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Conseil Municipal - Page 39

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : LES ELUS INQUIETS FACE AUX COMPLEXITES BUDGETAIRES CREES PAR LA METROPOLE

    Les débats au Conseil municipal de Mercredi dernier ont été d’une grande hauteur de vue, dans un esprit républicain, sans polémique inutile entre majorité et opposition municipale. D’autant plus qu’il s’agissait de débattre des orientations budgétaires avec une intervention liminaire du maire, une longue présentation de prés d’une heure du 1er maire adjoint aux finances, et les interventions de l’opposition  sur lesquels reviendra le blog

    Dans les grandes lignes, le budget 2017 devrait se monter à 43,15 M€ en fonctionnement et 6,09 M€ en fonctionnement.  Bernard Gauducheau (UDI) et Bertrand Voisine (LR)  ont mis en avant tout d’abord  le désengagement massif de l’Etat : « la perte cumulée depuis 2013 atteint quasiment les 2 M€ au seule titre de la DGF » ont-ils indiqué. « Depuis 3 ans, on navigue à vue car on est dans l’incertitude. On n’a jamais connnu cela. D’autant plus que la complexité de note gestion financière s‘est accru avec la création de la MGP (Métropole du grand Paris) alors qu’on aurait pu simplifier les choses. Mais cela ne pourra pas durer ainsi. Sans parler des élections qui ont tout arrêté et rajouté à l’incertitude» ajoutait le maire dans la discussion générale.  Ensuite la vente des terrains A.Briand (16,2 M€) mais aussi Mary Besseyre (5,2 M€)  qui a permis de réduire de 50% la dette de la commune, sans emprunt toxique à la différence de beaucoup de communes,  et de retrouver des marges d’actions. Enfin la réduction de certains postes de dépenses sans diminuer la qualité de services grâce à la mise en place de nouveaux modes de gestion ou de fonctionnement etc …. Anne Laure Mondon (PS) leur a reproché « d’expliquer à chaque fois depuis 4 ans, que tous les maux sont dûs à F.Hollande (asséchement inlassable des collectivités locales, cure d’austérité) alors que la France a pu économiser 5 Milliards d’euros durant ce quinquennat » auquel a répondu Boris Amoroz en les renvoyant dos à dos : « Ces cures d’austerité remontent à plusieurs législatures. Je pense même que c’est une volonté délibérée ».

    « Ce sont bien les emprunts contractés qui ont réduit les marges de manoeuvres de la commune. Le produit des cessions de terrains ne peuvent pas servir de variable d’ajustement pour réduire la dette et l’emprunt. On aurait pu garder les terrains Mary Besseyre »  selon Anne Laure Mondon (PS) . « Et imaginer un lieu pour les vanvéens, pour les associations, les animations » a ajouté Lucile Schmid (EELV). Le maire avait même imaginé un lieu culturel comme une médiathéque – avec le concours de Hachette Livre -  lors de la campagne des élections municipales de 2014. Mais les promesses électorales … ! Heureusement  Françoise Saimpert (LR) était là pour  affirmer « urbi et orbi » que « les associations représentées par le CLVA ne réclament pas de maison des associations. Le PHARE est un lieu d’acueil prisé par toutes ! ». Fermer le ban ! Dans le débat général, Bernard Gauducheau (UDI) a précisé que « Aristide Briand  n’était pas, au départ, une réserve foncière ! L’idée de la vente était de financer l’aménagement de l’îlot Cabourg. Comme nous avons pu aller plus loin, nous en avons profité pour désendetter la commune, on a pu reconstruire le conservatoire et le terrain de l’ancienne école de musique permettra de répondre à un besoin de logements  et de service public communal  en réservant des espaces publics ». Tout en faisant remarquer que « si les missions assumées par les communes diminuent, on ne va pas créer de nouveaux équipements et services » face à un Boris Amoroz qui défendait (comme toujours) le service public (communal) en s’élevant contre la privatisation de la cantine de l’école Larmeroux.

    A l’occasion de ce DOB 2017 mais aussi de deux autres délibérations sur le rapport d’observations de la CRC (Cour Régionale des Comptes) d’Ile de France sur la gestion de GPSO avant qu’elle devienne un EPT(Etablissement Public Territorial), le 1er Janvier 2016, et le pacte financier avec l’EPT GPSO, l’ensemble des élus ont fait part de leurs inquiétudes vis-à-vis du terrain intercommunal particulièrement bouleversé depuis la mise en place de la MGP , qui a rendu délicate la préparation de ce budget. « La situation de l’EPT GPSO, partenaire indispensable de notre commune, est ainsi devenu particulièrement compliquée : Il doit aujourd’hui supporter des dépenses dynamiques alors qu’il a été dépossédé des 2/3 de ses recettes dynamiques compensées par des dotations rigides sur lesquelles il ne peut influer » constatait Bernard Gauducheau (UDI).  Anne Laure  Mondon  (PS) a souhaité une vigilance sur GPSO qui aura des conséquences les finances de la commune et le personnel communal. D’autant plus qu’un mécanisme de perception et de redistribution, sans réelle logique, tout fait incompréhensible pour le citoyen contribuable – et mêmes les élus – risquent rapidement de montrer ses limites  comme l’a reconnu le maire qui constatait que « Vanves a connu une belle dynamique avec GPSO. L’avenir est plus sombre ! »

    Et c’est c’est bien là, la question qui commence à tarauder les 130 maires de la MGP : Justement si celle-ci n’est pas une menace pour l’autonomie communale (financière ret gestionnaire)  parce que c’est justement un EPCI, c’est le cas des Territoires qui ont le statut d’Etablissement Public Territoire (EPT). Et c’est la question posée par les PLU intercommunaux, le droit de préemption enlevé aux maires au profit des EPT,  les 40 Offices communaux qui devront être gérés par ces derniers. « Ils ont hérité de compétences stratégiques alors qu’ils doivent assumer des compétences de gestion » commencent ils à expliquer.   

  • LAURENT LACOMERE : LE RETOUR D’ UN « ANCIEN-NOUVEAU » CONSEILLER MUNICIPAL

    Laurent Lacomére a fait le 9 Novembre son retour au sein du Conseil municipal. Il siége de nouveau aprés la démission d’Anne Marie Souby qui avait remplacé Isabelle Debré en 2015. « Un nouveau-ancien conseiller municipal » selon les mots de Bernard Gauducheau qui constatait que « c’est une instance qu’il connait bien et qu’il a fréquenté pendant 13 ans ». Il  l’avait reçu dans son  bureau  longuement voilà plus d’une semaine pour voir quelles missions lui confier. IL devrait représenter le maire auprès du préfet et du procureur des Hauts de Seine. Pas question de marcher sur les plates-bandes de Marie Françoise Goloubtzoff maire adjoint chargé de la Sécurité avec laquelle il s’entend bien. 

    « Je vais pouvoir donner de mon temps, de mon énergie et de mon expérience pour servir les vanvéens » a-t-il déclaré mercredi soir en ajoutant : « Mais si je suis ravi, je suis aussi déçu de devoir reprendre une activité municipale qui devait être de la compétence d’élus nouveaux et de préférence « jeunes », gage d’un renouvellement aussi salutaire qu’indispensable au dynamisme d’une équipe gestionnaire d’une commune. Cette obligation de renouvellement des femmes et des hommes chargés d’assurer efficacement la gestion des entreprises aussi bien que celles des collectivités territoriales et nationales se heurte aux problèmes de plus en plus actuels de savoir quelles fonctions peut on confier à tous ces « anciens jeunes » riche d’une force de travail disponible mais qui, faute de mieux, se gaspille souvent dans une sorte d’oisiveté qui, sans être la mère de tous les vices comme le disait le moraliste Jean de la Fontaine, n’en est pas moins une perte de ressources humaines » détenues par  ceux qu’on appelle maintenant les seniors et autrefois les « vieux ».

  • EXPLICATIONS ENTRE DROITE ET GAUCHE MAIS AU SEIN DE LA GAUCHE AUSSI AU CONSEIL MUNICIPAL

    Durant ce conseil municipal du 9 Novembre, court,  les fins observateurs de la vie politique vanvéenne, ont pu apprécier les manoeuvres politiques entre la droite et la gauche. Comme le groupe socialiste avait déposé une question orale sur l’analyse des besoins sociaux  réalisée par des étudiantes sur la précarité et la pauvreté  pour en  connaître les résultats, le maire a ajouté à l’ordre du jour, en procédure d’urgence, une présentation de cette étude par la directrice des services sociaux de la ville sur lequel reviendra le blog. La réponse à la seconde question orale sur le Skate Park se trouvait dans le numéro  de Novembre de V.I. paru récemment, dans la mesure où le groupe PS n’avait pas pu la poser lors du précédent conseil municipal, et que le conseiller municipal FG/PC avait refusé de le faire sir son contingent de questions orales ( 2 par groupes).

    D’ailleurs Valérie Mathey (PS) lui a rendu sa monnaie de sa pièce en lui  demandant pourquoi, à propos de la participation de la commune aux dépenses de fonctionnement d’enfants vanvéens scolarisés en écoles privées ou en hôpital de jour,  contre lequel vote l’ensemble de la gauche, il avait fait un vote différencié (Pour) pour l’école de la Source (à Meudon)  et contre les autres établissements. Boris Amoroz été bien en peine de lui répondre avant de faire comprendre que l’une était laic alors que les autres étaient religieux ( ?). Ainsi entre droite et gauche mais au sein de la gauche, on ne se fait pas de cadeau au conseil municipal

    L’attribution d’autorisation d’ouvrir les commerces 12 dimanches dans l’année (2017) en a été  un nouvel exemple : « C’est surtout  les grandes enseignes qui en profitent, que les petits commerces de proximité. J’appelle les vanvéens à ne pas aller dans les commerces le dimanche … «   a déclaré Boris Amoroz (FG/PC) – « …et d’aller à la messe » a répliqué Bernard Gauducheau. « C’est très bien  d’aller au maximum de ce que la loi prévoit. C’est un plus pour les commerçants » a ajouté Jean Cyril Le Goff (PS) pour enfoncer le clou alors qu’il en est beaucoup question à Paris avec les ZTI (Zones  Touristiques Internationales). D’ailleurs Boris  Amoroz (FG/PC) s’est illustré sur deux autres points : les rapports annuels du SGIEF et du SIPPEREC  en constatant que ces syndicats intercommunaux prennent des positions très suivistes sur les distributeurs  Gaspard et Linky en défendant les industriels contre les collectivités et leurs ressortissants.

    Et la demande de subvention pour sécuriser les écoles dans le cadre du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance, sur laquelle il s’est abstenu, se méfiant de cette tendance actuelle à bunkériser les écoles. « Dans le contexte actuel qui est inquiétant, lorsqu’on a la responsabilité de 2200 enfants de la créche à l’école primaire, on peut se poser la question sur « comment mieux les protéger et de prendre les moyens pour le faire en demandant des aides financiéres » a répondu Bernard Gauducheau « On sanctuarise les écoles. On n’est pas encore à installer des miradors. Et on a du chemin à faire pour bien les sécuriser et empêcher les intrusions » - « Et il faut éviter les pépins ! plutôt qu’attendre. On est loin de bunkériser les écoles » ajoutait Anne Laure Mondon. « Les parents  sont demandeurs. Et le Fonds a été créé pour aider à la réalisation de ces travaux ».