Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Conseil Municipal - Page 42

  • BUDGET MUNICIPAL 2016 DE VANVES : L’AUGMENTATION DES IMPOTS LOCAUX DE 3% AURAIT PU ETRE EVITE

    Le Conseil municipal de Vanves qui se réunissait hier soir a voté 3 % d’augmentation d’impôts locaux, soit 700 000 € supplémentaires qui iront dans les caisses de la commune. C’était inévitable compte tenu des contraintes financières exercées par l’Etat qui a gelé ses dotations, revalorisé les fonctionnaires municipaux, lancé et appliqué la réorme des nouveaux rythmes scolaires, renforcé la péréquation surtout en ile deFrance etc… « 2016 constitue le deuxième choc des mesures d’économie imposées par l’Etat qui poursuit son programme avec la même persévérance en nous prélevant 700 000 € au titre de la DGF auquel il faut ajouter la diminution de 185 000 € due à la disparition de la dotation de solidarité communautaire précédemment versée par GPSO et que le nouvel Établissement Public Territorial ne versera plus » expliquait Bernard Gauducheau lors du débat d’orientaton budgétaire. Mais au cours des débats, hier soir, il a révélé que « cette hausse aurait pu être évité s’il n‘y avait pas eu ces recours gracieux qui n’ont pas eu de suite, contre le projet immobilier Niwa » . Car le budget 2016 de la commune aurait pu prendre en compte les 16,3 M€ rapportés par la promesse de vente des terrains Coche-Briand à Bouygues Immobilier qui devront être reporté sur le budget 2017. Vanves a été victime de cette tendance qui veut que chaque projet immobilier ou d’infrastructure en France fasse systématiquement l’objet de recours de riverains mécontents

    Bernard Gauducheau a expliqué comme il l’a fait dans le Parisien d’hier que la ville perd 1,85 M€ de budget par rapport à 2013 : « Nous sommes désormais contraints de demander des efforts à la population. Nous avons déjà réalisé des restructurations financières, revalorisé les tarifs municipaux, limité les heures supplémentaires de la police municipale ou les amplitudes horaires des installations sportives, ou encore réduit la saison culturelle du théâtre de 30 %. Nous ne pouvons faire plus sans risquer de toucher à la qualité et à l’offre de service » expliquait il en regrettant de ne pas pouvoir compter sur les recettes à venir de la vente des terrains de l’Ilot Briand-Coche (16,3 M€) dont la perception est retardée à 2017 à cause de recours de riverains contre le projet NIWA de Bouygues Immobilier (à cause de son accès parking).
    Il a reçu le soutien de Lucile Schmid (EELV) qui a expliqué que c’est la seule façon de « conserver une gestion saine », tout en le critiquant sur sa politique immobilière. Mais les écologistes se sont toujours montré favorable à une hausse de la fiscalité tant dans les régions que les communes où ils siègent. Même si hier soir elle s’est fait le chantre de la dépense publique surtout lorsqu’elle sert à réduire les inégalités : « Je regrette que l’on ne parle que d’économie alors qu’il vaudrait mieux parler de l’utilité de l’argent public en se faisant plus pédagogue vis à vis des citoyens ». Anne Laure Mondon président du groupe socialiste et Jean Cyril Le Goff (PS) qui a posé toute une série de questions précises, sont montés au créneau pour dénoncer des incohérences budgétaires et des choix douteux comme ils l’ont fait dans le Parisien avec Gabriel Attal (PS) - « On peut se demander si les 150 000 € dépensés pour rénover des courts de tennis en terre battue, les frais importants de communication…. sont une réelle priorité » - en s’interrogeant même sur les 16,3 M€ de l’opération Coche-Briand : « Avez-vous retardé le versement pour justifier les 3% de hausse de la fiscalité en 2016 ? »

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS DE MAXIME GAGLIARDI : « A 61 ans, il me semble en pleine forme et fait preuve au quotidien de dynamisme et d’opiniâtreté »

    Quinze ans après l’élection de Bernard  Gauducheau (UDI) comme maire,  qu’en est il. Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus  de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du  16 Mars dernier.  C’est au tour de Maxime Gagliardi, maire adjoint chargé des sports et président du groupe Les Républicains du Conseil Municipal

    Vanves Au Quotidien - Que retenez-vous des 15 ans de Bernard Gauducheau  à la mairie ?

    Maxime Gagliardi : « Une gestion en bon père de famille des deniers des Vanvéens qui a permis de contenir singulièrement la pression fiscale et de réaliser de nombreux investissements.Une présence de chaque jour sur le terrain à l’écoute de nos concitoyens avec une volonté d’améliorer leur quotidien. Trois  belles réussites me viennent à l’esprit : l’Ilôt CABOURG, la renommée désormais internationale du Festival ART DANTHE et l’ODE, le nouveau Conservatoire.  On pourrait ajouter la mise en place d’une démocratie participative avec la démultiplication de réunions publiques et des lieux de rencontres et d’échanges avec les Vanvéens.

    Depuis 1989, Bernard Gauducheau mène son action municipale, porté par le sens de l’intérêt général. Il a réussi l’union du Centre et de la Droite Républicaine depuis 2001,  comme en témoigne l’ensemble des délibérations votées à l’unanimité depuis cette date lors des conseils municipaux. Avec Isabelle Debré (sénateur –Premier Adjoint pendant 14 ans), ils ont symbolisé cette entente parfaite des élus municipaux aux yeux des Vanvéens. C’est cet esprit d’union qui nous anime aujourd’hui et qui perdurera tant que j’aurai l’honneur de présider le Groupe Municipal des élus Républicains. En effet,  cette union de la majorité municipale nous permet avec efficacité de réaliser nos engagements de campagne électorale et de ne pas se perdre dans les méandres paralysants de la division.

    VAQ - N’est-ce pas trop long 15 ans ?

    M.G. : « Les Vanvéens ne le pensent pas… si je m’en réfère aux résultats électoraux. Et eux seuls peuvent en décider, cela s’appelle la Démocratie ! C’est eux qui choisissent la durée des mandats des élus. A 61 ans, Bernard Gauducheau me semble en pleine forme et fait preuve au quotidien de dynamisme et d’opiniâtreté. Il puise son énergie dans sa volonté de tenir ses engagements de campagne et de se projeter dans l’avenir avec de nombreux projets encore à réaliser.

    VAQ - Ne faut-il pas limiter les mandats ?

    M.G. : « Comme Bruno Lemaire et ses soutiens, je suis pour le mandat unique et la limitation du cumul des fonctions.

    Dans un premier temps, il suffirait de limiter le cumul des indemnités à celle du mandat principal pour avoir un appel d’air et un renouvellement profond du personnel politique. Car qui peut croire que la France manque de talents au point que le Ministre de la Défense cumule une présidence de région. Ouvrons les portes, oxygénons le débat public, notre démocratie ira mieux et nos concitoyens retrouveront le chemin des urnes.

    Il faut cependant être réaliste : pour aboutir à cette remise en question du système politique actuel, il faut que le prochain Président de la République organise  un référendum dès le but de son mandat. En effet, seuls les Français pourront mettre fin à ce phénomène. Imaginez vous vraiment que les élus qui vivent dans ce monde dépassé soient capables de scier la branche sur laquelle ils sont assis ???

    Il faut une vraie réforme avec une remise à plat de l’ensemble du fonctionnement de notre Démocratie et assumer que celle-ci ait un prix. Pour que cette réforme soit un succès structurel et attire de vrais talents, un statut de l’Elu doit être mis en place, intégrant : formation continue, aide au retour à l’emploi, retraite, couverture sociale mais aussi revalorisation des indemnités, entre autres… En parallèle, la refonte du millefeuilles territorial doit être réalisée après une phase d’expérimentation et une adaptation des institutions en fonction des besoins des territoires. En clair, aller vers une démocratie libérale décentralisée tournant le dos à une République jacobine sclérosée, devenue une véritable monarchie républicaine reproduisant ses élites de génération en génération.

  • GAUDUCHEAU MAIRE dE VANVES DEPUIS 15 ANS : SES PREMIERS PAS DE MAIRE APRES SON ELECTION LE 18 MARS 2001

    Pour Bernard Gauducheau, c’est une semaine anniversaire puisqu’il était élu, un certain 18 Mars 2001, maire de Vanves avec 51,27% des suffrages contre 48,72% à Guy Janvier. Ils avaient d’ailleurs été élu, pour la première fois au conseil municipal de Vanves le 19 Mars 1989, le premier étant alors 10éme maire adjoint chargé des écoles et de la jeunesse, un poste très important, le second devenant chef de file de l’opposition socialiste. « C’est la victoire de l’union, du rassemblement pour une liste qui avait un programme qui tient la route. Les vanvéens attendent que cette ville change. Il y a beaucoup de chose à faire car en six ans, Guy Janvier ne s’est pas imposé. Il y  a des attentes très fortes. La victoire était annoncée comme étant très courte. Nous avons été très surpris du résultat confortable avec 300 voix d’avance pour une ville où on nous donnait entre 10 et 50 voix sans savoir de quel côté allait pencher la balance. Il faut maintenant se mettre au travail. Et j’appelle au rassemblement de toutes les bonnes volontés pour travailler ensemble et faire quelque chose de bien dans notre commune » déclarait Bernard Gauducheau le soir même.  

    Son élection par le conseil municipal le 25 Mars 2001 fut un petit événement exceptionnel dans la mesure où trois maires de Vanves y assistaient : Didier Morin (1991-95), Guy Janvier (1995-2001 et Bernard Gauducheau le nouveau. Cette séance inaugurale avait été ouverte par Laurent Lacomére(LR) et non Suzanne Guerif (PS) qui n’avait pas souhaité en tant que doyenne d’âge, le faire comme le veut la tradition. Bernard Gauducheau avait été élu à 16H28, 34éme Maire de Vanves par 27 voix contre 8 à Guy Janvier. « Le 18 Mars 2001, une majorité de Vanvéens a manifesté une volonté de renouveau et d‘union » avait t-il déclaré d’emblée en parlant d’un projet municipal ambitieux et réaliste, pour faire de cette ville, une cité sûre, souriante et humaine. « Je serais résolument et inlassablement le Maire de tous les vanvéens ». Quant à son challenger, il avait fait remarquer que  « Nous vous laissons la ville en état de marche, bien meilleur que celui dans lequel nous l’avons trouvé en 1995 ». Bernard Gauducheau avait terminé d’ailleurs sa première soirée de maire en assistant à l’émission France-Europe Express où Christine Ockrent recevait François Bayrou qui le cita parmi les jeunes et nouveaux maires-espoirs de l’UDF

    La nouvelle municipalité avait commencée à s’installer dans l’hôtel de ville,  très vite et sans trop de problème. Dés les premiers jours,   Bernard Gauducheau montrait qu’il serait un maire à plein temps avec bien sûr ses responsabilités de Conseiller Général, à l’époque  puisqu’il abandonnait toute activité professionnelle (Assistant Parlementaire d’André Santini). Il avait institué dés son arrivée, la tenue d’un Comité de Direction, tous les lundis matins, avec les cinq cadres dirigeants de l’administration, peu habitué à cette manière de travailler santiniste. Mais c’était une façon de montrer qu’il prenait les reines de la Mairie, que le Maire en était bien  le patron, en évitant l’erreur de son prédécesseur qui était parti une semaine en vacances après son élection.  Une première réunion de majorité s’était même déroulée dés  le 27 Mars et s’était terminée très tardivement. Il avait très vite publié sa première « lettre du Maire » où étaient présentés la Municipalité, le Conseil Municipal avec photos de chaque élu, opposition comprise, et où était repris son discours inaugural avec bien sûr un éditorial où il annonçait que ses dossiers prioritaires seront la réhabilitation du marché couvert grâce à un planning plus court et moins coûteux, toutes les dépenses devant être prises en compte par les assurances, la rénovation du quartier Saint Remy, la Sécurité avec le transfert de la Police Municipale sur le plateau et plus d’acteurs sur le terrain notamment sur le plateau et à Saint Remy, pour casser le phénomène de bandes, et la propreté.