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politique - Page 28

  • VANVES ET LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES : DES ELUES FRANCILIENNES EN VEDETTE DES UNIVERSITES D’ETE POLITIQUES

    Peut être que quelques vanvéens ont participé à ces universités d’été des écologistes, du mouvement libres, du PS où notamment ce week-end des élues franciliennes, candidates à la candidature à la présidentielle se sont illustrées : Valérie Pécresse (Libres), présidente de la Région Ile de France et Anne Hidalgo (PS)  maire de Paris pourraient très  bien par le hasard de la plitique qui réserve bien des surprises se retrouver en concurrence pour l’Elysée. Elles ont l’habitude de s’affronter lorsque la situation se tend entre la région et la capitale sur fond de Grand Paris, de transports, de lutte contre la pollution etc… la première défend une métropole-Région alors que la seconde défend la MGP  en ayant manoeuvré pour que P.Ollier son président fasse un second  mandat en Juillet 2020 alors la président de région avait envoyé ses lieutenants à l’assaut de la MGP dont le président du groupe LR au Conseil Régional et porte parole de Libres, Vincent Jeanbrun à deux doigts de lui piquer son siège,  avec la complicité de Jean Didier Berger, son 1er Vice président maire de clamart et Secrétaire Général  de Libres.

    Seul problème pour Pécresse, la primaire, puisque, après le retrait de Vauquiez et Retailleau, il en reste trois avec Michel Barnier, Eric Ciotti,  et un  francilien membre de sa majorité au Conseil Régional : Philippe Juvin, maire de La Garenne Colombes et président des Républicains des Hauts de Seine :«Je suis candidat à la présidentielle parce que la crise nous oblige à tout changer. Il faut penser avec des méthodes, des visages et des parcours nouveaux » expliquait il fin Juillet,  dans le Figaro fort de son expérience face à crise sanitaire qu’il a vécu en première ligne en tant que chef du service des urgences de l’hôpital Pompidou et qu’il a relaté dans un livre en dénonçant la gestion calamiteuse de l’épidémie et en jugeant un quinquennat «fait d’immaturité, d’autoritarisme et d’amateurisme».

    Mais, il est possible qu’elle saute cet obstacle avec le retrait du président de la Région Auvergene-Rhône-Alpes. Comme l’expliquait Bruno Jeudy dans Paris, «à la tête de son mouvement, Libres, elle prépare en coulisses son affaire depuis deux ans. Son équipe, composée de Patrick Stefanini, vétéran des campagnes présidentielles (il a dirigé celles de Jacques Chirac et de François Fillon), du chiraquien Frédéric Lemoine, d’Alexandra Dublanche (vice-présidente de la région) et de l’ex-plume de Fillon Igor Mitrofanoff, élabore son projet présidentiel. Car Pécresse se pose en « candidate des idées et des valeurs ». A La Région, elle peut comptersur ses fidéles pour tenir la maison, les vice présients Jean Didier Berger, 1er Vice Président, Othman Nasrou, Frédéric Péchenard, le président du groupe LR, Vincent Jeanbrun. Aux Républicains elle promettait, samedi à Brives (Corréze), de «jouer collectif» en s’inscrivant dans la droite ligne de Jacques Chirac «qui m'a mis le pied à l'étrier et m'a enseigné la politique» et en  évoquant la Corrèze comme sa «terre d'adoption et son refuge» : «Si je suis candidate, c'est pour gagner, alors je ne lâcherai rien. Ma détermination est intacte». Assurant que «nos idées et nos solutions sont plébiscitées partout», elle s'en dit certaine, «la droite peut et doit gagner la présidentielle de 2022».

    La veille à Blois, Anne Hidalgo,  maire de Paris a fait un pas de plus vers une candidature à la candidature aux présidentielles en participant aux «journées d’été» du PS, à une quinzaine de jours  de la publication de son livre-programme. «En ce qui me concerne, avec vous, avec toute cette équipe, j’ai dit que je prendrai ma part» a-t-elle déclarée. «Nous allons être cette force politique qui va porter ce projet et qui va aller à la rencontre des français» a-t-elle poursuivi, en considérant : «On est à la croisée des chemins, au pied du mur, ça n’a jamais été aussi vrai pour l’enjeu climatique, mais aussi pour la fracture sociale qui en train de tuer le pacte républicain»

  • CHRONIQUES DE L’ETE 2021 A VANVES EN BREF

    PEOPOLISATION :  Jamais un élu Vanvéen n’a été aussi présent dans les médias durant durant cet été 2021. Il faut dire qu’il est porte parole du gouvernement et que l’actualité s’y prêtait bien avec la polémique sur le pass sanitaire, les vaccinations etc…D’ailleurs un blog de Vanves « Vanves Actualités » a très relayé les propos de Gabriel Attal presque quotidiennement. Mais là où ce conseiller municipal vanvéen a battu tous les records c’est sa présence dans les magazine people (voici, Gala… ) jusqu’à faire un selfie torse nu sur la plage en Corse (cf la photo).  Une communication qui a fait le buzz, sur la forme, mais qui a divisé, sur le fond. «Gabriel Attal qui essaie clairement de nous corrompre mais ça marchera pas», plaisante un internaute, faisant référence au physique du porte-parole du gouvernement. «Je suis d'accord sur le fait qu'il puisse prendre des vacances, mais il n'est pas obligé de s'exhiber en fait! Un peu de tenue», gronde une autre» rapportait l’un de ses magazines

    PRESIDENTIELLES : Alexia Pescreminooz (EELV) conseillère municipale, a appelé à voter pour Eric Piolle dans le cadre de la primaire présidentielle chez ls écologistes. Elle fait partie des 350 militants, élus ou personnalités comme l'ancienne candidate à la présidentielle Eva Joly ou le sociologue Bruno Latour qui affichent leur soutien au maire EELV de Grenoble  en vue du vote prévue en septembre (premier tour entre le 16 et le 19 et second du 25 au 28 septembre) pour désigner le candidat écologiste. «Nous avons besoin d'une présidence humble, terre à terre, qui nous ressemble et qui nous considère, qui connaisse la réalité du travail et celle des territoires» plaident ces soutiens d'Eric Piolle, rappelant sa victoire en 2014 à Grenoble puis sa réélection aux municipales de 2020. Il sera opposé à la députée Delphine Batho, l'eurodéputé Yannick Jadot et Sandrine Rousseau

    EXPLOSION DE BEYROUTH : Un an après les explosions meurtrières au port de Beyrouth, le maire Bernard Gauducheau a tenu par quelques mots sur le site facebook de la ville,  à rendre hommage aux familles sinistrées et à rappeler la mobilisation forte de la Ville de Vanves. « Au total, 7 tonnes de denrées collectées et 20 tonnes pour Grand Paris Seine Ouest ont été acheminées vers nos amis Libanais et un magnifique cèdre a été planté dans le parc Frédéric Pic pour célébrer l’amitié franco-libanaise Un grand merci aux Vanvéennes et Vanvéens pour leur grande générosité, aux commerçants-partenaires pour leur mobilisation, à Rita Kapro, coordinatrice du Comité de Solidarité Vanves Liban et à tous les bénévoles pour leur engagement total »

  • L’UDI A LA RECONQUETE DE SA CIRCONSCRIPTION D’ISSY VANVES

    Après avoir conquis les deux principaux cantons de Vanves (couplé avec Clamart) avec Sandrine Bourg la protégée du maire Bernard Gauducheau, (et Yves Coscas), et d’Issy les Moulineaux avec Nathalie Pitrou et Ludovic Guilcher, le protégé d’André Santini, à l’occasion des élections départementales, l’UDI ne devrait pas s’arrêter là à l’occasion des élections législatives qui suivront les présidentielles en 2022 dans moins d’un an. Les dates de ses deux élections devraient être arrêtées ces jours-ci. Les Marcheurs devraient se méfier malgré l’accord municipal isséen, car chez certains centristes, la défaite en 2017 du poulain santiniste, Jeremy Conste, est resté en travers de leurs gorges, et le premier d’entre eux,  l’ex-député UDI  André Santini. 

    D’autant plus avec ce qui s’est passé cette année : la circonscription LR d’Issy-Vanves a été complétement phagocytée par les centristes grâce à Hibernatus (Bertrand Voisine, maire adjoint) qui n’a guére pesé dans le choix des candidats aux cantonales tant à Vanves avec Sandrine Bourg, certes LR mais tendance UDI, qu’à Issy qu’avec l’UDI Ludovic Guilcher, tous les deux d’ailleurs maires adjoints chargé de la Solidarité dans ses deux villes. Et c’est passé comme une lettre à la poste, sauf qu’un petit caillou a perturbé la manœuvre à l’occasion du renouvellement des instances LR : l’élection d’Hibernatus à la tête des républicains vanvéens et isséens, qui arranger bien l’UDI, a été annulée au niveau national aprés recours de son challenger  Cyrille Grandclément qui a perdu de 2 voix. Mais personne parmi les républicains n’en a été informé officiellement jusqu’à présent, et que l’élection devra être refaite, à la Rentrée

    Tout comme personne à Vanves ne savait que Sandrine Bourg était la belle fille du maire, sauf que les réseaux sociaux veillent et qu’un certain Guy Janvier ex-maire PS de Vanves (1995-2001), battu en 2001 par Bernard Gauducheau, l’a dénoncé à la veille du second tour des élections départementales et régionales le 27 Juin 2021 – «Le maire, conseiller régional sortant et candidat à sa réélection soutient sa belle-fille aux élections départementales. Si les électeurs du Canton de Clamart dont Vanves fait partie le suivaient, nous aurions les trois principaux échelons administratifs de notre ville tenus par les membres d’une même famille». Ce qui n’a pas du tout plu à Bernard Gauducheau, son successeur. Au point de l’agresser verbalement, parait il,  au marché la veille du second tour dont les résultats ont donné raison à son prédécesseur qui prenait tranquillement son café à la nouvelle buvette du marché.

    Mais quand on regarde l’histoire politique des Hauts de Seine, il n’y a rien d’étonnant à cela, même si la nouvelle génération des élus départementaux sont attentifs à ne pas tomber dans ses travers, sauf à Vanves aujourd’hui, alors que du temps où des maires gaullistes dirigeaient cette commune, ils ne se l’auraient jamais permis que ce soit André Roche – Ses fils, Daniel et Bernard ont été élus au conseil municipal après sa disparition -  Gérard Orillard et Didier Morin. Certes, c’était l’ancien monde, mais comme l’a toujours dit et répété Isabelle Debré : «Si je fais de la politique, c’est pour servir les autres, ce n’est pas pour me servir !».  

    Ainsi Vanves donne cette image déplorable de ses politiques qui, dans les années 90, pour contourner une première loi sur les cumuls qui interdisaient de cumuler plus de 2 mandats, ne pouvant plus additionner  alors les fonctions de maire et de Conseiller Général, avaient placé leurs épouses – Schosteck Françoise à Châtillon, Fourcade Odile à Saint Cloud, Balkany Isabelle   à Levallois – où sa fille – Joelle Ceccaldi Raynaud à Puteaux – puis tard à Levallois, l’épouse de Patrick Balkany le rejoignait au conseil municipal comme 1ére adjointe, et à Puteaux, où la fille entrait au conseil au Conseil Municipal où elle a remplacé son pére, et mis son fils au Conseil Départemental et en a fait au lendemain des élections municipales de 2020, un adjoint au maire avec pas moins de 7 délégations

    Il ne faut pas s’étonner que des langues se délient, qu’il y ait des réactions sur les réseaux sociaux, que Vanves soit malheureusement comparée à d’autres villes, à la veille d’élections importantes, surtout lorsqu’on donne l’image la plus caricaturale de la politique pratiquée par l’ancien monde. «Si j’avais su !» ont réagit des vanvéens qui ignoraient ses faits. Demandez-vous après pourquoi l’abstention est si forte, et les jeunes bien loin de la politique.