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clémentine autain (lfi)

  • VANVES ET LES REGIONALES : ARRIVEE EN TÊTE PARTOUT, PECRESSE FAVORITE FACE A LA GAUCHE UNIE

    La présidence sortante a donc obtenu 36,2% des suffrages lors du 1er tour  (30,5% en 2015) dans un scrutin marqué par une abstention record (68,90%). Elle était en tête dans les 8 départements : 32,90% à Paris dans le fief d’Anne Hidalgo où Audrey Pulvar (PS) n’a fait que 12,87%, derrière Julien Bayou (EELV) avec 17,97% et Laurent Saint Martin (LREM) avec 14,05% ;  36,08% en Seine et Marne devant le RN qui est à 22,13% ;  43,32% dans les Yvelines, 33,59% en Essonne, devant Bardella (RN) avec 16,79% ;  40,92% dans les Hauts de Seine où Laurent Saint Martin (LREM) arrive en seconde position avec 13,55% ;  27,64% en Seine St Denis devant Clémentine Autain (LFI) qui a fait 19,99% alors qu’en 2015 V.Pécresse avait fait 10,68% face à Claude Bartolone (PS) arrivé en tête avec 14,81% ;  33,94% dans le Val de Marne devant Clémentine Autain (LFI-PCF) à 13,08% où Laurent Saint Martin ne fait que 11,60% dans son département derrière l’écologiste Bayou (12,70% et la socialiste Pulvar (12,30%) ;  35,26% dans le Val d’Oise devant le RN à 17,49%. 

    La présidente sortante part favorite au second tour face au RN, à  LRM et une union de la gauche menée par EELV, avec  le risque, parait-il,  d’une victoire de la gauche unie : «Il nous revient de créer la surprise»  expliquait Julien Bayou (EELV) dimanche soir, sur France 2 qui a pour objectif de «tourner la page du système Pécresse, afin de mettre en place,  un projet pour le climat, la justice sociale, pour la démocratie». Ce jeune secrétaire nationale d’ELLV a réussi au bout de 11H de négociations entamé dés 2H du matin dimanche dernier à négocier le futur programme commun ainsi que les places de chacun sur la liste fusionnée, avec les têtes de listes PS et LFI.  «Nous allons mettre l'IDF dans la voie de l’écologie et justice sociale» a commenté le chef de file des écologistes. «C’est une négociation qui a réussi. Je constate que Valérie Pécresse est inquiète et elle a raison» s'est exclamée Clémentine Autain (LFI)

    Valérie Pécresse (Libres) ne s’est pas trompé d’adversaire tout d’abord en visant dés dimanche soir «une coalition d’une gauche radicale qui inclut l’extrême gauche de M. Mélenchon, qui a perdu sa boussole républicaine» en ajoutant, lundi sur BFM Tv/ «Ce n'est pas moi qui le dit mais Anne Hidalgo. Quand on parle de front républicain et qu'on veut faire barrage aux extrêmes, on fait barrage à l'extrême-droite autant qu'à l'extrême-gauche. Parce que je crois que même si ce n'est pas la même histoire politique, les conséquences de l'arrivée de Monsieur Mélenchon et de ses alliés à la tête d'une région serait tout aussi dramatique que celle de l'arrive du Rassemblement national» a-t-elle assuré.

    Ensuite, elle était sur tous les fronts cette semaine, jusqu’aux communes franciliennes victimes des orages du début de semaine, en mobilisant son électorat par des tractages sur le terrain, ses militants via les  fédérations départementales LR, comme ce fur le cas à vanves et dans la 10e circonscription LR de Vanves/Issy (grâce à un mail d’un délégué de circonscription suspendu ) car comme elle l’a expliqué dés lundi sur BFM-TV : «rien n'est fait…Le bloc de gauche est en mesure de nous concurrencer voire de reprendre la région» a-t-elle averti. «Je le dis à tous ceux qui ont voté pour nous au premier tour, il ne faut pas partir en week-end car rien n'est joué».

  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES : LES FORCES EN PRESENCE

    Tout comme pour les Hauts de Seine, le Canton de Vanves, les jeux seraient ils pliés en Ile de France, sans surprise pour les majorités altoséquanaise, vanvéenne et francilienne. Tout le laisse à penser en regardant les sondages. Avec un risque : une abstention très forte « puisque la majorité est assurée de gagner» comme on dit. Elle serait très forte puisque 46% des français, selon les sondages, n’ont pas l’intention d’aller voter  

    De nouveaux sondage BVA  pour RTL ou Ipsos Sopra/steria pour BFM TV confirment le statut de favorite de V.Pécresse  à 1% prés: Elle recueille 33% des intentions de vote,  loin devant la tête de liste RN Jordan Bardella (19%). Suivent Laurent de Saint-Martin ( LREM) crédité de 15% des intentions de vote, puis les candidats de gauche et écologistes: Julien Bayou (EELV, 12%), Audrey Pulvar (10%) et Clémentine Autain (8%). Les autres listes présentes pour ce scrutin sont toutes créditées de scores inférieurs à 2%. Au second tour, BVA a retenu l'hypothèse d'une quadrangulaire, avec une fusion des listes de gauche et des écologistes, à l'image de ce qui s'était déjà passé en 2015, lors des précédentes élections. Mais cette alliance ne serait pas suffisante pour remporter la région. Selon le scénario étudié, Valérie Pécresse resterait en tête au soir du second tour, avec 38% des intentions de vote. Elle devancerait la liste d'union LFI-PC-PS-EELV, créditée de 25%, celle du RN (20%) et de LREM (17%).

    Si les marcheurs ont construit un programme à partir des propositions de la base sur leur envie d’Ile de France, la majorité libre-LR-UDI-Modem-Agir a carrément réalisé un sondage Ipsos sur le climat politique en Ile de France vu à partir d’un panel de 1000 franciliens (qui la soutiennent), sur  des mesures qu’elles envisagent : La création d’un bouclier tarifaire : c’est-à-dire aucun trajet de transport à plus de 4 € (83%). La création d'une mutuelle régionale permettant de faire jusqu'à 30% d'économies (82%) La création d’une banque régionale des jeunes, pour les aider à financer leurs projets (75%) L'effacement de la dette Covid pour 7000 TPE et PME (72%) La création du RER Vélo c'est à dire la création d'un réseau de 600km de pistes cyclables (70%) La mise en place d’un revenu Jeunes Actifs de 4 000 € pour les jeunes qui se forment 6 mois aux métiers qui recrutent (70%) La reconnaissance faciale à l'entrée des gares (65%), la fermeture d'une voie sur le Périph (53%), les lisres conduite par Saint Martin (LREM), Pécresse (LR/UDI), Bardella (RN) se prononçant respectivement contre à 59%, 64% et 89%

    Plus objectif, le même institut, Ipsos Sopra/steria a interrogé les franciliens sur leurs préoccupations : La délinquance arrive largement en têtte avec 44% des sondés qui jugent cette thématique importante. Elle est suivie par l'immigration pour 29%. Ensuite, signe de disparités régionales importantes, sept thématiques sont placées autour des 20% par les sondés : l'environnement, le chômage, le terrorisme, la Covid-19, le logement, les inégalités sociales et le pouvoir d'achat. En queue du classement se trouvent les transports, les conditions de circulation ou le niveau des taxes et impôts. Une des seules inconnues de ce scrutin se trouve dans la participation alors que ces élections ont lieu juste avant les grandes vacances. Elle avait été faible en 2015 avec 45,5% d'abstention. Valérie Pécresse l'avait alors emporté avec 43,8% des voix contre 42,2% pour Claude Bartolone (PS) et 14% pour la liste du Front national.

    La présidente sortant de la Région bénéficie ainsi d'une forte notoriété, 56% des sondés affirment avoir une bonne opinion d'elle, pour 35% qui en ont une mauvaise et seulement 9% qui affirment ne pas la connaître. Sa rivale du Parti socialiste, Audrey Pulvar, bénéficie elle aussi d'une forte notoriété mais 46% des sondés ont une mauvaise image d'elle et seulement 35% ont une bonne opinion. Les autres têtes de listes à gauche sont moins identifiées par les sondés : Julien Bayou (EELV-Génération.s), n'est pas connu de la moitié des participants au sondage, tout comme Clémentine Autain (LFI-PCF) avec 46% de personnes qui disent ne jamais avoir entendu son nom. Laurent Saint-Martin, candidat LREM, souffre lui fortement d'un manque de notoriété avec une grande majorité des personnes qui disent ne pas le connaître : 76%. Le candidat du Rassemblement national, Jordan Bardella, est lui mieux identifié puisque 62% des interrogés l'identifient.

  • VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE : A 4 MOIS DES REGIONALES

    A 4 mois des élections régionales, la situation commence à se clarifier du côté des candidats.

    Ainsi Valérie Pécresse qui avance à pas de loup engrange des soutiens, des élus centristes, 500 jeunes franciliens qui ont signé une tribune dans le JDD dimancher dernier,  tout en préparant discrétement sa campagne avec une équipe composée cette fois de Florence Portelli et Othman Nasrou son 1er vice président aux manettes qui ont lancé le collectif «Ile de France Rassemblée», avec Jean Didier Berger, maire de Clamart délégué général de Libres pressenti pour être son directeur de campagne. Elle déclarera sa candidature pour un second mandant à la tête de la Région le plus tard possible afin de pousser à fond son avantage, notamment avec la gestion de la crise sanitaire «où elle montre que la région peut être plus utile que l'Etat». Valérie Pécresse compte aussi sur son bilan, que les Franciliens jugeraient positif (61 % contre 39 % négatif) selon les éléments confidentiels d'un sondage Ipsos réalisé en octobre dernier

    Si pour l’heure, aucune tête de liste départementale n’a été officialisé, le nom de Philippe Juvin circule pour les Hauts de Seine. Le maire (LR) de La Garenne-Colombes et omniprésent patron des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou a acquis ses derniers mois une notoriété incontestable. C’est d’autant plus important que lors des dernières élections de décembre 2015, c’est la liste de Valérie Pécresse (LR-UDI-MoDem à l'époque) avait réalisé ses meilleurs résultats dans les Hauts de Seine  avec 39,6 % des suffrages au premier tour (30,5 % au niveau régional) et 52,12 % des voix (43,8 % au niveau régional) au second tour.

    Du côté des marcheurs, Laurent Saint Martin député LR du Val de Marne a officialisé sur France 3 dimanche dernier sa candidature, après le retrait de Jean Marie Blanquer, ministre de l’Education nationale. Il plaide pour des binôme dans chaque département : Ainsi Gabriel Attel, pressenti pour être tête de liste LREM dans le département, pourrait faire équipe avec Aurélie Taquillain, qui a rejoint LREM et fait compagne municipale à Courbevoie, elle avait obtenu le meilleur score du parti d'Emmanuel Macron dans le département avec 32,17 % au premier tour.  Au PS, Nadége Azzaz qui a été élu maire de Châtillon  serait la tête de liste départementale comme en 2015 ,  mais cette fois-ci avec Audrey Pulvar, maire adjoint de Paris comme tête de liste régionale sous la bannière PS-PRG-Place Publique :  « Il y a un véritable changement de doctrine avec la crise que nous traversons et il faut des collectivités beaucoup plus volontaristes pour répondre aux besoins des habitants » expliquait la maire de châtyilllon au Parisien

    Julien Bayou, secrétaire national d’EELV est la tête de liste écologiste qui bénéficiera du soutien de Génération.s de Benoït Hamon, devrait avoir pour tête de liste dans les Hauts-de-Seine, Roberto Romero, conseiller régional sortant et ex-PS, vient d'ailleurs d'être désigné tête de liste. Chez LFI qui fait liste liste commune commune avec le PC, Clémentine Autain, député du 93 est la tête de liste régionale avec un binôme LFI dans les Hauts de Seine :Aïssa Terchi, conseiller municipal d'opposition de Clichy, et Jill Maud Royer.