Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES : LES FORCES EN PRESENCE

Tout comme pour les Hauts de Seine, le Canton de Vanves, les jeux seraient ils pliés en Ile de France, sans surprise pour les majorités altoséquanaise, vanvéenne et francilienne. Tout le laisse à penser en regardant les sondages. Avec un risque : une abstention très forte « puisque la majorité est assurée de gagner» comme on dit. Elle serait très forte puisque 46% des français, selon les sondages, n’ont pas l’intention d’aller voter  

De nouveaux sondage BVA  pour RTL ou Ipsos Sopra/steria pour BFM TV confirment le statut de favorite de V.Pécresse  à 1% prés: Elle recueille 33% des intentions de vote,  loin devant la tête de liste RN Jordan Bardella (19%). Suivent Laurent de Saint-Martin ( LREM) crédité de 15% des intentions de vote, puis les candidats de gauche et écologistes: Julien Bayou (EELV, 12%), Audrey Pulvar (10%) et Clémentine Autain (8%). Les autres listes présentes pour ce scrutin sont toutes créditées de scores inférieurs à 2%. Au second tour, BVA a retenu l'hypothèse d'une quadrangulaire, avec une fusion des listes de gauche et des écologistes, à l'image de ce qui s'était déjà passé en 2015, lors des précédentes élections. Mais cette alliance ne serait pas suffisante pour remporter la région. Selon le scénario étudié, Valérie Pécresse resterait en tête au soir du second tour, avec 38% des intentions de vote. Elle devancerait la liste d'union LFI-PC-PS-EELV, créditée de 25%, celle du RN (20%) et de LREM (17%).

Si les marcheurs ont construit un programme à partir des propositions de la base sur leur envie d’Ile de France, la majorité libre-LR-UDI-Modem-Agir a carrément réalisé un sondage Ipsos sur le climat politique en Ile de France vu à partir d’un panel de 1000 franciliens (qui la soutiennent), sur  des mesures qu’elles envisagent : La création d’un bouclier tarifaire : c’est-à-dire aucun trajet de transport à plus de 4 € (83%). La création d'une mutuelle régionale permettant de faire jusqu'à 30% d'économies (82%) La création d’une banque régionale des jeunes, pour les aider à financer leurs projets (75%) L'effacement de la dette Covid pour 7000 TPE et PME (72%) La création du RER Vélo c'est à dire la création d'un réseau de 600km de pistes cyclables (70%) La mise en place d’un revenu Jeunes Actifs de 4 000 € pour les jeunes qui se forment 6 mois aux métiers qui recrutent (70%) La reconnaissance faciale à l'entrée des gares (65%), la fermeture d'une voie sur le Périph (53%), les lisres conduite par Saint Martin (LREM), Pécresse (LR/UDI), Bardella (RN) se prononçant respectivement contre à 59%, 64% et 89%

Plus objectif, le même institut, Ipsos Sopra/steria a interrogé les franciliens sur leurs préoccupations : La délinquance arrive largement en têtte avec 44% des sondés qui jugent cette thématique importante. Elle est suivie par l'immigration pour 29%. Ensuite, signe de disparités régionales importantes, sept thématiques sont placées autour des 20% par les sondés : l'environnement, le chômage, le terrorisme, la Covid-19, le logement, les inégalités sociales et le pouvoir d'achat. En queue du classement se trouvent les transports, les conditions de circulation ou le niveau des taxes et impôts. Une des seules inconnues de ce scrutin se trouve dans la participation alors que ces élections ont lieu juste avant les grandes vacances. Elle avait été faible en 2015 avec 45,5% d'abstention. Valérie Pécresse l'avait alors emporté avec 43,8% des voix contre 42,2% pour Claude Bartolone (PS) et 14% pour la liste du Front national.

La présidente sortant de la Région bénéficie ainsi d'une forte notoriété, 56% des sondés affirment avoir une bonne opinion d'elle, pour 35% qui en ont une mauvaise et seulement 9% qui affirment ne pas la connaître. Sa rivale du Parti socialiste, Audrey Pulvar, bénéficie elle aussi d'une forte notoriété mais 46% des sondés ont une mauvaise image d'elle et seulement 35% ont une bonne opinion. Les autres têtes de listes à gauche sont moins identifiées par les sondés : Julien Bayou (EELV-Génération.s), n'est pas connu de la moitié des participants au sondage, tout comme Clémentine Autain (LFI-PCF) avec 46% de personnes qui disent ne jamais avoir entendu son nom. Laurent Saint-Martin, candidat LREM, souffre lui fortement d'un manque de notoriété avec une grande majorité des personnes qui disent ne pas le connaître : 76%. Le candidat du Rassemblement national, Jordan Bardella, est lui mieux identifié puisque 62% des interrogés l'identifient.

Les commentaires sont fermés.