Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ELECTIONS - Page 14

  • VANVES ET L’ELECTION PRESIDENTIELLE : PAS DE TREVE PASCALE ?

    La campagne présidentielle a, enfin, commencée ! Tout au moins sur les chaînes d’Infos sur lesquelles les vanvéens peuvent suivre visites sur le terrain, conférences de presse, interview des deux candidats et de leurs soutiens, avec notamment Gabriel Attal, conseiller municipal de Vanves, porte parole du gouvernement, dont le débit (de parole) est considéré un peu rapide confiaient quelques vanvéens 

    « Cette victoire, il va falloir aller la chercher, rien n'est joué, rien n'est gagné » régissait il sur France Inter lundi dernier. «c'est une nouvelle campagne qui démarre et l'enjeu de l'entre-deux-tours va être de convaincre ces Français qui n'ont pas voté pour Emmanuel Macron au 1er tour et qui parfois ne partagent pas du tout le projet du président sortant» expliquait ilen ajoutant : «Les réserves des voix sont chez tous les Français qui ne veulent pas sortir de l'Union européenne, chez ceux qui sont attachés à la question des droits des femmes, ceux qui veulent continuer à lutter contre le réchauffement climatique» énumérait-il en pointant du doigt les limites et les dérives de Marine Le Pen sur ces sujets. «Ça va être un travail de conviction, projet contre projet, valeur contre valeur », poursuivait il en  affirmant que le président candidat compte bien être davantage présent sur le terrain. Et les vanvéens qui regardent BFM TV  s’en sont aperçus en assistant à un remake du grand débat, mais en plein air avec Macron répondant longuement aux français qui l’interpellaient

    Bernard Gauducheau, maire UDI de Vanves, a appelé à voter pour Macron, , comme le Bureau politique départemental de l’UDI dans les Hauts-de-Seine, présidé par Hervé Marseille, sénateur, qui a  appelé à soutenir le président sortant. « L’application du programme de Marine Le Pen tant sur les plans économique, social, budgétaire qu’européen, constituerait une grave menace pour notre pays » précisait même l’UDI 92. Ce qui n’empêchera pas certains militants ou sympathisants UDI vanvéens, de voter Le Pen, comme en 2017, certains ne s’en étant pas caché. Ce qui est quand même bien curieux pour des centristes qui se disent européens de surcroît

    Enfin, côté LR, ce n’est pas mieux, car non seulement, si certains sont prêt à voter pour Le Pen, d’autres reprochent à Nicolas Sarkozy, après des mois de silence et des mots très durs  à l'encontre de Valérie Pécresse en privé, de s’être fendu d'un long post sur Facebook pour expliquer : «Je voterai pour Emmanuel Macron» en citant «la fidélité aux valeurs de la droite républicaine» et son engagement européen «clair et sans ambiguïté».

    «Il n'aura pas été élégant» regrettait un proche de Pécresse en constatant qu’il n'a toutefois pas pris le temps d'appeler Valérie Pécresse.  «Nous attendions avant le premier tour que vous veniez aider votre famille politique. Vous parlez maintenant. C’est trop tard, comme Grouchy à Waterloo. Ce sera clairement non pour moi !» ajoutait un député LR exprimant le sentiment de certains militants ou sympathisants LR qui regrettent d’avoit participé au Sarkothon. «Il n'était pas rentré dans la campagne électorale. A partir du moment où les résultats sont ceux que l'on connaît, il est normal qu'il donne sa position très clairement. Marine Le Pen n'est pas très loin de l'Élysée et lui qui a toujours été un combattant contre les extrêmes et notamment l'extrême droite, il est essentiel qu'il puisse appuyer sa position» répliquait Frank Louvrier maire de la Baule et ancien conseiller en communication de l’ex-chef de l’Etat.

    Qu’en est il des Républicains de Vanves qui n’ont pas réagi jusqu'à présent ! Hibernartus va-t-il sortir de son hibernation ?

  • VANVES ET LES PRESIDENTIELLES : PRESQUE LE MEME SCORE QU’EN 2017 POUR MACRON AVEC UNE FORTE PARTICIPATION

    Les résultats du 1er tour à Vanves ont montré qu’Emmanuel Macron (LREM) a fait quasiment son score de 2017 avec 35,62% contre 35,78%, soit – 1,6%  et Jean Luc Mélechon (LFI)   27,05%  le plaçant ainsi en seconde position, contre 18,91% en 2017 où il était arrivé derrière François Fillon (23,86%). Yannick Jadot (EELV) avec 7,78% arrive à la troisiéme place juste devant Marine Le Pen (7,40%) qui avait fait 6,29% en 2017. Les vanvéens ont presque autant voté en 2022 qu’en 2017 :    

    Sur les 18 500 électeurs,  15 024 ont voté dimanche, soit une participation de 82,56%, avec beaucoup de jeunes nouveaux électeurs. En 2017, 82,67%, de vanvéens,  soit autant qu’en 2012, s’étaient déplacés, montrant ainsi, qu’ils accomplissent leur devoir civique en masse, ce qui est une nouvelle fois bon signe pour la vitalité de la démocratie locale. « Je salue, et c’est une constante des précédents scrutins, les Vanvéennes qui se sont rendus aux urnes dans une proportion dépassant les taux nationaux. Vous avez été plus de 81 % à exprimer un suffrage dans l’un des 21 bureaux de vote de Vanves » a commenté Bernard Gauducheau sur le site Internet de La Mairie qui donnait les résultats en félicitant, la Présidente de La Région Ile-de-France et candidate Valérie Pécresse, «qui a mené une campagne courageuse, avec détermination, conviction et l’envie de défendre un projet de qualité auprès des Françaises et des Français » et en annonçant que le Dimanche 24 avril prochain, «pour le second tour des élections présidentielles, en mon âme et conscience, je voterai Emmanuel Macron ».

    Emmanuel Macron (LREM) 35,62% (35,78 en 2017)

    Marine Le Pen (RN), 7,40% (6,29%)

    Jean-Luc Mélenchon (LFI), 27,05% (18,91%)

    Valérie Pécresse (LR)  7,30% (23,86% pour F.Fillon en 2017)

    Anne Hidalgo (PS)  1, 99% ( 10% pour Hamon en 2017)

    Éric Zemmour, 6,56%

    Yannick Jadot, 7,78%

    Jean Lassalle, 1,73% (0,70% en 2017)

    Fabien Roussel, 2,15%

    Nicolas Dupont-Aignan, 1,38% (2,58% en 2017)

    Nathalie Arthaud, 0,32% (0,29% en 2017)

    Philippe Poutou, 0,71% (0,56% en 2017)

    Ainsi Macron obtient  37,2%  dans les Hauts de Seine, suivi par Marine Le Pen (RN) avec 23,7%,  Jean Luc Mélenchon (LFI)  avec 25,77%, Pécresse (LR) avec 4,8% . « Ces résultats démontrent l’efficacité de l’action menée depuis cinq ans. La droite juppéiste et sarkozyste s’est retrouvée dans la candidature d’Emmanuel Macron», estime Maud Bregeon, porte-parole de LREM qui devrait être, dimanche soir dans le Hall 6 du parc des expositions à côté de Vanves pour l’intervention du chef de l’Etat-candidat, avec des élus  et militants vanvéens, dont le cortége officiel est passé par Vanves, rues du 4 Septembre, Jullien, Marcel Yol, et du Moulin, ouvert par des motards pour rejoindre ce hall historique dans la Macronie où s‘était déroulé le premier grand meeting de campagne de Macron le 10 Décembre 2016 pour l’élection de 2017.  «Cette victoire, il va falloir aller la chercher, rien n'est joué, rien n'est gagné», a réagi Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, hier sur France Inter, pour lequel, « c'est une nouvelle campagne qui démarre" et "l'enjeu de l'entre-deux-tours" va être de "convaincre ces Français qui n'ont pas voté pour Emmanuel Macron au 1er tour et qui parfois ne partagent pas du tout le projet du président» sortant

    Pour les  Républicains altoséquanais «C’est une défaite historique, une claque, ! La facilité serait de parler de vote utile. Mais la réalité est que les résultats d’aujourd’hui sont la conséquence d’un processus qui vient de loin» analysait Philippe Juvin, président des LR 92. « Je ne peux me résoudre à un seul et unique parti Les Républicain fourre-tout, qui laisserait de part et d’autre la place aux extrêmes, car la nature a horreur du vide ! » ajoutait Georges Siffredi (LR), président du  département qui considère « qu’il faut qu’un parti puisse exister à côté d’En Marche, un parti gaulliste qui parle d’autre chose que d’immigration et de sécurité »

  • VANVES A LA VEILLE DU 1er TOUR : Aucun test ne pourra être exigé pour participer aux opérations de vote

    Le ministère de l'Intérieur a détaillé, dans ce qu’il appelle dans le jardon administratif « un addendum » à l'instruction aux maires du 25 mars 2022, que Bernard Gauducheau a reçu comme tous ces collègues,  les précautions sanitaires à mettre en oeuvre dans les bureaux de vote les 10 et 24 avril, pour l'élection présidentielle, comme il l’a fait lors des élections municipales de 2020, puis les régionales et départementales de 2021. Cette année néanmoins, le taux très élevé de vaccination de la population pourrait permettre d’envisager les choses de façon plus sereine… Sauf si la recrudescence actuelle de l’épidémie venait à durer. La plupart des mesures sont toutefois évoquées à titre de «recommandations», dans la mesure où, en métropole du moins, il n’y a quasiment plus aucune mesure sanitaire obligatoire.

    Gabriel Attal porte parole du gouvernement a ainsi appelé les français à la «responsabilité individuelle» sur le plan sanitaire lorsqu'ils iront voter pour l'élection présidentielle, puisque l'épidémie de COVID-19 continue de circuler dans le pays. «Voter est un droit constitutionnel donc rien ne saurait interdire à une personne d'aller voter» a-t-il souligné à la sortie de l’un des derniers conseils des ministres en rappelant « qu’il n'y aura pas de pass sanitaire, de pass vaccinal, ou de test exigé pour aller voter, à l'entrée des bureaux de vote». Il a indiqué que «le gouvernement fera également le nécessaire pour que les personnes participant à la tenue des bureaux de vote et au déroulement du scrutin (scrutateurs, assesseurs, etc) soient protégés, en fournissant des masques chirurgicaux, voire FFP2, et des autotests pour les bureaux de vote».

    Ainsi, selon le ministère de l’intérieur, le masque n’est pas obligatoire, mais il est toutefois «fortement recommandé», en particulier pour les personnes fragiles (personnes âgées, immunodéprimées, malades chroniques, personnes symptomatiques, etc.). L’État est en train de fournir des masques aux communes afin que ceux-ci soient mis à disposition des électeurs et des membres des bureaux de vote qui le souhaitent. Si le masque empêche la vérification visuelle de l’identité d’un électeur, les membres du bureau de vote peuvent demander à celui-ci de «le retirer brièvement». Si l’électeur refuse, «il ne sera pas autorisé à voter». Le pass sanitaire ou vaccinal n’est plus en vigueur en métropole, et il est de toute façon rigoureusement interdit, que ce soit en métropole ou outre-mer, « de demander un pass vaccinal ou sanitaire à l’entrée d’un bureau de vote, ni aux électeurs, ni aux membres du bureau, ni aux scrutateurs, ni aux fonctionnaires mobilisés le jour du scrutin».

    Les jauges ont également été supprimées. En conséquence, «le nombre d'électeurs susceptible d'être présents simultanément dans un bureau de vote n'est plus limité». Il est toutefois demandé «d’éviter les situations de trop grande promiscuité»,  en «régulant»  l’accès aux bureaux de vote.  Il est préconisé de séparer autant que possible les flux d’entrées et de sorties. Il est également possible d’utiliser «des parois de protection»  entre les membres du bureau de vote et les électeurs, sans obligation.

    Le ministère de l’Intérieur conseille, là encore sans l’imposer, d’installer un point de distribution de gel hydro-alcoolique en deux points distincts, à l’entrée et à la sortie du bureau. Le matériel de vote devra être nettoyé «fréquemment»  pendant la journée et les locaux devront l’être «avant et après chaque tour de scrutin», en particulier si le bureau de vote est installé dans une école, ce qui «implique un nettoyage strict le lendemain». Pour le dépouillement, le président du bureau de vote veillera à «réguler le nombre d’électeurs»  présents, en fonction de la capacité de la salle, pour éviter «les situations de trop grande promiscuité »