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politique - Page 30

  • A VANVES MÊME DEUX ELUS POURRONT PARRAINER UN CANDIDAT A LA PRESIDENTIELLE

    Il s’agit du maire, Bernard Gauducheau et de la conseillère départementale, Sandrine Bourg qui devraient parrainer la candidate LR Valérie Pécresse sans surprise.

    Il faut savoir que, parmi les 42 000 élus habilités à parrainer les candidats, figurent  non seulement des maires ou des présidents d’intercommunalité, mais aussi les parlementaires (Florence Provendier député de la 10e circ. qui parrainera Emmanuel Macron), les conseillers départementaux, régionaux et territoriaux, les représentants des Français de l’étranger, les membres d’assemblées ou d’exécutifs de collectivités à statuts particuliers (comme le corse). «Le droit de présentation» (dit parrainage) qui est reconnu aux maires est d’ailleurs une compétence individuelle et tracée. Elle ne peut être, et n’a pas à être, l’intermédiaire entre les maires et les candidats à l’élection présidentielle en recherche de leurs 500 parrainages» a rappelé David Lisnard, président de l’AMF  (Association des Maires de France) dans le cadre d’un débat sur les parrainages qui doivent étre déposés  entre le 30 Janvier et le 4 Mars 2022 au Conseil Constitutionnel

    Comme l’ont soulevé de nombreux élus, candidats comme V.Pécresse (LR)  ou pas, comme F.Bayrou (Moden), il y a un probléme : Il n’est pas normal que Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour ou Marine Le Pen, à plus de 10% dans les sondages, affirment avoir du mal à récolter ces parrainages, alors que des candidats très bas dans les sondages (2 à 4%) n’ont pas de mal comme Anne Hidalgo ou Yannick Jadot à les recueillir. Valérie Pécresse n’a pas caché qu’elle veut «modifier la règle des parrainages» pour les candidats au-dessus de 10% dans les sondages : «Je considère que ce n'est pas possible dans une grande démocratie, quand on pèse plus de 10% des intentions de vote de ne pas pouvoir se présenter» expliquait-elle.  Elle considère que «les parrainages sont là pour éviter des candidatures farfelues, qu'un fou dangereux puisse se présenter. Ils ne sont pas là pour bloquer un courant d'expression fort».

    François bayrou (Modem) qui propose que des maires s'organisent en «réserve de signatures disponibles» pour parrainer les candidats à la présidentielle jugés «légitimes», considére que «les représentants des grands courants qui ont participé sous la Ve République à l’élection présidentielle devraient être garantis de disposer de leur parrainage. Et puis il y a les candidats de surgissement, ceux qui se sont imposés par le débat politique et qui ont atteints la barre des 10% dans les sondages, et qui doivent également être considérés comme légitimes et donc pouvoir concourir.  Sinon quoi, ça provoquerait une crise et les électeurs auraient le sentiment qu'on leur vole l'élection», estime-t-il

    Mais, il y a un probléme depuis la campagne présidentielle de 2017 : les élus locaux qui acceptent de parrainer un candidat doivent le faire publiquement, leur nom et leur choix étant rendus visibles sur le site du Conseil constitutionnel. Une réforme qui pénalise grandement les partis les plus mal réputés, aux deux extrémités de la scène politique. Du coup, les élus locaux n’osent plus soutenir certains candidats par peur d’être privés de subventions. «Que l’on se comprenne bien, parrainer ce n’est pas soutenir» met  en avant Jean Mélenchon regrettant les «pressions» auxquelles font face les élus au moment d’accorder leur parrainage, en rappelant que le groupe parlementaire LFI avait déposé une proposition de loi organique instaurant une procédure de 150 000 parrainages citoyens pour la candidature à l’élection présidentielle. Quant à Anne Hidalgo, les français jugeront sa réaction. Car elle a estimé que « les candidats n’ayant pas réussi à récolter les 500 parrainages pour la présidentielle «ne méritent pas d’y participer. Tant pis pour eux, ça veut dire qu’ils n’ont pas convaincu 500 maires»

  • PREMIERE MOBILISATION A VANVES POUR LA PRESIDENTIELLES…POUR PECRESSE

    Elus et Militants UDI et LR ont tracté voilà une semaine pour Valérie Pécresse au Centre commercial du Plateau et place de l’insurrection devant la poste (sur la photo).  Première mobilisation à Vanves en vue de la présidentielle, mais ils sont bien les seuls pour l’instant. Pas de marcheurs, d’écologistes bien présent de ville, ni de communistes, en campagne. Mais il est vrai que le chemin sera long pour une possible victoire de la présidente de la Région Ile de France. Parce qu’elle part de loin. À moins de trois mois du premier tour de l'élection présidentielle, près d'un Français sur deux pronostique une victoire du président sortant, Emmanuel Macron, selon le sondage Elabe Opinion 2022 réalisé pour BFMTV à l’occasion de l’émission «La France dans les yeux», mardi soir, où Valérie Pécresse était l’invité. 14% des interrogés seulement voient une victoire à venir de Valérie Pécresse. Marine Le Pen obtient le même score. Derrière, 6% des Français voient une victoire d'Éric Zemmour, et 5% imaginent Jean-Luc Mélenchon s'imposer. Tous les autres candidats sont sous la barre des 3%.

    Selon ce sondage, la  présidente de la Région IDF figure parmi les principaux adversaires d'Emmanuel Macron. Il fait ressortir plusieurs traits d'image chez la candidate LR: Valérie Pécresse est jugée dynamique (55%), courageuse (55%), autoritaire (51%), 49% arrogante (contre 55%) et 38% inquiétante. Elle est aussi jugée comme étant la personnalité citée la plus compétente - à égalité avec Emmanuel Macron - face à la candidate du Rassemblement national (40%) et celui de Reconquête (27%). Les Français lui font le plus confiance pour mener une bonne politique en matière de santé (42%) et d’environnement (35%), juste devant Emmanuel Macron (38% et 32%) Sur le thème de l’économie - pouvoir d’achat et emploi - Valérie Pécresse (38%) fait jeu égal avec Emmanuel Macron (37%).

    Valérie Pécresse est cependant jugée moins présidentiable qu'Emmanuel Macron: 50% des personnes sondées estiment que l'actuel chef de l'État a les qualités nécessaires pour être président de la République contre 38% pour la candidate des Républicains. En outre, seuls 35% des personnes interrogées la juge capable de réformer le pays contre 41% pour Emmanuel Macron

  • VANVES ET LA PRESIDENTIELLE, CA PROMET

    A part chez les plus engagés, il n’est pas encore question d’élection présidentielle dans la tête des vanvéens, préoccupés par d’autres soucis, comme se protéger contre le variant Omicron, se faire tester ou vacciner comme on le voit avec ses longues files d’attentes devant les tentes blanches installées à l’entrée des pharmacies. Pourtant on voit se dessiner les votes : Valérie Pécresse pour la majorité municipale, Macron pour les marcheurs, éclaté pour la gauche qui n’a pas pu s’unir et désigner un candidat commun, à tel point d’avoir dégoûté certains électeurs.

    Cette semaine a été marquée par deux événements : les déclarations toinitruantes de Macron concernant lesnon-vaccinés, avec un élu vanvéen sur le devant de la scéne pour déminer le terrain avec Gabriel Attal, porte parole du gouvernement  qui était sur tous les fronts et en a, malgré tout,  rajouté une couche : « On va se parler franchement: qui emmerde la vie de qui aujourd'hui? Qui gâche la vie de nos soignants, qui depuis deux ans sont mobilisés et sous l'eau dans nos services de réanimation pour sauver des patients qui sont essentiellement non-vaccinés? Ce sont ceux qui s'opposent au vaccin » expliquait le porte-parole du gouvernement sur de nombreux média en allant plus loin, en estimant que les anti-vaccins gâchent également la vie des «restaurateurs, des théâtres, cinémas... ». Il assurait même que les propos du président de la République lui semblaient même « très en deçà de la colère d'une grande partie des Français face à ce choix qui est fait de s'opposer au vaccin». Quant à la polémique du drapeau européen sous l’ARc de Triomphe voilà ce qu’il expliquait : « Il y a une course, un manège à trois entre Valérie Pécresse, Éric Zemmour et Marine Le Pen qui cherchent à se concurrencer sur le créneau du rejet des institutions européennes» déplorait-il. «Si vous avez des responsables politiques qui estiment que notre pays est en danger parce qu'on accroche le drapeau européen , les bras m'en tombent» ajoutait Gabriel Attal qui s'est dit «sidéré par cette controverse auto-alimentée par les oppositions». A peine commencée, la campagne présidentielle promaît, mais risque aussi de dégouter et d’alimenter l’abstention

    Valérie Pécresse a lancé sa campagne en inaugurant son QG de campagne (1500 m2) baptisé « La Fabrique » dans le 17ème arrondissement de Paris, et en dévoilant  l'organigramme complet de son équipe mardi dernier , tout en promettant une campagne «d"hyper-proximité pour contrecarrer les contraintes sanitaires» à trois mois de la présidentielle.  «Cette campagne ne ressemblera à aucune autre» a-t-elle affirmé, en promettant d'être «exemplaire» sur le respect des jauges et gestes barrière. Elle s’est dotée d’une équipe en partie francilienne que le maire de Vanves, conseiller régional connait bien : D’abord deux vice-présidents du conseil régional, Florence Portelli, ancienne porte-parole de la campagne de François Fillon en 2017, et Othman Nasrou, connu pour s’être opposé au communautarisme dans sa ville de Trappes, un thème central pour les électeurs de droite, ensuite, Agnés Evren, déjà porte-parole du mouvement, président de la fédération LR de Paris, ex-vice présidente de la Région IDF (chargé des lycées dans son premier manday). Parmi sa garde rapprochée Jean Didier Berger secrétaire général de Libre ert maire de Clamart, est chargé comme 1er vice-président de garder la maison Ile de France. Mais Valérie Pécresse présidera bien le dernier conseil régional prévu à la mi-Février avant les présidentielles. Geoffroy Didier euro-député et conseiller régional est chargé de diriger le pôle communication de la candidate épaulé par l’équipe de porte-paroles et une vingtaine d’orateurs nationaux. Alexandra Dublanche, vice présente de la Région animera le réseau de comités de soutien départementaux avec l’ex-maire de Bordeaux Nicoles Florian, sachant que le comité de soutien est présidé par Gérard Larcher président du sénat et sénateur des Yvelines. Enfin, son directeur de campagne, Patrick Stefanini ex-DGS de la Région IDF et ex-directeur de ses campagnes pour les régionales en 2015 et 2020  qui a minutieusement séquencé ces 3 mois de campagne