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politique - Page 29

  • A VANVES, UN MAIRE ADJOINT RISQUERAIT CINQ ANS DE PRISON FERME (MAXIMAL)

    Si les méthodes du chef de file de L‘UDI à Vanves suscitent quelques critiques, ce n’est guère mieux chez les Républicains où régne un climat délétére depuis l’annulation de l’élection de son délégué de circonscription, Bertrand Voisine (dénommé Hibernatus) adjoint au maire à Vanves. Il donne l’impression qu’il n’a rien à «foutre» de cette décision, continuant à remplir ses responsabilités comme de de rien n’était au grand scandale de Cyrille Grandclément, son malheureux challenger battu de 2 voix qui avait déposé ce recours  

    « A Vanves, les jours se succèdent mais on ne s'ennuie jamais. Après un 18 juin fanfaron- où il a lui même envoyé les invitations aux militants pour la cérémonie -  Bertrand Voisine se retrouve rattrapé par la réalité de ses actes. Bien qu'ayant vu son élection annulée, celui ci à non seulement caché aux adhérents non initiés la vérité dans la circonscription mais aussi à continué à agir comme si de rien n'était, en discriminant certains adhérents par la transmission d'un message mensonger où il s'intitule délégué de circonscription » ( pour apporter le soutien des Républicains à Sandrine Bourg et Yves Coscas pour les départementales et à Bernard Gauducheau pour les Régionales) selon Cyrille Grand Clément

    Cet acte serait bénin, si celui ci n'utilisait pas le fichier des adhérents (alors qu'il n'y ait plus autorisé) pour faire passer sa propagande personnelle en vue d'une prochaine réélection. Ulcérés, de nombreux adhérents vanvéens ont décidé de saisir directement la CNIL afin qu'elle sanctionne Bertrand Voisine. Informé par les adhérents, Cyrille Grandclément à choisi d'en informer la direction de son parti afin que celui ci rappelle à Bertrand Voisine les règles du jeu. Il risque gros, car le fait d'utiliser illégalement un fichier soumis à une déclaration CNIL (comme celui des adhérents LR) est passible de 300 000 euros d'amende et 5 ans de prison (Article 226-16 et suivants du Code Pénal). Il ne manquerait plus qu’un adjoint à Vanves soit condamné et…emprisonné.  

  • GABRIEL ATAL ET DES MARCHEURS DE VANVES AU MEETING DE LAURENT SAINT MARTIN

    Jusqu’à présent, les marcheurs auront été les seuls à ogarniser un vrai meeting en présentiel comme ce fut samedi en fin d’après midi au parc floral à Vincennes. De nombreux vanvéens étaient présent avec Gabriel Attal, porte parole du gouvernement qui a battu des records au niveau de l’applaudimétre avec Marléne Schiappa, tête de liste à Paris, Jean Cyril Le Goff qui est candidat sur la liste des Hauts de Seine. Beaucoup portaient un tee-shirt blanc à l'effigie du candidat 

    «Nous sommes en train de surmonter la crise (...) Si nous sommes là, c'est parce que nous avons tenu notre promesse, que le calendrier présenté par le Président a été tenu. Et ça il faut en être fier» a assuré Gabriel Attal, en dénonçant tous ceux qui ont «critiqué par principe le chef de l'Etat et ont été démentis par les faits. Il s'est ensuite lancé dans un bilan quasi exhaustif du quinquennat, de l'arrêt du projet de Notre-Dame-des-Landes à la suppression de la taxe d'habitation. «Nous n’aurions pas les compétences pour gérer les problématiques régionales mais nous ne sommes pas des sortants, nous entrons dans le jeu. Et il faut l’assumer, assumer que nous entrons dans le jeu avec des idées neuves, forts du bilan de l’action présidentielle » a conclu le porte parole du gouvernement qui a été le seul parmi les dix ministres présents -Jean-Michel Blanquer, Elisabeth Borne, Elisabeth Moreno, Clément Beaune, Franck Riester, Olivier Dussopt,  Adrien Taquet,  Emmanuel Wargon, Amélie de Montchalin, Nathalie Elimas   - à prendre la parole avec Marléne Schiappa qui a déclaré «Il y a encore des gens qui ne savent pas que la liste d’Emmanuel Macron, c’est la liste de Laurent Saint-Martin »   

    D’ailleurs, Lorsqu'il est monté sur scène à son tour, Laurent Saint-Martin a continué de se positionner comme le candidat d'Emmanuel Macron : «Mon ambition de transformation pour l'IDF est la même que celle que porte Emmanuel Macron pour le pays depuis quatre ans  a indiqué la tête de liste LREM qui veut insuffler « l'ADN de la majorité présidentielle à la région. Si nous jouons collectif nous sortirons plus forts de cette épreuve» a-t-il promis

  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES : LES FORCES EN PRESENCE

    Tout comme pour les Hauts de Seine, le Canton de Vanves, les jeux seraient ils pliés en Ile de France, sans surprise pour les majorités altoséquanaise, vanvéenne et francilienne. Tout le laisse à penser en regardant les sondages. Avec un risque : une abstention très forte « puisque la majorité est assurée de gagner» comme on dit. Elle serait très forte puisque 46% des français, selon les sondages, n’ont pas l’intention d’aller voter  

    De nouveaux sondage BVA  pour RTL ou Ipsos Sopra/steria pour BFM TV confirment le statut de favorite de V.Pécresse  à 1% prés: Elle recueille 33% des intentions de vote,  loin devant la tête de liste RN Jordan Bardella (19%). Suivent Laurent de Saint-Martin ( LREM) crédité de 15% des intentions de vote, puis les candidats de gauche et écologistes: Julien Bayou (EELV, 12%), Audrey Pulvar (10%) et Clémentine Autain (8%). Les autres listes présentes pour ce scrutin sont toutes créditées de scores inférieurs à 2%. Au second tour, BVA a retenu l'hypothèse d'une quadrangulaire, avec une fusion des listes de gauche et des écologistes, à l'image de ce qui s'était déjà passé en 2015, lors des précédentes élections. Mais cette alliance ne serait pas suffisante pour remporter la région. Selon le scénario étudié, Valérie Pécresse resterait en tête au soir du second tour, avec 38% des intentions de vote. Elle devancerait la liste d'union LFI-PC-PS-EELV, créditée de 25%, celle du RN (20%) et de LREM (17%).

    Si les marcheurs ont construit un programme à partir des propositions de la base sur leur envie d’Ile de France, la majorité libre-LR-UDI-Modem-Agir a carrément réalisé un sondage Ipsos sur le climat politique en Ile de France vu à partir d’un panel de 1000 franciliens (qui la soutiennent), sur  des mesures qu’elles envisagent : La création d’un bouclier tarifaire : c’est-à-dire aucun trajet de transport à plus de 4 € (83%). La création d'une mutuelle régionale permettant de faire jusqu'à 30% d'économies (82%) La création d’une banque régionale des jeunes, pour les aider à financer leurs projets (75%) L'effacement de la dette Covid pour 7000 TPE et PME (72%) La création du RER Vélo c'est à dire la création d'un réseau de 600km de pistes cyclables (70%) La mise en place d’un revenu Jeunes Actifs de 4 000 € pour les jeunes qui se forment 6 mois aux métiers qui recrutent (70%) La reconnaissance faciale à l'entrée des gares (65%), la fermeture d'une voie sur le Périph (53%), les lisres conduite par Saint Martin (LREM), Pécresse (LR/UDI), Bardella (RN) se prononçant respectivement contre à 59%, 64% et 89%

    Plus objectif, le même institut, Ipsos Sopra/steria a interrogé les franciliens sur leurs préoccupations : La délinquance arrive largement en têtte avec 44% des sondés qui jugent cette thématique importante. Elle est suivie par l'immigration pour 29%. Ensuite, signe de disparités régionales importantes, sept thématiques sont placées autour des 20% par les sondés : l'environnement, le chômage, le terrorisme, la Covid-19, le logement, les inégalités sociales et le pouvoir d'achat. En queue du classement se trouvent les transports, les conditions de circulation ou le niveau des taxes et impôts. Une des seules inconnues de ce scrutin se trouve dans la participation alors que ces élections ont lieu juste avant les grandes vacances. Elle avait été faible en 2015 avec 45,5% d'abstention. Valérie Pécresse l'avait alors emporté avec 43,8% des voix contre 42,2% pour Claude Bartolone (PS) et 14% pour la liste du Front national.

    La présidente sortant de la Région bénéficie ainsi d'une forte notoriété, 56% des sondés affirment avoir une bonne opinion d'elle, pour 35% qui en ont une mauvaise et seulement 9% qui affirment ne pas la connaître. Sa rivale du Parti socialiste, Audrey Pulvar, bénéficie elle aussi d'une forte notoriété mais 46% des sondés ont une mauvaise image d'elle et seulement 35% ont une bonne opinion. Les autres têtes de listes à gauche sont moins identifiées par les sondés : Julien Bayou (EELV-Génération.s), n'est pas connu de la moitié des participants au sondage, tout comme Clémentine Autain (LFI-PCF) avec 46% de personnes qui disent ne jamais avoir entendu son nom. Laurent Saint-Martin, candidat LREM, souffre lui fortement d'un manque de notoriété avec une grande majorité des personnes qui disent ne pas le connaître : 76%. Le candidat du Rassemblement national, Jordan Bardella, est lui mieux identifié puisque 62% des interrogés l'identifient.