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politique - Page 133

  • DANS LE CREUX DE L’OREILLE DE LA CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES

     

    LACHAUD : Si les vanvéens savent que Bernard Gauducheau (UDI) siége au Conseil Régional, ainsi que Marc Lipinski (EELV), ex vice président Universités en Recherches (2004-10), très peu peuvent savoir qu’un autre vanvéen est très impliquée dans la Région Ile de France, en siégeant dans la seconde assemblée régionale qui rassemble les forces vives franciliennes : Le CESER (Conseil Economique, Social et Environnemental. Il s’agit de Bernard Lachaud, représentant de la CGC (Confédération Général des Cadres) qui a consacré 38 ans de sa vie professionnelle dans l’hôtellerie internationale et 35 ans de sa vie syndicale à la CGC dont il est président de l’Union Départementale de Paris. Il était vendredi dernier l’un des six candidats à la président du CESER Ile de France qui a mis à sa tête un représentant de l’Economie Social et Solidaire : Jean Louis Girodot

     

    SANTINESQUE : L’inauguration de la créche Pain d’Epices, samedi matin, a donné lieu à un échange aigre-doux entre André Santini – « Tiens voilà le faux socialiste ! » - et Antonio Dos Santos tête de liste PS aux élections municipalers de Vanves  - « Ne m’obligez pas de vous traiter de menteur ! » - « Mais vous l’avez caché » a surencherit le député. – « Non, je ne l’ai pas caché mais je ne l’ai dit pas dit pour ne pas perturber la vie de l’institution que je dirigeais » a répondut Antonio Dos Santos, approuvé par Françoise Saimpert : « Vous avez raison ! ». Ce n’est pas la première fois qu’un tel échange se déroule puisque le précédent remonte à la braderie du Plateau au printemps dernier. D’ailleurs André Santini était très en verve ce jour là, puisqu’il a ironisé sur les chaussures bleues d’Arnaud, le photographe de Bernard Gauducheau,  en les comparant à des pantoufles. « Si cela continue vous allez bien arriver en caleçon ! ». Cela promet pour l’inaiguration de la permanence et le lancement de la campagne de la liste UDI/UMP conduite par Bernard Gauducheau et Isabelle Debré.

     

     

    RETRAITES : Rappelons qu’Isabelle Debré est arrivée à ses fins à l’occasion de l’examen du projet de loi garantissant l’avenir et la justice du systéle de retraites le 4 Novembre dernier, en faisant voter son amendement autorisant le cumul du minimum vieillesse avec de revenus tirés de la reprise d’une activité rémunérée. D’autant plus qu’elle le rappelle très souvent ces derniers temps à ses interlocuteurs.  Elle venait d’arriver tout juste de Chine où elle avait séjournée quinze jours  - et s’était recueillie sur la tombe de Confucius comme elle aime le répéter – et grâce au savoir-faire parlementaire de Gérard Longuet, ex ministre de Nicolas Sarkozy, elle a pu ainsi défendre son amendement. I a été  refusée par la ministre Marysol Touraine dont l’attaché parlementaire est vanvéen, et suremment candidat sur la liste PS, à une place éligible quel que soit le résultat parait il. C’est ce qu’il lui aurait affirmé comme elle le raconte beaucoup en ville.  Du coup les écologistes prenant conscience de l’utilité d’une telle mesure de ces temps de crise où tous sont touchés jusqu’aux retraités, ont voté cet amendement et les socialistes, après un appel à la raison d’Isabelle Debré, se sont réfugiés dans une abstention positive, alors que les communistes ont voté contre. « Je suis convaincue qu’il s’agit d’une étape importante dans la lutte contre la pauvreté des personnes retraitées. Avec cet amendement, nous permettons aux pensionnés les plus modestes, ceux qui sont titulaires du minimum vieillesse et vivent en dessous du seuil de pauvreté, de sortir de la précarité. Il s’agit d’une mesure d’équité vis-à-vis des autres retraités qui peuvent cumuler intégralement leur retraite et des revenus d’activité mais aussi d’une mesure qui redonnera leur dignité aux retraités modestes »

  • L’UMP ET L’UDI A L’HEURE DE LA RECONQUETE A VANVES ET A LA REGION

    Isabelle Debré, sénateur et 1ére Adjointe et Maxime Galiardi, maire adjoint chargé des Sports, étaient présent au pique-nique organisé à l’Ile Saint Germain, samedi dernier,  par Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP dans la Région Capitale. Il  a réunit plus de 800 militants et élus avec plusieurs candidats UMP de moins de 35 ans qui partent à la bataille des municipales, à la veille d’un conseil régional,  jeudi et Vendredi prochain, où les sujets de polémiques ne vont pas manquer. Le groupe UMP va s’emparer du rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) qui « qualifie d’élevé et d'onéreux » le taux d'absentéisme des quelque 8.000 personnels techniques des 469 lycées d'Ile-de-France employés par le Conseil régional,  pour dénoncer « l'absence de pilotage en matière de gestion des personnels ». Le groupe UDI devrait « dénoncer le manque de transparence de la critérisation  applicable à l’ensemble des subventions régionales » que reléve un rapport de la chambre régionale de la Cour des comptes à propos des crèches «  Quinze ans de gestion socialiste, ça suffit ! Il est grand temps de reconquérir notre région ! » clame ce groupe dont fait parti Bernard Gauducheau

     

    Au moins quelque chose sur lesquels sont d’accord les deux principaux groupes de l’opposition régionale. Certains représentants de l’UDI étaient présents à ce pique-nique de l’UMP comme André Santini, député de Vanves-Issy Les Moulineaux qui a passée au crible la politique gouvernementale en dénonçant « l'amoindrissement des pouvoirs des maires » à qui « il restera la fête des voisins et le mariage gay » avec ce projet de loi sur la métropole du Grand Paris, comme son collègue Devedjian sur « la recentralisation du pouvoir par la création de la Métropole qui permettra de bétonner l’IDF ». Il s’est même fait interpellé par Camille Bedin, 27 ans, candidate UMP à Nanterre qui était venu à Vanves animer une réunion UMP  qui  demandé au Président de l’UDI 92 « de jouer le jeu de l’union  avec l’UMP pour les élections municipales à Nanterre ». Sans être entendue, puisque  le député maire d’Issy était déjà parti vaquer à d’autres obligations. «  Nous allons lancer la longue marche de l'alternance qui présage des victoires » et elle comportera « trois étapes: les municipales, les départementales et régionales, et la présidentielle » a expliqué Valérie Pécresse . « Pensez à la déception de ceux qui ont voté Hollande, le ras le bol (fiscal), l’angoisse du déclassement économique et social. Les classes moyennes partent pour la province, et les jeunes pour des villes comme Londres…On ne peut pas laisser les franciliens et les parisiens comme cela face à une alternative entre une gauche qui veut se succéder à elle-même et un FN qui veut en profiter » a tonné Nathalie Kosciusko Morizet qui a fait une apparition rapide.

     

    Mais c’est Roger Karoutchi, sénateur que les vanvéens connaissent bien pour l’avoir vu sur le marché de Vanves et animer quelques réunions qui  a volé la vedette à Valérie Pécresse avec son interview au Figaro où il annonçait qu’il ne serait pas candidat aux Régionales de mars 201. « Je ne serai pas candidat à la primaire. Pour quoi faire? Du sang en interne? Dès que c'est la division, nous sommes battus » a rappelé cet ex-secrétaire d'Etat au Parlement de Nicolas Sarkozy « J’avais envisagé d’être candidat en IDF pour conduire la bataille. Elle va être rude, avec un vrai risque de triangulaire avec le FN au second tour. Aussi, très soucieux de l’unité de notre camp et cherchant à éviter les divisions du passé, je ne serai pas candidat car j’ai toujours souhaité soutenir le mieux placé pour l’emporter, et aujourd’hui, j’estime que Valérie Pécrese est mieux placée que moi ». Ce n’est pas pour autant un départ à la retraite, même s’il tournera une page en Mars 2015 après avoir siégé pendant plus de 20 ans à la Région, où il avait été vice président chargé des Universités de Michel Giraud et chef de file du groupe l’UMP (ex-RPR) entre 1998 et 2010. Il a même plusieurs projets en tête car  il a l’intention  de contribuer au retour de la droite au pouvoir que ce soit avec Nicolas Sarkozy ou Jean François Copé: Il envisagerait ainsi de se présenter aux élections cantonales dans les Hauts de Seine. Il viserait même la présidence du groupe UMP au Sénat, dans lequel siége Isabelle Debré, en bénéficiant du soutien des copéistes et des fillonistes après cette décision.  

  • LE DEPUTE DE VANVES, UN SURCUMULARD QUI ASSUME : « Cumuler n’est pas tromper ! »

    3 élus des Hauts de Seine ont été retenu dans « le palmarés des cumulards » du magazine  l’Express de la semaine dernière à quelques jours du débat sur le cumul des mandats au Sénat qui débute ces jours-ci : Dans l’ordre ex-aequo les deux fréres ennemis à la 50éme place : Philippe Kaltenbach (PS) sénateur maire de Clamart avec un total de 4 fonctions et mandats, André Santini (UDI), député maire d’Issy les Moulineaux avec 6 mandats et fonctions. Tous les deux ont un indice de cumul de « 33 ». A la 56éme place, Jacques Kossowski (UMP) député maire de Courbevoie avec 4 mandats ou fonctions et un indice de 32.

     

    L’indice de cumul  moyen est de 20 sachant qu’être parlementaire ou maire d’une grande ville  «équivaut à un plein temps soit 10 points, l’élu passant au stade de « surcumul » lorsqu’il  franchit l’indice « 20 », soit l’équivalent de deux mandats à temps plein, ce qui est le cas d’André Santini, député (10 points) et maire d’une ville de plus de 50 000 habitants (10 points).  On ajoute 1 à 3 points pour des fonctions annexes dont 3 pour les présidences de syndicat intercommunal : SEDIF (3),  Agence de l’Eau (3), Président du Conseil de Surveillance de la SGP (3),  Président du MNEL (1)….

     

    Les auteurs de cette enquête sont très sévères et réalistes en notant grâce aux relevés des sites nosdéputés.fr et nossénateurs.fr que la plupart des cancres de l’assemblée et du sénat sont bien des cumulards en citant bien sûr André Santini (UDI). « Ils participent moins aux travaux des commissions et aux séances publiques. Plus leur mandat est important, plus cet écart grandit. Ils concentrent leur activité au Palais Bourbon sur des sujets qui touchent soit à leur circonscription, soit à la gestion des collectivités locales » indiquent ils en se référant aux travaux de l’universitaire Laurent Bach. Enfin, cette enquête indique que l’UDI est le parti champion des cumulards avec un indice de cumul moyen de 20,1  devant le PRG (20), l’UMP (19,4), le PS (18,3) et EELV (12,7).  

     

    André Santini avait répondu aux critiques sur le cumul dans son magazine politique « dialogues » d’Octobre 2011 : « cumuler n’est pas tromper » : « Imposer le non cumul des mandats est une aberration car cela signifie que demain, la politique sera conduite par des notables. C’est confier l’administration aux fonctionnaires, faire en sorte qu’il ne se passe plus rien. C’est alimenter la défiance des électeurs vis-à-vis de leurs élus. L’interdiction du cumul créerait une classe politique à deux vitesses, d’une part des technocrates ignorant les problèmes de terrain, trustant les ministères et l’assemblée nationale, et d’autre part des élus locaux sans pouvoir. Quel régal pour les journalistes qui se délecteraient des gaffes d’élus nationaux déconnectés et de l’impuissance des délégués locaux. Les deux espèces ne se croiseraient quasi jamais mais cumuleraient le mépris de leurs électeurs mécontents » écrivait il en rappelant que jamais il n’aurait pu faire d’Issy les Moulineaux la cité numérique du 21éme siécle « si je n’avais eu qu’un seul mandat pour oeuvrer » : « C’est la complémentarité de mls mandats qui m’a donnée les leviers pour agir ».

     

    Sans parler bien sûr de la nécessité de garder un lien étroit avec le quotidien de ses concitoyens. « De plus, il faut que les lois soient ancrées dans la réalité et correspondent véritablement aux aspirations des français ». Quant aux maires, il est essentiel qu’ils soient en capacité d’agir, de peser sur leur territoire afin de mener à bien des grands projets. « Il en va de même pour le Grand Paris. Mon expérience municipale m’aide considérablement pour conduire ce projet séculaire. Je n’aurais certainement pas le même regard sur le tracé du futur GPE si je ne connaissais pas les problématiques concrètes liées à la présence d’une gare sur un territoire, à l’implantation de logements, etc »…André Santini  considère que le libre choix revient aux électeurs.