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ELECTIONS - Page 18

  • CHRONIQUES DE LA PRESIDENTIELLES A VANVES

    DES VANVEENS AU ZENITH POUR REGONFLER LA CAMPAGNE A PLAT DE PECRESSE

    Le meeting parisien de Valérie Pécresse au Zénith de Paris dimanche auquel devraient participer quelques vanvéens, la section LR ayant affrété un car,  intervient à un moment crucial de sa campagne qui connait un plat depuis quelques jours. Les Républicains mise sur cet évènement pour mettre en avant «sa vision». La présidente de région sera quasiment seule en scène. Pas un tunnel de discours pour chauffer la salle, mais des vidéos de témoignages ou des interventions depuis le public car «ma force c'est vous tous» expliquait elle ces jours-ci . La candidate  ne fera pas un discours version catalogue de mesures. Elle donnera sa vision, elle donnera du sens, avec un  impératif : se faire connaître davantage des Français, en espérant qu’elle sedévouile et  «fende l’armure». «Tout le monde a compris que tu avais un cerveau, maintenant il faut que tu montres ton cœur», c'est ce que lui a suggéré un élu. «Car c'est maintenant que les choses sérieuses commencent» explique un autre.

    Ses soutiens espérent que ce meeting donnent un coup de bouster à cette campagne qui ne décolle pas encore. Certains ont leur explications : «A la télévision, Valérie Pécresse livre de très bonnes prestations, détendue, souriante sachant convaincre. Sur le terrain, la candidate semble moins à l’aise dans un genre qui exige de la spontanéité, et peine à se faire entendre par les électeurs». Ils sont nombreux chez LR, depuis quelques semaines, à regretter des déplacements et des discours sans réel impact sur une campagne qui peine à décoller. «Une campagne électorale c'est du long terme, nous faisons des propositions écrites, avec des projets de loi prêts pour les 100 premiers jours» expliquait, Philippe Juvin concernant le «faux plat » de sa campagne, à la veille de son meeting au  Zénith  «Une campagne présidentielle se coagule dans le tout dernier mois. L'important c'est d'être crédible, nous ne faisons pas de com. Rachida Dati a raison de dire qu'une campagne n'est pas qu'une addition de propositions» ajoutait il

     

    LES PREMIERS PARRAINAGES D’ELUS ALTOSEQUANAIS DONT 2 VANVEENS

    Le Conseil constitutionnel actualise,  chaque semaine, depuis début février 2022, la liste des parrainages validés pour les candidats à la présidentielle, sachant que cinq types d’élus peuvent signer le parrainage d’un candidat à la présidentielle dans la région capitale : sénateurs, députés, conseillers régionaux, maires d’arrondissement et conseillers de Paris. Au 8 février 2022, une semaine après le début des validations des parrainages par le Conseil constitutionnel, trois candidats ont les 500 parrainages requis :  Emmanuel Macron, Valérie Pécresse Anne Hidalgo. C’est moins le cas pour Yannick Jadot (EELV), Fabien Roussel (PCF) et Jean-Luc Mélenchon (LFI), où les signatures se font plus rares. La moitié des élus franciliens pouvant donner un parrainage ne l’a pas encore fait au 8 février. Aucun élu n’a parrainé Christiane Taubira, Marine Le Pen (FN), ni Éric Zemmour. Parmi les élus des Hauts de Seine :

    Pécresse : Jeanne Becart maire (Garches), Sandrine Bourg CD, Yves Coscas CD, Sophie Deschiens CR, Roger Karoutchi et  Christine Lavarde, sénateurs, Jean Yves Senant maire (Antony), David-Xavier Weiss, CD, Marie Do Aeschlimann CR, Jean Didier Berger maire (Clamart), Véronique Berjerol CD, Guillaume Boudy maire (Suresnes), Joelle Ceccaldi Raynaud maire (Puteaux), Rita Demblon et Josiane Fischer CD, Florence de Pampemlonne CR, Vincenty Franchi CD, Bernard Gauducheau maire (Vanves), Marie Laure Godin, Thomas Lam, Nathaly Lederman CD, Constance Le Grip, députée, Marie Pierre Limoges CD, Pascal Pelain maire (Villeneuve La garenne), Nathalie Pitrou CD, Agnés Pottier Dumas maire (Levallois), Georges Siffredi CD président du CD 92,   

    Macron : Christine Hennion députée, Caroline Calvez, Jacques Marilossian, Bénédicte Pastelle, Florence Provendier, Laurianne Rossi députés, Aurélie Taquillain CR, Isabelle  Florennes députée, Alexandra Fourcade CD, Savier Iacovelli sénateur, Jacques Maire et Thierry Solére députée

    Hidalgo : Lougnes Adjroud CD, Joaquim Timotéo CD, Chantal Barthelemy-Ruiz, CD

    Jadot : A.Bouzid CR, Astrid Brobecker CD

    Roussel : Pierre Ouzoulias sénateur, Jacqueline Belhomme maire (Malakoff), Nadia Mouaddine CD

    Mélenchon : Raphael Qnouchi CR

  • DES ELUS DE VANVES MOBILISES POUR LE LANCEMENT DU COMITE DE SOUTIEN A PECRESSE

    Le comité de soutien à la candidate LR a été lancé samedi dernier à La Défense avec la quasi-totalité des maires, conseillers régionaux et départementaux LR/UDI/DVD ainsi que plus de 300 élus municipaux et militants selon les organisateurs  qui avaient fait le déplacement pour une impressionnante concentration d’écharpes tricolores en cette matinée d’hiver, parmi lesquels Sandrine Bourg, conseillére départementale de Vanves. Pendant ce temps là, des militants LR et UDI tractaient à Vanves

    Ce comité de soutien départemental est une véritable  armée mexicaine :   A sa tête du comité, Philippe Juvin pour LR 92 et Hervé Marseille pour UDI 92, et des co-présidents : Georges Siffredi (LR) président du CD 92, les deux secrétaires départementaux LR et UDI, Marie-Do Aeschlimann (LR) et Denis Larghero (UDI), les cinq parlementaires LR restants, Constance Le Grip, Christine Lavarde, Geoffroy Didier, Philippe Pemezec et Roger Karoutchi, les quatre 4 présidents des territoires Pierre-Christophe Baguet, Jean-Didier Berger, André Mancipoz et Jacques Kossowski et enfin Agnès Pottier-Dumas, maire LR de Levallois-Perret et représentante des Hauts-de-Seine au sein du comité national des Maires. «Avec Patrick Stefanini nous avons souhaité associer dans chaque département un coprésident issu de la société civile», précise François Varlet, le directeur adjoint de la campagne de Valérie Pécresse.

    La prochaine étape sera la création de comités au niveau communal et intercommunal avec à leurs têtes, les maires, comme ce sera sûremment le cas à Vanves avec Bernard Gauducheau (UDI) et Sandrine Bourg conseillère départementale (LR) pour bien montrer comme au niveau départemental que la droite est bien unie face à une gauche désunie et éclatée pour ses présidentielles.

    Mais il y aurait un petit problème assez croustillant  : Le maire aurait demandé l’investiture de l’UDI dans cette circonscription. Ce qui expliquerait que la conseillère départementale qui a l’investiture de LR dans cette circonscription serait restée très discrète depuis sa nomination. . Mais il aurait face à lui un autre candidat à l'investiture UDI: Ludovic Guilcher conseiller départemental et maire adjoint à la vie sociale d'Issy les Moulineaux, un protégé d'André Santini ex-député de cette circonscription

  • A VANVES MÊME DEUX ELUS POURRONT PARRAINER UN CANDIDAT A LA PRESIDENTIELLE

    Il s’agit du maire, Bernard Gauducheau et de la conseillère départementale, Sandrine Bourg qui devraient parrainer la candidate LR Valérie Pécresse sans surprise.

    Il faut savoir que, parmi les 42 000 élus habilités à parrainer les candidats, figurent  non seulement des maires ou des présidents d’intercommunalité, mais aussi les parlementaires (Florence Provendier député de la 10e circ. qui parrainera Emmanuel Macron), les conseillers départementaux, régionaux et territoriaux, les représentants des Français de l’étranger, les membres d’assemblées ou d’exécutifs de collectivités à statuts particuliers (comme le corse). «Le droit de présentation» (dit parrainage) qui est reconnu aux maires est d’ailleurs une compétence individuelle et tracée. Elle ne peut être, et n’a pas à être, l’intermédiaire entre les maires et les candidats à l’élection présidentielle en recherche de leurs 500 parrainages» a rappelé David Lisnard, président de l’AMF  (Association des Maires de France) dans le cadre d’un débat sur les parrainages qui doivent étre déposés  entre le 30 Janvier et le 4 Mars 2022 au Conseil Constitutionnel

    Comme l’ont soulevé de nombreux élus, candidats comme V.Pécresse (LR)  ou pas, comme F.Bayrou (Moden), il y a un probléme : Il n’est pas normal que Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour ou Marine Le Pen, à plus de 10% dans les sondages, affirment avoir du mal à récolter ces parrainages, alors que des candidats très bas dans les sondages (2 à 4%) n’ont pas de mal comme Anne Hidalgo ou Yannick Jadot à les recueillir. Valérie Pécresse n’a pas caché qu’elle veut «modifier la règle des parrainages» pour les candidats au-dessus de 10% dans les sondages : «Je considère que ce n'est pas possible dans une grande démocratie, quand on pèse plus de 10% des intentions de vote de ne pas pouvoir se présenter» expliquait-elle.  Elle considère que «les parrainages sont là pour éviter des candidatures farfelues, qu'un fou dangereux puisse se présenter. Ils ne sont pas là pour bloquer un courant d'expression fort».

    François bayrou (Modem) qui propose que des maires s'organisent en «réserve de signatures disponibles» pour parrainer les candidats à la présidentielle jugés «légitimes», considére que «les représentants des grands courants qui ont participé sous la Ve République à l’élection présidentielle devraient être garantis de disposer de leur parrainage. Et puis il y a les candidats de surgissement, ceux qui se sont imposés par le débat politique et qui ont atteints la barre des 10% dans les sondages, et qui doivent également être considérés comme légitimes et donc pouvoir concourir.  Sinon quoi, ça provoquerait une crise et les électeurs auraient le sentiment qu'on leur vole l'élection», estime-t-il

    Mais, il y a un probléme depuis la campagne présidentielle de 2017 : les élus locaux qui acceptent de parrainer un candidat doivent le faire publiquement, leur nom et leur choix étant rendus visibles sur le site du Conseil constitutionnel. Une réforme qui pénalise grandement les partis les plus mal réputés, aux deux extrémités de la scène politique. Du coup, les élus locaux n’osent plus soutenir certains candidats par peur d’être privés de subventions. «Que l’on se comprenne bien, parrainer ce n’est pas soutenir» met  en avant Jean Mélenchon regrettant les «pressions» auxquelles font face les élus au moment d’accorder leur parrainage, en rappelant que le groupe parlementaire LFI avait déposé une proposition de loi organique instaurant une procédure de 150 000 parrainages citoyens pour la candidature à l’élection présidentielle. Quant à Anne Hidalgo, les français jugeront sa réaction. Car elle a estimé que « les candidats n’ayant pas réussi à récolter les 500 parrainages pour la présidentielle «ne méritent pas d’y participer. Tant pis pour eux, ça veut dire qu’ils n’ont pas convaincu 500 maires»