10 candidats se présentent dans la 10e circonscription des Hauts de Seine (Issy les Moulineaux) : Laurence Viguié (LO), Léa Bessières (Reconquête), Adrien Petit (RN), Alexis Escale (Parti animaliste), Édith Caberas (Régionaliste), Vanessa Ronchini (EXG), Azedine El Bouzaidi (Écologiste), Samir Amrani (UDMF), Cécile Soubelet (Nupes/PS) qui est la candidate la plus sérieuse face au député sortant, Gabriel Attal (LREM). Elle part avec comme suppléante, une écologiste de Vanves : Eloïse Schollaert. « Il y a un vrai collectif qui s’est mis en place autour de NUPES. Nous avons non seulement le soutien des cinq signataires de cette union mais aussi de nombreux autres partis» affirmait récemment Cécile Soubelet au parisien. «On y croit vraiment. Si l’on regarde le total de la gauche à la présidentielle dans la circonscription, nous sommes devant Macron dans de très nombreux bureaux de vote. De très nombreuses personnes nous disent que leurs votes nous sont acquis». Elle était d’ailleurs la seule avec Gabriel Attal à avoir apposer une affiche sur certains panneaux électoraux, en tous les cas à Vanves.
Si cette semaine qui marque le démarrage de la campagne électorale officielle, celle-ci donne l’impression de se dérouler au ralenti, entre deux week-ends prolongés, aux yeux de certains qui ont connu des campagnes beaucoup plus chaudes et épiques. Et Notamment, dans cette 10e circonscription des hauts de Seine (Issy/Vanves), lorsque gauche et droite s’affrontaient du temps de Ducoloné (PC) et Santini (UDI). Mais voilà, comme partout ailleurs, elle est particulièrement ennuyante, à quelques exceptions prés, dans des circonscriptions chaudes où il y a des candidatures dissidentes notamment à gauche et le 20e arrondissement de Paris, et à droite à Neuilly. Peut être aussi parce qu’elle est atypique sans grandes réunions publiques comme ce fut le cas en 1997, Gabriel Attal privilégiant le contact direct, cherchant à réduire la distance avec ses électeurs grâce aux tractages et les visites sur le terrain par quartier, ces cafés politiques déjà organisés au restaurant les Colonnes (la cantoine d’andré Santini) et au café de l’industrie à Issy les Moulineaux, jeudi prochain au Soleil levant sur le Plateau de Vanves, après la Villa où le jeu des questions-réponses est plus facile
Gabriel Attal fait partie des 15 ministres qui se présentent à ces législatives 2022 – et qui sont attendus au tournant - dans cette circonscription qu’il a conquise en 2017, où cinq ans après, «tout semble lui être favorable» puisque sa réélection s’annonce sous les meilleures auspices, sans aucun candidat LR ou UDI face à lui, grâce à André Santini, surtout, qui a fait en sorte que ce soit le cas après avoir passé un accord avec lui qui remonte aux municipales de 2020. Il a d’ailleurs pour suppléante, Claire Guichard, maire adjointe d’Issy les Moulineaux depuis 20 ans, reprenant un schéma classique pour les deux principales villes de cette circonscription qui se partageaint les postes de député et de suppléant : Lorsque c’était André Santini, le suppléant était soit le maire de Vanves (Gérard Orillard), soit un de ses adjoints (Isabelle Debré, puis François Saimpert). Mais actuellement, côté mairie de Vanves, c’est silence radio, ce qui interroge certains vanvéens, peut être parce que Gabriel Attal est conseiller municipal d’opposition ? Arrivera-t-il à être élu dés le 1er tour ? Beaucoup l’espére parmi ses soutiens, mais tout dépendra de la poussée de la Gauche qui a réussi à s’unir au sein de la NUPES, du poids de l’extrême droite généralement faible dans ses deux villes comme dans l’agglomération parisienne, et surtout de la participation.