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Ecole - Page 29

  • LA RENTREE SCOLAIRE A VANVES : LA PREMIERE JOURNEE DE RENTREE DU NOUVEAU PROVISEUR DE MICHELET, BERNARD GARY

    C’est le jour J pour Bernard Gary, nouveau proviseur du lycée Michelet, qui a accueillit les enseignants hier lors de la journée de pré-rentrée, et les internes en fin de journée. Il accueillera aujourd’hui, individuellement les élèves, niveau par niveau, entouré de leurs professeurs principaux, au théâtre, avec quelques consignes « pour apprendre à cohabiter dans le gros village, à ne pas se marcher sur les pieds. Les élèves ont le droit à tout le respect des adultes mais je leur rappellerais qu’ils doivent aussi le respect aux enseignants. Le respect, c’est comme l’amour, il faut que cela soit partagé, sinon cela ne peut pas marcher bien longtemps. Pour nous, cela peut paraître de la routine, mais il faut  se souvenir que ce n’est pas le cas pour eux, ni d’ailleurs pour les professeurs ». Comme d’habitude, une attention particulière sera apportée aux nouveaux collégiens qui entrent en classe de 6éme et qu’il  accueillera avec, à ses côtés, le maire de Vanves : « C’est un rite initiatique. On va chouchouter un peu ses siziémes. Ils en ont rêvé depuis un certain temps. Mais c’est une vraie révolution copernicienne, car s’ils avaient un seul instituteur, ils auront 10 ou 11 professeurs, ils pourront jouir d’une liberté un peu nouvelle, mais la gérer n’est pas aussi facile que cela, surtout lorsqu’on a 11 ans. Mais en même temps, on n’oublie pas notre rôle de les aider à grandir. On va commencer à leur laisser une petite autonomie, encadrée, car il faut qu’ils grandissent »

    Vanves Au Quotidien - Quelles seront les caractéristiques et les nouveautés de cette Rentrée 2014 ?

    Bernard Gary : « La réforme du lycée est arrivé à son terme. Le collège a connu quelques modifications dans l’organisation du brevet. On ne nous annonce rien de nouveau, mais mon expérience tend à montrer qu’il faut être prudent en la matière. Nous sommes dans un fonctionnement de continuité. J’ai constaté dans le discours du ministre une nouveauté qui me réjouit : Un appel général à la bienveillance vis-à-vis des élèves. Dans les établissements, on veut le meilleur pour les éléves, parfois de façon un peu radical, et cet appel à la bienveillance qui n’est pas un appel au laxisme, nous rappelle qu’ils sont petits en 6éme, ados en lycée.

    VAQ – Et la section bi-langue au collège ?

    B.G. : «  Elle existe déjà au collège avec une session français-anglais-allemand, et s’étend au lycée en commençant par les Secondes cette année, les 1éres à la Rentrée 2015 et les Terminales à la Rentrée 2016-17. Son objectif théorique est que les élèves maîtrisent avec une égale compétence, l’une ou l’autre de ses langues vivantes. Elle repose aussi sur un projet culturel, car l’objectif n’est pas uniquement de maîtriser l’allemand ou l’anglais mais aussi de connaître les pays, leur culture, leur histoire…C’est une classe un peu plus exigeante, car il faut que les élèves mènent de front les apprentissages de ces langues, ce qui demande un travail plus lourd. L’idéal serait qu’en nous quittant, ils soient à peu prés bi-langue

    VAQ - Combien en attendez-vous d’élèves ?

    B.G. : « Nous attendons 2400 élèves dont 600 au collège, 1500 au lycée, 450 en prépas scientifiques, littéraires et économiques dont 250 en 1ére année, et le reste en 2éme année, avec 170 Internes.

    VAQ - Avez-vous vérifié une fois de plus que ce lycée est victime de son succés  avec cete pression sur l’Internat?

    B.G. : « La pression est réelle depuis le mois de Juin. J’en ai parlé avec Patrick Sorin.  Etre interne, est une chance et un privilége, parce qu’il y a bien évidemment beaucoup plus de demandes que de possibilités d’accueil. Ses pressions ne viennent pas uniquement des familles, mais de beaucoup d’interlocuteurs qui tous, à bon droit, aimeraient promouvoir telle ou telle carrière de tel ou tel élève méritant. Les critères sont connus de tout le monde : les ressources des familles, l’éloignement… Sachant qu’on ne pourra pas donner satisfaction à tout le monde. On essaie d’être les plus juste et les plus équitables possible. On va commettre des injustices, on en est désolé par avance. Mais lorsque la demande est, à ce point, supérieure à l’offre, on gére le plus humainement et le plus honnêtement possible.  

    VAQ - Qu’en est il au niveau des professeurs ?

    B.G. : « Avec une classe de plus au collège, le lycée devrait compter 180 professeurs avec 7 ou 8 professeurs qui ont mutés, et peuvent avoir une longue ancienneté dans la carrière, parce que c’est comme pour les proviseurs, arriver au lycée Michelet demande d’avoir un gros baréme, et des nouveaux qui vont vivre leurs premières expériences professionnelles, un peu moins de 10% des effectifs. Et c’est une conséquence de la pyramide des âges des enseignants qui est en train de changer : Ses10 à 15 dernières années, il y a eu beaucoup de départ en retraite, moyennant quoi, même dans un lycée prestigieux comme Michelet, nous voyons arriver des collègues plutôt jeunes, ce qui est bien pour l’homogénéité et la dynamique du groupe enseignant, avec des ceux  qui ont de l’expérience et sont parfois un peu blasés et d’autres qui découvrent le métier. Nous allons ainsi  accueillir 6 professeurs qui n’ont jamais fait la classe. Il faudra, à la fois, les rassurer, les assurer de notre solidarité pleine et entière, et les accompagner car c’est pour eux un grand moment, après avoir travailler des années, pour devenir enseignants.

    VAQ - Et du personnel.

    B.G. : « C’est ce personnel dont j’ai décidé de parler dans mon discours de pré-rentrée car on a souvent tendance à les oublier. Ces jours-ci, ils étaient en train de nettoyer le parc. Ils commencent tôt le matin, terminent tard le soir, notamment pour l’internat où ils sont sur le pied de guère pour le petit-déjeuner et le dîner. Ce n’est pas le personnel le plus reconnu et les mieux payé. Et pourtant sans eux, il n’y a pas d’établissement. Je vais leur tirer un coup de chapeau car ils le méritent, et rappeler  aux enseignants que les conditions de travail du personnel reposent sur notre vigilance. Cela ne coûte rien lorsqu’un enseignant demande aux élèves de mettre les papiers dans les corbeilles. Et la Région a fait ce qui lui incombait au niveau des conditions de salaires e sociales de ce personnel. On peut faire une partie du chemin et les aider.

    VAQ - A quels premiers dossiers allez-vous atteler ?

    B.G. : « Ce n’est pas trop sur un plan pédagogique mais matériel : Des travaux très important en perspective sur les équipements sportifs. La piscine va être fermée pendant quelques mois, car ayant vieillie, elle a besoin d’être entretenu. Il y en a pour un million de travaux, dont certains ont été déjà réalisés, l’infirmerie ayant été entièrement rénovée. C’est une opération de longue haleine. L’objectif est de mettre ses équipements à la disposition du plus grand nombre. Autant qu’ils soient en bon état. C’est un lycée qui coûte cher à la Région. 

    VAQ – Qu’en est il de la délicate question de la sectorisation des colléges de Vanves (Michelet, Saint Exupery) ?

    B.G. : « Il y a un vrai problème. Il faut que l’on travaille sur l’image de l’établissement. Quand vous considérez les résultats obtenus par les deux colléges, à une demi virgule prés, ils  sont identiques. Mais l’histoire de ce lycée fait que, pour un certain nombre de familles, il n’y a qu’un seul bon établissement, Michelet. Ce qui, objectivement, est  infondé et très injuste par ailleurs. Quoi qu’ils en soient, on ne peut pas continuer ainsi, car cela pose des problèmes humains avec, ce qui est une absurdité économique, un collège aux effectifs trop chargé d’un côté, et un collège à moitié vide de l’autre. Aucune collectivité territoriale ne peut accepter de faire fonctionner un établissement  qui tourne à moitié à vide, et de l’autre côté un établissement où c’est le trop plein. Il va donc falloir que l’on tranche dans le vif. J’ai rencontré M le maire en Juillet. Il en est convaincu tout comme nous. IL va donc falloir sans doute sectoriser autrement la commune de Vanves. Mais la carte scolaire est de la responsabilité régalienne du Conseil Général. Nous allons établir un travail de concertation qui devrait commencer dés la Rentrée avec les deux collèges, les fédérations de parents d’élèves, les élus locaux et le conseil général des Hauts de Seine. On va heurter peut être certaines familles, mais on va faire preuve de pédagogie avec les parents comme avec les élèves et leur expliquer que c’est pour le bien de tout le monde. De toute façon, s’ils sont à Saint Exupery, ils viendront au Lycée à Michelet, et ils auront goûté aux deux établissements.

  • NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES : JEREMY COSTE FAIT LE PLEIN POUR SA PREMIERE REUNION D’INFORMATION !

    Jamais réunion publique n’avait réunie autant de vanvéens, jeudi soir, à la Palestre qui ne suffisait pas à accueillir tous les vanvéens, et surtout des parents d’écoliers,  venus s’informer sur ses nouveaux rythmes scolaires qui s’appliqueront dés la Rentrée 2014. C’était le baptême du feu pour Jeremy Coste maire adjoint UDI chargé des écoles qui a  longuement et précisément présenté le dispositif mis en place par la ville de Vanves sur lequel le Blog reviendra, avant de répondre avec le maire à de très nombreuses questions. Il hérite d’un dossier que Marie Françoise Goloubtzoff alors maire adjointe aux écoles avait pratiquement bouclé au niveau de la concertation avec les différents acteurs concernés pour arrêter un projet. Il s’agit pour lui maintenant, de gérer sa mise en place qui a commencé par cette réunion d’information

    Vanves a choisit d’appliquer le système Peillon et non Hamon (plus souple), car la concertation avec la communauté scolaire était largement entamée lorsque le changement de gouvernement est intervenu après les élections municipales de Mars 2014, d’autant plus qu’il fallait renvoyer à l’inspection académique des Hauts de Seine le projet avant le 6 Juin, après consultation des 10 conseils d’écoles, dont 9 se sont prononcés pour.  Il en manquait, un qui n’a pas pu se réunir faute de temps.   Le maire de Vanves a bien expliqué qu’il a mis en place une réforme – qui n’est sa tasse de thé – avec le souci principal de protéger les enfants et sécuriser le fonctionnement des nouveaux rythmes scolaires. La ville a été découpée en deux secteurs, chaque  école maternelle ou élémentaire ayant chacune, deux après-midi d’activités périscolaires de 15H30 à 16H30 le Mardi et le Vendredi si elles sont dans le secteur Sud, le Lundi et Jeudi pour le secteur Nord. L’avantage est de pouvoir faire intervenir des acteurs connus et reconnus ( animateurs, professeurs, conservatoire, associations dont le stade de Vanves…) même s’ils interviennent pour certains, pour la première fois,  et d’éviter l’appel à des intervenants extérieurs. « Si nous avions fait en même temps dans toutes les écoles, ces activités périscolaires, il aurait fallu doubler les effectifs » a expliqué Bernard Gauducheau. Et le budget consacré par la ville à cette réforme, est déjà salé : 200 000 € au minimum, hors fonds d’amerçage versé par l’Etat (une seule fois en 2014).

    L’un des avantages de cette réforme sera de renforcer la collaboration entre les acteurs de l’accueil dans les centres de loisirs et l’équipe d’enseignants  dans la mesure où ils seront amenés à travailler ensemble, d’autant plus que chaque école aura son centre de loisirs, chargé de l’accueil des enfants surtout le matin. Les parents présents ont pu avoir une idée de l’emploi du temps d’une journée avec des activités scolaires tout à fait classiques jusqu’à 15H30 en cas d’activités péri-scolaires, jusqu’à 16H30 lorsque ce n’est pas le cas, suivi d’un goûter à 16H30, de l’accompagnement scolaire de 17H à 17H45, puis du centre de loisirs ou d’activités comme Coup de pouce et Coup de Pouce Clé de 17H45 à 18H30. Les activités péri-scolaires seront centrées autour de 3 pôles avec des activités d’éveils, culturelles et sportives. Bernard Gauducheau et Jeremy Coste ont reconnu que le dispositif paraissait complexe à travers les tableaux de powerpoint qui a accompagné la présentation – Il sera d’ailleurs diffusé sur le site Internet de la ville – mais cela devrait bien se passer même « si l’on sent un certain flottement au début, mais les enfants ne s’en apercevront pas ». Ils ont décidé que le comité de pilotage serait maintenu afin de pouvoir évaluer l’application de ces nouveaux rythmes scolaires.

  • SEATING DES PARENTS DE L’ECOLE DU PARC DE VANVES CONTRE LA SUPPRESSION D’UNE CLASSE

    Les parents d’éléves ont réagis à l’annonce d’une suppression d’une classe à l’école élémentaire du Parc à la Rentrée 2014, en envoyant  des courriers des différentes autorités départementales compétences jusqu’au ministre de l’éducation nationale soutenus par le maire de Vanves, mais sans être entendu jusqu’à présent. C’est pourquoi, ils organisent demain matin à 8H30 devant l’école du parc un seating à l’appel de deux associations de parents d’élèves (API et FCPE). Cette école avait déjà connu une telle agitation pour les mêmes raisons en 2013 et en 1993.

    Les parents d’élèves se sont donc mobilisés pour prévenir l’inspecteur de  circonscription académique et le directeur départemental académique  que les chiffres sur lesquels ils se basaient, à savoir 300 élèves à la Rentrée 2014, étaient faux. Le maire a fait un courrier à la fois au Ministre de l’Education Nationale et à l’Inspecteur d’Académie en insistant sur le fait que ses chiffres ne sont pas bons. La directrice a fait de même vis-à-vis du ministre, de l’inspecteur de circonscription de Vanves-Malakoff, puis l’inspecteur d’académie à Nanterre en insistant sur deux points : Les effectifs qui étaient de 316 élèves à la Rentrée 2013 sont à ce jour à 328 « toutes inscriptions enregistrées au fur et à mesure dans « Base Eléves » et donc vérifiables ». Ses prévisions  d’effectifs sont largement supérieur  (325) à celles prévues par l’administration (300), cinq mois avant la Rentrée.  Sans résultats.  

    « On ne sait pas comment ils arrivent à ce chiffre surprenant de 300 élèves. Les bons chiffres seraient plutôt 330 élèves et même 333 avec les dérogations, parce qu’on le sait au niveau des inscriptions qui sont faites et ont été validés par la mairie, avec des dérogations. La mairie comme la directrice confirment ce chiffre de 333 » indique Christelle Campion, tête de liste API à l’école élémentaire du Parc qui insiste sur les effets des constructions neuves, notamment tout le long de l’axe constitué par la rue Aristide Briand,  dans lesquelles s’installent de nouvelles familles dans ce secteur couvert par cette école. Elle se traduit déjà par de nombreux enfants dans la maternelle du Parc : « Et nous allons voir arriver en élémentaire, aux Rentrées 2015 et 2016,  les enfants qui sont en petite section de Maternelle et sont trés nombreux – 61 en CP en 2015 et 70 en CP en 2016 selon la directrice -  ce qui impliquera une ré-ouverture obligatoire de la classe supprimée. Ce qui est malheureux dans cette affaire, c’est qu’ils attendent que les classes soient surchargées pour ré-ouvrir »

    Les parents d’élèves ne savent pas quelle classe sera concernée. Mais cette suppression entrainera la fermeture de la 13éme classe, et une réorganisation sur 12 classes, avec pour la direction de cette école une réduction du temps de décharge de 100 à 50% et donc d’un poste et demi concernés, ce qui ne va pas faciliter le travail de cette directrice d’école (depuis 23 ans) et de l’équipe pédagogique qui a vu sa charge de travail croître d’année en année : apprentissage des langues étrangères, des TICE, aides individualisées, stages de remise à niveau, mise en place des PAI, PPRE, PPS, PPMS, des livrets d’évaluation, des livrets de compétences, des conseils écoles/colléges… « Nos missions sont de plus en plus nombreuses et nos classes de plus en plus hétérogénes par la diversité des élèves (handicaps, difficultés…). Il n’est nul besoin de vous expliquer qu’une école, c’est aussi un lieu humanisé, ouvert à la concertation, à l’écoute, et à la prévention. Si avec 13 classes, le temps plein de la direction est parfaitement insuffisant pour animer, gérer, dialoguer…imaginez l’impact avec un mi-temps, l’année de la mise en place de la réforme des rythmes ! » a-t-elle écrit à ses supérieurs hiérarchiques en rappelant qu’elle a déjà vécue cette situation  trois fois, avec ré-ouverture du poste dés le lendemain de la Rentrée. « J’avoue ne pouvoir envisager de revivre cette « désorganisation » annoncée une fois de plus, et ce, lors de la dernière année de ma vie professionnelle » conclut elle.  

    « Il y a eu le même problème voilà 2 ans : Ils ont dû faire un comptage des élèves le jour de la Rentrée 2012 et ont ré-ouvert la classe supprimée car il y avait plus d’enfants que prévu. La directrice avait  dû prévoir deux  organisations d’écoles avec 12 classes et avec 13 classes. Nous  risquons de connaître le même scénario en Septembre prochain » indiquent Christelle Campion (API) et Isabelle Gil-Michallon (FCPE). « Nous aurons ainsi d’avoir 12 classes surchargées avec une moyenne de 28 élèves par classes (27,33), alors qu’ils sont 25 par classes actuellement » expliquent elles en rappelant « qu’à partir du moment où on dépasse les 330 élèves, il n’y a plus de fermetures possibles ». Le maire s’étonne même de cette fermeture au regard des autres écoles élémentaires vanvéennes, en constatant que deux autres établissements ont une moyenne d’élèves par classe inférieure à celle de l’école du Parc. Mais ils n’ont rien voulu savoir…pour l’instant. « Nous avons fait un courrier  signé par 436 parents envoyés à Nanterre où on a demandé une audience sans nouvelle jusqu’à présent. En voyant que rien ne se passe, on a refait un courrier officiel à la directrice pour faire un peu plus pression, montrer notre présence. Et du coup, nous allons faire un seating Jeudi matin à l’école avec le plus de parents possibles » annonçaient elles voilà quelques jours.