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ELECTIONS - Page 16

  • UNE FORTE ABSTENTION MENACE LES ELECTIONS A VANVES

    Dernier meeting de 1er tour pour V.Pécresse à Boulogne ce soir à 20H  au gymnase de la biodiversité avec Jean Didier Berger son directeur de campagne qui a fait distribuer des tee-shirts »JD Berger avec Pécresse» et Philippe Juvin sa tête de liste dans le 92, auquel devrait participer Bernard Gauducheau, maire de Vanves.

    A quelques jours du scrutin, les sondages montrent qu'il faut s'attendre à une très forte abstention pour le premier tour dimanche. 58% des électeurs franciliens n'auraient pas prévu de se déplacer. Un chiffre qui monte à 73% chez les moins de 35 ans selon Ifop Fiducial. A comparer aux 64% des français qui n’iront pas voter. Beaucoup des candidats vanvéens tant aux régionales qu’aux départtementales se sont aperçus que les vanvéens ont la tête ailleurs, aux vacances, à la liberté retrouvée après ses 15 mois de confinement, reconfinement, ciuvre-feu etc…D’autant plus avec la levée du couvre-feu et surtout du port du masque à l’extérieur annoncée à la sortie du Conseil des Ministres par Jean Castex, mercredi dernier. Certaines sections vanvéennes des partis politique ont du mal à mobiliser leurs troupes pour tenir les bureaux de vote : «Pas cete fois-ci,. A la présidentielle, pas de probléme ! Vous pouvez compter sur moi !» s’est vu répondre un  responsable de campagne.

    Même si les vanvéens participent au scrutin beaucoup plus qu’au niveau national, il nen reste pas moins que l’abstention sera le vainqueur de ces élections. La participation s'annonce extrêmement faible avec seulement 36% des personnes prêt à se rendre aux urnes ce dimanche, selon un sondage réalisé par Elabe pour BFMTV, sur  47,9 millions de personnes inscrites sur les listes électorales en France. Plusieurs raisons sont mis en avant par les sondés : En premier lieu, c'est la défiance envers la classe politique qui est cité (43%). Vient ensuite le manque d'intérêt (30%) puis le sentiment d'inutilité du vote à ce scrutin (14%). 34% des abstentionnistes déclarent aussi ne se retrouver dans aucune des listes candidates et 32% invoquent des raisons pratiques, à l'instar d'un problème de calendrier. Parmi les personnes qui s'abstiendront potentiellement, 35% invoquent le manque de connaissance des candidats en présence, et 10% déclarent qu'elles ne savaient pas que se tenait une élection ce dimanche 20 juin. Les Français voient en le scrutin régional une élection hybride, entre les dimensions régionale et nationale : 49% des personnes qui comptent se déplacer aux urnes dimanche font valoir que leur vote sera porté tant par des considérations politiques nationales que régionales. Une plus petite proportion (39%) est motivée par les enjeux strictement régionaux. A contrario, 12% invoque des enjeux nationaux. Enfin, 6 Français sur 10 ne connaissent pas le nom du président de région. Ce qui est moins le case Ile de France

  • GABRIEL ATAL ET DES MARCHEURS DE VANVES AU MEETING DE LAURENT SAINT MARTIN

    Jusqu’à présent, les marcheurs auront été les seuls à ogarniser un vrai meeting en présentiel comme ce fut samedi en fin d’après midi au parc floral à Vincennes. De nombreux vanvéens étaient présent avec Gabriel Attal, porte parole du gouvernement qui a battu des records au niveau de l’applaudimétre avec Marléne Schiappa, tête de liste à Paris, Jean Cyril Le Goff qui est candidat sur la liste des Hauts de Seine. Beaucoup portaient un tee-shirt blanc à l'effigie du candidat 

    «Nous sommes en train de surmonter la crise (...) Si nous sommes là, c'est parce que nous avons tenu notre promesse, que le calendrier présenté par le Président a été tenu. Et ça il faut en être fier» a assuré Gabriel Attal, en dénonçant tous ceux qui ont «critiqué par principe le chef de l'Etat et ont été démentis par les faits. Il s'est ensuite lancé dans un bilan quasi exhaustif du quinquennat, de l'arrêt du projet de Notre-Dame-des-Landes à la suppression de la taxe d'habitation. «Nous n’aurions pas les compétences pour gérer les problématiques régionales mais nous ne sommes pas des sortants, nous entrons dans le jeu. Et il faut l’assumer, assumer que nous entrons dans le jeu avec des idées neuves, forts du bilan de l’action présidentielle » a conclu le porte parole du gouvernement qui a été le seul parmi les dix ministres présents -Jean-Michel Blanquer, Elisabeth Borne, Elisabeth Moreno, Clément Beaune, Franck Riester, Olivier Dussopt,  Adrien Taquet,  Emmanuel Wargon, Amélie de Montchalin, Nathalie Elimas   - à prendre la parole avec Marléne Schiappa qui a déclaré «Il y a encore des gens qui ne savent pas que la liste d’Emmanuel Macron, c’est la liste de Laurent Saint-Martin »   

    D’ailleurs, Lorsqu'il est monté sur scène à son tour, Laurent Saint-Martin a continué de se positionner comme le candidat d'Emmanuel Macron : «Mon ambition de transformation pour l'IDF est la même que celle que porte Emmanuel Macron pour le pays depuis quatre ans  a indiqué la tête de liste LREM qui veut insuffler « l'ADN de la majorité présidentielle à la région. Si nous jouons collectif nous sortirons plus forts de cette épreuve» a-t-il promis

  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES : LES FORCES EN PRESENCE

    Tout comme pour les Hauts de Seine, le Canton de Vanves, les jeux seraient ils pliés en Ile de France, sans surprise pour les majorités altoséquanaise, vanvéenne et francilienne. Tout le laisse à penser en regardant les sondages. Avec un risque : une abstention très forte « puisque la majorité est assurée de gagner» comme on dit. Elle serait très forte puisque 46% des français, selon les sondages, n’ont pas l’intention d’aller voter  

    De nouveaux sondage BVA  pour RTL ou Ipsos Sopra/steria pour BFM TV confirment le statut de favorite de V.Pécresse  à 1% prés: Elle recueille 33% des intentions de vote,  loin devant la tête de liste RN Jordan Bardella (19%). Suivent Laurent de Saint-Martin ( LREM) crédité de 15% des intentions de vote, puis les candidats de gauche et écologistes: Julien Bayou (EELV, 12%), Audrey Pulvar (10%) et Clémentine Autain (8%). Les autres listes présentes pour ce scrutin sont toutes créditées de scores inférieurs à 2%. Au second tour, BVA a retenu l'hypothèse d'une quadrangulaire, avec une fusion des listes de gauche et des écologistes, à l'image de ce qui s'était déjà passé en 2015, lors des précédentes élections. Mais cette alliance ne serait pas suffisante pour remporter la région. Selon le scénario étudié, Valérie Pécresse resterait en tête au soir du second tour, avec 38% des intentions de vote. Elle devancerait la liste d'union LFI-PC-PS-EELV, créditée de 25%, celle du RN (20%) et de LREM (17%).

    Si les marcheurs ont construit un programme à partir des propositions de la base sur leur envie d’Ile de France, la majorité libre-LR-UDI-Modem-Agir a carrément réalisé un sondage Ipsos sur le climat politique en Ile de France vu à partir d’un panel de 1000 franciliens (qui la soutiennent), sur  des mesures qu’elles envisagent : La création d’un bouclier tarifaire : c’est-à-dire aucun trajet de transport à plus de 4 € (83%). La création d'une mutuelle régionale permettant de faire jusqu'à 30% d'économies (82%) La création d’une banque régionale des jeunes, pour les aider à financer leurs projets (75%) L'effacement de la dette Covid pour 7000 TPE et PME (72%) La création du RER Vélo c'est à dire la création d'un réseau de 600km de pistes cyclables (70%) La mise en place d’un revenu Jeunes Actifs de 4 000 € pour les jeunes qui se forment 6 mois aux métiers qui recrutent (70%) La reconnaissance faciale à l'entrée des gares (65%), la fermeture d'une voie sur le Périph (53%), les lisres conduite par Saint Martin (LREM), Pécresse (LR/UDI), Bardella (RN) se prononçant respectivement contre à 59%, 64% et 89%

    Plus objectif, le même institut, Ipsos Sopra/steria a interrogé les franciliens sur leurs préoccupations : La délinquance arrive largement en têtte avec 44% des sondés qui jugent cette thématique importante. Elle est suivie par l'immigration pour 29%. Ensuite, signe de disparités régionales importantes, sept thématiques sont placées autour des 20% par les sondés : l'environnement, le chômage, le terrorisme, la Covid-19, le logement, les inégalités sociales et le pouvoir d'achat. En queue du classement se trouvent les transports, les conditions de circulation ou le niveau des taxes et impôts. Une des seules inconnues de ce scrutin se trouve dans la participation alors que ces élections ont lieu juste avant les grandes vacances. Elle avait été faible en 2015 avec 45,5% d'abstention. Valérie Pécresse l'avait alors emporté avec 43,8% des voix contre 42,2% pour Claude Bartolone (PS) et 14% pour la liste du Front national.

    La présidente sortant de la Région bénéficie ainsi d'une forte notoriété, 56% des sondés affirment avoir une bonne opinion d'elle, pour 35% qui en ont une mauvaise et seulement 9% qui affirment ne pas la connaître. Sa rivale du Parti socialiste, Audrey Pulvar, bénéficie elle aussi d'une forte notoriété mais 46% des sondés ont une mauvaise image d'elle et seulement 35% ont une bonne opinion. Les autres têtes de listes à gauche sont moins identifiées par les sondés : Julien Bayou (EELV-Génération.s), n'est pas connu de la moitié des participants au sondage, tout comme Clémentine Autain (LFI-PCF) avec 46% de personnes qui disent ne jamais avoir entendu son nom. Laurent Saint-Martin, candidat LREM, souffre lui fortement d'un manque de notoriété avec une grande majorité des personnes qui disent ne pas le connaître : 76%. Le candidat du Rassemblement national, Jordan Bardella, est lui mieux identifié puisque 62% des interrogés l'identifient.