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ELECTIONS - Page 7

  • VANVES PRESENTE UN CANDIDAT AUX ELCTIONS SENATORIALES SANS SUSPENSES EN ILE DE FRANCE

    Environ 79.000 grands électeurs sont appelés aux urnes le 24 septembre, la plupart issus des conseils municipaux pour élire  170 sénateurs dont 119 sortants. 1829 candidats se sont présentés soit 233 de plus qu’en 2017, dont un vanvéen en la personne de Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui est en 3e place sur la liste UDI conduite à Hervé Marseille dans les Hauts de Seine. Occasion de rappeler que deux vanvéens ont été sénateurs : René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965,  a été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959 et Isabelle Debré, sénatrice des Hauts de Seine entre 2004 et 2017  qui a été vice présidente du Sénat (sur la photo en train de présider une séance)  maire-adjointe à la solidarité et conseillère départementale-vice présidente du CD 92, et préside aux destinées de l’association l’enfant Bleue.

     «On ne s'attend pas à une révolution» euphémise-t-on chez les Verts, quand on ironise à droite sur  «un scrutin au suspense insoutenable». LR et UDI devraient donc conserver la majorité à la chambre haute. «Nos perspectives oscillent entre une perte de cinq sièges ou un gain de deux sièges chez LR, et une perte de quatre sièges ou un gain de trois chez les centristes», calculait le sénateur des Hauts-de-Seine, vice président du Sénat, Roger Karoutchi. Des changements minimes, qui ne devraient pas empêcher le sénateur des Yvelines Gérard Larcher d'être élu président du Sénat pour la cinquième fois, le 2 octobre. «Comme l'Assemblée est très divisée, le poids du Sénat est d'autant plus important» insiste Roger Karoutchi.

    En Ile de France  54 sénateurs sont concernés par le renouvellement.  Les Républicains (LR) qui ont 23 sénateurs, espèrent gagner deux sénateurs supplémentaires. «On peut espérer gagner un siège dans les Hauts-de-Seine et un dans le Val-de-Marne. En Seine-et-Marne, on en a trois, peut-être qu’on en aura quatre. C’est possible. En Yvelines et Seine-Saint-Denis, on n’en aura pas plus. En Essonne, on en avait deux, on peut en avoir toujours deux, en espérant ne pas en perdre un» selon les prévisions de Roger Karoutchi sénateur des Hauts de Seine. Qu’en est il dans les Hauts de Seine  

    Sept sièges de sénateurs doivent être renouvelés par un collège de 2 386 grands électeurs : 8 listes  de7 candidats et deux suppléants se présentent à leurs suffrages, contre 11  en 2017. A gauche comme à droite, où l’on prônait l’unité, malheureusement des listes dissidentes sont apparues. La liste officiel LR est conduite par Roger Karoutchi avec Christine Lavarde et Philippe Pemezec et doit faire face à une liste dissidente menée par Marie-Do Aeschlimann adjointe au maire d’Asnières qui n’a pas digéré que sa famille politique lui préfère la maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, pour la quatrième place potentiellement éligible.  A L’UDI Hervé Marseille conduit la liste avec l’ancienne députée et élue de Suresnes Isabelle Florennes (MoDem), Bernard Gauducheau  (maire UDI de Vanves), Marie-Pierre Limoge (1re adjointe UDI au maire de Courbevoie… et Philippe Laurent (maire UDI de Sceaux) en 7e place.

    À gauche, la liste d’union menée par le sénateur PCF sortant Pierre Ouzoulias doit faire face à deux listes dissidente : l’un liste LFI  conduit par Annabelle Huet — également collaboratrice parlementaire du député Insoumis de la 11e circonscription Aurélien Saintoul — avec Nicolas Huyghe, référent LFI à Nanterre et Léa Druet, ancienne candidate aux législatives dans la 5e circonscription des Hauts-de-Seine. L’autre par Valery Barny qui conduit une liste «Fraternité »

    Du côté de la majorité présidentielle, le sénateur sortant Xavier Iacovelli  porte la liste  avec Aurélie Taquillain, présidente du groupe Renaissance au conseil régional et Arnaud Péricard (Horizon) maire adjoint de Villeneuve-la-Garenne, alors que le sénateur sortant André Gattolin (Renaissance) ne se représente pas.  «Je mène une liste de renouvellement à l’image des villes qui ont beaucoup changé depuis les municipales de 2020 avec des élus plus jeunes, moins encartés et davantage attentifs aux enjeux climatiques» assurait X.Iacovelli. Enfin, le RN présente une liste sur laquelle ses deux uniques grands électeurs du département sont présents en tant que suppléants, à savoir les conseillers régionaux Marie-caroline Le Pen et Wallerand de Saint-Just.

  • VANVES DESIGNE SES GRANDS ELECTEURS POUR LE SENATORIALES DE SEPTEMBRE

    Vendredi dernier, comme au conseil de Paris, mais aussi dans d’autres communes franciliennes ces jours-ci, le conseil municipal de Vanves a élu ses huit délégués supplémentaires, qui viennent alimenter le cortège des grands électeurs des élections sénatoriales du 24 septembre prochain. Dans les communes de plus 9000 habitants, tous les conseillers municipaux des villes de plus de 9000 habitants sont délégués de droit. Mais elles ont droit à des délégués supplémentaires en fonction du nombre d’habitants : 8 à Vanves : Les 8 élus sont  issus de la majorité UDI/LR, aucun du groupe EELV qui a présenté une liste, aucun de Renaissance qui n’a pas présenté de liste

    Occasion de dire où en sont la préparation des listes : Les LR ont tiré les leçons du scrutin de 2017, où la division les avait affaiblis en empêché d’avoir un quatriéme siége (celui d’Isabelle Debré). «On a décidé de faire, heureusement, une liste d’union contrairement à la dernière fois, où on a réussi le tour de force de faire 5 listes» rappelle Roger Karoutchi, 1er vice président du Sénat qui  compte à nouveau mener la liste officielle, suivi de deux autres sortants, Christine Lavarde, et Philippe Pemezec. La quatrième place n’est pas encore arrêtée, entre Marie-Dominique Aeschlimann, maire-adjointe d’Asnières et vice-présidente de la région et Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire Puteaux. Chez les centristes, Hervé Marseille conduira la liste UDI. A gauche, l’objectif est  de partir unie derrière le communiste Pierre Ouzoulias avec en seconde place  une écologiste, avec Catherine Candelier conseillére municipale de Sévres, ou une socialiste, en place éligible

    La question en fait, c’est qui aura le septième siège, entre Hervé Marseille, la gauche et la liste LR.  Dans les Hauts-de-Seine, avec 2.388 grands électeurs, il faut théoriquement 341 voix pour être élu sénateur, « ce qui est haut » Mais tout dépend du nombre de listes, dans ce scrutin à la proportionnelle qui se fait au plus fort reste ; de surcroit, aux municipales deux villes sont passées à gauche, Colombes, avec un maire vert, et Chatillon, un maire PS

  • LUNDI GABRIEL ATTAL REELU DEPUTE DE VANVES ET ISSY LES MOULINEAUX A PRES DE 60%

    Gabriel Attal a été réélu avec un score de 59,9% en battant la candidate de la NUPES (PS), Céline Soubelet qui a attiré 41,1% des votants dans la 10e circonscription des Hauts de Seine qu’il avait conquise en 2017 en étant élu,  avec 60,94% des voix contre Jeremy Coste (UDI) avec 39,06%«. Il faut être prudent, mais je ne vais pas me cacher derrière mon petit doigt, c'est moins que ce qu'on espérait», a admis Gabriel Attal sur TF1, évoquant, malgré sa victoire, l'échec des députés macronistes à obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale. «Les Français ne nous ont pas donné de majorité absolue. C'est une situation inédite qui va nous imposer de dépasser nos certitudes, nos clivages

    Dans cette circonscription, où le président Emmanuel Macron a remporté 38,8 % des voix au premier tour de la présidentielle et  prés de 82% des votes lors du second tour, le député sortant, n’était pas en difficulté. Il fait parti de ssix ministres candidats  en IDF, avec Stanislas Guérini, Olivia Grégoire, Clément Beaune, Yael Braun-Pivet, Franck Riester à avoir été élu, seule Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique ayant été battue qui devra quitter le gouvernement.

    Malgré son jeune âge, Gabriel  Attal a un parcours politique déjà bien rempli. Ancien militant socialiste convaincu par Ségolène Royal en 2007, il commence sa carrière politique en 2011 – à l’âge de 22 ans – quand il fait campagne pour François Hollande en tant qu’assistant de Marisol Touraine. Après la victoire de l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste à l’élection présidentielle, il intègre le cabinet de Mme Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, en tant qu’attaché parlementaire. Son premier poste d’élu, il le doit à Antonio Dos Santos qui avait conduite la liste PS  « un nouveau souffle pour Vanves » aux municipales de 2014 et avait démissionné pour permettre son entrée au Conseil, car il croyait en ce jeune prometteur. Et il l'a bien démontré jusqu'à présent. Et contrairement à ce que  peuvent penser certains vanvéens, il n'a pratiquement pas manqué un seul conseil municipal, contraint quelquefois de partir avant la fin comme ce 8 Juin pour un meeting avec Jean Castex, ex-premier ministre,  venu le soutenir 

    Elu député en  2017, il se montre de plus en plus à l’aise sur les plateaux de télévision, jusqu’à obtenir le poste de porte-parole de La République en marche, en 2020, après celui de la jeunesse en 2018 où il a lancé le service national univrrsel. Il devient alors le franc-tireur au verbe haut de la majorité présidentielle. Il évoque la « gréviculture » des étudiants et des cheminots grévistes en 2018 ou, plus récemment, dénonce la guillotine fisacle de Jan Luc Mélechon . «Devenu une véritable personnalité de la Macronie, il est promu à Bercy en tant que ministre des comptes publics, un poste traditionnellement attribué aux jeunes loups du gouvernement. Il a notamment été occupé par Laurent Fabius, Nicolas Sarkozy ou encore Valérie Pécresse. Sa victoire confortable obtenue dimanche va lui permettre de conserver son poste au gouvernement et de continuer ainsi sur sa trajectoire» selon  les observateurs de la vie politique.

    Il sera chargé en juillet de défendre à l’Assemblée nationale le fameux paquet pouvoir d’achat, qui comporte notamment la poursuite du bouclier tarifaire et un nouveau chèque inflation. Il devra également piloter le projet de loi de finances rectificatives puis le débat d’orientation des finances publiques.