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politique - Page 134

  • ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES SERA ELUE VICE PRESIDENTE DU SENAT CET APRES MIDI

    C’est la première fois  que le groupe UMP a désignée une femme à l’un des 2 postes de vice président du Sénat auquel il a droit, et  qui paraissaient réservé jusqu’à présent aux hommes. Une petite révolution qui place Isabelle Debré a cœur du pouvoir de la haute assemblée aux côtés de Gérard Larcher qui la préside pour la seconde fois, et de Jean claude Gaudin, le 2éme vice président désigné par le groupe UMP. Le Sénat compte 8 vices présidents (2 UMP, 2 Centristes, 3 socialistes et 1 communiste) qui forme le bureau du Sénat avec son président, les 4 questeurs et 14 secrétaires. Il est doté de vastes pouvoirs  sur le travail et la vie quotidienne tant des sénateurs que des fonctionnaires de la Haute Assemblée

    Ainsi Isabelle Debré va siéger au sein du Bureau du Sénat qui se réunit tous les mois au « Petit Luxembourg » résidence et lieu de travail du président. Un bureau qui « a tous pouvoirs pour présider aux délibérations du Sénat et pour organiser et diriger tous les services dans des conditions déterminés par le Règlement ». Il peut ainsi trancher un certain nombre de points de procédure ou de discipline. Il est juge de la recevabilité du dépôt des propositions de lois susceptibles d’avoir des conséquences financières au moment de leur dépôt par les sénateurs. Il organise les séances, constate si le quorum est atteint, intervient sur le déroulement des votes, notamment pour les délégations de vote. Il organise la création des groupes parlementaires et des groupes d’études, se prononce sur les demandes de création de missions d’informations par les commissions, Il examine si les activités professionnelles déclarées des sénateurs sont compatibles avec leur mandat parlementaire et surtout son autorisation est requise lorsqu’il est envisagé de prendre à l’encontre d’un sénateur des mesures privatives ou restrictives de liberté, 

    Les membres du Bureau  sont chargés de la gestion des affaires ordinaires du Sénat en disposant d’un pouvoir réglementaire étendu  pour arrêter le réglement intérieur, d’un pouvoir de nomination dans la fonction publique sénatoriale, nommant secrétaires généraux et directeurs de service, pouvant être saisie toute question concernant la marche des services ou le fonctionnement administratif. Mais la véritable direction est, en pratique, « assurée, pour le train train quotidien par le président et les questeurs » qui « ont la haute main – et ils sont les seuls à l’avoir – sur toutes les questions matérielles de la vie des sénateurs » indique un observateur averti du Sénat.

    Les vices présidents, dénommé dans le jargon sénatorial « les princes du sang »  sont chargés généralement de l’une des délégations qui permettent d’alléger ses travaux et de préparer ses décisions, comme c’est le cas, par exemple, avec la délégation à la coopération interparlementaire et aux groupes d’amitiés. Ils bénéficient généralement d’un vaste bureau bien situé à l’intérieur même du Palais du Luxembourg dont les fenêtres donnent sur le jardin  du Luxembourg,  disposent d‘un secrétariat, d’un véhicule avec chauffeur. Ils suppléent et représentent le Président en cas d’absence. Ils  président à tour de rôle la séance dans l’hémicycle, quand le président du Sénat n’est pas sur le plateau,  où ils arrivent lors de l’ouverture au son du tambour avec la Garde Républicaine qui rend les honneurs. La première fois, c’est toujours un grand moment que devrait vivre Isabelle Debré avec beaucoup d'émotions comme l'ont témoigné certains de ses prédécesseurs. Mais surtout, lorsque le Président du Sénat est appelé à exercer les fonctions de Président de la République, ce qui est rare, le Bureau désigne un des vice-présidents pour le remplacer provisoirement.

  • DERNIERE MINUTE : ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES VICE PRESIDENTE DU SENAT

    Désignée par le groupe UMP  ce matin lors de sa réunion hebdomadaire Isabelle Debré devrait être élue Vice Présidente du Sénat lors de la séance de Mercredi  après midi. C’est la première fpois que l’UMP désigne une femme à ce poste. Le Sénat compte 8 vices présidents (2 UMP, 2 Centristes, 3 socialistes et 1 communiste) qui forme le bureau  avec son président. Il est doté de vastes pouvoirs  sur le travail et la vie quotdienne tant des sénateurs que des fonctionnaires de la Haute Assemblée

  • RENCONTRE AVEC UNE FRONDEUSE A VANVES : VALERIE MATHEY - "Pour être frondeur, il faut être député!"

    La section de Vanves du PS est riche de courants, surtout nouveaux, avec les frondeurs d’un côté, LesVallsiens et les Hollandais  de l’autre, avec au milieu Cohérence Socialiste qui ne sont ni frondeurs, ni Vallsiens, ni godillots, ni sociaux-libéraux. Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré une « frondeuse » qui ne s’assume pas « frondeur » alors qu’elle l’est totalement : Valérie Mathey, conseillère municipale et Secrétaire fédérale aux questions de sécurité

    Vanves au Quotidien - Vous sentez-vous frondeuse  ?

    Valérie Mathey : Pour l’être, il faut être député, et je ne suis pas député. Ce sont ceux qui ont le pouvoir législatif. Ce qui n’est pas mon cas  Il y a des idées que je partage avec Jean Marc Germain. Le PS critiquait beaucoup l’UMP lorsque ce parti était au affaires, en disant que les députés UMP avaient toujours le doigt sur la couture du pantalon, béni « oui oui », votant tout, sans aucune abstention, ni amendement. La culture du PS, ce n’est pas cela, mais remettre en question, discuter, faire avancer le projet. Les frondeurs, comme d’autres, dans Cohérence Socialiste qui a voté la confiance au gouvernement mais  en se posant des questions, se sont abstenus.  

    VAQ - Vous sentez-vous isolé dans une section « hollandaise » à Vanves ?

    V.M. : « Pas du Tout ! C’est une richesse pour la section d’avoir des gens de diffférentes sensibilités politiques, soit parce qu’ils sont  à Cohérence Socialiste comme Remy Carton, Vallsiens comme Guillem Gervilla, Hollandais comme Anne Laure Mondon et Jean Cyril Le Goff. C’est très sain ! Nous avons énormément de discussion sur des sujets où nous ne sommes d’accord, mais nous argumentons, et au vu de ce qu’elle peut dire ou ce que je peux dire, cela nous donne des perspectives différentes.

    VAQ - Combien êtes-vous de frondeurs à Vanves ?

    V.M. : «  Je ne sais pas ! Je n’ai pas compté !

    VAQ - « Mére de famille désabusée » comme l’indiquait le journaliste de libération ? 

    V.M. : « Je ne suis pas désabusée. Et je ne peux pas l’être parce que le gouvernement Valls est trop récent. Je ne peux pas être désabusé de quelque chose que je connais pas

    VAQ - Et sévère avec cette réflexion : « Avant le changement de gouvernement, on débattait entre nous sur la social-démocratie, mais depuis lundi, on parle de social-libéralisme. Dans quelques mois, on sera au libéralisme, mais sans le social » ?

    V.M. : « J’assume parce que je l’ai entendu de ministres qui disaient  qu’on pouvait envisager  le social libéralisme. Il reste encore social. Si on emploie le mot libéral au sens purement anglo-saxon, je suis d’accord, les libéraux anglo-saxon ce n’est pas du tout les libéraux à la Française comme on l’entend. Mais ce n’est pas comme cela que cela a été dit ! Et cela m’a choqué  

    VAQ - En tous les cas pas Vallsienne ?

    V.M. : « En tous les cas, je suis socialiste !

    VAQ - Pourtant vous avez voté Hollande ?

    V.M. : « Tout à fait ! Je suis socialiste ! Des primaires ont désigné notre  candidat ! Je n’ai pas soutenu François Hollande, et tout le monde le sait, mais Martine Aubry. François Hollande a été désigné à la Primaire. Et j’ai fait campagne pour François Hollande, comme je l’ai fait aux législatives pour Lucile Schmid. Et elle n’est pas socialiste

    VAQ- Vous seriez-vous abstenue si vous aviez été député ?

    V.M. : « Si ma tante en avait, elle m’appellerait « mon oncle » ! Non !

    VAQ - Donc ni frondeurs, ni godillots, ni social-libérale, mais où ?

    V.M. : « Je n’ai pas dit que je n’étais pas frondeur, mais j’ai dit que pour être frondeur, il faut être député. Et je ne le suis pas ! Je trouve l’analyse de Jean Marc Germain  sur la politique économique du pays, sur la politique social qui se met en place, très pertinente. Je suis d’accord sur ce que promeut Jean Marc Germain, c'est-à-dire que l’on a vu, au bout de 2 ans et demi, que ce qui avait été promis, ne s’est pas fait : Réduire les déficits, ce qui n’a pas été le cas malheureusement. De même pour le chômage. Il est évident qu’il faut aider les entreprises, mais il faut qu’elles rendent aussi ce que l’on a prêté. C’est à dire que c’est du donnant-donnant comme l’expliquait Ségolène Royal. A un moment ou un autre, il faut sanctionner les entreprises qui ne jouent pas le jeu. Parce que ses 41 milliards auraient pu être redistribués aux ménages pour un plus fort pouvoir d’achat. Ce qui n’a pas été fait. C’est ce en quoi je crois. Si vous m’appelez frondeur parce que je pense que l’on peut faire une autre politique que celle qui est menée actuellement, je le suis. Mais je ne suis pas députée

    VAQ   – Donc, on peut mener une autre politique ?

    V.M. : « A mon sens oui ! Mais je ne suis pas dans les antennes du pouvoir. On est tous derrière François Holande, mais sa politique doit être réorientée d’une manière différente

    VAQ – Est-ce que vous pensez qu’on a trop présurisé fiscalement les français ?

    V.M. : « Il y a une pression fiscale importante sur les ménages, mais par ailleurs, on ne s’est pas attaqué au fond du problème. Si nous avions fait la réforme fiscale dés le début du quinquennat, c'est-à-dire mettre ce qui fallait faire, sanctionner beaucoup plus la fraude fiscale, créer plus d’échelons sur l’impôt sur le revenu… on aurait moins pénalisé les ménages. On aurait aussi pu aider les entreprises, dans une moindre mesure… Il nous reste 2 ans et demi pour rectifier le tir.  

    VAQ – Certains disent que « Les frondeurs de Vanves ne sont pas des frondeurs à la gauche de la gauche, mais de position » 

    V.M. : « Je ne sais pas ce que cela veut dire ! Il faut m’expliquer ! Le frondeur le plus connu chez nous dans les Hauts de Seine, est Jean Marc Germain. Il n’a aucune autre ambition, et sûrement autre chose en tête que faire une carrière politique comme certains à droite ou au centre et même à gauche du parti. Il a quitté le cabinet de Martine Aubry.

    VAQ- N’est-ce pas une façon de faire remonter l’influence des aubrystes dans la fédération PS 92 ?

    V.M.  « Pourtant les aubrystes ont été derrière Jean André Lasserre, conseiller général de Courbevoie, hollandais, lors de l’élection du président de la fédération PS 92 après le dernier congrès. Il n’y a eu aucun candidat Aubryste. Philippe Sarre – qui a été élu – était hollandais.  

    VAQ – Au prochain congrès, y aura-t-il un courant frondeur ?

    V.M. : « Il faut leur demander ! Mais on ne sait pas quand aura lieu le Congrès

    VAQ – Que pensez-vous du retour de Nicolas Sarkozy ?

    V.M. : « Il fait l’unanimité contre lui ! Heureusement qu’il est là parce que cela va ressouder le PS. Et c’est une excellente chose

    VAQ – Les couacs du gouvernement depuis la Rentrée ?

    V.M. : « On est à 90% d’accord sur ses couacs. Il y a eu des choses malheureuses !

    VAQ – Le discours de Manuel Valls devant le MEDEF ?

    V.M . : « Il dit qu’il aime les entreprises ! Mais ce n’est pas cela qui est intéressant ! Nous avons besoin d’elle comme elles ont besoin de l’Etat, de salariés, de la France. Le fait d’aimer m’a beaucoup gêné ! On n’aime pas les entreprises ! On met de l’affect là on ne devrait pas l’affect 

    VAQ – Et ses prises de position en matière de sécurité ?

    V.M. : « C’est toujours un faux procés que l’on fait au PS et aux partis de la gauche lorsqu’on dit qu’ils sont laxistes. Ce n’est pas vrai. Le premier droit du citoyen est de vivre en sécurité. Lorsqu’il y a de la délinquance, des débordements, on sanctionne. Et notamment les paysans qui ont mis à sac la sous préfecture, parce que c’est scandaleux ! Il ne faut pas opposer des communautés les unes contre les autres comme les classes sociales. La Sécurité ce n’est pas uniquement la répression, mais aussi la prévention, ce dont Manuel Valls s’est préoccupé lorsqu’il était à l’Intérieur. Ce sont des questions très importantes dont je m’occupe à la fédération.  Vivre en sécurité est le premier droit du citoyen.

    VAQ – Est-ce que cela a des répercussions sur le groupe PS au conseil municipal ?

     

    V.M. : « On discute, on confronte nos arguments, nos idées, mais ma fronde n’a aucun impact sur nos positions municipales. Et en tant que conseillère municipale, dans le groupe, nous discutons des différentes délibérations, nous adoptons une position de groupe et tous les élus s’y tiennent. Et nous sommes très souvent en désaccord avec l’équipe municipale, notamment sur l’action social où l’on, pourrait faire plus, sur les logements sociaux…