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  • LES RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : 2 – GROSSE FATIGUE EN MILIEU DE SEMAINE ET A LA VEILLE DES VACANCES D’AUTOMNE

    Certains parents, mais aussi les animateurs, ont constaté une fatigue en milieu de semaine à cause de l’absence de cette coupure du Mercredi 

    « Le Mercredi, j’ai le plus grand mal à lever mon fils pour l’emmener à l’école maternelle,  d’autant plus que son frère qui est à Notre Dame  continue à dormir. Et le petit ne comprend pas ,car il a encore l’idée que l’année dernière, il ne se levait pas à un moment donné dans la semaine » raconte Patrick Gaidamour, parent d’élève à l’API  « C’est le même constat pour les primaires, où ils sont fatigués, ils se déconcentrent plus facilement. Les instituteurs nous disent qu’à partir du Jeudi, les enfants se concentrent beaucoup moins sur ce  qu’ils ont à apprendre. Le corps enseignant est fatigué et désorienté, ainsi que les animateurs » indique Stéphanie Gazel.   L’API a attiré l’attention de la mairie sur ce point là  D’ailleurs, cette association, comme beaucoup de directeurs d’école,  était pour un regroupement des NAP en une seule après midi.  « Il y avait la possibilité de prendre le décret Hamon. Mais par manque de temps et d’investissement,  la mairie qui s’était engagée sur le décret Pellion, a préférée en restée là et s’en tenir au premier système sur lequel elle avait travaillé. Mais beaucoup de parents et d’enseignants préféraient le système Hamon ! » indiquent ces deux parents d’élèves.

    « Dés le départ, nous pensions que ce système était très mauvais pour les Maternelles. De toute façon, il y a des choses à corriger, à travailler notamment sur le contenu, la sieste et le réveil des petits » expliquent ils, en ajoutant sur le réveil des petits « qu’on a l’assurance que les enfants ne sont pas réveillés. Lorsqu’un enfant dépasse 15H, les animateurs le laissent dormir au maximum jusqu’à 15H45 et ils sont levés doucement. Ils  les habillent, leur proposent de faire un petit dessin, une lecture, et ils les réintégrent dans le NAP tranquillement. Mais in fine, lorsqu’on prend les enfants à 15H, on les met 20 mn dans la cour pour qu’ils se défoulent, puis on les envoie aux toilettes, et on les prépare un quart d’heure avant l’arrivée des parents, on passe 30 à 40 mn de NAP seulement.  Mais pourquoi pas ?  Certaines écoles (pas à Vanves) qui avaient supprimé les dortoirs, ont dû les remettre, ce qui a calmé le jeu et a fluidifié le système pour les enfants ». Le même constat a été fait par les animateurs dans les Maternelles, où la NAP se limite à 20mn lorsque la sieste s’est prolongée, en se posant vraiment  la question des NAP en maternelles.

    Pour les parents, tout cela est liéé à la loi sur la refondation de l’Ecole. « Elle était censée refaire les programmes en parallèle. Et elle ne fait que commencer. Elle a imposée à toutes les communes de France de mettre en place ces nouveaux rythmes scolaires et les programmes viendront après. Elle a commencée à l’envers. Les enfants ont des pics de vigilance dans une semaine. Avec un rythme de 4 jours, l’enfant a la meilleure perception de son programme en milieu de matinée et après la digestion l’après midi entre 15H et 16H30. Soit 8 pics d’activité  pour 4 jours. Là on a remplacé 2 après midi  par des NAP. Pour acquérir le socle commun des programmes (maths, français, histgéo) on perd deux après midi pour des activités qui ne constituent pas le savoir que je demande à la sortie de l’école primaire. On a remis une matinée certes. Mais on a perdu une aprés-midi. Les enfants sont, du coup, fatigués » explique Patrick Gaidamour qui a  mis un de ses fils dans le privé en élémentaire,  pour éviter les rythmes scolaires. « Beaucoup de vanvéens ont envoyés leurs enfants à Notre Dame pour éviter les nouveaux rythmes scolaires. Car ils n’ont pas  changé  la méthode d’apprentissage dans le privé.  Ils focalisent sur les activités péri-scolaires, mais cela ne change rien à la base de l apprentissage d’un enfant à l’école. En tant que parent, je suis très inquiet pour eux. Autant les NAP sont très bien gérées par les mairies, autant au niveau apprentissage avec l’Education Nationale, cela ne colle  pas ! Nous allons nous retrouver au bout d’un an avec une baisse des connaissances !  Il faudra faire une évaluation des enfants pour voir s’ils ont le même niveau scolaire que ceux de la fin Septembre 2013, de 2012 et de 2011. Et on pourra voir le bien fondé de cette réforme ! »

     

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