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ELECTIONS - Page 21

  • VANVES ET LE REPORT DES ELECTIONS : PECRESSE SERAIT REELU QUELLE QUE SOIT LA DATE

    Les élections régionales (et départementales) auront-elles lieu comme prévu les 13 et 20 juin prochains?  La question du report ou pas, n'en finit pas de faire débat. En décidant vendredi dernier de demander leur avis directement aux maires « via » les préfets, le gouvernement a relancé la polémique et suscité le soupçon de la part de l'opposition. À gauche comme à droite, les dirigeants de l'opposition sont montés au créneau pour dénoncer ce qu'ils décrivent comme une «manoeuvre», une «manipulation» du gouvernement pour reporter les élections. De premières remontées montrent que des maires, notamment de petites communes ou de villages, jugent impossible la tenue du scrutin en juin du fait de l'épidémie de Covid-19. Par contre l'ensemble ou la quasi-totalité, des groupes politiques, en dehors du Modem,  des maires des grandes et moyennes communes comme ceux  des Hauts-de-Seine, ont dit c'était possible. Le « oui » a obtenu 56% des suffrages contre 40% pour le « non » avec une forte participation de près de 70% des édiles (24 257 réponses )selon les résultats publiés hier soir. 

    L’un d’entre eux, Philippe Laurent (UDI) maire de Sceaux et  secrétaire général de l’AMF (Association des Maires de France)  jugeait ce dimanche sur franceinfo «pas digne» la consultation des maires au sujet du maintien ou non des élections régionales  «Le fait de poser la question de cette façon-là est une façon un peu anxiogène qui ne peut que conduire les maires à se dire que, finalement, autant ne pas prendre le risque du tout. Donc, il y a un biais dans cette question qui ne paraît pas acceptable. Ce n'est pas digne» a-t-il critiqué. «Nous avons fait des propositions au gouvernement s'agissant de l'organisation de ces élections, mais il ne les a pas retenues. On a le sentiment que tout se passe comme si un certain nombre de personnes au plus haut niveau de l'Etat ne souhaitaient pas que ces élections aient finalement lieu» constatait le Secrétaire général de l’AMF. «Ce n'est pas aux maires de prendre la décision, c'est vraiment la responsabilité du gouvernement. Et la question  qui est posée n'est pas la bonne. Elle devrait être la suivante : quelles sont les mesures qu'il conviendrait de prendre pour que les élections qui ont lieu les 13 et 20 juin prochains soient organisées dans la plus grande sécurité sanitaire possible ? C'est la vraie question. Il ne s'agit pas de faire prendre aux maires de France cette responsabilité de reporter ou de ne pas reporter», a-t-il dénoncé.

    L’un des candidats tête de liste en Ile de France,  Laurent Saint-Martin(LREM)  attendait impatiemment le verdict. «Nous verrons bien, mais nous devons, je crois, voter au mois de juin», estimait il. Assurant que «le gouvernement a lui aussi une position claire et ne voit pas aujourd’hui d’obstacle à ce qu’elles se tiennent aux dates convenues, le sujet sera débattu à l’Assemblée mardi et au Sénat mercredi. Les discussions porteront sur la date, mais aussi et surtout sur les conditions pour faire campagne. Ce sera «au gouvernement d’exprimer la décision définitive», précisait-il

    « L'objectif, c'est de priver les Français de leur droit de vote» a dénoncé Valérie Pécresse, présidente (Libres!) de la région ile de France (sur la photo) «Aujourd'hui, La République en marche voit bien que, sondage après sondage, elle va vers une déroute à ces élections locales. Et comme elle ne veut pas avoir de défaites électorales à moins d'un an de la présidentielle, elle cherche des prétextes pour les reporter !» assure-t-elle en parlant de «pseudo consultation à la va vite». Elle raconte avoir elle-même consulté les maires d'Ile-de-France, via l'application Watsapp, et assure qu’ils sont majoritairement pour le maintien de ce rendez-vous démocratique.

    « Un report d'un rendez-vous démocratique, ça doit se faire dans le consensus, on ne peut pas le faire contre le Sénat, contre les partis politiques, contre les associations d'élus régionaux et départementaux» insiste Valérie Pécresse qui devrait être ré-élue quel que soit la date. Pour l’instant, les sondages la mettent en tête, le dernier Ipsos Storia Sepra lui donnant 34% au 1er tour et 35% au 2e tour face à une gauche émietté qui, même ré-unie au 2e tour serait battu (32%) et un candidat LREM (11%)  dont 89% des français n’ont jamais rntendu parler de lui

  • RECONFINE SANS ETRE ENFERME LA 3e VOIE PROVOQUE QUELQUES REACTIONS A VANVES COMME AILLEURS : UN EXODE ET UN NOUVEAU REPORT DES ELECTIONS

    Point n’est besoin de revenir sur les mesures annoncées Jeudi par le premier Ministre Jean Castex ( photo de son interview sur BFM avec un journaliste vanvéen, Bruno Jeudy au centre en train de regarder ses notes) et son ministre de la Santé qui n’ont pas prononcé une seule fois le terme de confinement qui peut être considéré comme un «confinement light» ou «canada dry», cela a l’aspect du confinement, sa couleur, ses effets et ses répercussions sans être un confinement. N’empêche que ses annonces ont provoqués quelques réactions chez les franciliens come les vanvéens. Beaucoup ont pris la poudre d’escampette dont les médias se sont fait les échos depuis hier matin

    Comme l’année dernière, les vanvéens et les franciliens qui le pouvaient sont partis en province, en voiture, 350 km de bouchon étaient enregistrés aux sorties de Paris par Sytadin hier soir, par le ferroviaire et l’air. Les sites de réservation de billets de train et d'avion ont été pris d'assaut par des Françiliens tentant de rejoindre les zones non concernées par ce durcissement des mesures dés Jeudi. Sur le site de la SNCF, la plupart des TGV se sont remplis en moins de deux heures. 21 des 26 TGV programmés vendredi affichaient complets et les rares billets encore disponibles ont vite atteint le plafond de 111 € en seconde classe. Cette ruée, notamment vers l'Ouest (Bordeaux, Brest, Vannes, La Rochelle, Rennes, Nantes, Saint-Brieuc, ou encore Saint-Malo et Biarritz), a poussé la SNCF à renforcer ses effectifs de gilets rouges gare Montparnasse, pour un dispositif digne d'un week-end de grand départ en vacances. Et effectivement, vendredi matin, c'était l'affluence des grands jours, des gens chargés de valises se pressant sur les quais....Deux principales catégories de personnes se bousculent dans la gare. Tout d'abord, les plus jeunes, qui rentrent télétravailler dans leur famille, et de nombreux retraités, notamùent ceux qui ont été vaccinés

    Mais ce n’est pas tout car ce confinement même light, avec un prolongement du régime d’exception pourrait reporter les élections régionales et départementales à l’automne. Cette piste est sérieusement à l'étude par l'exécutif, en raison de la «troisième vague» de l'épidémie.  Une réunion avec les chefs des partis est prévu début avril avec l'objectif d'arriver à une décision «la plus consensuelle possible» selon Le Figaro, qui ajoutait que le sujet n'est plus tabou à l'Elysée. La loi permettant ce report votée en début d’année, prévoyait une clause de revoyure début Avril en fonction de la situation. D’autant plus que le gouvernement envisage une prolongation de l'état d'urgence jusqu'en juin. Ce régime d'exception, qui permet de prendre des dispositions exceptionnelles telles que des confinements ou des couvre-feu, pourrait menacer le scrutin. C'est aussi la tenue de la campagne - et non le scrutin en lui-même - qui se joue.  Jean Castex aurait indiqué auprès de journalistes « qu'il s'en remettrait strictement à l'avis du Conseil scientifique. Je suis attaché à ce que ces élections aient lieu»,  en pointant l'incertitude liée à la situation : «Je n'en sais rien si elles pourront avoir lieu fin juin !»

  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES : 6 candidats tête de listes sur le départ dont des vanvéens sur leurs listes

    Malgré les couvre-feux et confinement divers et variés, lesdifficiles campagnesde dépistages et maintenant de vaccinations, une choseest sûre : les vanvéens iront voter comme tous les franciliens et vanvéens, non en Mars, mais en Juin, pour les élections régionales (et départementales). L’Ile de France devrait voir  s’affronter un ministre en Marche, un secrétaire national des Verts, une maire adjointe d’Anne Hidalgo, une député LFI du 93 ex-adjointe du maire de Paris, un euro député RN pour essayer de déloger la présidente (Libres) sortante du nouveau siège de la Région à Saint Ouen (93) , Valérie Pécresse qui bénéficie d’une forte prime au sortant avec des intentions de vote à 32%. A la tête d’un budget de 5 milliards d’euros, le budget 2021 a été voté à la mi-décembre 2020, elle se targue d’avoir réussi un déménagement qui était un véritable serpent de mer depuis des années, d’avoir fait beaucoup pour la Grande Couronne, le rural, la rénovation des lycées. Elle bénéficie du soutien d’élus du centre droit (Modem et Agir) sans compter tous les élus de sa majorité régionale dont le maire de Vanves. Elle a en face un véritable «casting » comme le constatait Paris Match durant la trêve des confiseurs  :

    Jean Michel Blanquer ministre de l’éducation Nationale qui a beaucoup hésité à devenir le chef de file d’En Marche même si l’un de ses collègue expliquait récemment, qu’il est «impatient de se frotter au suffrage et d’être considéré comme un responsable politique et non plus comme un technicien». Il partirait avec des Ministres comme tête de liste départemental - Gabriel Attal dans le 92, Emmanuel Wargon dans le 94, Amélie de Montchalin dans le 91 – une députée Aurure Bergé dans le 78. Il serait crédité de 19%  au 1er tour, à comparer avec les 24% obtenu par Macron aux présidentielles. Depuis Décembre, Jean Michel Blanquer a commencé à plancher son programme avec l’ensemble des ministres franciliens cabdidats ou non,  (Amélie de Montchalin, Agnès Pannier-Runacher, Emmanuelle Wargon, Sophie Cluzel, Gabriel Attal, Adrien Taquet) avec l’aide du député du Val-de-Marne Laurent Saint-Martin. Selon le ministre de l’éducation nationale, la sortante Valérie Pécresse a tort de l’attaquer : «Elle ne gagnera pas sans nous !»

    Julien Bayou conseiller régional sortant, secrétaire national EELV qui s’est déclaré dés l’été 2020 pour couper le pied à des velléités de liste commune à gauche. «Notre point fort, c’est l’écologie. Il y a une attente phénoménale sur les questions de transport, de pollution, de rénovation thermique»  explique-t-il en voulant surfer sur une « vague verte » . Il aurait réussi à avoir six partis écologistes, dont le mouvement Génération.s de Benoît Hamon. Son problème est de se situer par rapport à la candidate socialiste, même si elle n’est pas encartée : Audrey Pulvar, ex journaliste, maire adjoint de Paris chargée de l’Agriculture, de l’Alimentation durable et des Circuits courts, soutenue par une plateforme qui rassemble PS, PRG, société civile comme l’a fait Anne Hidalgo pour sa campagne municipale. Elle est créditée de 17% et rêve d’un duel de femmes avec Valérie Pécresse. Elle défendrait un programme estampillé de gauche, humaniste et écologiste, et n’a pas hésitée à commencer à faire des propositions iconoclastes comme la gratuité des transports en IDF. «Nous sommes en train de réfléchir à la façon de financer cette mesure et on pense pour le moment à une taxe sur les transports de marchandises les plus polluants, une taxe sur l'e-commerce, une taxe sur les grandes fortunes immobilières de la région Ile de France» explique-t-elle face aux réactions qu’elle a suscité du côté de Pécresse (Libres) et de Bayou (EELV)

    Les deux autres candidats sont Clémentine Autain, député LFI  de la Seine Saint Denis qui veut porter la voix des quartiers populaires, bénéficie du soutien du PC mais jugée clivante par ses adversaires. Et peut être Jordan Bardella eurodéputé et conseiller régional RN du 93 qui n’a encore pris une décision définitive et qui devrait bénéficier du soutien de Debout La France