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VANVES ET LES PRESIDENTIELLES : LE LONG CHEMIN DE CROIX DE PECRESSE ET DES MILITANTS LR

On commence à comprendre pourquoi certains républicains à Vanves, élus, militants sympathisants, commencent à avoir des états d’âmes comme l’un d’entre eux l’a fait savoir sur le blog, voilà quelques jours, et à la veille d’un grand meeting à la porte de Versailles où ils devraient se rendre en voisin

«Toute porte à croire que, dans notre société machiste, une femme n’a rien à faire dans un campagne » constatait Franz-Olivier Giesbert qui comparait ce qui arrivait à la présidente de la Région au lingchi, ce supplice chinois infligé par l’Empire du milieu qui consistait à leur trancher des fines lamelles de muscles  ou d’organes avant de leur couper la tête.. Mais ce n’est pas tout, à lire ou entendre les commentateurs politiques, tous prévoient les heures plus sombres et les noires aux Républicains après une troisième défaite pour LR. Et de laisser penser que Macron aura finalement rétréci la Droite pour reprendre le titre d’un livre politique paru récemment des journalistes Olivier Beaumont et Nathalie Schuck. D’autant plus que tous à droite attendent de savoir qui Sarkozy va soutenir. D’aprés Le Point, il ne devrait pas soutenir Pécresse, ni officiellement Macron. Il ne sera pas au meeting de la porte de Versailles dimanche prés de Vanves

Contrairement à Hidalgo, bien mal en point aussi, où le retour à la maire de Paris va être compliqué, chez Pécresse, c’est moins compliqué avec un 1er Vice Président, Jean Didier Berger, maire de Clamart, fidèle parmi les fidèles, qui a assuré l’intérim sans état d’âme, présidant à « la manière Pécresse », Commission permanente et séance plénière depuis la Rentrée 2021. Mais c’est un véritable chemin de croix qu’elle a subit avec le Covid qui l’a obligée à faire campagne à distance la semaine dernière. Depuis le Zénith, les nuages noirs s’accumulent sur la tête de Valérie Pécresse, où c’est la débandade autour de la candidate. Une partie de ses fidèles reconnaissent de vraies difficultés : «Il n’y a pas de démobilisation chez nos militants en revanche, nous avons du mal à parler aux électeurs qui ne sont pas dans le truc».

Valérie Pécresse reste convaincue que le sérieux de son programme peut encore faire la différence :  «Je veux montrer que je suis prête, que personne ne m’arrêtera, ou ne bloquera les mesures que les Français attendent» clame-t-elle. «Si je suis candidate à la présidence, c’est pour en finir avec l’impuissance publique que nous subissons depuis dix ans, qui nourrit les extrêmes, qui éloigne les Français des urnes», indique-t-elle encore. Mais voilà, devant des proches, le deuxième personnage de l’Etat aurait déjà acté la défaite de sa candidate, rapportait Le Canard enchaîné. «Valérie ne sera pas au second tour, elle ne peut plus l’être. Il s’agit maintenant de limiter les dégâts aux législatives », aurait déclaré Gérard Larcher qui est également président de son comité national de soutien. Certains chez LR, lui reprochent de s’être bunkérisée au dernier étage de son QG de campagne, repliée sur sa garde rapprochée francilienne, des collaborateurs historiques de la Région jugés par beaucoup «trop parisien» et «trop technos», avec lesquels elle pilote sa campagne en «vaste clos »

Pendant ce temps, beaucoup de leaders républicains et ex-LR s’agitent en coulisses pour sauver les législatives dans un premier temps, puis LR dans un second temps, avec la parenthèse de la campagne élyséenne pour éviter «la bérzina. Le PS a connu ça : Il faudra vendre le siège de Vaugirard comme Solférino ! ». En attendant, comme on le lit dans la presse,  certains se tournent vers Horizons créé par Edouard Philippe que Christian Etrosi a rejoint, d’autres voient ré-apparaître Laurent Wauquiez qui a rencontré Eric Ciotti. Du côté Bertrand certains n’hésitent à parlerde tout reconstruire du sol au plafond. Et même Rachida Dati qui n’a pas cachée qu’elle est prête à succéder à Christian Jacob qui doit se retirer de la présidence à l’été,  pour refonder un nouveau parti. Elle consulte, rencontre du monde… et le fait savoir. « Il est possible qu’elle y aille. Elle en a l’envie, elle est actuellement comme un lion en cage» glisse une élue parisienne qui la connaît bien. D’ailleurs, la maire du 7e arrondissement de Paris a confié dans les colonnes de L'Obs : «J'envisage de me présenter à la présidence de LR (...). (pour) reconquérir les catégories populaires abandonnées par la droite», indique Rachida Dati. Face à tout cela certains LR Vanvéens sont dégoutés, ne savent plus trop quoi faire et se sont même démobilisés. Mais ils restent silencieux !

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