Les vanvéens ont vu la différence ces jours-ci entre les campagnes pour les législatives dans cette 10e circonscription des Hauts de Seine de 2017 et de 2022 : voilà 5 ans, Gabriel Attal (LREM), totalement inconnu, partait à la conquête de ce fief d’André Santini face à son poulain UDI Jeremy Coste qui avait pour directeur de campagne, Pascal Vertanessian, et le soutien des 4 Maires de la circonscription. Ce qui n'a pas empêché ce jeune homme politique alors, de finalement l'emporter, après une campagne de porte à porte, de tractages, de meetings tout à fait classique, et le soutien du ministre Blanquer.
5 ans après, tout a changé, ayant acquis une notoriété grâce à ces fonctions ministérielles notamment de porte parole, le flyer qui annonce sa présence sur le terrain avec ses militant et a triplé de volume, plus de meetings, mais des réunions autour d’un verre ou d’un café comme ce fut le cas au restaurant Les Colonnes à Issy Mardi dernier ou à La villa samedi à Vanves où il met moins de distance avec ses interlocuteurs pour échanger.
Tout ceux qui ont participé à sa première campagne, voit la différence, très à l’aise pour aborder tous les sujets avec le petit côté pédagogique du porte parole, toujours facile d’accés se prêtant volontiers aux selfies comme ce fut le cas à la Villa où beaucoup de curieux sont venus observés ce qui se passait sur la terrasse de ce restaurant. Et surtout, il a reçu le soutien d’André Santini qui lui en avait voulu d’avoitr battu son poulain pendant deux ans. Mais le maire d’Issy les Moulineaux est un homme politique pragmatique surtout lorsqu’il s’est rendu compte que ce jeune homme était un politique prometteur, ce qui explique l’ accord passé avec lui pour les municipales de 2020. Vendredi, il confiait à l’auteur du Blog lors de la fête des Voisins dans son nouveau coeur de ville qu’il méritait ce nouveau poste à Bercy.
D’ailleurs à une question d’un participant au café de campagne à la Villa samedi, s’ils avaient reçu le soutien d’André Santini, Claire Guichard la suppléante de Gabriel Attal avait répondu : «J’ai la bénédiction du pére ! Et si je suis là, c’est que nous avons son soutien »