiev) tout comme son Maire, Vitali Klitschko, font preuve d'un courage et d'un sang-froid exceptionnels. Les deux municipalités ont échangé durant tout ce week-end et ont conjointement décidé que le geste le plus fort pour incarner leur amitié serait l'attribution de la citoyenneté d'honneur à Kyiv (Kiev)

    Mais à Vanves, Rien ! Pas un drapeau ukrainien, ni d’illumination de l’hôtel de ville aux couleurs de ce pays. Pourtant le maire connait bien un pays frontalier avec l’Ukraine qui se mobilise pour aider les réfugiés ukrainiens comme le montrent des reportages sur les chaînes d’infos. Et ces élus ont des origines familliales de pays qui ont connus le joug soviétique. Alors qu’en 1989, Vanves avait été l’une des premières villes à se mobiliser pour la Roumanie et être solidaire de son peuple durant ce Noël où le dictateur Ceaucescu tombait, grâce à un de ces habitants d’origine roumaine, pour envoyer des secours.  
    Dimanche, un élu vanvéen saluait « l’héroïsme des Ukrainiens qui ont fait le choix de résister. Tout ne se passe pas comme prévu pour Vladimir Poutine» déclarait Gabriel Attal  porte-parole du gouvernement. «Il s’attendait à ce que les Ukrainiens se rendent, ils ont fait le choix de résister. Ils s’attendaient à ce que les alliés et l’Europe soient faibles, nous sommes fermes et unis, nous avons décidé un train de sanctions historique, d’une force jamais vui. Le coût de la guerre doit être tellement important que Vladimir Poutine doit être obligé de revoir ses plans et d’y renoncer». Interrogé pour savoir si l’on pouvait dire que la France est en guerre, il a estimé que « notre pays n’est pas en guerre  mais qu il est aux côtés d’un pays, l’Ukraine, auquel la Russie fait la guerre .  Il l’accompagne, le soutient, en matière humanitaire, en équipements de défense, il est aussi mobilisé pour parvenir à un cessez-le-feu et un règlement de ce conflit».