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ELECTIONS - Page 20

  • REGIONALES EN ILE DE FRANCE : 3 ELUS DE VANVES DANS LA COURSE

    Les grandes manoeuvres et tractations de coulisses pour le premier tour des élections régionales du 20 juin se sont achevées formellement hier à midi, avec la clôture du dépôt des listes, qui marque un point d'étape avant l'ouverture de la campagne officielle le 31 mai. 8 candidats sont en listes avec la présidente sortante Valérie Pécresse (ex-LR, Libres!) qui fait la course en tête dans les sondages devant le numéro 2 du RN, Jordan Bardella, les trois candidats de gauche - Audrey Pulvar (PS), Clémentine Autain (LFI-PCF), Julien Bayou (EELV) - et le LREM Laurent Saint-Martin. Cinq membres du gouvernement se présentent sur la liste LREM : Marlène Schiappa est tête de liste à Paris, Amélie de Montchalin, tête de liste dans l'Essonne, Emmanuelle Wargon, numéro 2 dans le Val-de-Marne et Nathalie Elimas, tête de liste dans le Val-d'Oise. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, se présente lui à la dernière place dans les Hauts-de-Seine sur une liste conduite par Aurélie Taquillain et Thierry Solére. Deux autres vanvéens sont présents sur les listes régionales,  Bernard Gauducheau sur la liste LR/Libres/UDI dans le 92 en 9e place, Jean Cyril Le Goff sur la liste LREM dans le 92

    Valérie Pécresse (Libres !) : Elle a fait basculer la région à droite il y a six ans, en 2015, en succédant à Jean Paul Huchon (PS). Elle agit aujourd’hui sous l’étiquette de Libres ! Elle dit vouloir une «Île-de-France rassemblée». Pour y parvenir, la présidente-candidate mise sur un programme basé sur la sécurité, l’écologie, le social, l’éducation et les transports… avec une mesure phare : La mise en place d'une mutuelle régional qui s’adressera» à ceux «qui ne peuvent pas négocier les prix de leur mutuelle : les étudiants, les retraités, les demandeurs d’emplois ou les travailleurs indépendants» précise-t-elle en estimant une baisse des prix entre «20 et 30%» grâce à ce mécanisme. Philippe Juvin, patron des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou et Maire de la Garenne Colombes qui s’est imposé ces derniers mois en raison de la crise sanitaire, conduira la liste

    Julien Bayou (EELV) :  Le candidat écologiste veut, sans surprise, mettre l’environnement au cœur de son projet pour la région, avec un slogan : «L'Écologie évidemment !» et une proposition phare: Mise en place d’un grand réseau de 1700 km de voies cyclables protégées isolées du trafic routier pour inciter à l’utilisation  du vélo. SAliste dans le 92 est conduite parRoberto Romero, conseiller régional Génération.S depuis 2010, était deuxième sur la liste du PS en 2015.. 

    Audrey Pulvar (PS) : L’écologie est aussi l’un des gros points du programme de l’ex journaliste et adjointe au maire de Paris qui incarne l’espoir du PS de reconquérir la région, avec in slogan : «l’Île-de-France en commun» et une proposition phare: Mise en place de la gratuité des transports. SA listeest conduite, comme en 2015 Par Nadége Azzaz (PS) maite Châtillon depuis Juin 2021

    Laurent Saint-Martin (LREM) : Actuel député du Val-de-Marne et rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale, Laurent Saint-Martin est le candidat de la majorité présidentielle en se désignant comme «le candidat des solutions», avec un slogan: «Envie d'Île-de-France» e une proposition phare: Mise en place d’un fonds d’investissement pour relancer l’économie régionale. Sa liste est conduite dans le 92 par Aurélie Taquillain, ex-conseillère départementale LR de Courbevoie

    Jordan Bardella (RN) : Le vice-président du Rassemblement national  met en avant son principal thème de campagne dans son slogan : «Le choix de la sécurité», avec une proposition phare : Doter de deux agents de sécurité armés chaque gare et station de métro qui «permettront d’assurer la sécurité et la tranquillité des voyageurs, mais aussi de lutter contre la fraude» Sa liste est conduite par Walleyrand de Saint Just  qui fera campagne avec Marie-Caroline Le Pen, la sœur aînée de Marine qui a siégé au Coseil régional entre ente 1992 et 2004, dans les Hauts de Seine

    Clémentine Autain (LFI et PCF) : Députée de Seine-Saint-Denis , elle a pour slogan «Pouvoir vivre en ÎDF» et  une proposition phare: Création de 500 centres de santé, notamment en zone péri-urbaine Élu d’opposition de Clichy depuis mars dernier, Aïssa Terchi (LFI) conduira la liste dans le 92

    Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) : Elle a pour objectif de faire entendre les intérêts des travailleurs - ces «premiers de corvée»,  avec comme proposition phare: Augmenter les salaires, les retraites et les allocations et les garantir en les indexant sur le coût de la vie, pour lutter contre la pauvreté

  • LES REPUBLICAINS EN VOIE D’ETRE DECONFINES A VANVES ET ET ISSY LES MOULINAUX PAR LES CENTRISTES

    La campagne de ces élections départementales à Vanves en est une preuve flagrante. Ne voilà t-il pas que le maire UDI de Vanves a accompagné le 1er tract des candidats Sandrine Bourg et Yves Coscas d’un petit mot de sa main dans l’enveloppe distribuée ces jours-ci dans les boites à lettre vanvéennes. Isabelle Debré n’a pas souvenir d’un tel soutien dans ses précédentes campagnes départementales, sans parler d’autres élections où les élus UDI vanvéens ont voté pour leur candidat plutôt que leur collègue maire adjointe de Vanves (aux sénatoriales).

    Il faut reconnaitre que pour l’instant les Républicains vivent des temps difficiles qu’a fait ressortir l’affaire Muselier en PACA à l’occasion des élections régionales. Un véritable feuilleton à la mode des tontons flingueurs. Certains vanvéens qui l’ont bien connu, se demandent comment Sophie Cluzel s’est embarquée dans cette affaire en se présentant aux régionales en PACA comme tête de liste LREM. Mais dans la circonscription de Vanves/Issy (10e des Hauts de Seine) la situation est identique depuis qu’Hibernatus a remporté son élection de deux voix face à son concurrent à la tête de la circonscription LR, qui a d’ailleurs déposé un recours.

    Depuis ces élections internes, deux poids lourds des Républicains de cette circonscription, ont annoncé avoir quitté un mouvement après prés de 50 de militantisme, puisqu’il s’était engagé à l’époque du RPR et de Jasques Chirac. Ils ont chacun écris un courrier à Christian Jacob, président des LR qui résume tout :

    « Qu’il est loin le sens de l’honneur.

    Qu’il est loin l’objectif de la grandeur de la France.

    Qu’il est loin le temps d’un mouvement tourné vers l’avenir.

    Qu’il est loin le temps des Jacques Chirac, Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy, …

    La politique de la critique systématique, la politique de la chaise vide (voir les récents votes au Parlement), la stratégie des vierges effarouchées ne sont pas dignes d’un grand mouvement qui se voudrait rassembleur pour diriger le pays au service de l’ensemble des citoyens.

    Et, pour rester au niveau plus local de la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine, force est de constater que Les Républicains ont bradé les intérêts du mouvement au profit de l’UDI et accessoirement de LREM depuis 2017. Un silence complice en 2017 lors de la destitution de quatre adjoints LR au maire d’Issy-les-Moulineaux, une promotion de plusieurs LR « félons » et supplétifs de l’UDI lors de la constitution de la liste des municipales en 2020 à Issy-les-Moulineaux, une réduction à seulement deux élus LR « flexibles » à Vanves (dont la belle-fille du maire UDI).

    Pour les élections départementales de cette année, sur Issy-les-Moulineaux, c’est un UDI qui est investi pour succéder à un LR. Les Gaullistes détenaient ce mandat depuis 1967, date de création du département des Hauts-de-Seine. Et je ne m’appesantirai pas sur le profil des remplaçants qui, s’ils sont bien LR, ne sont pas à l’honneur du mouvement. Pour ne pas dire plus.

    Quant aux élections internes au mouvement, elles ont manqué de transparence, avec notamment un candidat au poste de délégué de circonscription dont l’épouse est salariée du mouvement au niveau départemental et qui a pu utiliser dans sa campagne le fichier des adhérents au détriment d’un concurrent.

    Celles et ceux qui trustent aujourd’hui les postes de responsables du mouvement au niveau local, qui trustent les postes d’adjoints aux maires des deux communes sont principalement intéressés par le montant des indemnités à percevoir à titre personnel, mais aucunement par le noble service dû aux citoyens.

    Dès lors, il ne fait pas s’étonner de la chute particulièrement sensible du nombre des adhérents sur les deux communes en l’absence de toute communication depuis deux ans, mais dans un contexte de petites combines entre copains et coquins.

    Il est essentiel que le Mouvement se ressaisisse, redevienne force de proposition, rassemble largement».

  • DES ELECTIONS REGIONALE ET DEPARTEMENTALE A VANVES SOUS DES CONDITIONS SANITAIRES STRICTES POUR LES CANDIDATS COMME POUR LES ELECTEURS

    L’ensemble des principaux candidats dans le canton de Vanves-Clamart sont connus puisque les délégations ou fédérations départementales des formations politiques nationales communiquent sur la liste des candidats tant régionales que départementales. Ils leur restent deux semaines pour les boucler puisque ses listes doivent être déposées autour du 10 Mai en préfecture. Très important dans le cadre d’une campagne et d’un scrutin qui se dérouleront dans le cadre d’un protocole sanitaire très strict

    A Vanves, il ne faut pas s’attendre à des surprises au niveau des résultats, en ce qui concerne tant les élections départementales que régionales : La majorité départementale LR/UDI sera reconduite tant à Vanves/Clamart que dans le département. Seul deux cantons sont en jeux dans les Hauts de Seine, à cause d’une alternance à la suite des municipales de 2020 : Colombes administré par un écologiste  où l’ex-maire LR Nicole Coueta se représente et Châtillon/Fontenay Roses où Laurent Vastel (UDI) conseiller départemental aura fort à faire après l’arrivée d’une socialiste à la tête de la commune de Châtillon. Comme Isabelle Debré vice président ne se représente pas, Sandrine Bourg (LR) est candidate avec comme suppléant Pascal Vertanessian (UDI) pour Vanves, sachant qu’il est couplé avec un autre tandem à Clamart, mais sans le maire Jean Didier Berger (LR) qui ne se représente pas. De même pour les marcheurs qui présentent un binôme vanvéens constitué de Martin Garagnon, l’un des animateurs de la section vanvéenne de LREM avec Camile Azzi, du mouvement des jeunes pour Macrom.  Pour les écologistes, il s’agit d’Adeline Beving (EELV) qui était sur la liste Vanves demain conduit par Pierre Toulouse avec le clamartois David Huynh Génération S. Et pour les communistes, de Boris Amoriz (PC) avec une candidate LFI. Deux vanvéens devraient être présent aux Régionales : Bernard Gauducheau  sur la liste conduit par Valérie Pécresse (LR/UDI), et Jean Cyril Le Goff (LREM) sur la liste conduit par Laurent de Saint Martin

    Tout a l’air de se précipiter ses derniers jours, pour une simple raison : les conditions de campagne et de scrutin  qui font l’objet de réunions hebdomadaire d’un comité de suivi composé de représentants des partis politiques, des groupes parlementaires et des associations d'élus ayant pour mission «d’examiner toutes les questions juridiques et organisationnelles de la campagne et du scrutin», afin d’adapter ceux-ci au contexte sanitaire.  L’ensemble des maires de France dont le 1er magistrat de Vanves,   devrait recevoir une circulaire ces jours-ci précisant, en particulier, les modalités d’organisation matérielle de ce double scrutin ainsi que le protocole sanitaire applicable le jour du scrutin dans les bureaux de vote. Et c’est ric et rac. Il va leur  être demandé, si c’est pas déjà fait,  d’identifier très rapidement les personnes qui vont participer au scrutin (membres des bureaux de vote et personnels communaux), afin de pouvoir communiquer avant le 21 Mai, leurs noms aux préfets afin de leur délivrer « une attestation de priorité d’accès à la vaccination ». Une tâche ardue, puisque l’AMF (Association des Maires de France) estime que le nombre de personnes concernées approche les 500 000, et la vaccination, pour être efficace le jour du scrutin, doit être faite avant le 8 juin.. Ce n’est pas tout, car il est prévu que l’installation des panneaux officiels  devra être faite non au début de la campagne officielle (le lundi 31 mai), comme habituellement, mais dès la publication des noms des candidats par les préfectures qui seront connus autour du 10 Mai. Ce qui va être sportif ! De même pour les documents de campagne de chaque candidat (affiche, profession de foi etc…) pour pouvoir être apposé sur ces panneaux d’affichage.

    L'organisation de la campagne est elle aussi adaptée : Un candidat et son équipe pourront déroger au couvre-feu, par exemple pour faire du porte-à-porte. En revanche, malgré la demande de certains partis, les meetings en intérieur sont interdits. Mais les plus malins retiendront que les manifestations, même statiques, restent autorisées, à condition d'avoir été déclarées en préfecture. Enfin, Le soir du vote, pour le dépouillement des bulletins, la priorité sera donnée aux personnes vaccinées ou immunisées. Sinon, il faudra disposer d'un test négatif de moins de 48 heures. Enfin, pour limiter la circulation du virus, il est question d'installer des bureaux de vote en extérieur, à condition que le temps le permette