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LES CONVOISDE LA LIBERTE DANS LA CAPITALE ? VANVES NE SERA PAS BLOQUE MAIS SES HABITANTS GENES

Les vanvéens qui circulent à Paris ou en Ile de France pourraient connaître un début de week-end animé, par ces convois de la liberté qui arrivent ce soir dans la capitale, malgré l’arrêté du préfet de police interdisant de telles manifestations, du vendredi 11 février 2022 au lundi 14 février 2022 inclus».

Inspirés par les manifestations au Canada, où les routiers occupent depuis plusieurs jours Ottawa avec leurs poids lourds, différents groupes créés sur les réseaux sociaux se sont accordés pour se retrouver à Paris ce samedi puis converger vers Bruxelles le 14 Février. Au moins de huit convois, ont prévu de se regrouper au niveau de l’échangeur de la porte de Bercy, dans le 12e arrondissement à 20 heures aujourd’hui. Les convois en provenance de Brest, Bayonne, Perpignan et Montpellier arriveront par l'A6, tandis que ceux de Nice, Mulhouse et Strasbourg arriveront par l'A4, celui de Lille par l'A3. Le dernier, qui part de Cherbourg, devrait être le plus visible pour les Parisiens, puisque, arrivant de Cherbourg par l'A14, il a prévu de traverser Paris par le rond-point Charles-de-Gaulle-Etoile, passer devant l’Hôtel de Ville de Paris et rejoindre le point de rendez-vous en longeant la Seine.

Mais, une fois sur place, la copie du modèle canadien, qui inspire le convoi de la liberté en France, semble d'ores et déjà très peu probable. Les images de dizaines de camions bloquant Ottawa ont très peu de chance de se reproduire autour de Paris. D’autant plus que les syndicats de routiers se désolidarisent du mouvement, il est possible qu'il soit peu suivi». Mais «nous mettons les moyens de renseignement et d’action si jamais des gens voulaient bloquer la liberté des uns et des autres, surtout un accès à la capitale. (…) Les gendarmes sont très mobilisés, nous prendrons nos responsabilités pour ne jamais laisser entraver la liberté de circulation» a prévenu Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, précisant que «la réponse de l’État sera extrêmement ferme». D’autant plus que  si une partie des manifestants quittera Paris pour Bruxelles, d'autres comptent bien rester, et  peut être, pour certains, rejoindre la traditionnelle manifestation du samedi organisée par Florian Philippot qui les a invités à manifester contre le pass vaccinal. Face à cette invitation, le mouvement du convoi de la liberté a revendiqué être «apolitique».

Pourtant, un convoi a été bloqué «dans le calme» lundi soir en région parisienne par les force de l'ordre» qui ont mis  en place un dispositif de détection de blocages des accès à l'IDF et à la capitale et un dispositif de verbalisation.Le préfet de Police a donné des consignes de fermeté aux forces de sécurité intérieure à l’égard de tout contrevenant à ces dispositions. «Un dispositif spécifique sera mis en place (...) pour empêcher les blocages d'axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants à cette interdiction», a prévenue la préfecture de police dans un communiqué

Cette nouvelle manifestation intervient à un moment où justement le gouvernement envisage la fin du pass vaccinal contre lequel ils protestent,  pour fin mars ou début avril alors qu'une nouvelle salve de restrictions anti-Covid  doit déjà disparaître. Mais plusieurs conditions doivent être au rendez-vous: un taux d'incidence 10 ou 20 fois moindre qu'actuellement, la fin de la surcharge hospitalière et une très forte proportion de vaccinés. «Il y a des raisons d'espérer qu'à cet horizon de temps la situation se sera suffisamment améliorée pour que nous soyons en mesure de lever ces ultimes mesure » a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, interrogé à l'issue du conseil des ministres suivant un conseil de défense sanitaire, mercredi dernier. La déferlante de contaminations liée à Omicron décroît nettement depuis fin janvier. «La baisse franche, nous y sommes, mais gardons-nous bien de fanfaronner». 

 Près de deux ans après le début de l'épidémie et à deux mois de la présidentielle, le gouvernement se dit régulièrement conscient de «la lassitude des Français face à la crise et aux restrictions». Clamant que «la France est probablement l'un des pays d'Europe qui a pris le moins de mesures contraignantes», le porte-parole du gouvernement a aussi déclaré que «comme partout dans le monde, des mouvements politiques, souvent radicaux, ont cherché à capitaliser sur cette lassitude».

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