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Ecole - Page 27

  • LES RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : 1 - DES PARENTS PLUTOT SATISFAITS…PAR LES ACTIVITES AVEC QUELQUES RESERVES

    Les vacances de la Toussaint ont été le bienvenue, tant pour les enfants qui étaient fatigués, surtout, ceux des maternelles, que les animateurs qui étaient crevés, mais aussi les professeurs d’écoles, en tous les cas, ceux qui participent à ces NAP. Et encore pas sûr qu’ils se aient pu se reposer pour les animateurs qui travaillent aux centres de loisirs pendant les vacances. Certains d’entre eux se sont même  réunis dans un café de Vanves le 16 Octobre pour faire le point, et surtout un cahier de doléances qui devrait être transmis au maire. Il apparait très nettement que certains sont sur-bookés avec ses rythmes scolaires enchaînant NAP et centre de loisirs, avec des heures supplémentaires (10 en moyenne par semaine pour certains d’entre eux). Certains enseignants accusaient une certaine fatigue à la veille de la coupure des vacances de la Toussaint, sans parler de ceux qui ont été déboussolés par ce changement de rythme scolaire pour eux aussi. Les parents sont plutôt satisfaits de la mise en  place de ces nouveaux rythmes scolaires à Vanves, mais beaucoup restent très critiques sur cette réforme. D’ailleurs une soixantaine de foyers vanvéens ont mis leurs enfants à Notre Dame à Malakoff à la Rentrée

    « Plus d’un mois après la Rentrée scolaire, on est plutôt satisfait ! Nous avions beaucoup de craintes, d’inquiétudes que nous avions exprimé effectivement lors des réunions de concertation avec la mairie et le service Education, sur l’encadrement, la sécurité, l’accessibilité et l’accompagnement des enfants handicapés. Nous redoutions une absence de coordination entre les  différents intervenants qui se sont démultipliés dans le cadre de cette réforme. Elles ont été en partie levée à la satisfaction des parents » indiquent Stéphanie Gazel qui a assisté à toutes les réunions l'année dernière sur la mise en place des rythmes scolaires et fera partis du comité de pilotage cette année en tant que représentant de l’API, avec Patrick Gaidamour qui suit de près ce dossier au sein de l'API. 

    En maternelle,  il y a un problème de circulation de l’information entre l’animateur, les parents et les enfants qui ne savent pas répondre aux questions de leurs parents. « Les parents  ne savent pas trop ce qu’ils font, parce qu’ils sont petits et ne savent pas raconter leur journée. Il y a eu des problèmes de saleté des locaux au début qui se sont posé, de dortoirs surchagés, de locaux pas très bien entretenus. Les maitresses doivent laisser leur classe à partir de 15H, et  ensuite tout le personnel d’entretien  doit venir nettoyer. Et il y a beaucoup d’affaires perdues surtout chez les maternelles, car ils changent de classes et de locaux, ce qui n’était pas le cas auparavant » indique Stéphanie Gazel.  « Cela m’arrive fréquemment de chercher le blouson de mon fils car il a fini une NAP le mardi soir, et le mercredi matin, je fais le tour de l’école pour le récupérer dans la cours, ou  au centre de loisirs ou dans les classes. Les porte-manteaux sont pleins de vêtements d’enfants. Ce n’est pas perdu, mais ils sont là dans les couloirs ! » constate Patrick Gaidamour.

    En élémentaire, les remontées des parents sont globalement positives. « Mais il y a des améliorations à apporter, notamment sur le contenu des activités, sachant que la mairie a proposé un large panel. Le titre en fait de l’activité est hyper-accrocheur mais il ne correspond pas toujours au contenu » indique Stéphanie Gazel. Les animateurs sont globalement compétents à leurs yeux, sauf quelques cas isolés, mais les parents ne comprennent pas ses animateurs qui, du jour au lendemain, préviennent qu’ils ne seront pas là : « Dans ce cas là, il faut trouver une autre activité, et il faut vite dépêcher un nouvel animateur sur une activité dont il ne maîtrise pas le contenu. Il est arrivé à plusieurs reprises que mon fils se retrouve dans une activité qu’il n’avait pas choisie, à cause de l’absence de l’animateur chorale qui est remplacé par l’animateur football par exemple. Cela demande un peu de recadrage, et à la mairie, de mieux gérer son vivier d’animateurs. On sent une concurrence entre les différentes communes et même la ville de Paris qui peuvent faire de la surenchère au niveau des animateurs qui n’hésitent pas à aller chez le plus offrant ».

    Au hit parade des activités proposées : le sport. « Parce que, pour les NAP artistiques, il y a un décalage, car les enfants s’imaginent faire quelque chose de très construits et très élaborés, et ce n’est pas toujours le cas. Les activités de dessin ressemblent trop à ce qu’ils font dans le cadre scolaire. Il faudrait un peu plus varier et diversifier. L’éveil corporel, les petits jeux de badminton les intéressent beaucoup, car ils préfèrent bouger, faire du foot, du basket. « Cela nous défoule » m’a raconté ma fille. D’autant plus que la récrée a été supprimée lorsqu’il y a les NAP » indique Stéphanie Gazel. « On sent lorsqu’ils sont content et que cela leur a  plû ! Mon fils qui est en moyenne section en Maternelle, fait du dessin, du collage et du coloriage. Il ne sait pas m’expliquer tout, mais on sent qu’il a passé un bon moment avec l’intervenant » ajoute Patrick Gaidamour qui a noté certaines activités originales : parcours motricité, fabrication de bougies, activité marmiton avec une enseignante, cours d’anglais avec des petits dessins animés très accessible, réalisé par des enseignants    

    A SUIVRE : GROSSE FATIGUE

  • VANVES : DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    DEMI JOURNEE SANS COURS : MAL VECUE

    L’éducation Nationale est arrivé à un résultat inespéré après les élections au conseil des écoles des représentants des parents d’élèves avec cette demi-journée  de classe « banalisée » sans cours devant permettre aux enseignants d’être consultés sur les programmes entre le 22 Septembre et le 18 Octobre et qui se déroule aujourd’hui à Vanves et dans les Hauts de Seine. « En fermant les écoles, elle met tous les enfants à la charge de la commune, logistique et financière, pendant toute cette journée alors qu’elle a demandée à tous les communes d’ouvrir les écoles le Mercredi matin pour donner cours pourtant avec ces nouveaux rythmes scolaires. Est-ce que vous vous rendez-vous de l’aberration.  Tous les enfants vont se retrouver à l’école, car les parents n’ont rien prévus comme lorsque c’était le cas pour le mercredi, l’année derniére. Et les communes comme Vanves ont dû se dérouiller, pour mobiliser les animateurs afin qu’ils s’occupent de tous les enfants, en dépassant sûrement pour la matinée, les effectifs qui fréquentent habituellement les centres de loisirs, afin qu’ils ne se retrouvent pas sur le carreau » tonnaient des parents d’éléves de l’API, l’une des associations de parents d’élèves présent à Vanves. A Noter que toutes, FCPE comme PEEP dénoncent la forme qu’a prise cette consultation, l’une d’entre elle, ayant même déposé un recours pour la faire reporter, sans succès.   «  Une majorité » de parents ne sont pas dûpes. Ils  auraient pu faire leur concertation pendant les vacances scolaire ou lors d’un pont de Novembre. Utiliser ce mercredi matin qui était le cheval de bataille des nouveaux rythmes scolaires, en fermant les écoles, c’est aberrant. Les parents le vivent mal ».

    ELECTIONS : La FCPE qui se targue d’être la seule association présente dans toutes les écoles primaires, collèges et lycées est  arrivée en première position lors des élections de parents d’élèves le week-end dernier à Vanves avec 63 élus (58%) contre 37 à l’API (34%) et 9 aux indépendants (8%). Mais si l’on s’en tient aux écoles primaires et maternelles, l’écart est moins grand avec 47 élus pour la FCPE et 33 pour l’API, 4 pour les Indépendants n’étant représentés qu’à l’école élémentaire Larmeroux avec. Et l’API a la majorité d’élus devant la FCPE aux Maternelles Gambetta (3 contre 2), Marceau (5 contre 0), et Parc (5 contre 2), ainsi qu’aux écoles élémentaires Marceau (6 contre 2) et Parc (8 contre 5).

    PLAN SENIOR 92  DU PS DEFENDU PAR GUY JANVIER

    A l’occasion de la Semaine Bleue, le groupe PS du Conseil Général des Hauts de Seine demande le lancement d’un « plan senior » dans le département afin de développer des maisons de retraite à prix accessible pour les Altoséquanais. « Alors que de trop nombreuses personnes âgées n’ont pas les moyens de financer leur accueil en EHPAD, du fait du nombre trop limité de structures publiques, il est de la responsabilité du conseil général  de financer de nouveaux établissements publics à prix accessible », déclare Luc Bérard de Malavas, nouveau Président du groupe PS-EELV. « En dehors des maisons de retraite publiques, il est en effet exceptionnel de trouver un accueil en EHPAD à moins de 2.000€ mensuels dans les Hauts-de-Seine, alors que le montant moyen de la retraite est inférieur à 1.300 euros mensuels ». C’est l’un des chevaux de bataille de Guy Janvier, Conseiller général PS de Vanves,  qui avait dénoncé voilà quelques années, les tarifs pratiqués par ces EHPAD. Il présentera lors de la séance publique de Vendredi prochain  un amendement au budget 2014 visant à financer le lancement de ce « plan senior », grâce à des économies réalisées sur d’autres dépenses superflues. « Chaque euro dépensé doit être un euro utile pour les Altoséquanais. Investissons dans les maisons de retraite publiques accessibles afin que nos anciens puissent vieillir dignement dans les Hauts-de-Seine ! Ce sera une dépense réellement utile au regard de la gérontocroissance de notre Département… » 

    CHAUFFAGE URBAIN : TOUT N’A PAS ETE DIT !

    Une communication avait été faite au dernier Conseil Municipal par Philippe Thieffine (UMP) sur les travaux que doit réaliser la CPCU (compagnie Parisienne de Chauffage Urbain), sur sa chaufferie de Grenelle pour la mettre aux normes, et lui permettre de passer au gaz naturel les trois chaudières en abandonnant le systéme fonctionnant au fuel lourd.  Ces travaux inquiétent les écologistes car cette chaufferie est installé  rue Georges Pitard  et ses annexes de stockage de fioul lourd de 2ème catégorie  rue Castagnary, dans ce secteur, le long des voies ferrées Montparnasse, qu’empruntent les vanvéens lorsqu’ils entrent  dans Paris par cette voie. Or ces annexes sont constituées de 2 cuves de 2830 m3 chacune, deux zones de dépotage de camions-citernes et  de wagons-citernes), avec des canalisations CPCU de forte section (visibles) qui acheminent du fioul lourd chauffé entre 50 et 70° (pour réduire sa viscosité) vers la chaufferie CPCU de la rue Georges Pitard.  Or il se trouve qu’un chantier est réalisé par la RIVP (Régie Immobilière de la Ville de Paris) qui construit un  nouvel immeuble, et qu’un mur sépare seulement de ces canalisations. Ce qui inquiéte fortement ls écologistes parisiens qui ont sensibilisé les pouvoirs publics sur le risque d’un écroulement (du mur)  du fait de ce chantier.

  • RESTAURATION SCOLAIRE A VANVES : II - DSP RENOUVELEE POUR ELRES 20 APRES LE LANCEMENT DE LA LIAISON FROIDE

    A Vanves, la délégation de service public (DSP) relative à la restauration municipale a été renouvelée pour six ans par le Conseil Municipal du 25 Juin et ré-attribué à la société Elres (groupe Elior)  qui était en  concurrence avec Sodexo. A quelques semaines prés, voilà 20 ans que la liaison froide avait été choisie par la municipalité de  Vanves dans un souci de sécurité, car le nombre de repas servis ou livrés augmentait considérablement. Avenance avait été choisi par l’équipe municipale dirigée par Didier Morin (UMP). Le contrat avait été énormément critiqué par l’opposition socialiste conduite par Guy Janvier et François Bordes qui n’avaient pu rien y changer lorsqu’ils dirigérent la ville entre 1995 et 2001. Dés son arrivée aux affaires, Bernard Gauducheau avec son adjoint aux écoles, Philippe Nicolas, créa un groupe de travail qui a permis, au bout de 2 ans, d’améliorer ce contrat en intensifiant le contrôle du prestataire, en assurant un contrôle de qualité des prestations et des services grâce à un contrôleur de restauration…. « L’objectif essentiel est de garantir au maximum la sécurité alimentaire des enfants » expliquait alors le maire.  

    Le nombre de repas consommés a été évaluée, pour cette nouvelle concession,  à 339 000 équivalents repas/an (350 993 en 2013 selon le rapport d’activités 2013)  se répartissant en  plus de 320 000 repas ou piques-niques  pour le temps scolaire et accueils loisirs (118 697 en maternelle, 169 734 en élémentaire, 43 083 repas adultes scolaires, 58 150 Goûters périscolaires en élémentaire en 2013),   5000 repas et 5000 goûters pour les structures petite enfance, 12 000 repas et 1000 goûters pour les personnes âgées, 300 repas pour la piscine municipale. Le principal enjeu des négociations menées par la ville concernaient la qualité des denrées et des approvisionnements, celle-ci  ayant insisté sur plusieurs points :  Produits bruts, frais (notamment crudités et poissons) et bios ; Respect de la saisonnalité ; Structure et variété des menus ; Respect des spécificités des prestations proposées aux crèches, aux communaux, aux personnes âgées ; Mode de confection des prestations (dites « maisons » notamment les pâtisseries et les potages) ; Programme des animations scolaires ; Suivi de la satisfaction des convives ; Communication auprès des familles ; Justification du choix de l’outil de production des repas au regard du projet de restauration proposé  la ville. Mise à disposition d’une assistance technique auprès du personnel municipal dans les offices et leur accompagnement dans la mise en œuvre des prestations livrées ; Actions en matière de développement durable mise en œuvre de manière concréte et visible sur les restaurants (modes de livraisons, gestion des déchets, lutte contre le gaspillage…) ; Maintien en bon état du patrimoine communal sur les offices (maintenance et renouvellement des équipements de restauration par le délégataire) ; Recouvrement du prix des repas auprès des familles et la prise en charge des impayés

    Le choix des élus vanvéens n’a pas été simple, car les deux candidats avaient présenté une politique d’approvisionnement très satisfaisante, basée sur le volume d’achat des deux groupes auxquels ils appartiennent (Elior et Sodexo, leader dans le secteur de la restauration collective) et sur un choix de denrées qualitatives (origine et label). Les engagements portaient sur les modes de préparation, tant sur la cuisine centrale (optimisation de l’utilisation de produits bruts et du fait « maison ») que sur les offices (découpe et dressage) répondant aux exigences qualitatives de la ville. L’objectif de variétés des menus était atteint par l’intégration d’un nombre significatif de nouvelles recettes par cycles de menus, ceux-ci étant validés par la diététicienne de la ville avant sa mise en oeuvre. Ils ont présentés des modalités différentes de livraisons, à J et j-1…..

    Ils ont répondu favorablement aux demandes de la ville d’intégrer une composante bio par jour, et de proposer des actions de développement durable qui, quoique différents, répondent à un des objectifs de la ville de lutte contre le gaspillage alimentaire. Enfin, les deux candidats ont présentés des outils permettant une communication étendue et lisible autour de l’offre de restauration (notamment auprés de familles) et une possibilité de valorisation par la ville  du respect de leurs engagements qualitatifs respectifs. Sodexo avait proposée de réaliser des enquêtes de satisfaction des convives au plus prés du terrain (une fois par semaine via une tablette directement par le référent service client auprès des enfants).

    L’offre d’Elior a été apprécié et retenue pour deux raisons : le choix de deux cuisines centrales, une pour les scolaires, les accueils de loisirs et les personnes âgées, récemment restructurée et présentant les caractéristiques nécessaires à la mise en œuvre du projet qualitatif de restauration (légumes, pâtisserie) et une autre dédiée à la petite enfance (besoins spécifiques en lien avec l’âge des convives). Enfin, l’affectation d’un référent client à 80% pour les seuls  besoins de la ville, induisait de fait une présence soutenue sur le terrain et auprès des agents municipaux.