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politique - Page 136

  • VANVES ET LES MANIFESTATIONS : A MICHELET C’EST TOUJOURS CHAUD MAIS POTACHE !

    Vanves a connu quelques gréves, manifestations, occupations dans son histoire contemporaine, mais elle n’est pas une terre privilégié pour battre le pavé comme Paris, notamment entre Bastille et Nation : 3 382 manifestations revendicatives se sont déroulés à Paris en  2012 ( 883 depuis le début de l’année 2013). 719 étaient inopinées (21,26%) c'est-à-dire non autorisés (179 pour le 1er trimestre 2013). Les thémes dominants sont liés à la situation internationale, sociale, relative aux entreprises en difficultés (Good’Year, Alcatel, PSA…) ou à la défense du service public (défense des salaires, des retraités, contre l’austérité…), en relation avec la loi Taubira en faveur du mariage pour tous ou encore tournés vers la défense des précaires (sans papiers, logements…). Mais comme le temps est à la manif, entre le 1er Mai, le 5 Mai avec le FdeG pour un « coup de balai » et le 26 contre le Mariage Pour tous, revenons sur quelques périodes agitées (socialement) de Vanves.  

     

    A Vanves, l’un  des lieux les plus chaud en ce domaine, est le lycée Michelet, car dés que le peuple lycéen conteste, cela se répercute avec plus ou moins de succés sur cet établissement. L’atmosphére n’est pas celle qu’il a connu aux lendemains de 1968 et que le Blog avait rappellé en 2008 pour les 40 ans de ces événements. A l’époque, et surtout au lendemain de Mai 1968, durant l’année scolaire 1968-69, et jusqu’au printemps 1971, des manifs, des incidents divers et variés avaient entraînés plusieurs fermetures du lycée après interventions des CRS.  Aujourd’hui, les tensions se traduisent par des gréves de cours, des tentatives de bloquer les accés pour empêcher les lycéens d’aller étudier et suivre les cours, et des cortéges dans Vanves jusqu’au métro Plateau de Vanves-Malakoff pour aller rejoindre les manifestations à Paris, comme ce fut le cas lors des contestations contre le projet de loi Darcos, ou le CPE... tout en restant très potache par rapport aux événements de Mai 68.   Les écoles de Vanves ne sont pas épargnées par de tels mouvements lorsqu’il y a des suppressions de classes ou de postes à moins que ce ne soit pour demander l’ouverture d’une classe supplémentaire, comme ce fut le cas à l’école Larmeroux à la Rentrée 2002 : Une centaine de parents avaient investi l’école,  occupé une classe, et mis des calicots « Non aux classes surchargées ». L’école du Parc avait connu une telle agitation mais à la Rentrée 1993 avec occupation par les parents d’éléves.

     

    La mairie de Vanves a connu quelques gréves,  à la mi-février 2008, avec une gréve des moniteurs de l’Ecole de sport du Football pendant une demi-journée au motif que l’un des enfants qu’ils encadraient ne prenait pas (ou refusait) de prendre sa douche avec ses camarades. Ce qui paraissait particulièrement rocambolesque. Plus sérieusement, les employés du Service des Sports de la Ville, se sont mis deux fois de suite en gréve en 1995 au lendemain  de l’élection de Guy Janvier (PS) à la mairie, entraînant la fermeture, sans préavis,  du Parc Municipal des Sports, des gymnases et de la Piscine, à cause de gardiens qui se seraient syndicalisés pour protester contre leurs conditions de travail. Fin Mars 1999, c’était au tour des assistantes maternelles de manifester un samedi matin, jour de marché, devant la halte garderie et l’hôtel de Ville. Elles craignaient de perdre une partie de leur salaire avec la limitation de la garde de deux enfants. Du coup, la section UDF présidé alors par Bernard Gauducheau, lançait une pétition de soutien à ces asssistantes maternelles.

     

    Le CNED boulevard du Lycée a connu quelques tensions lors de la délocalisation de certains services en province en 1994, avec manifestations dans son hall d’entrée et mobilisations des élus locaux,  ainsi que la société Chenel (Procédés Chenel maintenant entre Audiens et France 3 Paris Ile de France) en 1990 lorsque sa direction prévoyait 145 licenciements, provoquant quelques manifs devant ses bâtiments. Comme ce fut le cas pour une imprimerie et l’une des dernières blanchisseries de Vanves dans les années 1990. Mais l’événement le plus spectaculaire fut sans aucun doute le sitting organisé par le DAL, fin Septembre-Début Octobre 2003, devant l’hôtel de ville, aprés l’expulsion des familles qui squattaient les 16 logements des 36-38-40-42 rue Raymond Marcheron.

     

    Enfin, nos élus ont battus le pavé parisien à l’occasion de multiples manifestations, dont récemment celles contre ou pour le Mariage Pour Tous. Mais rappelez-vous, ils se sont tous retrouvés un certain dimanche 26 Février 2006 à la grande manifestation entre République et Nation pour dénoncer le meurtre d’Ilan Halimi par Youssouf Fofana. La  plus originale s’est déroulée quelques mois plus tard le 27 Septembre 2007, lorsque le maire de Vanves a manifestée avec le collectif parisien contre la fermeture de la bretelle du Périph Intérieur porte de Vanves, à cause des travaux de couverture.

  • APERO POLITIQUE DE L’UDI VANVES SUR LA METROPOLE FRANCILIENNE : « Histoire de ne pas s’emmêler les pattes »

    Cet apéro politique très suivi lundi soir à la pizzeria Il Giardino a eu un grand avantage : permettre aux élus, adhérents et  sympathisants vanvéens de s’y retrouver entre Paris Métropole et la Métropole de Paris pour éviter de ne pas confondre un Syndicat Mixte d’Etudes (Paris Métropole) et un projet de loi (Métropole de Paris) grâce à deux invités – et ce n’est pas fait exprés – Philippe Laurent maire de Sceaux et Laurent Lafon maire de Vincennes, qui a quelque peu semé la confusion dans l’esprit du maire lors des présentations entre le président de Paris Métropole et le président du groupe UDI au Conseil Régional. Ajoutez à cela, André Santini qui a failli rester « en rade » devant Il Giardino. Son chauffeur n’arrivait plus à faire démarrer sa limousine, à cause, bien sûr, de l’électronique, et surtout du nieman. Heureusement, cela n’a duré que 10 mn grâce au savoir-faire de son conducteur.  

     

    Cet apéro politique qui a rassemblé prés de 80 élus et adhérents UDI majoritairement de Vanves avec quelques isséens, a été très pédagogique finalement sur les enjeux de la Région Ile de France : « Il s’agit de vous tenir informé des tendances justement après le conseil des ministres qui a examiné l’acte III de la Décentralisation » a déclaré Bernard Gauducheau en donnant la parole à ses 2 invités. Laurent Lafon a finalement rappelé tout l’historique de Paris Métropole dont l’origine revient à Bertrand Delanoë, maire de Paris,  qui, voilà 7 à 8 ans s’est tourné vers ses voisines – ce qui était nouveau – alors qu’elle renvoyait vers la banlieue, ses usines d’ordures, ses habitations sociales… et à Vanves où s’est tenu le 7 Juilllet 2006 la première réunion Conférence Métropolitaine et qui a donné naissance, par la suite, au syndicat mixte d’études Paris Métropole. « Nous avions un certain nombre de problématiques qu’on n’arrivait pas à résoudre pris isolément dans nos communes » a-t-il expliqué en citant les transports, le logement, les inégalités territoriales      

     

    Occasion de refaire l’historique du projet de super métro tout autour de Paris – Grand Paris Express devenue Le Nouveau Grand Paris – en insistant sur le fait que les centristes y ont joué un grand rôle après l’impulsion donné par Nicolas Sarkozy, avec trois secrétaires d’Etat au Grand Paris, Christian Blanc, Michel Mercier et Maurice Leroy, surtout,  qui a réussi à faire l’unanimité sur un projet où tout le monde était divisé, et qui n’a pas été remis en cause depuis. « C’est un dossier centriste, car nous sommes les seuls capable de prendre le temps de négocier, à expliquer aux gens » ajoutait André Santini.  L’Etat a décidé de créer sa structure avec la SGP (Société du Grand Paris) « présidé avec beaucoup de diplomatie par André Santini » selon Laurent Lafon – encore un centriste qui est toujours à la tête du Conseil de Surveillance et confiait lors de cet apéro politique : «  Lorsque Duflot a été  nommé au gouvernement en charge du Grand Paris, j’ai mis à disposition ma fonction de président du Conseil de Surveillance. Mais ce n’est pas rémunéré ! C’est pour cela qu’il n’y a pas eu de prédateurs ! ». Et qu’il est toujours en poste.  Occasion pour Laurent Lafon de ne pas cacher sa crainte, à l’époque, de voir  confier la réalisation de ce super métro au STIF « car il n’aurait pas vu le jour !». Mais les orientatioons sur le Nouveau Grand Paris de Jean Marc Ayrault prévoit de tout mettre sous la tutelle du STIF, puisqu’il va gérer et exploiter ensuite ces nouvelles lignes. « Est-ce que la Société du Grand Paris va revenir dans le droit commun ? En tous les cas, nous faisons du lobbying pour éviter qu’elle se retrouve sous la tutelle du STIF ! » a indiqué André Santini.

     

    Laurent Lafon a terminé par la gouvernance, sujet plus complexe et plus difficile, qui est traité par ce projet de loi sur les métropoles et notamment des métropoles de Lyon, Marseille et de Paris. Philippe Laurent a pris le relais en rappelant deux choses : Regarder ce qui s’est passé depuis 50 ans dans les grandes métropoles régionales, avec notamment le Grand Lyon depuis 50 ans, où le Maire de Lyon (PS) a passé un accord avec le Président du Conseil Général du Rhône (UDI) pour intégrer dans le Grand Lyon la partie urbaine de ce département. Et l’Ile de France où cela ne s’est jamais produit sauf quelques gros syndicats intercomunaux (SEDIF, SIAAP…) et quelques grandes interco, mais toutes les communes n’en font pas partie comme Vincennes. « Paris Métropole  qui permet aux maires de se parler, d’échanger sur de nombreux sujets (transports,  logements) a beaucoup travaillé sur cette gouvernance pour qu’elle soit plus simple, plus lisible, en cherchant la bonne formule  progressivement en travaillant sur les points de discussions, de désaccords » a expliqué son Président

     

    En tous les cas, comme tous les deux l’ont bien dit et expliqué : les maires sont en désaccords avec ce projet de loi « Métropole de Paris » qui créé des intercomunalités de 300 000 habitants dans les départements de la petite couronne, un échelon supplémentaire avec la structure qui portera la Métropole présidé par le maire de Paris où siégeront les présidents de la Région, des Départements et des Interco…sans les maires. Et qui aura notamment la compétece logement. « Ce qui est contesté ». Philippe Laurent n’a pas caché que « la structure départementale est dépassée. Nous le voyons bien avec une interco comme les Hauts de Biévres sur deux départements (92 et 78), la Vallée Scientifique de la Biévre sur trois (78-92-94). La notion de territoire prend toute sa valeur ! ». André Santini est beaucoup plus sévére et inquiet : « C’est une façon de régler le conflit Huchon/Delanoë (qui ne se représente pas) ! Je crains le coup de grisou ! ».     

  • LE BAROMETRE DE VANVES DE MARS/AVRIL 2013 : CRISPATIONS, DECEPTION, DESIGNATION, DEVOIR DE MEMOIRE

    Dorénavant, vous retrouverez réguliérement le barométre de Vanves au Quotidien qui fera le bilan du mois passé en relevant les tops et les flops, les personnalités en hausse ou en baisse, occasion de rappeler ou de revenir sur  quelques événements passés inaperçus à cause d’une forte actualité

     

     

    EN FORME

     

    ANTONIO DOS SANTOS (PS) : Antonio Dos Santos a donc été désigné par la section  PS le 26 Mars dernier pour conduire la liste PS aux élections municipales de Mars 2014. Le vote est intevenu à la suite d’une campagne interne menée dans les régles durant le dernier trimestre 2012 et le début 2013 avec profession de foi, déposé par les deux candidats en liste, Antonio Dos Santos reccueillant 58% des voix, Guy Janvier 42%. Cette désignation devrait être avalisé par les instances statutaires du PS, et confirmé lors de la désignation des candidats par les militants prévus jusqu’à présent à la mi-octobre mais qui pourrait être avancé. Antonio Dos Santos n’est pas un inconnu à Vanves où il est arrivé en 1996 après avoir habité à Issy les Moulineaux. Il a succédé à Pierre Meslin, à la tête du Rosier Rouge, Maison d’accueil pour les familles d’hospitalisés qui célébrera en Juin/Juillet ses 40 ans, et où il était déjà venu dans les premières années animer des soirées ou des veillées, avec sa guitare,  lorsqu’il était étudiant. En 2007, Pierre Nicolas lui sucédait, et il devenait directeur général d’une association parisienne qui gére des centres d’hébergement et de réadaptation social avec des services d’accompagnement pour les bénéficiaires du RSA, des créches et des jardins d’insertion, et s’occupe de médiation sociale. Il avait été élu secrétaire de la section PS de Vanves au printemps 2012  lorsque Fabien Estellano avait annoncé sa nomination comme professeur au Mans.

     

    DEVOIR DE MEMOIRE : Michel Judde, président du CLAP (Comité Local des Aassociations Patriotiques)   était Mercredi dernier dans le bureau du proviseur du lycée Michelet, Patrick Sorin,  pour remettre un chéque de 2000 € afin de permettre au collége Michelet d’organiser une visite du mémorial de Caen, des plages du débarquement et de cimetière US de Colleville le 25 Avril prochain.  Il l’a remis au non de la fédération Nationale André Maginot et en  tant que président de l’association qui regroupe les « ex-invisibles » (Association des Anciens Combattants Services de Renseignements de France et des pays alliés), et peut ainsi financer de telles initiatives dans 3 établissements scolaires chaque année. Ainsi une classe de 3éme du Collége Michelet en bénéficiera cette année et devra ramener un reportage sur ce déplacement pour participer à un  concours national « Mémoire et Civisme » auquel participent 200 lycées et écoles primaires dont les prix sont remis chaque année à l’Hôtel de Ville de Paris. « On ne peut pas reprocher leurs comportements (à ces jeunes) si on ne fait rien pour leur faire comprende cette société où ils vivent. Et cette visite vient compléter leur enseiognement (en Histoire) » expliquait Michel Judde. «  Michelet est très attaché au devoir de mémoire, qui ne ressemble à rien d’autres, car il éclaire l’avenir. Pour agir, il faut s’appuyer sur cette mémoire » répondait le proviseur Patrick Sorin en insistant sur le fait que « cette sortie n’est pas comme les autres ». Ce chéque permetra de financer le car, le collége prenant en charge le prix des visites, le lycée le panier repas (pique-nique), avec une participation de 5 € des familles.     

     

    EN BAISSE

     

    CRISPATIONS : Rien ne parait pas en façade, mais il y a quelques crispations entre élus municipaux UMP et UDI dans cette période d’avant-veille de campagne pour les élections municipales. Les élus de l’Opposition s’en aperçoivent lors des réunions en commission. Il faut reconnaitre que les leaders vanvées UMP et UDI sont en pourpalers pour préparer cette échéance municipale, et surtout constituer une liste commune,  le maire sortant UDI étant déçu de n’avoir pas eu l’investiture de l’UMP le 27 Mars dernier alors que certains élus et militants UMP souhaitent constituer une liste propre. De leur côté, certains maires adjoints UMP en ont le ras le bol de ne pas être entendus et même respectés dans leur autorité et responsabilité par certains collaborateurs du maire et responsables de services. La pierre d’achoppement concerne la sécurité en ville et surtout du côté du quartier des Hauts de Vanves (Rues de Chatillon, de l’avenir…) où certains d’entre eux habitent et considérent que la situation a pourrie à cause d’un manque de réactions (même si aujourd’hui, la situation parait être reprise en main) de la part du commissariat et de la mairie de Vanves.   Ils n’ont pas supporté lors de la venue de Patrick Devedjian pour la signature  du Contrat de Développement, d’être prévenu au dernier moment, et surtout  bousculés par leurs collégues UDI pour bien paraitre sur la photo avec le Président du Conseil Général. Alors qu’un adjoint UMP s’offusquait de voir un collégue UDI se mettre devant lui en arguant « Je suis petit comme Napoléon », celui –ci répliqua « Mais lui, il n’était pas con ! ». Ambiance. Quant au maire, quelque peu crispé des derniers temps, il continue à faire le tour régulier des commerçants, mais en donnant des bonnes ou des mauvaises notes, comme à l’école

     

    FNACA : Le nouveau président de la section FNACA Vanves, Paul Hajder,  est déçu. Pour la première fois depuis l’officialisation de cette date qui commémore la fin de la guerre d’Algérie, rien n’a changé. L’ensemble des élus était bien présent le 19 Mars dernier, ainsi que les drapeaux de la FNACA et d’une autre association d’anciens combatants,  avec le message du ministre des anciens combatants lu par Michel Judde président du CLAP (Comité Local des Associations Patriotiques). Mais pas de discours du maire, ni de drapeaux des Médaillés militaires et de la Légion d’Honneur alors que le Général Giraud était présent. Il a regretté l’absence d’un représentant de l’UNC alors « qu’on a fait l’effort d’aller à l’Etoile avec l’UNC ». Mais il ne désespére pas de changer les choses !